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5 plantes médicinales pour soulager les piqûres d'insectes

5 plantes médicinales pour soulager les piqûres d'insectes

Faciles à trouver dans la nature, ces plantes sont d'un grand secours pour combattre les désagréments des piqûres d'insectes

Sommaire

Mis à jour le 9 Juin 2023  par Pascale 6 min.

Aïe, ça pique ! En balade dans la campagne, pendant la sieste à l’ombre d’un bel arbre, lors d’un repas avec ses proches dans le jardin…L’été est une saison agréable pour profiter de la nature et de l’extérieur. Malheureusement, l’été est aussi la saison de tous les dangers pour tous les allergiques (ou les simples craintifs) aux piqûres de ces insectes honnis qui prennent un malin plaisir à nous piquer pour distiller leur venin. Chez certains d’entre nous, les conséquences sont moindres et passagères. Pour d’autres, une simple piqûre de moustique ou de guêpe déclenche des réactions (cutanées) en chaîne : démangeaisons, brûlures, rougeurs, enflures, voire fièvre... Et forcément, on n’a jamais la crème apaisante ou anti-inflammatoire efficace sous la main !

Pour autant, la nature nous offre une multitude de plantes connues et reconnues pour leurs propriétés médicinales. Il suffit souvent de se baisser pour cueillir quelques feuilles ou sommités florales qui sauront nous apporter un soulagement à la suite d’une piqûre d’insectes. D’autres se préparent à l’avance pour guérir les petits tracas liés aux insectes. Découvrez les 5 meilleures plantes pour soulager les piqûres d’insectes. 

Difficulté

Les conseils et règles de sécurité avant tout !

Vous viendrait-il à l’idée de manger un champignon trouvé au coin d’un bois que vous ne savez pas identifier avec certitude ? Évidemment non. Pour les plantes, c’est la même chose. Comme les champignons, certaines plantes peuvent être toxiques, voire même mortelles. C’est pourquoi il est essentiel d’apprendre à les reconnaître avec certitude, sans l’ombre d’un doute. Et au moindre doute, il vaut mieux s’abstenir de la cueillir et de l’utiliser. De nombreux petits guides existent pour apprendre à identifier les plantes sauvages. Pour autant, c’est un apprentissage parfois un peu long. Néanmoins, certaines espèces sont assez faciles à reconnaître et ne présentent aucun risque.

Parmi ces plantes médicinales, de nombreuses poussent naturellement dans nos campagnes. Il est donc primordial de connaître les milieux où elles poussent. En effet, chaque plante a des besoins différents en termes de type de sol, d’humidité, d’ensoleillement… Apprendre à connaître ces besoins permet de trouver et de repérer plus facilement ces plantes utiles.

De même, avant de cueillir n’importe quelle plante, il faut se renseigner sur son statut. Dans certaines régions ou zones de protection régionale ou nationale, certaines plantes sont protégées et donc interdites de cueillette. 

N’oubliez pas également que, pour permettre à ces plantes de se reproduire, il est judicieux de ne ramasser qu’une partie de la plante sans l’arracher. Si vous avez besoin de quelques feuilles, inutile d’extraire la plante du sol…

Enfin, dernier conseil de rigueur et non des moindres : privilégiez la cueillette de plantes dans un environnement sain, éloigné des champs cultivés potentiellement saturés de produits phytosanitaires de type engrais ou pesticides, et loin des grands axes routiers.

Pour limiter tous les risques d’erreur ou de contamination, l’idéal est de consacrer une petite parcelle de votre potager ou de votre jardin à la culture de ces plantes médicinales, pour la plupart indigènes. Globalement, la plupart se cultivent facilement et ne demandent que peu d’entretien. Elles se multiplient ou se ressèment même facilement (parfois même un peu trop au risque de devenir envahissantes !).

Le plantain lancéolé, une plante vivace rhizomateuse

Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) est une plante rhizomateuse, de petite taille, de la famille des Plantaginacées, médicinale, mellifère et comestible. On le reconnaît à sa rosette de feuilles lancéolées et longues, dotées de nervures parallèles bien marquées, qui se rétrécissent à la base. À l’aisselle des feuilles poussent des hampes florales dressées, cannelées et couvertes de poils courts et droits. À l’extrémité de ces tiges florales, se dressent des épis de fleurs coniques puis cylindrique qui éclosent de mai à septembre.

Le plantain lancéolé pousse dans les prairies et les champs, sur les chemins de campagne et les talus, dans les bois clairs, mais aussi les décombres et les remblais.

Le plantain lancéolé est réputé pour ses propriétés antitussives et expectorantes, il est donc préconisé pour les maux respiratoires grâce à sa teneur en mucilages. Il aurait également des vertus digestives et permettrait de lutter contre l’inappétence.

Mais ce sont ses vertus antibactériennes, anti-inflammatoires et antiseptiques qui s’avèrent efficaces contre les piqûres d’insectes.

Comment faire ? Cueillir des feuilles et les froisser entre les doigts, puis appliquer le suc frais qui s’en dégage directement sur la piqûre d’insecte (ou d’ortie). On peut aussi broyer les feuilles.

