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Si vous avez la chance d’avoir arpenté la campagne en étant enfant, vous vous souvenez forcément de cette plante herbacée dont les feuilles froissées moussaient avec un peu d’eau. Cette plante herbacée s’appelle la saponaire (Saponaria officinalis) et pousse un peu partout à l’état sauvage, sur les bords des chemins ou des rivières, dans les friches, sur les talus et dans les fossés… Cette propriété moussante est due à la saponine, un composant naturel utilisé dans certains produits de nettoyage.
Le genre Saponaria compte une vingtaine d’espèces de plantes vivaces ou annuelles au feuillage caduc qui se caractérisent par des fleurettes à cinq pétales, réunies en cymes lâches. Cette floraison très abondante s’étale de juin à septembre, sans jamais décliner, en différentes tonalités de rose, allant jusqu’au rouge, et en blanc. Cette floraison permet de donner un charme champêtre, un brin désuet, aux massifs, rocailles et talus.
Si Saponaria officinalis affiche un port érigé et forme une touffe foisonnante, d’autres espèces comme Saponaria ocymoides constitue d’excellents couvre-sols grâce à leur port tapissant. Pendant tout l’été, cette saponaire forme un coussin dense recouvert par une nuée de bouquets floraux, idéale pour garnir les rocailles, les talus, combler et fleurir les interstices de murets et de dallages.
Dotée de stolons souterrains, la saponaire se développe facilement, sans entretien particulier. Particulièrement rustique, elle se montre robuste, vigoureuse, parfois même légèrement envahissante.
Outre ses propriétés adoucissantes, blanchissantes et dégraissantes pour le linge de ses feuilles, la saponaire recèle des vertus médicinales qui intéressent la pharmacopée moderne.
La saponaire (Saponaria) est un genre de plantes vivaces ou annuelles au feuillage caduc, membre de la famille des Caryophyllacées qui compte en outre dans ses rangs les œillets (Dianthus), la gypsophile (Gypsophila) ou le Lychnis. Originaire des prairies et zones montagneuses du sud de l’Europe et de l’Asie occidentale, la saponaire pousse à l’état naturel dans les fossés, sur les rives des cours d’eau, sur les talus des chemins, le long des champs, dans les terrains vagues... Elle s’y montre très vigoureuse et occupe très rapidement le terrain grâce à ses rhizomes traçants.
Saponaria est issu du latin médiéval « Sapo-ponis » qui signifie « savon ». En effet, la saponaire est connue depuis l’Antiquité pour ses vertus nettoyantes. Hippocrate recommandait déjà d’utiliser la saponaire en guise de lessive. En effet, les rhizomes, et dans un degré moindre, les feuilles et les fleurs de cette plante herbacée contiennent de la saponine, un tensioactif naturel qui lui confère des vertus moussantes, dégraissantes et lavantes. Les lavandières s’en servaient d’ailleurs pour blanchir le linge. Elles faisaient simplement infuser les racines de la saponaire dans de l’eau bouillante. C’est cette particularité qui permet de désigner la saponaire sous les termes de « plante à savon », « herbe à savon », « savon des fossés », « savonnière » ou « saponière ».
Mais cette saponaire est aussi connue pour ses vertus médicinales : on l’utilisait dans les léproseries pour nettoyer les plaies. Cette plante se montre efficace pour soulager les affections dermatologiques et dégager les voies respiratoires en tant qu’expectorant.
Le genre Saponaria compte une vingtaine d’espèces parmi lesquelles quelques-unes sont très faciles à cultiver et surtout magnifiques pour apporter un côté champêtre et bucolique à un massif, une bordure, une rocaille ou un talus. Saponaria officinalis est l’espèce qui pousse à l’état sauvage dans nos campagnes. Elle émet des stolons souterrains qui lui permettent de se développer très vite. Elle a une prédilection pour les situations mi-ombragées ou ombragées, par exemple en bordure de massifs de ligneux. Ses fleurs rose pâle occupent le devant de la scène pendant tout l’été. Quelques cultivars et variétés horticoles complètent la palette de couleurs, étendue au blanc avec la variété ‘Alba Plena’.
Parmi les espèces vivaces, on trouve aussi Saponaria ocymoides, la saponaire de Montpellier, qui forme des coussins densément fleuris, parfaits pour couvrir les rocailles, les talus, les interstices dans un muret, ou même les dallages. Elle se cultive aussi en jardinières ou pots sur les balcons et les terrasses. Elle se décline en une belle palette de rose.
Comme la saponaire de Montpellier, Saponaria caespitosa et Saponaria pumilio sont des formes gazonnantes naines qui forment des touffes denses de feuillage. Saponaria x olivana, issu du croisement des deux précédentes, est très recherchée pour son côté tapissant dans les rocailles grâce à ses belles petites fleurs roses à gorge pourprée. Quant à Saponaria x lembergii, c’est un hybride très tapissant et très florifère, croisement entre Saponaria officinalis et Saponaria ocymoides. Saponaria calabrica, originaire de Calabre, est cultivée sous nos latitudes comme une annuelle.
Suivant les espèces et les variétés, la saponaire peut former une touffe érigée et foisonnante de 60 à 80 cm de hauteur, ou un tapis dense haut de 5 à 20 cm et qui s’étale sur 40 à 60 cm.
