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Le Nashi ou poirier japonais (Pyrus pyrifolia) est un petit arbre fruitier, cousin asiatique de notre poirier commun. Originaire du Japon et de Chine, il est encore peu répandu dans nos vergers dans lesquels il n’a été introduit que dans les années 80. Il nous gratifie en fin de saison, à partir du mois d’août, de fruits dorés ou bronzés aux allures de pomme piquetés de lenticelles blanches. Leur chair croquante révèle une saveur rafraichissante, parfumée et juteuse et possède de nombreux bienfaits.
Peu encombrant, ce poirier japonais forme un petit arbre ne dépassant pas 3 à 5 m en tous sens. Il aime les sols frais et fertiles, il redoute en revanche les terres trop calcaires. Rustique jusqu’à -15°C environ, il s’invite dans tous les jardins. Le Poirier Nashi n’est pas auto fertile, il faudra planter un poirier (William’s par exemple) ou une autre variété de nashi pour obtenir des fruits. Découvrez comment obtenir ces délicieuses poires asiatiques et cultiver le nashi !
Le Nashi ou nachi plus communément appelé pomme-poire, poire des sables ou encore poire asiatique, est un arbre fruitier appartenant de la famille des Rosacées, comme le Poirier, l’amandier, le pêcher ou le Pommier. Le nashi est un poirier, bien que ses fruits presque ronds rappellent la pomme. Il est issu de l’espèce de poirier sauvage Pyrus pyrifolia. Originaire d’Asie, principalement des moyennes montagnes du Japon, de la Corée du Sud, et de la Chine, il pousse en climat tempéré à subtropical entre 100 et 1400 m d’altitude.
On le trouve encore rarement dans nos vergers. L’espèce a été introduite et cultivée en France seulement à partir des années 80 notamment dans les Landes et l’Aveyron car l’arbre ne tolère que des gelées jusqu’à -15°C. On le rencontre aussi en Italie. Aujourd’hui, il existe de nombreux cultivars issus du croisement avec des variétés de poirier commun Pyrus communis, à la robe, à la saveur et à la précocité variable. La plupart nécessitent une pollinisation croisée par le poirier commun.
Il forme un arbre de petite taille ne dépassant pas 5 m de haut à la silhouette haute et élancée, ce qui lui permet d’être adopté dans de nombreux jardins. A partir d’un tronc haut, la ramure s’étale naturellement avec le temps, ce qui facilite la récolte et améliore l’aération de l’arbre. Les branches sont plus longues que chez le poirier auquel il ressemble, elles s’arquent joliment. Le port légèrement pleureur en fait un très beau sujet en isolé.
Les feuilles alternes sont simples, ovales, finement dentées sur les marges. Elles mesurent environ 10 à 12 cm, et sont légèrement plus grandes que celles du poirier commun. Elles sont portées par un pétiole presque aussi long que le limbe qui bruisse à la moindre brise. Ce feuillage caduc vert brillant prend de belles colorations jaunes à rouges à l’automne avant de chuter.
La floraison du Nashi survient tardivement, en avril, entre celle du pêcher et du poirier, la mettant généralement à l’abri des gelées. Les fleurs sont typiques des rosacées, remarquablement décoratives au printemps. Elles sont formées de cinq pétales blanc rosé avec au cœur de la fleur, un bouquet d’étamines rouges qui entoure le pistil. Larges de 3 à 4 cm, elles apparaissent en bouquet à l’extrémité des rameaux et attirent à elles de nombreux insectes pollinisateurs. Ces fleurs ne sont pas autofertiles, il est donc nécessaire d’avoir un autre poirier à proximité pour permettre une bonne fructification. Les variétés William’s et Nashi Kosui sont réputées pour être de bonnes pollinisatrices de l’ensemble des variétés.
Les fleurs sont suivies par la formation de fruits rappelant la pomme d’où son autre nom de pomme-poire ou poire-pomme, «Nashi » signifiant « poire » en japonais. De nombreux fruits plus ou moins globuleux et aplatis, d’environ 7 cm de diamètre apparaissent sur les rameaux d’un an. Les nashis diffèrent de taille et de couleur selon les variétés. L’épiderme du fruit est plus ou moins rugueux. La peau est bronzée, ocre roux ou de couleur jaune parsemée de lenticelles blanches. Les nashis ressemblent à des pommes tout en ayant la texture des poires. Ces fruits charnus révèlent une chair granuleuse, croquante et juteuse, particulièrement désaltérante. Leur saveur est un subtil mélange entre la pomme et la poire, moins sucrée que celle des poires classiques et peu acide. Lorsqu’ils sont mûrs, les fruits exhalent une odeur douce et restent aussi fermes au toucher qu’une pomme. La récolte a lieu à partir de mi-août et jusqu’en octobre, selon les variétés et le climat. Il commence à produire 2 ou 3 années après la plantation.
Rustique jusqu’à -15-20°C, lorsqu’il est bien installé, le Nashi supporte très bien le froid hivernal et peut s’acclimater partout en France y compris en basse altitude. Ce fruitier a besoin du froid et de soleil pour fructifier. Il faut soigner son exposition en lui réservant un endroit ensoleillé et bien abrité des vents dominants. Ayant besoin de chaleur, il sera planté à l’abri des vents froids, contre un mur bien exposé par exemple, surtout au Nord de la Loire.
