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Rhipsalis - Cactus-gui : plantation, entretien pour ce cactus d'intérieur retombant

Rhipsalis - Cactus-gui : plantation, entretien pour ce cactus d'intérieur retombant

Sommaire

Créé le 6 Mai 2025  par Arthur 14 min.

Le Rhipsalis en quelques mots

  • Il séduit par son port souple et retombant, et ses tiges graphiques.
  • Sans entretien, le cactus Rhipsalis est des plus faciles à cultiver en intérieur.
  • La bouture de Rhipsalis est un jeu d’enfant, au printemps ou en été.
  • Peu exigeant, il redoute surtout l’excès d’eau et les courants d’air froids.
  • Original, il s’intègre parfaitement dans les intérieurs lumineux, en pot ou en suspension.
Difficulté

Le mot de notre experte

Le Rhipsalis aussi appelé “cactus gui”, “cactus jonc” ou “cactus corail” selon les espèces, est une plante d’intérieur idéale pour apporter une touche végétale légère et originale à votre décoration. Issu des forêts tropicales d’Amérique du Sud et d’Afrique, ce cactus atypique pousse en épiphyte sur les arbres, ce qui lui donne ce port souple, retombant, avec des tiges fines et graphiques. Dans nos intérieurs, des espèces comme Rhipsalis paradoxa, au port segmenté original, ou Rhipsalis baccifera, très apprécié pour sa facilité de culture, s’intègrent facilement dans les espaces lumineux, en pot ou en suspension. Si la fleur de Rhipsalis est discrète, la floraison n’en reste pas moins pleine de charme, surtout au cœur de l’hiver.

En matière d’entretien, le Rhipsalis, est peu exigeant : un arrosage modéré, en laissant sécher la surface du sol entre deux apports d’eau, suffit amplement. Facile à cultiver, il apprécie une lumière indirecte vive et un substrat bien drainant. Il redoute seulement le froid et les excès d’eau. Il se multiplie facilement par bouturage de tiges. La bouture de Rhipsalis baccifera par exemple, est l’un des moyens les plus courants de le propager : il suffit de couper un segment, de le laisser sécher quelques jours, puis de le replanter dans un mélange drainant, ce qui permet de créer de nouvelles potées ou de le partager avec vos proches.

Facile à vivre et étonnamment graphique, adoptez le Rhipsalis, ce cactus épiphyte, en suspension ou en pot ! 

cactus corail

Le cactus gui, une originale à cultiver chez nous en intérieur

Botanique et description

Fiche d'identité

  • Nom latin Rhipsalis
  • Famille Cactaceae
  • Nom commun Cactus gui, cactus corail
  • Floraison petites fleurs étoilées, blanches ou crème (fin d’hiver à printemps)
  • Hauteur Entre 30 cm à 1 m
  • Exposition Lumineuse
  • Type de sol légèrement acide, très drainant
  • Rusticité Gélif

Le Rhipsalis est un cactus appartenant à la famille des Cactaceae, un groupe de plantes majoritairement adapté aux environnements arides. Toutefois, le Rhipsalis se distingue de la majorité de ses cousins cactées : c’est en effet un cactus épiphyte qui vit dans les forêts tropicales humides, une particularité rare chez les Cactaceae. On le rencontre en Amérique centrale et du Sud, ainsi qu’en Afrique tropicale, au Sri Lanka et à Madagascar. Le nom du genre Rhipsalis vient du grec rhips, qui signifie “osier” ou “branche flexible”, en référence à ses tiges fines, pendantes et souvent ramifiées. Le Rhipsalis est une succulente au sens botanique, mais avec des besoins très différents des succulentes de zones désertiques : plus d’humidité ambiante, pas de soleil direct, et un substrat très drainant, mais légèrement plus frais.

Cactus gui

Rhipsalis houlletiana et Rhipsalis oblonga (planches botaniques vers 1920)

On le connaît aussi sous les noms de “cactus gui”, “cactus jonc”  ou encore “cactus corail”, des appellations populaires directement inspirées de son apparence. Le surnom de “cactus gui ” fait référence aux petites baies blanches et translucides produites par certaines espèces, comme Rhipsalis baccifera, qui rappellent les fruits du gui traditionnel. Quant au nom de cactus corail, il évoque la forme segmentée et arrondie de certaines tiges, notamment chez Rhipsalis cereuscula, dont l’allure peut faire penser à des branches de corail mou, ondulant avec légèreté.

