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9 arbustes à port rampant

9 arbustes à port rampant

pour couvrir, verdir et fleurir au ras du sol

Sommaire

Mis à jour le 15 Septembre 2022  par Sophie 6 min.

Ravissants tapis persistants, couvre-sols couverts de fleurs ou arbustes bas languissamment étalés, les arbustes rampants sont légion et s’adaptent à maintes configurations. Que vous souhaitiez végétaliser un talus, garnir le pied d’arbres, fleurir la bordure d’un massif un peu dégarnie ou aménager une rocaille, notre sélection vous oriente vers 9 arbustes rampants des plus intéressants.

Difficulté

Le Prunus pumila ‘Depressa’ ou Cerisier rampant des sables

Rustique au-delà de -15°C, le Prunus pumila ‘Depressaest un bel exemple d’arbuste permettant de végétaliser des zones de terrain très filtrants et pauvres. Appartenant à la famille des rosacées, il est originaire des rives sableuses d’Amérique du Nord. Adapté aux hivers rudes et à l’humidité, ce petit arbuste caduc ne dépasse pas une trentaine de cm de hauteur mais il est capable d’étaler ses rameaux sur une surface de 2,50m grâce à ses rhizomes. Il arbore une jolie floraison blanche au printemps, suivie de petites cerises noires comestibles appréciées des oiseaux, d’où son nom vernaculaire de Cerisier rampant des sables. En automne son feuillage vire au rouge orangé pour un bel effet ornemental. Installez-le dans un sol bien drainé mais frais toute l’année – par exemple dans une grande rocaille ou en bordure d’un massif – et en plein soleil.

Cerisier nain rampant

Prunus pumila ‘Depressa’

Les Cotoneaster horizontalis ou Cotoneaster rampants

Les Cotoneaster sont des arbustes couvre-sols persistants ou semi-persistants bien connus des jardiniers. Robustes, faciles à implanter au jardin même pour les malchanceux n’ayant pas la main verte, ils étalent tranquillement leurs rameaux jusqu’à couvrir de belles surfaces où l’entretien ne sera plus un problème. Le Cotoneaster horizontalis aura une taille adulte d’1m pour une envergure d’1,50m. Ses branches arquées portent de petites feuilles coriaces bien vertes qui virent au rouge-orangé en automne. Il se couvre de petites fleurs blanches et mellifères en mai, suivies en septembre de petites baies rouge vif que les oiseaux apprécient. Persistants tout l’hiver, cette multitude de points rouges sont d’un joli effet décoratif durant la saison froide.

Pour le voir prospérer facilement, plantez-le dans un sol fertile et bien drainé, même si celui-ci est calcaire. Il préfèrera le soleil ou la mi-ombre et sera capable de résister à des températures jusqu’à -15°C. Pour habiller un talus, une rocaille ou les abords de la maison, il fera merveille. Et pourquoi ne pas profiter de sa facilité de culture pour végétaliser efficacement et sans efforts des espaces délaissés un peu tristes ? Sa verdure et ses couleurs remettront de la gaieté et l’entretien sera quasi nul une fois qu’il sera bien installé. 

Cotoneaster rampant

Cotoneaster horizontalis

→ Le conseil de Sophie : Outre le Cotoneaster Horizontalis, le genre Cotoneaster comprend de nombreux arbustes rampants qui rempliront la même fonction : Cotoneaster adpressus, Cotoneaster dammeri, Cotoneaster microphyllus ou Cotoneaster integrifoliusfaite leur une place de choix, ces arbustes sont vraiment très faciles à vivre !

Le Microbiota decussata ou Cyprès rampant de Sibérie

Extrêmement rustique et résistant, le Cyprès rampant de Sibérie ou Microbiota decussata est un conifère rampant bien utile pour végétaliser à l’horizontale. Adoptant un port compact très étalé, il peut atteindre (assez lentement il est vrai) 2 à 4 m d’envergure pour une hauteur de 45 cm. Incomparable dans une rocaille ou sur un grand talus, il se plaît au soleil, même dans les sols ingrats et calcaires. A condition d’être planté en terre drainante, il supportera des froids au-delà de -15°C et s’accommodera également de la sécheresse. Son feuillage persistant est constitué de feuilles écailleuses vert clair prenant progressivement une teinte hivernale bronze à orangé en climat froid. Adoptez-le sans hésiter pour garnir les zones les plus ingrates ou arides du jardin, sa frugalité est sans égal !

Cyprès rampant de Sibérie

Microbiota decussata

Les Erica darleyensis ou Bruyères d'hiver

Grâce aux Bruyères d’hiver, même la plus triste journée d’hiver deviendra supportable ! Remarquables par leurs couleurs vives, elles égayent et illuminent les terrains de sol acide de leurs innombrables petites clochettes roses ou blanches. Les Bruyères d’hiver comptent différentes variétés :

Au coeur de l’hiver, souvent de novembre à mars selon les variétés, ces petits arbustes au fin feuillage persistant fleurissent sans discontinuer. Très rustiques, faciles de culture à condition de prendre place dans un sol à tendance acide et bien drainé, les bruyères d’hiver prendront un port arrondi et étalé, de 40 à 50 cm de hauteur pour 60 à 80cm de largeur. Ce sont donc d’excellents arbustes couvre-sols.