La saponaire est dotée de feuilles opposées, ovales ou lancéolées, pointues. Elles semblent rêches au toucher et affichent un vert franc. Elles sont caduques le long des tiges, dressées et robustes pour Saponaria officinalis, couchées et étalées pour Saponaria ocymoides, légèrement pubescentes, qui disparaissent également l’hiver. En revanche, les feuilles de la rosette sont plus persistantes.
Dès le début de l’été et jusqu’en septembre suivant la région, la saponaire offre des inflorescences, réunies en cymes compactes terminales, à l’aisselle des feuilles. Les fleurs, courtement pétiolées, sont formées de 5 pétales, inégalement distants. Les fleurs de la saponaire des champs dégagent une odeur de clou de girofle, seulement décelable le soir au coucher du soleil. Les fleurs des autres variétés sont inodores. Les fleurs donnent naissance à des capsules ovoïdes ou oblongues renfermant les graines.
Rustique bien au-delà de – 20 °C, la saponaire est une plante très facile à cultiver. Bien que discrète, elle n’en est pas moins charmante, surtout si elle est plantée en groupes de plusieurs pieds.
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Bouquet champêtre pour jardin harasséSuivant l’espèce de saponaire, les conditions de plantation sont légèrement différentes.
Globalement, la saponaire apprécie les situations ensoleillées. Dans le sud de la France, la mi-ombre lui conviendra mieux. En revanche, l’ombre totale stoppe radicalement sa floraison.
En termes de sol, les diverses espèces de saponaire ont des besoins légèrement différents. En effet, la saponaire officinale qui pousse naturellement dans nos chemins préfère les sols humifères et plutôt frais, légers et moyennement fertiles, qui doivent être parfaitement drainés. Les espèces plus compactes au port étalé se plaisent plutôt dans des sols pauvres, voire calcaires, plutôt secs en été, et pas trop riches. Mais ce sol doit également très bien drainé. C’est pourquoi ces espèces sont parfaites dans les rocailles, les talus et les murets bien ensoleillés. On peut même cultiver ces espèces en pot ou en large vasque sur un balcon ou une terrasse.
La saponaire étant une plante vivace, elle se met en terre au printemps, en mars ou avril, ou en automne, en septembre-octobre. Pour une plantation printanière, il faudra veiller aux arrosages au cours de l’été.
Les saponaires se plantent en groupes de 3 à 4 pieds par m2.
Les saponaires de Montpellier (Saponaria ocymoides) peuvent se planter en pot, percé et drainé de billes d’argile, dans un substrat léger, de type terreau spécial plantes méditerranéennes.
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Aménager un jardin de campagneLes différentes variétés de saponaire officinale se plairont dans les grands massifs des jardins d’inspiration champêtre où son allure de fleurs de champs y fera sensation, plantées en groupes de plusieurs pieds. Son côté sauvage lui permet de s’associer à merveille avec des vivaces solides comme les armoises, les centaurées, les échinacées, les monardes, les éryngyums, les véroniques en épis (Veronica spicata), les phlox paniculata aux fleurs très proches… On pourra aussi apporter un peu de légèreté avec des graminées comme les Pennisetum aux épis plumeux ou un Calamagostris acutiflora ‘Karl Foerster’.
En revanche, les variétés de saponaire de Montpellier, plantées sur des murets ou des talus, ou bien en rocailles ensoleillées, se plairont en compagnie de sedum, de sempervivum ou de silènes. On peut aussi les planter au pied de rosiers ou avec du céraiste (Cerastium tomentosum) au pied des arbrisseaux et des grandes vivaces.
La saponaire est une vivace très facile à cultiver qui demande un entretien très réduit. Le premier été, les arrosages devront être assez réguliers (une fois par semaine), surtout pour la saponaire officinale afin de garder le sol frais. Ensuite, les arrosages seront espacés quand la saponaire sera installée. Elle devrait se débrouiller seule, sauf par forte chaleur ou sécheresse.
Pour renforcer la floraison et stimuler la montée de nouvelles fleurs, n’hésitez pas à supprimer les fleurs fanées de la saponaire officinale.
En toute fin de floraison, rabattez la plante au ras du sol pour éviter pour éviter le semis spontané et l’invasion. En hiver, le feuillage caduc de la saponaire disparaît (presque) totalement pour mieux renaître en mars-avril.
On ne connaît aucune maladie ni ravageur de la saponaire qui montre une belle résistance. Seuls les limaces et les escargots peuvent s’attaquer aux jeunes pousses au printemps. Ingrid vous livre 7 façons de lutter efficacement et naturellement contre les limaces et les escargots.
La saponaire se multiplie par division de touffes ou par semis. La division intervient tous les 3 ans, plutôt au début du printemps. Le semis se fait au printemps (avril-mai) également, ou éventuellement en tout début d’automne, en août-septembre..
La division de touffes
Lors de la division, n’hésitez pas à prélever quelques racines pour fabriquer une lessive maison totalement naturelle. Il vous suffit de bien laver les racines pour enlever la terre. Faites ensuite tremper pendant une nuit complète 70 g de racines dans un litre d’eau. Le matin, faites bouillir pendant un quart d’heure et filtrer. Cette lessive se conserve pendant deux semaines.
Le semis
Le semis en pleine terre se fait en avril ou mai, dès que la température du sol a atteint 15 °C.
Tenir le sol humide en arrosant en pluie très fine jusqu’à la levée. Ensuite, il est temps d’éclaircir pour ne conserver qu’une plantule tous les 30 à 40 cm. Lorsque les plants de saponaire atteignent 15 cm, il faut pincer pour leur permettre de se ramifier.
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