Le plantain des Alpes ou Arnica des montagnes, une plante vivace protégée

Le plantain des montagnes (Arnica montana), également appelé arnique des montagnes, est une plante vivace rhizomateuse traçante de la famille des Astéracées. La première année, le rhizome donne naissance à une rosette de feuilles épaisses, ovales, couvertes de poils courts et parcourues de nervures longitudinales. Les années suivantes, s’élèvent des tiges tomenteuses qui portent 2 à 3 paires de feuilles opposées. À leur sommet éclosent, de mai à août, des capitules de fleurs jaune orangé ligulées. La plante dégage une odeur plutôt agréable.

L’arnica des montagnes pousse en altitude, dans les prairies humides ou marécageux, dans les tourbières peu denses, au sol acide. Elle pousse aussi dans les pâturages car les troupeaux ne la mangent pas. La plante est protégée dans de nombreuses zones car elle se raréfie. Seul le ramassage des fleurs peut être autorisé dans certaines conditions. Le plus simple étant de la cultiver soi-même.

L’arnica des montagnes est réputée pour ses effets anti-inflammatoires suite à de petits traumatismes comme les hématomes. Mais elle peut également être utilisée, en usage externe, contre les piqûres d’insectes pour ses propriétés calmantes.

Comment faire ?

  • En macérât huileux : mettre 200 g de fleurs fraîches dans 50 cl d’huile végétale neutre (tournesol, sésame, olive, pépins de raisin…) dans un bocal et laisser macérer pendant 4 à 6 semaines à température ambiante. Ensuite, il suffit de filtrer. Les macérats se conservent six mois à l’abri de la lumière et de la chaleur
  • En infusion : faire infuser 5 g de fleurs séchées dans 100 ml d’eau bouillante pendant 15 minutes puis appliquer avec une compresse

Le souci des jardins aux jolies fleurs jaune orangé

Le souci des jardins (Calendula officinalis) est une plante annuelle à la racine fuselée. Il produit des tiges dressées de 30 à 50 cm de hauteur, anguleuse, velue, couverte de feuilles alternes, oblongues et spatulées, également velues. Il offre des fleurs ligulées habituellement orange ou jaune orangé, parfois jaune citron ou rouge orangé suivant les variétés, de mai aux premières gelées. Ce sont des fleurs connues pour leurs propriétés mellifères et répulsives contre les nématodes. Elles sont également comestibles.

D’origine méditerranéenne, cette plante est cultivée dans les jardins et les potagers. Elle se ressème très bien de façon spontanée.

Le souci des jardins est reconnu pour ses vertus apaisantes, astringentes, dépuratives, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Il est efficace pour calmer les irritations des piqûres d’insectes.

Comment faire ?

Cueillir des fleurs à midi sans les tiges puis les faire sécher au soleil pendant une à deux semaines suivant la température. Mettre les fleurs dans un bocal sans tasser et remplir d’huile végétale. Laisser macérer au soleil durant 3 semaines-un mois, en enfermant le bocal dans un papier kraft.

La lavande à la senteur provençale

Tout le monde connaît la lavande (Lavandula augustifolia) avec ses épis bleus intimement liés aux senteurs provençales. Grâce à sa rusticité, la lavande se cultive partout en France et il est facile d’en avoir un pied dans son jardin ou son potager. D’autant qu’elle est parée de toutes les vertus. C’est une plante mellifère qui attire les insectes pollinisateurs, mais aussi répulsive. C’est en outre une plante médicinale réputée pour ses propriétés diurétiques, bactéricides, antiseptiques, cicatrisantes, antispasmodiques… et apaisantes. C’est pourquoi elle peut être utilisée pour calmer les douleurs liées aux piqûres d’insectes.

Comment faire ? Cueillir une feuille de lavande, la froisser et la frotter sur la zone douloureuse.

Le millepertuis perforé, une plante des haies et fourrés

Le millepertuis perforé (Hypericum perforatum) est une plante vivace à rhizome souterrain très ramifié. Il donne naissance à des tiges droites et dures, rameuses dans la partie supérieure. Les fleurs de couleur jaune d’or poussent en mai à septembre en riches panicules. Les feuilles sont opposées, sessiles ou dotées d’un court pétiole, glabres et entières.

Le millepertuis pousse sur les pentes broussailleuses, dans les prairies et les pâturages, dans les rochers, bien ensoleillés. Il est réputé pour ses vertus apaisantes et relaxantes, aux effets sur l’insomnie et l’angoisse, mais aussi pour ses propriétés antiseptiques et cicatrisantes, entre autres contre les coups de soleil, les brûlures et les plaies. On peut aussi l’utiliser pour soulager les piqûres d’insectes.

Les autres millepertuis, essentiellement ornementaux, n’ont pas les mêmes propriétés.

Comment faire ?

Mettre des fleurs fraîches dans un bocal et couvrir d’une huile végétale (Pépins de raisin, olive, tournesol…). Laisser macérer au soleil pendant 6 à 8 puis filtrer.

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