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Le pêcher (Prunus persica) est un arbre fruitier apprécié pour ses fruits, les pêches que l’on récolte en été. De croissance rapide, autofertile, mais frileux, il fructifie facilement dans nos régions douces du sud de la France. Comme de nombreux arbres fruitiers, le pêcher peut être victime de certaines maladies et ravageurs, comme la cloque du pêcher, la moniliose ou encore la tordeuse.
Découvrez quelles sont les principales maladies du pêcher, comment soigner un pêcher malade, quel est le traitement pour la cloque du pêcher ainsi que les moyens naturels et préventifs pour lutter contre ses agresseurs les plus courants !
→ N’hésitez pas à consulter notre fiche complète : « PÊCHER : PLANTER, TAILLER ET RÉCOLTER SES FRUITS »
La cloque du pêcher est l’une des maladies les plus fréquentes chez les Nectariniers et Pêchers. C’est une maladie cryptogamique due à la présence d’un champignon (Taphrina deformans) qui hiverne sous les écailles des bourgeons et qui ressurgit après un hiver humide et doux suivi d’un printemps frais et pluvieux (températures entre 10 et 20°C).
Il s’attaque tout d’abord au feuillage. Les feuilles touchées prennent un aspect cloqué et présentent des tâches jaunes bombées. Elles s’enroulent, prennent une coloration jaunâtre puis rouge violacé et finissent par chuter. En cas d’attaque virulente les jeunes rameaux se déforment et se tordent, les fruits se boursoufflent puis revêtent un feutrage gris brun. L’arbre est affaibli, ce qui compromet la récolte des pêches.
L’oïdium est une autre maladie cryptogamique touchant le pêcher. Le responsable ? Un champignon dont le développement est favorisé par un air chaud et une forte humidité ambiante. Il apparaît généralement dès le milieu du printemps et en fin de saison.
Il se caractérise par un feutrage poudreux blanc grisâtre qui recouvre les feuilles, les bourgeons et les boutons floraux d’où son surnom de « maladie du blanc ». En cas de forte attaque, les jeunes fruits présentent des plaques blanchâtres et farineuses, se dessèchent devenant impropres à la consommation.
→Suivez les conseils de Pascale pour bien tailler un pêcher
→ Tout savoir sur les traitements naturels contre l’oïdium ou la maladie du blanc
La moniliose est une autre maladie cryptogamique qui affecte régulièrement les pêchers et s’attaque principalement aux fruits à noyau. Les spores du champignon (Monilia fructigena ou Monilia laxa) hivernent sous l’écorce, on les repère à la présence de chancres abritant les formes hivernantes du champignon sur les branches. La maladie se manifeste à la faveur d’un temps doux et humide, surtout lorsqu’il pleut durant la floraison. Elle touche essentiellement les fruits blessés par la grêle ou le bec des oiseaux, toute blessure constitue une porte d’entrée pour les spores.
Les dégâts peuvent être importants. Les rameaux sèchent, présentant des rides longitudinales. Les feuilles et les fleurs atteintes se dessèchent et dégagent une odeur caractéristique d’amande amère. Les fruits se momifient, et peuvent rester suspendus à l’arbre durant tout l’hiver sans tomber.
→ La moniliose des fruitiers – PRÉVENIR ET TRAITER CETTE MALADIE
Voici une autre maladie assez fréquente chez les fruitiers. C’est encore un champignon (Fusicoccum amygdali) qui est à son origine. La contamination par le chancre est redoutable et peut entraîner la mort de l’arbre tout entier. Là encore, les spores du champignon restent bien à l’abri en hiver entre les écailles des bourgeons, dans les fissures de l’écorce et dans les chancres. Ils se réactivent et se disséminent à la faveur d’un temps chaud et humide. Les dégâts peuvent survenir dès le début du printemps, la circulation de la sève est entravée par les chancres entraînant le desséchement inéluctable des bourgeons, des pousses, et des fleurs. Le champignon du chancre à Fusicoccum contamine les tissus de l’arbre, à l’occasion d’une blessure, pénétrant principalement par les plaies.
La maladie provoque des nécroses, des bourrelets et autres crevasses sur l’écorce conduisant à l’éclatement et au desséchement des rameaux, voire d’une branche toute entière. On observe sur le tronc ou les branches des taches brunes concentriques et parfois un écoulement de gomme. Les jeunes pêches flétrissent et se dessèchent.
Il n’existe pas de traitement pour éradiquer le chancre bactérien. Ces quelques mesures préventives sont donc utiles :
→ Retrouvez notre article sur le chancre des arbres et des fruitiers : traitements et lutte
Encore une maladie causée par un champignon, le Coryneum beijerinckii ! Le Coryneum ou « maladie criblée » affecte les arbres fruitiers à noyau. La maladie survit dans les tissus de l’arbre et ressurgit au printemps et en automne, lors d’un temps doux et pluvieux. Elle touche tous les organes de l’arbre : les feuilles, les rameaux et les pêches.