Dans la nature, il pousse accroché aux branches des arbres, profitant de la lumière tamisée de la canopée, souvent en milieu chaud et très humide. Cette plante est largement cultivée en intérieur, car elle ne supporte pas le froid : elle est gélive et sa rusticité est très faible, ne tolérant pas des températures inférieures à 12-15 °C. Son besoin en chaleur constante en fait une plante d’intérieur idéale sous nos climats tempérés.

Le genre Rhipsalis comprend entre 35 et 40 espèces botaniques, toutes originaires des régions tropicales humides. Elles se distinguent par leurs tiges souples, généralement retombantes ou retorses, et leur absence d’épines marquées, ce qui les rend très différentes des cactus du désert. Parmi les plus fréquemment cultivées en intérieur, on retrouve :

  • Rhipsalis baccifera, habituellement désigné sous le nom de “cactus gui”, est le plus répandu. Ses longues tiges cylindriques, fines et pendantes, forment un rideau végétal original. Il produit de petites baies blanches translucides, semblables à celles du gui, ce qui lui a valu son surnom.
  • Rhipsalis cassutha est également surnommé “cactus gui”, bien qu’il soit parfois confondu avec R. capilliformis. Il se caractérise par ses tiges très fines et abondamment ramifiées, créant un effet chevelu.
  • Rhipsalis cereuscula, appelé “cactus corail”, présente des tiges arrondies, segmentées et vert vif brillant. Sa floraison discrète offre des fleurs blanc verdâtre. Cette espèce peut atteindre 40 cm de longueur pour autant d’étalement, idéale pour un effet graphique dans un pot suspendu.
  • Rhipsalis crispata se distingue par ses tiges aplaties aux bords dentelés, qui lui donnent une allure sculpturale. Elle produit de petites fleurs crème à la jointure des segments. Elle peut atteindre 60 cm de long pour 40 cm d’étalement.
  • Rhipsalis pilocarpa est moins courant, mais très apprécié pour ses tiges épaisses recouvertes de poils blancs et soyeux. Elle offre des fleurs blanc crème très parfumées, un trait particulièrement rare chez les cactus, qui en fait une espèce prisée des collectionneurs.
  • Rhipsalis paradoxa est connue pour ses tiges plates et imbriquées, qui forment des chaînes segmentées très décoratives. Ce port inhabituel lui confère une silhouette graphique, presque géométrique.
especes de Rhipaslis

Rhipsalis paradoxa à gauche (©Leonora Enking), Rhipsalis baccifera en haut à droite et Rhipsalis pilocarpa en bas à droite

Le Rhipsalis présente un port souple et retombant, typique des plantes épiphytes. Il se développe sans tronc véritable, mais à partir de tiges principales segmentées ou cylindriques qui se ramifient abondamment, formant des cascades végétales denses. Son système racinaire est peu profond, adapté à une vie en épiphyte, souvent fixé dans un substrat léger ou directement sur l’écorce des arbres dans son habitat naturel. Les racines sont fines, peu nombreuses, mais efficaces pour l’ancrage et l’absorption dans un milieu humide.

Le Rhipsalis ne pousse pas en hauteur comme une plante dressée, mais se développe surtout en tiges retombantes. Selon l’espèce, ses tiges peuvent atteindre 30 à 100 cm de long, voire plus en culture bien installée. En pot suspendu, il forme souvent une cascade végétale dense et souple. Son envergure peut aussi varier : certaines espèces s’étalent largement, jusqu’à 40 à 60 cm de diamètre, selon la densité des tiges et les conditions de culture.

Le feuillage est en réalité réduit ou inexistant : ce sont les tiges elles-mêmes qui assurent la photosynthèse. La surface de ces tiges est lisse ou finement veloutée, selon les espèces, et leur disposition aléatoire crée un effet graphique très esthétique. Les tiges, très variables selon les espèces, peuvent être fines, filiformes, cylindriques ou aplaties, parfois segmentées. Elles sont vert clair à vert foncé, de temps en temps légèrement translucides, et ne présentent pas d’aréoles épineuses comme chez la majorité des cactées, mais des poils fins ou des soies sur certaines espèces.

Le Rhipsalis fleurit généralement entre la fin de l’hiver et le début du printemps, selon les conditions de culture et l’espèce. La floraison est habituellement discrète, mais charmante, avec de petites fleurs solitaires ou groupées, émergeant directement des tiges. Elles sont de couleur blanche, crème ou légèrement verdâtre, parfois rosées, et présentent souvent un parfum subtil. Chaque fleur de Rhipsalis, mesurant de 0,5 à 1 cm de diamètre, s’ouvre en étoile avec des pétales souples et légèrement translucides. La floraison n’est pas rare, mais elle dépend fortement des conditions de culture. Une période de repos hivernal au frais (environ 12 °C), combinée à une bonne luminosité et à une réduction des arrosages, favorise l’apparition des fleurs. En intérieur chauffé en continu, sans contraste saisonnier, la floraison peut être plus timide ou absente.

fleur Rhipaslis

Floraison du Rhipsalis trigona

La fructification suit rapidement la floraison, donnant de petites baies sphériques, blanches à translucides ou parfois légèrement rosées selon les espèces. Ces fruits ressemblent à des perles et persistent longtemps sur la plante.

