Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Les Rhododendrons sont les stars des jardins d’ombre : ces incontournables arbustes de terre de bruyère assurent chaque année un printemps et un début d’été très fleuris, avec leur profusion de grosses fleurs délicates exhalant parfois un parfum suave. Leur beau feuillage persistant vert luisant sert d’écrin à cette floraison d’une générosité exceptionnelle et leur confère une vraie présence au jardin toute l’année.
Polyvalents en diable, les Rhododendrons s’utilisent aussi bien en isolé qu’en haie libre que groupés en bord ou en fond de massif. Ils éclairent les recoins ombragés et forment des haies multicolores et lumineuses allant selon les variétés, du rose pâle au blanc, du rouge carmin au jaune ou au lavande en passant par toutes les nuances de rose.
D’une grande rusticité, Ils se montrent conciliants en sol léger, acide, sans calcaire, frais mais bien drainé dans lequel ils poussent à l’abri des vents froids et de l’humidité stagnante.
De croissance très lente mais d’une longévité de centenaire, ils conviennent bien aux petits jardins ou aux jardins de ville. Les dimensions modestes de certaines variétés comme les Rhododendrons yakushimanum ou ‘rhodo yak’ et R. impeditum qui ont produit de nombreux hybrides nains, permettent une utilisation en rocailles fraîches ou une culture en pot sur une terrasse ombragée.
Ils sont les compagnons parfaits des plantes de terre de bruyère comme les Azalées, Camélias, Bruyères, Hydrangeas, Andromèdes… Avec d’autres Rhododendrons du même groupe, ils formeront de spectaculaires kaléidoscopes de floraisons au printemps.
Remarquablement florifères, avec leur feuillage persistant, les Rhododendrons comptent parmi les plus beaux arbustes de terre de bruyère. Découvrez nos collections de variétés de rhododendrons grands ou nains et laissez-vous séduire !
Originaires des forêts feuillues, des régions montagneuses d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord, les Rhododendrons sont des arbustes appartenant à la vaste famille des Ericacées tout comme les bruyères, les Andromèdes (Pieris) ou les Lauriers des montagnes (Kalmia latifolia).
Le genre Rhododendron comprend près d’un millier d’espèces d’arbres et d’arbustes persistants, semi-persistants ou caduques, sans compter les multiples hybridations : près de 9000 cultivars qui allient variétés des couleurs et robustesse. En botanique, les Rhododendrons sont divisés en quatre groupes principaux : les persistants à grandes feuilles et grosses fleurs que l’on appelle communément Rhododendrons, les azalées à feuilles caduques ou persistantes, les Vireya (arbustes tropicaux persistants non rustiques) et les azaléodendrons, un groupe d’hybrides semi-persistants très robustes. On peut aussi classer les Rhododendrons selon leur taille : grands (de 2 à 4 m), petits (0,60 à 1,20 m), nains (30 à 60 cm) et prostrés à pousse lente et à étalement horizontal qui se cultivent comme couvre-sol.
Si on continue à parler des Rhododendrons et des azalées comme de deux types de plantes distincts, ils appartiennent pourtant au même genre botanique. Les azalées chinoises ou les azalées japonaises sont des rhododendrons à petites feuilles parfois caduques qui dépassent rarement 1,5 m de hauteur. Les deux portent des fleurs en forme de trompette aux couleurs lumineuses et variées.
On compte de très nombreuses variétés et d’hybrides de Rhododendrons « vrais » dont le port et les tailles varient beaucoup.
Les Rhododendrons persistants d’ornements sont dérivés pour la plupart, de croisements entre Rhododendron catawbiense, R. ponticum et R. caucasicum. Ces hybrides rustiques montrent un port ample et généreux, parfois limite arbustif comme le célèbre Rhododendron ‘King George’. Vigoureux, certains présentent un grand développement plus haut que large, une végétation érigée et aérée, d’autres sont plus compacts. Tous forment un buisson dense et florifère. Sous nos latitudes, la plupart des espèces ne dépasseront pas les 2-3 m en tous sens, certaines cependant, à la faveur du climat humide de Bretagne ou de Normandie peuvent atteindre facilement 5 à 8 m de haut à l’âge adulte. A l’inverse, de petites variétés basses et trapues appartiennent au groupe des Rhododendrons yakushimanum ou ‘rhodo yak’ et R. impeditum qui ont produit de nombreux hybrides nains ne dépassant pas 80 cm formant des buissons très compacts parfaits en bordure de massif, dans une rocaille ou même en jardinière sur une terrasse.