Bruyères d'hiver

Les différentes teintes des fleurs d’Erica darleyensis

Pour tout savoir sur les bruyères : « LES BRUYÈRES : PLANTER, TAILLER ET ENTRETENIR« 

L'Escallonia ‘Red Carpet’

Plus petit que l’espèce type et plus rampant, l‘ Escallonia ‘Red Carpet’est un arbuste persistant en fleurs tout l’été. De croissance rapide, il poussera dans un sol bien drainé et frais, pas trop calcaire, caressé par la chaleur du soleil.
Rustique jusqu’à -10°C, il n’aime donc pas le froid hivernal : on pourra le protéger à la fois du froid et du dessèchement par un bon paillis au pied. Cet arbuste rampant et facile de culture ne dépasse pas 80cm de hauteur et s’étale sur 1,50m en largeur. Ses trompettes colorées animent les avant-plans des massifs, égayent les abords de la terrasse ou retombent en cascade dans une jolie poterie.
Escallonia à port rampant

Escallonia ‘Red Carpet’

Consultez nos fiches-conseil à propos des Escallonias : « ESCALLONIA : PLANTATION, TAILLE, ENTRETIEN » et « Cultiver un Escallonia en pot – SUR LE BALCON OU LA TERRASSE »

L'Euonymus fortunei ‘Sunspot’ ou fusain rampant

Très lumineux, l’Euonymus fortunei ‘Sunspot’ donne un véritable coup de soleil à vos massifs ! Cet arbuste rampant se pare d’un beau feuillage persistant jaune beurre marginé de vert. Ses jeunes rameaux jaune vif s’étirent assez lentement à une hauteur de 40 à 45 cm et sur un étalement de 70 à 80 cm. Il forme un buisson couvre-sol bien dense, sous lequel le désherbage n’est aucunement nécessaire. Préférant la mi-ombre, il trouve sa place en sol drainant mais pas trop sec. Rustique au-delà de -15°C, il est facile à cultiver et trouvera sa place dans une rocaille, retombant au-dessus d’un muret de restanque, en bordure de massif ou encore dans un joli pot. 

Fusain rampant

Euonymus fortunei ‘Sunspot’

→ Le conseil de Sophie : de nombreux autres Euonymus fortunei sont d’admirables arbustes rampants : l’Euonymus fortunei ‘Coloratus’, l’Euonymus fortunei ‘Harlequin’, l’Euonymus fortunei ‘Minimus’ ou encore l’étonnant Euonymus fortunei ‘Wolong Ghost‘… mettez-les en valeur lorsque vous souhaitez combler facilement un espace vide ou remplir une poterie avec un sujet beau toute l’année. Ils vous le rendront bien !

Pour tout savoir sur les fusains, consultez notre fiche : « FUSAIN, EUONYMUS : PLANTER, TAILLER ET ENTRETENIR »

Le Juniperus procumbens ‘Nana' ou Genévrier rampant

Lentement, le Genévrier rampant Juniperus procumbens ‘Nana’ étire ses rameaux écailleux d’un épatant vert franc. Ce conifère persistant est le sujet idéal pour couvrir un talus ou habiller une rocaille. Peu d’entretien en perspective lorsque vous l’aurez planté : il ne nécessite pas de taille et une fois installé les « mauvaises herbes » auront peu de chance de pousser sous son épaisse végétation épineuse. Rustique jusque -15°C et peu exigeant sur la nature du sol, qu’il préfère drainant même s’il est pauvre et ponctuellement sec, il peut trouver sa place dans les jardins de maintes régions. A maturité, il formera un tapis au port très étalé, de 30 cm de hauteur pour une envergure de 1 m.

Genévrier rampant

Juniperus procumbens ‘Nana’

Le Salix repens ou Saule rampant

Ce joli petit Saule rampant de croissance un peu lente, ne dépassera pas 70 à 80 cm de hauteur et de largeur. Le Salix repens s’élargit par drageons, de nouvelles pousses qui se forment sous le sol à partir des racines. Il commence par présenter en mars-avril une jolie floraison de chatons soyeux jaune clair. Le feuillage, caduc, apparait ensuite. Il est composé de petites feuilles argentées et oblongues de 2 à 4 cm de long. Présent naturellement dans de nombreux milieux, c’est un excellent couvre-sol permettant de retenir les terres des talus est des berges. Il aime les situations humides mais peut aussi s’adapter à une sécheresse passagère. Exigeant un sol assez profond, plutôt neutre à acide, même argileux ou gorgé d’eau, il est rustique au-delà de -15°C et apprécie aussi bien le soleil que la mi-ombre. 

Saule rampant

Salix repens

Le Rosmarinus officinalis ‘Prostratus’ ou Romarin rampant

Nul besoin de présenter le romarin tant il fait partie du décor de nos jardins ! Ornemental aussi bien qu’aromatique ou médicinal, il a été cultivé de tout temps et fait le bonheur des jardiniers ainsi que des abeilles lorsqu’il est en fleurs. Dans sa version rampante, le Rosmarinus officinalis ‘Prostratus’ se présente sous la forme d’un arbuste prostré, haut de 10 à 30cm et s’étalant jusqu’à 1,25m selon les conditions de culture. Planté au-dessus d’un muret, il retombera élégamment pour en gommer le tracé et le côté trop minéral. Dans une rocaille de terrain sec, il se mariera à merveille avec les plantes de garrigue.

C’est une plante de Méditerranée et de soleil, supportant toutefois assez bien le froid en sol bien drainé (environ -15°C). Il peut donc s’acclimater dans de nombreuses régions. Malgré tout, en climat froid et humide, il commencera à souffrir à partir de -10°C; il sera alors préférable de le cultiver en pot. La floraison bleu lavande apparait au début du printemps sous climat doux pour remonter de nouveau en fin d’été.

Romarin rampant

Rosmarinus officinalis ‘Prostratus’

Pour tout savoir sur la culture du romarin : « ROMARIN : PLANTATION, BIENFAITS, RÉCOLTE« 

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