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5 arbustes de haie pour sol caillouteux

5 arbustes de haie pour sol caillouteux

Sélection d'arbustes qui s'adaptent à un sol rocailleux, sec et calcaire

Sommaire

Mis à jour le 12 Décembre 2023  par Pascale 5 min.

Évidemment, le souhait ultime de tous les jardiniers est d’avoir un sol riche et humifère, parfaitement drainé, profond et à tendance fraîche. Malheureusement, entre rêve et réalité, il y a souvent un fossé. Et le sol dont vous avez hérité est sec, caillouteux, peu fertile, calcaire, il ne retient pas l’eau… bref, pas très facile à travailler. Pour autant, ce n’est pas une raison pour baisser les bras et définitivement remiser vos outils dans votre cabane de jardin. Un sol caillouteux s’enrichit avec du compost ou des paillis végétaux, il se travaille et il est tout à fait possible d’y créer un jardin d’agrément. Il suffit en effet de choisir des végétaux adaptés qui permettront de constituer des massifs, des rocailles, ou même des haies.

Découvrez notre sélection de 5 arbustes pour haie basse ou haute adaptés au sol caillouteux.  

 

Difficulté

Le pourpier de mer ou arroche marine (Atriplex halimus)

Vous connaissez peut-être l’arroche (Atriplex hortensis), cette plante herbacée potagère que l’on consomme en légume-feuille un peu à la façon des épinards ? Certes, la plante qui nous intéresse est bien un cousin de ce faux-épinard, mais l’Atriplex halimus forme un petit arbuste n’atteignant guère plus de 1,50 à 2 m de hauteur et d’envergure. Doté d’un fin feuillage persistant argenté, ce petit arbuste possède également des rameaux gris. Très répandu sur les talus de bord de mer, il a la capacité de limiter l’érosion des sols. Il s’adapte d’ailleurs très facilement aux sols caillouteux, sableux, secs, salés… tout comme aux embruns. Ce qui en fait un arbuste idéal en haie brise-vent, entre autres dans un jardin de bord de mer. D’autant qu’il bénéficie d’une croissance rapide, pour former une boule large et bien compacte, toute grise. Il est en outre très résistant à la sécheresse et rustique jusqu’à – 12 °C.

Son seul bémol réside dans sa floraison estivale, entre juillet et août, sans intérêt. En effet, les petites fleurs éclosent en gris et passent complètement inaperçues. En revanche, cet arbuste supporte bien la taille, une raison de plus de l’adopter dans une haie !  Surtout qu’il a tendance à devenir broussailleux et à friser l’indiscipline.

Un dernier petit argument en faveur de cet arbuste : ses feuilles sont comestibles et recèlent un petit goût salé, parfait dans une salade.

Le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea)

Le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) est un arbuste intéressant à plus d’un titre ! Cette espèce indigène, très facile à vivre, pousse dans tous les types de sol, y compris les sols caillouteux et pauvres. Haut et large d’environ 2 m, il peut facilement intégrer une haie libre, ou même un massif, entouré de vivaces, d’autant qu’il forme une touffe tout à la fois étalée et érigée.

Évidemment, cet arbuste est remarquable par son écorce rouge vif qui donne la pleine mesure de sa beauté en hiver, lorsque les rameaux sont dénués de feuilles. Mais son feuillage se montre aussi intéressant : elliptiques à ovales, avec une extrémité pointue, les feuilles passent d’un vert luisant à des tonalités rouge orangé en automne. Quant à la floraison, elle intervient en mai-juin en corymbes plates constituées de petites fleurs blanches. Après les fleurs apparaissent de petites baies qui évoluent du vert au violet en passant par le rouge. Ces baies attirent les oiseaux qui s’en régalent.

Si le cornouiller sanguin est peu exigeant sur le sol, il l’est aussi pour l’exposition. Il tolère le soleil comme la mi-ombre.