Paresseux à l’installation, de croissance généralement lente, ces arbustes ont besoin de plusieurs années pour s’étoffer suffisamment et exprimer toute leur mesure. Ils atteignent leur taille adulte au terme d’une petite dizaine d’années. Mais, ils méritent qu’on les attende car, plus les années passent, plus ils deviennent beaux. Une lenteur qui n’a d’égal que leur longévité exceptionnelle : les Rhododendrons sont des centenaires en puissance qui traversent les générations !
Spectaculaire, plantureuse, la floraison remarquable confère à ces arbustes des allures de nuages floconneux. En grec, Rhododendron signifie « arbre à roses » et c’est au printemps qu’ils dévoilent toute leur floribondité colorée, parfois fortement parfumée : un spectacle autant visuel qu’olfactif ! Les fleurs sont d’une grande diversité de formes, de tailles et de couleurs. En mars-avril, pour les plus précoces, début juillet pour les plus tardifs, les rhododendrons se couvrent entièrement de boutons floraux qui s’ouvrent en fleurs délicates et nombreuses plus ou moins grandes (de 2 à 15 cm de large sur 2 à 10 cm de long), en forme d’étoiles (‘Linearifolium’), tubulaires, en trompette (comme le rare Rhododendron cinnabarinum) ou en clochette à cinq lobes souvent marqués de taches ou de points qui peuvent rappeler la forme des fleurs de pétunias. Certaines ressemblent à une coupe plate ou portent des corolles emboîtées. Parfois, le bord des pétales est joliment frisotté (‘Horizon Monarch’). D’autres présentent des poches nectarifères. Légèrement satinées, elles évoquent la porcelaine. La gorge des fleurs accueille une dizaine de belles étamines. Solitaires ou groupées à l’extrémité des nombreuses tiges, par 10 à 20 en gros bouquets ronds parfois jusqu’à 30 cm de diamètre (‘Lem’s Monarch’), ces corolles se déclinent dans une infinie palette de tons unis, dégradés ou mouchetés allant du blanc au bleu lavande, en passant par toutes les nuances de rose du pâle au carminé, jaune, orange et rouge écarlate. Les boutons floraux d’une nuance plus soutenue, voisinent avec les fleurs épanouies aux nuances plus pâles formant dans le buisson un très joli contraste de forme en camaïeu de couleurs. Un arbuste bien établi produira des bouquets de fleurs à profusion sur les rameaux. On peut profiter de cette floraison échelonnée un bon mois et, davantage en mixant les variétés.
La plupart des fleurs de Rhododendrons ne dégagent aucun parfum mais certains hybrides (‘loderi King George’, ‘Fragrantissimum’), exhalent une fragrance délicieuse de chèvrefeuille ou de jonquille. Particulièrement mellifères, elles attirent les insectes butineurs.
Chez les rhododendrons, le feuillage graphique et élégant reste attractif toute l’année, ce qui rend ces arbustes intéressants même en dehors de la floraison. Il compose un fond de verdure permanent. Les feuilles persistantes d’un beau vert émeraude lustré sont lancéolées et coriaces, avec une nervure centrale marquée plus claire évoquant celles du laurier. Elles sont longues d’une dizaine de centimètres pour les espèces naines à près de 40 cm pour les plus grandes. Un feuillage détonne dans le genre des Rhododendrons, celui du R.’Linearifolium’ qui porte des feuilles fines et allongées. Abondant et vigoureux, le feuillage persiste deux à trois années sur la plante. En s’étalant, il apporte une certaine opulence à la plante. Certains cultivars présentent un joli feuillage panaché de jaune (‘Président Roosevelt’), d’autres sont couvertes d’un enduit laineux ou sont colorées de rouge à marron bronze ou de bleu-vert métallique.
D’autres encore se parent d’une belle écorce s’exfoliant du brun rosé au cannelle et au gris argenté.