Des taches rondes rougeâtres d’environ 3 mm de diamètre envahissent les feuilles, elles sont cerclées de noir puis se transforment en perforations d’où le nom de criblure ou le surnom de « maladie du coup de fusil ». Des taches liégeuses et bosselées de couleur brune sont présentes également sur les fruits entraînant l’arrêt de la croissance et leur chute prématurée. Les fortes attaques affaiblissent l’arbre.
→ Retrouvez notre article concernant le Coryneum ou Criblure des fruitiers à noyaux
La Sharka est une maladie virale grave causée par le Plum pox potyvirus (PPV), qui menace le pêcher mais également les fruitiers de la famille des Prunus (abricotiers, pruniers, cerisiers, amandiers…). La maladie se transmet essentiellement par les pucerons ou par le matériel végétal (porte-greffes, greffons). En France, la souche « Markus » (souche M) est la plus virulente et la plus fréquente sur nos pêchers. Les symptômes apparaissent du printemps au début de l’été.
On observe des marbrures et des taches chlorotiques caractéristiques. Les pétales des fleurs de pêchers présentent des décolorations. Le limbe des feuilles se décolore également sous la forme d’anneaux plus clairs suivant les nervures des feuilles. Les fruits sont envahis d’anneaux décolorés et chutent avant maturité.
Il n’existe aucun traitement efficace contre la SHARKA. Une fois installée, la souche « M » se propage rapidement et est très difficile à éliminer. L’arrachage et la destruction des plants infectés sont les seules solutions pour lutter activement. Ce virus fait l’objet d’une lutte obligatoire. En cas de suspicion, vous devez prévenir la mairie de votre commune ou le Service régional de la Protection des Végétaux.
La tordeuse orientale (TO), Cydia molesta est une larve de papillon qui attaque les jeunes pousses et les fruits. Elle hiverne sous forme de chenille dans un cocon sur le tronc ou sur le sol au pied du pêcher. Devenues papillons au printemps, ces insectes enchainent les cycles de pontes jusqu’en automne. La ponte a lieu lorsque la température crépusculaire dépasse 15°C.
Les chenilles de tordeuse orientale, dès leur sortie des œufs, pénètrent dans les bourgeons, puis creusent des galeries dans les jeunes rameaux et les fruits jusqu’au noyau. Elles causent des dégâts importants compromettant les récoltes de fruits qui sont impropres à la consommation.
Les pucerons verts peuvent coloniser rapidement les feuilles, les fleurs et les jeunes rameaux des pêchers. Ces insectes piqueurs-suceurs se nourrissent de la sève. Les infestations ont lieu généralement en début d’été. Ils sont particulièrement virulents par temps chaud. Ils provoquent une déformation des feuilles et engendrent de la fumagine, une suie noire et collante sur les feuilles et les fruits qui entrave la photosynthèse et donc la production fruitière.
Les attaques de cochenilles à boucliers sont fréquentes. Ces insectes piqueurs et suceurs, à peine visibles à l’œil nu, s’attaquent à de nombreux arbres fruitiers. Les larves apparaissent au printemps, se nourrissent alors de la sève des feuilles, et provoquent des encroûtements sur les branches et les fruits. Les feuilles se couvrent de fumagine, deviennent noires de suie, ce qui entrave la photosynthèse et compromet la croissance et la floraison.
Encore des petits insectes piqueurs-suceurs ! Les thrips de Californie, également appelés « thrips des petits fruits », sont des insectes de petite taille munis d’ailes très étroites bordées de longs cils. Ils se nourrissent en piquant les organes végétaux gorgés de sève de la plante. Les larves se développent dans les fleurs, et les jeunes fruits. Ils se développent avec un temps sec et chaud. Leurs attaques sont visibles aux tâches et marbrures de couleur argentées et de nécroses qu’ils laissent sur les organes attaqués.
Le ver de fruits ou carpocapse (Cydia pomonella) est un papillon nocturne ravageur de couleur brun grisé, de la famille des tordeuses. Il est très difficile à détecter car il s’active la nuit et hiverne dans un cocon sous l’écorce des arbres. En été, les petites larves creusent des galeries dans les pêches jusqu’au noyau. Leur présence compromet la formation des jeunes fruits et la récolte. Une fois que les larves ont pénétré dans le fruit, il est trop tard pour lutter.
→ Découvrez plus d’astuces pour lutter naturellement contre le carpocapse dans notre fiche dédiée.
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