Pour aller plus loin : Cornouillers à fleurs : plantation, taille et entretien

Le troène du Japon (Ligustrum japonica)

Le troène… Certes, cet arbuste peut paraître commun dans une haie. Pourtant, ne vous fiez pas trop aux apparences ! Le troène du Japon (Ligustrum japonica) se démarque réellement de ses congénères, même si, comme eux, il est facile à vivre, adapté aux sols caillouteux et ingrats, ou encore à la pollution des villes. En effet, cette variété de troène, qui atteint 2 à 3 m de hauteur pour une largeur de 2,50 m, offre un feuillage persistant plus important que l’espèce type, vert foncé, un peu pointu et luisant. Peu ou prou, il rappelle celui du camélia. On peut ajouter, parmi ses atouts charme, ses jeunes pousses qui naissent en rouge au milieu du feuillage vert. En juillet, ce troène laisse exploser sa jolie floraison blanche. Les panicules de fleurs, très parfumées, affichent, elles aussi, une belle taille, et laissent place à des baies noires.

Pour les régions aux hivers les plus rudes, portez votre choix sur le Ligustrum japonica ‘Greeen Century’ qui se montre plus rustique que l’espèce type, jusqu’à – 15 à – 17 °C.

Ce troène du Japon s’intègre parfaitement à une haie libre, il se taille facilement et apprécie tout autant le plein soleil que la mi-ombre. À maturité, il forme un bel arbuste au port compact, dense et érigé où les oiseaux de jardin nidifient souvent.

Pour aller plus loin : Troène, ligustrum : planter, tailler et entretenir 

Le cotonéaster laiteux (Cotoneaster lacteus)

Là encore, vous pensez tout connaître sur le cotonéaster. Pourtant, le cotonéaster laiteux peut vous livrer encore quelques surprises. Le cotonéaster laiteux (Cotoneaster lacteus) est en effet un arbuste particulièrement bien adapté aux sols caillouteux grâce à sa robustesse et sa tolérance à tous les sols. Particulièrement vigoureux, de croissance rapide, il se densifie vite pour former un arbuste buissonnant, plutôt arrondi. Ses rameaux rouge brun, souples, ont tendance à s’arquer. En 5 à 6 ans, il atteindra une hauteur et une largeur de 3 m.

Son feuillage persistant est d’un vert assez sombre à l’endroit et grisâtre à l’envers, épais et coriace, plutôt ovale avec une extrémité pointue. Dans cet écrin, entre mai et juillet, éclosent des panicules de fleurs d’un blanc laiteux, rehaussé d’un cœur d’étamines roses, qui donnent naissance à des baies, regroupées en grappes, d’un rouge vif vermillon. Ces fruits font le régal des oiseaux en hiver.

Cet arbuste se montre rustique jusqu’à – 20 °C et résistant à la sécheresse. Il s’adapte au plein soleil, mais aussi à l’ombre ou à la mi-ombre, surtout dans les régions aux étés chauds. En revanche, sa floraison sera moins dense à mi-ombre ou à l’ombre.

Pour aller plus loin : Cotonéaster : planter, tailler, entretenir 

Le gattilier (Vitex agnus-castus)

Ce très bel arbuste a la faculté de pousser dans tous les types de sol, y compris pierreux et pauvres. Et comme il peut atteindre une hauteur de 1,10 m à presque 3 m, il peut parfaitement être intégré à une haie libre. Également appelé arbre à poivre, le gattilier(Vitex agnus-castus) est d’une solidité à toutes épreuves. Mais ce qui fait essentiellement son charme, c’est sa floraison tardive en différentes nuances de bleu mauve suivant les variétés. De juillet à septembre, le gattilier se couvre en effet d’épis floraux, rappelant ceux du buddleia, étroits et dressés, très mellifères. Ses feuilles caduques, palmées et découpées en 5 à 7 folioles, dégagent une odeur de poivre au froissement. Elles prennent de belles teintes jaunes en automne. Les fruits noirs qui suivent les fleurs, pareils à des grains de poivre, sont aussi aromatiques.

Très tolérant aux embruns, mais aussi à la sécheresse, cet arbuste se plante partout grâce à sa rusticité jusqu’à – 20 °C.

Pour aller plus loin : Vitex agnus-castus, gattilier : planter, cultiver, tailler.

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