Exigeants plus que capricieux, les « rhodos’ peuvent se révéler assez…exclusifs ! Ils ne sont pas compliqués à cultiver pour peu qu’ils soient installés dans un sol et sous un climat qui leur convient : ils fleuriront alors durant des décennies, sans demander beaucoup d’entretien. S’ils s’installent un peu partout en France, y compris en altitude, ils ont une nette préférence pour le climat océanique : ils aiment la fraîcheur et une hygrométrie importante et ne dévoileront toute leur splendeur que sous un climat frais et pluvieux.
Les Rhododendrons sont les plantes acidophiles par excellence : dites « de bruyère », leur préférence va typiquement vers une terre de sous-bois. Si le sol ne leur convient pas, ils dépériront. Ils ont impérativement besoin d’une terre acide (pH autour de 5,5), fraîche mais bien drainée et non calcaire. Leur système racinaire peu profond les rend assez sensibles au dessèchement lors des périodes de fortes chaleurs. Très sensibles aussi à l’excès d’eau, ils craignent l’humidité stagnante des terres lourdes et asphyxiantes. Certaines rares variétés de Rhododendron sont plus tolérantes à l’argile et au calcaire (Rhododendron hirsutum, gamme ‘Inkharo’). Tous exigent pour bien fleurir, une terre riche en matière organique.
S’ils sont exigeants sur la nature du sol, ils se montrent relativement tolérants quant à l’exposition. Ils préfèrent les expositions lumineuses mais sans soleil direct aux heures les plus chaudes. Nous vous conseillons de les installer au soleil non brûlant ou à mi-ombre. Les Rhododendrons sont parfaits pour les jardins exposés au nord, nord-est où ils bénéficieront du soleil matinal ou du soir tout en étant protégés des trop fortes chaleurs. Contrairement aux idées reçues, ils n’aiment pas les ombres trop denses qui limiteraient leur floraison : ne les placez pas en concurrence avec des arbustes qui pourraient les priver de lumière. Dans les régions du Nord de la France, certains hybrides très précoces apprécient même une exposition ensoleillée. S’ils tolèrent une légère brise marine, une plantation le long d’un mur ou en sous-bois, à l’abri des vents froids et desséchants pour préserver leur feuillage et les boutons floraux précoces est impérative. En revanche, ils ne craignent pas le froid. Parfaitement rustiques, ils supportent bien des températures jusqu’à -20 ° C, parfois davantage (-30°C pour le Rhododendron ‘Calsap’ et R. yakushimanum), à condition d’être plantés en situation abritée.
Polyvalents en diable, les Rhododendrons s’utilisent aussi bien en isolé, en pot, en haie libre qu’en massif avec des vivaces ou avec d’autres arbustes de terre de bruyère comme les Magnolias, les Pieris, les Bruyères, les Fougères, les Kalmias, les Azalées, les Hortensias et les Erables du Japon qui poursuivront le spectacle de la floraison. Avec d’autres Rhododendrons du même groupe, ils formeront de spectaculaires kaléidoscopes de floraisons au printemps. Leur croissance très lente et les dimensions modestes de certaines variétés permettent une utilisation dans une petite haie, en rocailles fraîches, en bordure de massif et même une culture en pot : les Rhododendrons nains (‘Dora Amateis‘, ‘Dream Land’) seront un joli sujet décoratif toute l’année. Avec leur feuillage persistant vert et luisant, ils joueront le rôle d’un buis.
On compte de très nombreuses variétés et d’hybrides de Rhododendrons dont le port et les tailles varient beaucoup, allant des grands buissons denses de 1,50 m à 2 m de haut et d’envergure à l’âge adulte, parfaits en haies fleuries, aux petits ou « rhodos nains » de 50 à 80 cm de hauteur comme les rhododendrons yakushimanum, convenant aux rocailles fraîches, aux bordures de massifs et aux potées.
Pour savoir quel rhododendron convient le mieux à votre jardin, découvrez notre fiche conseil : « Quel Rhododendron choisir ?«
On peut planter les Rhododendrons toute l’année, mais une plantation au printemps de mars à avril après les gelées ou à l’automne de septembre à octobre, après les fortes chaleurs favorisera la reprise.
Les Rhododendrons ont quelques exigences à prendre en compte lors de leur installation au jardin : ils ont besoin d’ombre et d’acidité pour s’épanouir. Il leur faut un sol acide dont le pH est inférieur à 6, riche en humus, impérativement proche de la terre de bruyère et non calcaire pour se développer.
