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Très fréquente chez les Nectariniers et Pêchers, la Cloque du pêcher est due à un champignon qui se manifeste notamment après un printemps frais et pluvieux. Dès le mois de mars, les feuilles s’épaississent, prennent un aspect cloqué, s’enroulent puis virent au rouge orangé en juin en se couvrant d’un feutrage blanc. Elles finissent par tomber prématurément provoquant l’affaiblissement de l’arbre.
Il n’est pas possible de soigner l’arbre une fois que la maladie est installée mais on peut le traiter préventivement contre la cloque par différents moyens.
Le Pêcher, le Brugnonier et le Nectarinier sont les 3 fruitiers généralement affectés par le champignon Taphrina deformans mais il existe des atteintes rares sur l’amandier.
La surveillance doit s’effectuer entre mai et août pour parer à la moindre attaque.
La cloque peut se manifester sur les jeunes pousses printanières par une déformation du limbe qui s’épaissit et prend un aspect cloqué. Les feuilles s’enroulent et prennent une coloration jaunâtre puis rouge violacé avant de chuter.
Selon la date de l’attaque, l’impact sur la plante diffère :
Lors d’attaques virulentes ou chez les variétés particulièrement sensibles, non seulement les feuilles chutent mais les jeunes rameaux se déforment et se tordent jusqu’à présenter des écoulements de gomme qui sont le signe que l’arbre se défend mais en puisant son énergie.
Les décolorations et des déformations de bourgeons peuvent être dues à des carences en divers oligo-éléments mais l’enroulement des feuilles associé à la boursouflure des fruits demeurent des symptômes distinctifs de la cloque du pêcher.
La sensibilité de l’arbre à la cloque se situe entre le stade « pointe verte », lorsque les bourgeons à bois s’entrouvrent, jusqu’au stade « feuilles étalées » et uniquement en cas de pluie et de températures supérieures à 7°C.
Certains facteurs sont particulièrement favorables à l’installation de la cloque du pêcher :
Lire aussi
Le Carpocapse des fruitiersPour lutter préventivement contre l’installation ou les conséquences de la cloque du pêcher, vous pouvez :
Comment faire un traitement au cuivre ?
L’hydroxyde de cuivre contient 50% de cuivre, il est préconisé une dose de 5 à 10 g/l d’hydroxyde de cuivre ou de 25 g/l de Bouillie Bordelaise (sulfate de cuivre) qui a une action plus longue mais présente des problème de toxicité sur la plante et dans le sol. Ces doses peuvent varier selon les formulations que vous employez, référez-vous au chiffre (à ne pas dépasser !) indiqué sur l’emballage concernant le traitement de la cloque du pêcher. Vous pouvez en revanche réduire de moitié cette dose en ajoutant simplement un mouillant comme du lait écrémé à raison de 1 l pour 10 l de préparation ou du savon liquide (10 g/l)
Pour préparer un traitement au cuivre :
Si vous n’avez aucune idée du volume nécessaire au traitement de votre plante :
Faites un premier essai avec de l’eau pure ou commencez à préparer seulement 1 ou 2 l de solution. Il est préférable de ne pas garder du produit dans le pulvérisateur qui a tendance à boucher la buse et à se détériorer. S’il vous reste du produit, ne le versez pas dans l’évier ou sur le sol mais rajoutez au moins le double d’eau et pulvérisez-le sur des plantes à protéger contre les maladies.
Pour limiter l’usage du cuivre, vous pouvez aussi administrer de la décoction de prêle :
Pour ce faire, commencez par réunir 100 g de plante fraîche ou 20 g de plante sèche, puis :
Il faut savoir que certaines variétés sont moins sensibles que d’autres à cette maladie. Aussi pour limiter les contraintes d’un traitement répété, choisissez des variétés réputées résistantes comme Amsden (syn. May Flower), Belle de Montélimar, Charles Roux, Madame Girer, Madame Guilloux, Reine des Vergers, Redwing, Roussane de Rodez, Sanguine de Savoie, les pêches sanguines et les pêches de vigne, le Nectarinier Morton… Orion’, ‘Alexandra’, ‘Sundor’ ou ‘Topaze
Voisin Sophie, le 24 Mai 2019
Bonjour,
Merci pour cet article très instructif.
Néophyte, j'ai laissé mon jardin vivre sa vie depuis janvier en me disant que la nature s'autogerait très bien. Résultat, mon pêcher est en mauvais état ( la cloque, c'est confirmé par un voisin) mais porte malgré tout beaucoup de fruits (encore petits en gris) et quelques feuilles vertes apparement saines poussent maintenant au bout des plus hautes branches. Y a-t-il quelque chose à faire pour sauver la récolte de cette année? Ou pour déjà renforcer l-arbre pour l'an prochain ?
Merci pour vos conseils.
Sophie
Réponse de Lionel, le 27 Mai 2019
Bonjour,
Pour cette année, cela non semble bien trop tard. Pour l'année prochaine, il me semble intéressant de vous reportez au point 4 de l'article.
Cordialement