Variétés populaires

Outre les espèces botaniques, plusieurs variétés horticoles de Rhipsalis ont été sélectionnées pour leurs ports particuliers, leurs nuances de feuillage ou leur compacité, rendant ces cactus encore plus attractifs en décoration d’intérieur. Ces variétés sont toutes adaptées à la culture en intérieur et offrent des formes et des textures différentes, idéales pour composer des suspensions.

  • Rhipsalis baccifera ‘Oasis’ : cette variété se distingue par ses tiges légèrement plus épaisses et un port particulièrement dense. Elle forme rapidement une cascade végétale très esthétique, parfaite en suspension.
  • Rhipsalis cassutha ‘Hairy’ : avec des tiges encore plus fines et une ramification accentuée, cette variété accentue l’effet chevelu typique de l’espèce, donnant un rendu très aérien et léger.
  • Rhipsalis cereuscula ‘Coralloides’ : offre un port plus compact et une croissance en petits buissons segmentés rappelant des coraux. Elle est très appréciée pour sa silhouette arrondie et son aspect décoratif permanent.
  • Rhipsalis ewaldiana : une variété à tiges fines et retombantes, mais plus longues que celles de cassutha, avec une teinte vert tendre et une floraison abondante. Moins connue, elle gagne à être découverte.
  • Rhipsalis elliptica : une forme étonnante aux tiges aplaties, presque en forme de rubans, avec un relief légèrement nervuré. Parfaite pour apporter une touche exotique et graphique à un intérieur contemporain.
Rhipsalis ewaldiana

Rhipsalis ewaldiana (© Stefano)

Plantation du Rhipsalis en pot

Où placer son Rhipsalis en pot en intérieur ?

Le Rhipsalis se plaît dans une lumière indirecte vive. L’idéal est de l’installer près d’une fenêtre orientée à l’est ou au nord, où il pourra profiter du soleil doux du matin tout en étant protégé de la lumière directe et brûlante de l’après-midi. Il tolère une lumière moyenne, mais sa croissance sera alors plus lente.

Dans un intérieur, il s’intègre parfaitement aux pièces naturellement lumineuses comme un salon, une cuisine, un bureau ou une salle de bain bien exposée, où il bénéficiera de bonnes conditions sans être trop sollicité par le soleil. Il faut lui éviter les pièces trop sombres ou trop sèches (comme juste au-dessus d’un radiateur), ainsi que les courants d’air froid.

Le Rhipsalis aime la stabilité : lumière douce, chaleur modérée et pas trop de variations brusques d’environnement. C’est une plante tropicale qui a besoin de chaleur et ne tolère pas les températures inférieures à 7 °C. Le gel lui est fatal, c’est pourquoi sa culture en intérieur est indispensable sous nos latitudes. Toutefois, une courte période de fraîcheur dans une pièce lumineuse, autour de 12 °C, peut stimuler une floraison plus abondante au printemps. Le reste de l’année, il préfère une ambiance stable avec des températures supérieures à 20 °C.

L’humidité ambiante idéale se situe entre 40 et 70 %, selon les espèces. Le Rhipsalis est vraiment adapté à la plupart de nos intérieurs. La brumisation n’est pas nécessaire, et même déconseillée : elle peut favoriser l’apparition de maladies fongiques si l’air circule mal. Il vaut mieux privilégier une bonne humidité ambiante naturelle et veiller à une aération régulière de la pièce.

emplacement rhipsalis cactus gui

Quand planter un Rhipsalis ?

Le Rhipsalis peut être planté ou rempoté en pot toute l’année, tant que les conditions de culture en intérieur sont stables. Cependant, une plantation ou un rempotage au printemps (de mars à juin) permet de profiter pleinement de la phase de croissance active pour favoriser l’enracinement.

Le substrat idéal

Le Rhipsalis a besoin d’un substrat très drainant, léger et aéré. On peut choisir un substrat pour épiphytes (type orchidée), composé d’écorces, de perlite et de fibre de coco, ou pour cactées. Quelle que soit l’espèce, il est tout à fait possible de le préparer vous-même. Le substrat maison idéal doit rester légèrement acide, tout en assurant une aération parfaite. Mélangez à parts égales :

  • de la tourbe, pour retenir légèrement l’humidité tout en maintenant une bonne légèreté ;
  • du terreau spécial cactées, pour sa structure bien drainante, adaptée aux racines délicates ;
  • de la perlite ou du sable grossier pour favoriser l’aération et permettre un écoulement rapide de l’eau.