Les rhododendrons n’apprécient pas les excès !
Ils craignent aussi les terres lourdes, compactes, asphyxiantes et aiment les terrains frais où l’eau ne stagne jamais : ils sont très sensibles à l’excès d’eau, évitez donc les zones inondées, surtout en hiver. L’excès d’eau favorise la contamination par le Phytophthora dont l’attaque peut le tuer de manière aussi soudaine que radicale. Et, ils redoutent la sécheresse en été : utilisez par exemple des couvre-sol comme les bruyères pour maintenir le sol frais durant les périodes de fortes chaleurs.
D’une très bonne rusticité, ils ne craignent pas le froid, résistent au gel et supportent bien des températures inférieures jusqu’à -30 °C pour certaines espèces. Ils tolèrent l’air marin mais redoutent les tempêtes et les vents froids qui brûlent leur feuillage persistant. Vigoureux, ils poussent partout en France, sauf peut-être en climat méditerranéen. Leur climat de prédilection ? Celui frais et humide de la Bretagne sous lequel ils se montrent particulièrement vigoureux ! Mais certains plus polyvalents (R. Bloombux, tout comme les autres variétés de la gamme Inkharo), s’émancipent de la terre de bruyère et de la façade océanique de notre pays !
La plantation est l’étape cruciale ! Le secret réside dans la qualité du sol. Si votre sol trop calcaire et/ou trop lourd, mieux vaut l’améliorer avec un apport de terre dite de bruyère ou tout simplement renoncer à contrarier la nature élitiste du « Rhodo ». Tournez-vous plutôt vers un arbuste moins exigeant sur la nature du sol sous peine de devoir faire des apports fréquents de terre de bruyère, d’obtenir pour toute récompense, un sujet souffreteux et sensible aux maladies.
Vous pouvez opter pour une culture en pot. Il faut choisir des variétés naines comme le R. ‘Dream Land’ ou le ‘Dora Amateis’, leur petit développement permet parfaitement ce type d’utilisation. Ils se plairont de nombreuses années dans un large bac rempli d’un mélange frais, très drainant, à base de terre de bruyère véritable, de compost bien décomposé et de bonne terre de jardin non calcaire, maintenue toujours humide. Choisissez un grand contenant d’une trentaine de litres (30 à 40 cm de diamètre) et faites un lit de gravier ou de billes d’argiles au fond. En pot, ils ne supporteront pas la sécheresse même momentanée. Les Rhododendrons ont besoin d’eau toute l’année : une surveillance accrue de l’arrosage, avec de l’eau de pluie exclusivement, sera indispensable. Étalez un paillis ou installer de petites vivaces pour conserver la fraîcheur.
Retrouvez encore plus de conseils sur notre fiche plantation : « Rhododendron : réussir sa plantation »
L’entretien d’un rhododendron établi nécessite quelques gestes simples mais essentiels pour assurer sa vitalité et sa floraison spectaculaire. Voici comment prendre soin de ces arbustes magnifiques :
Fertilisation et amendement du sol : Au sortir de l’hiver, au début du printemps, enrichissez le sol en incorporant délicatement du compost autour de la base de la plante, à faire annuellement ou bi-annuellement. Un apport d’engrais spécifique pour plantes acidophiles peut également contribuer à la fertilité du substrat, soutenant ainsi la croissance et la floraison du rhododendron.
Paillage : Pour protéger les racines sensibles du rhododendron et conserver l’humidité du sol, appliquez une épaisse couche de paillage organique, comme des écorces ou des aiguilles de pin, ou encore un tapis de feuilles. Ce paillage, renouvelé chaque année, est crucial pour garder le sol frais pendant les mois chauds d’été.
Arrosage : Privilégiez l’utilisation d’eau de pluie pour arroser votre rhododendron, en veillant à ne pas saturer le sol. Durant la saison estivale, un arrosage modéré, de deux à trois fois par mois, suffira pour maintenir l’hydratation nécessaire sans excès.