Le poirier japonais s’installe dans toute bonne terre de jardin, riche, fraîche mais sans humidité stagnante, bien drainée. Il aime les sols ni trop secs ni trop calcaires. Il a besoin d’avoir une autre variété de nashi ou un poirier (pollinisateur) à proximité pour permettre une bonne fructification. Le poirier William’s possède une floraison étalée qui permet de polliniser les espèces de nashis.
Il s’installe naturellement au sein d’un verger mais aussi au jardin d’ornement au fond d’un massif ou de façon isolée grâce à sa silhouette élancée légèrement pleureuse et à sa floraison délicate. Comme le Pommier et le poirier, le nashi peut être conduit en forme de plein vent ou palissé.
Les nashis se plantent idéalement à l’automne entre octobre et mars, hors période de gel. En conteneurs, ils peuvent être plantés toute l’année à l’exception des périodes de fortes chaleurs ou de gelées.
Si vous souhaiter planter plusieurs nashis, espacez les plants d’au moins 4 à 6 m. Le nashi apprécie les sols frais mais sans excès. Si votre terrain retient l’eau, améliorez le drainage avec des graviers, ou du compost. Il a une nette préférence pour un sol acide ou neutre.
Comme beaucoup de fruitiers, le nashi demandera un peu d’attention. Pendant les premières années de plantation et en cas de fortes chaleurs conservez la terre fraîche au pied de l’arbre en effectuant des arrosages réguliers. Une bonne irrigation est essentielle pour la fructification. Paillez au pied pour garder la fraîcheur en été.
Chaque année au début du printemps, apportez du compost bien mûr par griffage en surface pour entretenir la fertilité du sol. En hiver, vous pouvez enrichir le sol avec une pelletée de cendre de bois, riche en potasse, cela permet d’améliorer la fructification.
Si vous craignez les gelées tardives sur un sujet jeune, n’hésitez pas à l’envelopper de plusieurs épaisseurs de voile d’hivernage.
En juillet, lorsque les nashis sont préformés, procédez à un éclaircissage pour obtenir des fruits d’un calibre supérieur : ne conservez que 1 à 2 fruits par bouquets en privilégiant les plus gros.
Le nashi peut se tailler de la même manière que le pommier, la taille favorise de nouvelles pousses. L’arbre fructifie sur des bois de 1 à 2 ans, la taille devra donc favoriser les jeunes pousses.
Comme il supporte bien des tailles de formation répétées, il est possible de le palisser contre un mur bien exposé. Dans ce cas, effectuez une taille en vert au début de l’été pour raccourcir des deux tiers les jeunes pousses et ne leur laisser que 5 ou 7 feuilles après les fruits, et supprimez les rameaux non fructifères.
Si vous le conduisez en forme de plein vent, vous pouvez vous contenter d’intervenir sur votre arbre fruitier tous les 2 ou 3 ans entre novembre et mars :
Mon conseil : si les branches sont trop chargées en fruits, il faudra peut-être les étayer pour éviter qu’elles ne cassent sous leur poids.
Le Poirier Nashi est résistant aux maladies. Cependant, comme les poiriers et les pommiers, il est sensible aux maladies cryptogamiques comme la Tavelure et l’Oïdium : traitez préventivement l’arbre au printemps avec des pulvérisations de bouillie bordelaise. Contre les infestations de pucerons, un collier de glu autour du tronc en début de printemps peut se révéler utile de même que des pulvérisations avec un mélange d’eau et de savon noir. Contre le Carpocapse ou ver des fruits, pensez à installer des pièges à phéromones fin mai et attirez les chauves-souris et les oiseaux insectivores, comme les mésanges !
En sol trop calcaire, votre arbre risque de souffrir de chlorose, ce qui entraîne un jaunissement du feuillage.
Il faudra patienter 2 à 3 ans pour voir votre nashi fructifier après la plantation. La récolte des nashis commence fin août, et se termine en octobre selon le climat. Cueillez-les bien mûrs lorsqu’ils sont faciles à détacher de l’arbre car ils n’évoluent plus après la récolte.
Les fruits ne se conservent que 2 à 3 semaines à température ambiante. Vous les garderez 2 à 3 mois dans un cageot ou sur des clayettes à la cave, dans un local frais et obscur ou dans le bac à légumes du réfrigérateur.
→ En savoir plus sur la récolte et conservation des pommes et des poires dans notre fiche conseil
Le nashi possède un goût proche de la poire, sa chair est juteuse, acidulée, peu sucrée avec des notes d’ananas, de poire et de miel.
Une fois pelés, les nashis se consomment comme les pommes et les poires plutôt crus que cuits car ils rendent beaucoup d’eau. Ils sont parfaits dégustés simplement épluchés, au couteau. Ils sont délicieux également dans les salades de fruits ou pour apporter la touche rafraîchissante à une salade de crudités ou pour accompagner le foie gras. Et pourquoi pas en compote, en coulis ou en confiture ! Rôtis au four, ils accompagnent à merveille les viandes blanches.
Peu sucré et peu calorique (51 kcal pour 100 g), le nashi est riche en eau (88g/100 g), en fibres, en antioxydants, il contient du potassium, du magnésium, de la vitamine C, du cuivre et du calcium. C’est le cocktail parfait pour améliorer le transit, la circulation sanguine, réduire le stress, le cholestérol et les maladies cardio-vasculaires.
La multiplication la plus employée est la greffe sur un porte-greffe issu d’espèces proches. Certains porte-greffes sont obtenus par semis de pépins. La technique la plus courante est la greffe en fente double, mais ce mode de multiplication est à réserver aux professionnels et aux jardiniers expérimentés.
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