Comment planter un Rhipsalis en pot ?

  • Utiliser un pot percé pour éviter tout excès d’eau.
  • Déposer une couche de drainage au fond (billes d’argile ou graviers).
  • Préparer le mélange.
  • Placer délicatement la motte sans entasser les racines.
  • Remplir autour avec le substrat en laissant la base des tiges bien dégagée.
  • Arroser légèrement après la plantation, puis laisser sécher en surface avant le prochain arrosage.

planter Rhipsalis en pot

Comment entretenir un Rhipsalis ?

Arrosage

Côté arrosage, il aime que le substrat sèche en surface entre deux apports d’eau. Il faut donc laisser sécher les premiers centimètres de terre avant d’arroser à nouveau. En moyenne, un arrosage tous les 7 à 10 jours en période de croissance (printemps-été) est suffisant. En automne et en hiver, on espace davantage : toutes les deux à trois semaines selon la température ambiante et le taux d’humidité. On utilise de préférence une eau à température ambiante, peu calcaire.

La brumisation est inutile, comme on l’a déjà vu, et même déconseillée. Si l’air est trop sec, on préférera augmenter légèrement l’humidité ambiante en plaçant la plante près d’autres végétaux ou sur un plateau d’eau et de billes d’argile.

Engrais

Le Rhipsalis n’est pas très gourmand, mais une fertilisation légère peut booster sa croissance. On peut lui apporter un engrais équilibré pour plantes vertes ou cactées, dilué à demi-dose, une fois par mois entre mars et septembre. Aucun engrais n’est nécessaire en hiver.

Taille

La taille n’est pas indispensable, mais elle peut s’avérer utile pour raccourcir les tiges trop longues ou redonner une forme plus compacte à la plante. La plante a naturellement un port souple et retombant, mais certaines tiges peuvent devenir trop longues ou déséquilibrer la silhouette générale. La taille se fait de préférence au printemps ou en été, pendant la période de croissance.

  • Utiliser des ciseaux ou un sécateur propre et bien désinfecté pour éviter toute infection.
  • Couper les tiges trop longues ou abîmées, juste au-dessus d’un point de ramification ou à l’intersection de deux segments, selon la morphologie de l’espèce.
  • Les tiges coupées peuvent tout à fait servir de boutures.

Rempotage

Le rempotage se fait tous les 2 à 3 ans, de préférence au printemps. On choisira un pot légèrement plus grand et un substrat frais, toujours bien drainant. Le Rhipsalis aime être légèrement à l’étroit, donc pas besoin d’un pot trop large. Il faut aussi veiller à ne jamais laisser d’eau stagner dans la soucoupe : ses racines, fines et sensibles, redoutent l’excès d’humidité.

En savoir plus dans notre article Comment rempoter une plante d’intérieur.

rempoter un cactus gui corail

Rempotez dans un pot d’un diamètre légèrement plus grand que l’ancien (ici un Rhipsalis baccifera)

Maladies et parasites

Le Rhipsalis est globalement peu sujet aux maladies ou parasites s’il est cultivé dans de bonnes conditions. C’est une plante résistante, surtout si l’air est bien ventilé et que les arrosages sont maîtrisés. Mais comme toutes les plantes d’intérieur, il peut parfois être attaqué. Voici ses ennemis les plus courants :

  • Cochenilles farineuses : elles se logent souvent à la base des tiges ou dans les creux, formant de petits amas blancs cotonneux. Il suffit de les retirer à la main avec un coton imbibé d’alcool à 70°, puis de pulvériser du savon noir dilué pour les éliminer durablement. Pour en connaitre plus sur les cochenilles, lisez notre fiche Cochenilles : identification et traitements naturels.
  • Pucerons : plus rares, mais possibles en cas de forte chaleur et de croissance tendre. On peut les éliminer avec une décoction d’ail ou en pulvérisant du savon noir, en renouvelant l’opération tous les 2 à 3 jours jusqu’à disparition. Pour en savoir plus, lisez la fiche-conseil Pucerons : identification et traitements.
  • Araignées rouges : en cas d’air trop sec et chaud, elles tissent de fines toiles sur les tiges. Il faut augmenter l’humidité ambiante (brumisation ponctuelle des alentours, pas de la plante) et traiter avec un acaricide naturel ou un mélange eau + savon noir + huile végétale. Pour en savoir plus, lisez Araignées rouges : identification et traitement
  • Pourriture racinaire : en cas d’excès d’eau ou de substrat trop compact. Il faut immédiatement dépoter, couper les racines pourries, laisser sécher la motte quelques heures, puis rempoter dans un mélange très drainant avec un arrosage modéré.