Taille : La taille du rhododendron n’est généralement pas nécessaire. Intervenez seulement pour éliminer les branches mortes ou pour effectuer un léger éclaircissage en fin d’été, afin de préserver un port harmonieux. Pour les spécimens vieillissants ou dégarnis, une taille de rajeunissement peut être pratiquée en mars, réduisant l’arbuste à environ 1 mètre de hauteur. Patience est de mise, car la reprise de la floraison peut nécessiter de 2 à 4 ans.
Entretien des fleurs : Après la floraison, retirez les fleurs fanées pour stimuler la mise en place de nouvelles fleurs l’année suivante, assurant ainsi une floraison abondante et prolongée.
Pour approfondir vos connaissances sur l’entretien spécifique des rhododendrons, y compris les techniques de taille, la gestion des maladies et les soins généraux, n’hésitez pas à consulter notre guide complet : « Rhododendron : taille, maladies et entretien« .
Cultivés dans de bonnes conditions, les Rhododendrons se montrent globalement peu sensibles aux maladies et aux parasites.
Ils peuvent parfois être attaqués par les otiorhynques qui mangent le bord des feuilles et les radicelles ainsi que par le célèbre « tigre du rhododendron » qui ne provoque le plus souvent que de faibles dégâts.
Ils redoutent essentiellement les maladies cryptogamiques causées par les champignons. Ces ennuis proviennent généralement d’un sol mal drainé ou d’humidité stagnante au niveau des racines. Leur principal ennemi : le Phytophthora, un champignon tellurique dont l’attaque peut les tuer de manière aussi soudaine que radicale. Le feuillage se décolore, brunit ou rougit, puis se dessèche. La plante meurt alors rapidement. Il n’existe pas de méthode de lutte mais ces ennuis sont rares si les conseils de culture sont respectés : plantez en sol sain, évitez les excès d’eau dans le sol et améliorez le drainage. Si malgré ces précautions, l’attaque a eu lieu : arrachez les plantes atteintes et enlevez la terre qui entoure leurs racines. Ne replantez jamais des espèces sensibles au même endroit.
Les feuilles du Rhododendron se décolorent et jaunissent en cas d’excès de calcaire (chlorose). La responsable peut être tout simplement l’eau d’arrosage. Arrosez uniquement avec de l’eau de pluie.
Les rhododendrons peuvent également être atteint par l’oïdium et par l’araignée rouge, qui détériorent le feuillage.
→ En savoir plus sur les maladies et parasites du Rhododendron dans notre fiche conseil !
C’est la méthode la plus simple et la plus rapide pour multiplier les Rhododendrons. Il faut en revanche s’armer de patience : le développement racinaire est très lent. En octobre, couchez une branche basse en l’inclinant vers le sol sur 20 cm environ. Dégagez les feuilles à partir de ce point. Faites une fine incision sur la face intérieure de la branche dégagée pour ôter une lamelle d’écorce. Creusez un trou de 7 à 10 cm de profondeur rempli à moitié de compost humide. Enterrez la partie comprenant la blessure en vue de son enracinement. Tuteurez la partie aérienne et recouvrez de compost. Arrosez copieusement cette marcotte. Après deux ans, à l’automne ou au printemps, vous pourrez séparer la marcotte du pied mère si elle a suffisamment de racines, en sectionnant la tige à l’endroit où elle s’enfonce dans le sol. La mettre en place directement pour une floraison l’été suivant.
Facile pour obtenir le maximum de nouveaux sujets mais dont le succès est incertain ! Après floraison, entre juillet et septembre, prélevez des rameaux semi-ligneux ou semi-aoûtés de 10 à 20 cm, (c’est-à-dire à partir de tiges qui ont poussé au printemps et commencent à partir de juillet-août leur transformation de bois tendre en bois dur). Retirez toutes les feuilles sur la partie inférieure et faire une coupe nette juste sous le nœud d’une feuille. Dégagez l’écorce sur 2 à 3 cm de long. Plantez-les dans un substrat léger et drainant. Humidifiez régulièrement les boutures avec un pulvérisateur. Installez-les en godets dès qu’elles ont formé des racines. Hivernez-les hors gel : une température constante d’au minimum 20 °C est indispensable à un enracinement en 8 à 10 semaines. Plantez en pleine terre au printemps suivant, si le développement racinaire est suffisant.
