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Arbre emblématique du basin méditerranéen, l’olivier, plébiscité par les jardiniers, est désormais cultivé dans de nombreuses régions françaises. Connu pour sa longévité et sa grande résistance, il peut néanmoins faire l’objet d’attaques de la part de parasites ou pathogènes.
Votre Olivier présente des signes de faiblesse et vous soupçonnez petites bêtes ou maladies d’en être responsables ? Vous voulez savoir comment reconnaitre un Olivier malade ? Pas de panique : nous recensons ici les principales sources d’attaques sur les Oliviers et les moyens d’y remédier.
→ Pour devenir expert dans la culture de l’Olivier, n’hésitez pas à consulter notre fiche complète : OLIVIER, OLEA EUROPAEA : PLANTATION, TAILLE
La mouche de l’olivier est le principal ennemi de cet arbre, auquel elle s’attaque exclusivement. De son nom Bactrocera oleae il s’agit d’un insecte diptère, responsable de considérables dégâts sur les olives.
Notre ravageur est un petit moucheron de 5 mm de longueur. Il est reconnaissable à son abdomen de couleur orangée avec deux striures noires, et à son thorax portant une tache argentée centrale. Ses ailes sont transparentes avec une tache noire à leur extrémité. La femelle perce la peau des olives pour y pondre un œuf. Elle est capable de répéter cette ponte sur plus de 400 fruits, les essaims contaminant rapidement des arbres entiers, sachant que 5 générations peuvent se succéder en une saison, entre juin et octobre. Elles commencent leur activité par temps chaud, à partir de 25 °C.
Les variétés d’olives à gros fruits et à peau fine telles que la Lucques, la Bouteillan et la Verdale de l’Hérault sont les plus sensibles à ce parasite. Les larves pondues dans les fruits s’y développent et y creusent une galerie. Au bout de dix jours, la mouche adulte s’en extirpe et s’envole. Ce cycle aura duré un mois depuis la ponte. Les olives, piquées par plusieurs mouches, présentent toutes des petits trous caractéristiques et en automne, quand les températures commencent à baisser, les olives piquées tombent. Elles sont bien sûr impropres à la consommation.
En 2015, l’émoi a été à son comble chez les oléiculteurs du bassin méditerranéen, à cause l’apparition de la bactérie tueuse d’oliviers Xylella fastidiosa. Certaines souches du genre Xylella sont responsables de maladies potentiellement fatales chez diverses espèces de plantes cultivées pour l’alimentation, notamment l’olivier, la vigne et les agrumes et certaines plantes peuvent être infectées et la transmettre, tout en restant asymptomatiques (polygale à feuilles de myrte : Polygala myrtifolia, genêts d’Espagne : Spartium junceum, lavande dentée : Lavandula dentata, myrte commun : Myrtus communis, etc).
La bactérie provoque un « complexe de dessèchement rapide de l’olivier ». En Italie du sud, des milliers d’arbres en sont morts depuis une dizaine d’années.
→ « Non disponible à l’expédition en Corse. La loi nous interdit l’expédition de cette plante en corse depuis la France métropolitaine dans le cadre de la lutte contre Xylella fastidiosa, nous en sommes sincèrement désolés. »
Le Cycloconium oleaginum ou œil de paon est une maladie fongique très répandue chez les oliviers. Le champignon pathogène – Spilocaea oleaginea pénètre dans les feuilles et développe un mycélium qui se propage dans les tissus. Les feuilles des oliviers infectés présentent des taches circulaires blanc-gris, brunes ou orangées sur leur face supérieure, de 0,2 à 1 cm de diamètre. Ce champignon se développe à environ 15 °C, soit en général au printemps et à l’automne. Si les températures sont trop élevées (+ de 25 °C) ou trop basses (- de 9 °C), il reste en dormance. La pluie et l’humidité de l’air jouent un rôle important dans la contamination.
Les feuilles atteintes tombent et la photosynthèse de l’olivier peut être affectée, compromettant la production des olives. En s’affaiblissant, l’arbre deviendra plus vulnérable aux autres parasites et pathogènes.
→ Retrouvez l’article de Virginie : Comment faire du purin de prêle ? RECETTE ET UTILISATIONS
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Planter des oliviersLa cochenille noire Saissetia oleae est un insecte hémiptère, tout comme les cigales, les pucerons ou encore les punaises. Ne comportant que des femelles, cette espèce s’identifie grâce à la coque noire de ses représentantes qui se collent sur les rameaux. Elles ponctionnent la sève des oliviers et secrètent un miellat sucré qui favorise le développement d’un champignon : la fumagine. Celui-ci entoure les feuilles et jeunes rameaux et perturbe la photosynthèse de l’arbre, déjà affaiblit par ces insectes suceurs.
→ Pour en savoir plus sur le traitement des cochenilles, consultez notre fiche dédiée : « Cochenille : identification et traitement. Nos conseils pour lutter naturellement et efficacement »
La teigne de l’olivier, de son nom scientifique Prays oleae, est un papillon de nuit gris d’origine asiatique, s’attaquant aux oliviers au fil de plusieurs générations. La première passe l’hiver à l’intérieur des feuilles et les chenilles, de couleur marron clair, mangent les boutons floraux au printemps. Elles forment ensuite un cocon et les papillons qui en sont issus pondent sur les fleurs. La deuxième génération consomme ces fleurs et la troisième génération dévore les olives.
Les mines forées dans les feuilles perturbent la photosynthèse de l’arbre et les dégâts sur la production d’olives peuvent être importants.
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