Une bonne aération, un arrosage modéré et un contrôle régulier suffisent en général à prévenir ces problèmes. Lire aussi notre sujet complet : Maladies et parasites des cactus d’intérieur.

Comment bouturer un Rhipsalis ?

Le Rhipsalis se multiplie très facilement par bouturage de tiges, une méthode simple à réaliser chez vous. Le meilleur moment pour effectuer cette opération est au printemps ou en été, durant la période de croissance active, lorsque la plante est la plus réceptive.

Faire une bouture de Rhipsalis

  1. Prélevez une tige saine : choisissez une tige bien développée, non fleurie, et coupez un segment d’environ 10 à 15 cm à l’aide d’un outil propre et désinfecté.
  2. Laissez sécher la coupe : posez la bouture à l’air libre pendant 2 à 4 jours, afin que la base sèche et forme un cal protecteur. Cela limite fortement les risques de pourriture.
  3. Plantez dans un substrat léger : installez la bouture dans un petit pot rempli d’un mélange adapté (substrat pour cactées ou épiphytes), légèrement humidifié. Enfoncez-la juste assez pour qu’elle tienne droite.
  4. Placez à la lumière tamisée : positionnez le pot dans un endroit lumineux sans soleil direct, idéal pour favoriser l’enracinement.
  5. Surveillez l’humidité : arrosez très modérément, uniquement lorsque le substrat devient sec. Les racines se développent généralement en 3 à 6 semaines. Une fois la bouture enracinée, vous pouvez la planter en terre dans son pot définitif et l’entretenir comme une plante adulte.

Rhipsalis : comment les intégrer en intérieur ?

Grâce à leur port souple, souvent retombant, et à leur silhouette aérienne, les Rhipsalis sont des plantes d’intérieur parfaites pour une décoration végétale légère et contemporaine. Ils s’intègrent aussi bien dans des ambiances modernes que bohèmes, ou même dans des décors minimalistes où leur texture apporte du relief sans encombrer visuellement l’espace.

Leur structure naturellement retombante en fait des candidats idéaux pour les pots suspendus, les étagères hautes ou les rebords de meubles. Dans une bibliothèque, un coin bureau ou suspendus devant une fenêtre bien orientée, ils créent un effet “cascade végétale” élégant et apaisant. Leur silhouette fine et gracieuse permet aussi de les utiliser en accumulation, en combinant plusieurs variétés dans des pots de tailles et de matières différentes.

La suspension met particulièrement en valeur les tiges retombantes du cactus gui

Adaptez le choix du contenant à votre style : pot en grès brut pour une ambiance wabi-sabi, ou macramé vintage pour une atmosphère plus naturelle. En les associant à d’autres plantes vertes d’intérieur aux feuillages plus pleins ou dressés, comme un Zamioculcas zamiifolia, un Ficus elastica, ou encore une Sansevieria, vous créez une dynamique végétale intéressante, ultra-graphique.

Grâce à leur simplicité d’entretien, vous pouvez les intégrer partout. Alors, si on se mettait à les collectionner !?

Questions fréquentes

  • Pourquoi mon Rhipsalis jaunit ou perd ses tiges ?

    Le problème est presque toujours lié à un excès d’arrosage ou un substrat mal drainé. Le Rhipsalis, malgré son allure tropicale, est un cactus épiphyte : il n’aime pas avoir les pieds dans l’eau. Si le substrat retient trop l’humidité ou si la plante est trop arrosée, ses tiges peuvent jaunir, ramollir et finir par tomber. Un bon drainage, un arrosage modéré, et une lumière douce sont les clés pour éviter ce problème.

  • Est-ce que le Rhipsalis fleurit ?

    Oui, le Rhipsalis fleurit, mais sa floraison est souvent discrète, souvent en hiver ou au début du printemps. Elles sont en forme d’étoile et peuvent être légèrement parfumées selon les espèces. Un repos hivernal au frais, autour de 12 °C, dans une pièce lumineuse peut favoriser une floraison plus abondante.

  • La Rhipsalis est-elle toxique ?

    Non, le Rhipsalis n’est pas toxique, ni pour l’homme ni pour les animaux domestiques. C’est une plante sûre, idéale pour les foyers avec des enfants ou des animaux curieux. Elle peut donc être placée sans crainte dans toutes les pièces de la maison.

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