Très polyvalents, les Rhododendrons s’utilisent aussi bien en haie libre avec d’autres arbustes de terre de bruyère, qu’en massif avec des vivaces, en isolé et même en pot : plantez les variétés hautes dans un emplacement abrité pour constituer une haie libre ou habiller un mur. Ils seront les compagnons idéaux d’autres plantes acidophiles comme les Magnolias, les Pieris, les Bruyères, les Fougères, les Kalmias, les Azalées, les Hortensias, les Erables du Japon, les Camélias ou les Hostas qui poursuivront le spectacle de la floraison. Avec d’autres Rhododendrons du même groupe, ils formeront de spectaculaires kaléidoscopes de floraisons étalées. Leur croissance très lente et les dimensions modestes de certaines variétés permettent une utilisation dans une petite haie, en rocailles fraîches, en bordure de massif et même une culture en pot : les Rhododendrons nains (‘Dora Amateis’, ‘Dream Land’) seront un joli sujet décoratif toute l’année. Avec leur feuillage persistant vert et luisant, ils joueront le rôle d’un buis.
Besoin de plus d’inspiration ? Rendez-vous sur notre fiche association : « Rhododendron : 9 idées d’associations réussies »
En terre depuis deux ans, mon rhododendron ne pousse pas, est-ce inquiétant?
C’est normal. De croissance lente, le rhododendron est très paresseux à l’installation : ses racines se développent très lentement dans le sol. Il faudra attendre de nombreuses années pour le voir constituer un vrai buisson. Une patience récompensée par sa floraison qui est vraiment unique !
Dois-je tailler mon rhododendron ?
C’est inutile. N’intervenez que pour supprimer d’éventuels rameaux morts ou pour effectuer, en fin d’été, au-dessus d'un œil, un très léger rafraîchissement afin de maintenir un port équilibré. Les vieux arbustes négligés ou trop dégarnis à la base peuvent être rabattus en mars, à la scie, à environ 1 m du sol. Après cette taille sévère, il faudra attendre 2 à 4 ans pour le voir refleurir.
Mon rhododendron perd ses feuilles qui jaunissent. Pourquoi ?
Le rhododendron aime être nourri chaque année en surface avec du compost décomposé et un terreau de feuilles, la terre est peut-être trop pauvre pour lui. Intolérant au calcaire, ses feuilles se décolorent et jaunissent en cas d’excès de calcaire (chlorose). Une eau d'arrosage calcaire peut également être responsable. Arrosez uniquement avec de l’eau de pluie.
J'ai un sol légèrement calcaire, puis-je installer quand même un rhododendron ?
Oui, mais ce n’est pas gagné ! Les feuilles du rhododendron se décolorent et jaunissent en cas d’excès de calcaire (chlorose). Si votre sol est trop calcaire, tournez-vous soit vers les Rhododendrons Inkarho ou soit vers un arbuste moins exigeant sur la nature du sol sous peine de devoir faire des apports fréquents de terre de bruyère, et d’obtenir pour toute récompense, un sujet souffreteux et sensible aux maladies. Si malgré ça, vous souhaitez tenter sa culture, préparez le sol avec un substrat composé à part égale de terre de bruyère ou tourbe, de terreau et de ma terre végétale, tapissez le fond et les côtés de la fosse d'un feutre végétal empêchant ainsi les remontées de calcaire.
Les feuilles de mon rhododendron présentent des taches brunes et tombent anormalement, que faire ?
C’est très courant chez les rhododendrons. Ces taches brunes sont dues à ce qu’on appelle « le tigre du rhododendron », un petit insecte qui dévore les feuilles et provoque rarement des dégâts bien méchants. Pour limiter l’infestation : pulvérisez une solution à base d’argile ou de savon noir.
Kimseng vivanna, le 29 Juillet 2020
bonjour,
pourriez-vous me confirmer que le rhododendron polar béat peut pousser jusqu’à 5 m de hauteur ?
sur d’autres sites, ils indiquent moins de 2 m.
je vous remercie pour la réponse.
bien cordialement,
mme kimseng
Réponse de Olivier, le 10 Août 2020
Bonjour madame,
5 m et... même plus s'il se plait là où il est. En réalité, certains fournisseurs ou pépiniéristes sont souvent très pessimistes concernant les tailles et le développement des plantes. Mais je vous confirme bien que 'Polar Bear' est très vigoureux.