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Transplanter des rosiers : quand et comment ?

Transplanter des rosiers : quand et comment ?

Nos conseils pour "déménager" vos plantes

Sommaire

Modifié le dimanche 10 août 2025  par Jean-Christophe 4 min.

Vous devez déplacer un rosier et vous vous demandez quand et comment le faire pour assurer sa reprise ? Qu’il s’agisse de libérer de la place, de repenser l’aménagement de votre jardin ou d’accompagner un déménagement, la transplantation d’un rosier demande quelques précautions pour réussir. Découvrez dans ce guide pratique la meilleure période pour transplanter un rosier, les étapes à suivre pas à pas, ainsi que nos conseils et astuces pour favoriser sa reprise et sa floraison.

Hiver, Automne Difficulté

Quand transplanter un rosier ? Les meilleures périodes

Idéalement, la transplantation des rosiers se fait entre octobre et mars, pendant le repos végétatif, mais hors période de gel.

Matériel nécessaire

  • Bêche ou fourche-bêche

  • Sécateur bien aiguisé

  • Arrosoir

  • Terreau et compost

  • Corne broyée (ou autre amendement organique)

  • Pralin maison ou en poudre

  • Toile de jute ou plastique épais (si transport)

  • Paillage (paille, tontes sèches, BRF, etc.)

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Comment transplanter un rosier ?

Il est tout à fait possible de changer un jeune rosier de place. Avec un vieux sujet, installé depuis des années, les chances de reprises sont moins évidentes, et il vaut mieux alors investir dans un nouveau plant.

En amont : creusez un trou deux fois plus large et profond que la motte, en veillant à bien ameublir le fond pour favoriser l’enracinement.

Pour transplanter un rosier, intervenez quand celui-ci ne porte plus de feuilles, soit généralement entre novembre et février, hors période de gel.

  1. Si vous pouvez utiliser la méthode “express”, celle des “racines nues” est bien adaptée aux rosiers.
  2. Arrosez abondamment la veille de l’opération.
  3. Rabattez franchement les branches les plus importantes à une cinquantaine de centimètres du sol et éliminez les petites branches. Cette taille permet de rééquilibrer la partie aérienne avec les racines réduites, tout en limitant une montée de sève trop vigoureuse au redémarrage.
  4. À l’aide d’une bêche, creusez verticalement puis soulevez le plant. Mieux vaut voir un peu large pour ne pas déchirer les racines.
  5. Sortez le rosier et enlevez la terre qui colle aux racines.
  6. Retaillez légèrement les racines.
  7. Afin d’optimiser les chances de reprise, pralinez les racines. Le ‘pralin’ est traditionnellement fabriqué à partir de terre de jardin et de bouse de vache, mais une terre de jardin argileuse fait très bien l’affaire. Mélangée à l’eau, elle forme une sorte de pâte épaisse dans laquelle vous plongez les racines pour les isoler de l’air et du dessèchement. Si votre sol est léger et filant, il n’adhérera pas aux racines. Utilisez alors des pralins en poudre, à diluer, disponibles dans le commerce.
  8. Installez le rosier dans son nouveau trou, que vous aurez pris soin de creuser en amont. Vous devez pouvoir y installer les racines sans avoir besoin de les plier.
  9. Ajoutez une poignée de corne broyée et comblez avec un mélange riche composé de terre du jardin, de compost et de terreau.
  10. Tassez et arrosez copieusement afin d’éliminer les poches d’air.
  11. Paillez (tontes d’herbe sèche, BRF, cosses de sarrasin…)
transplanter un rosier

Transplantation d’un rosier

  • Pour tout savoir sur la plantation des rosiers, consultez notre article Rosiers, comment les planter en pot ou à racines nues et visionnez notre vidéo Planter un rosier à racines nues.
  • Si la plantation doit attendre, placez votre sujet en jauge, c’est-à-dire dans une tranchée (ou à défaut un seau) remplie de sable humide, en veillant à enterrer le point de greffe (jonction entre les branches et les racines).
  • Attention ! Ne replantez pas un rosier là où un autre poussait auparavant, à moins de changer complètement la terre sur 50 cm en tous sens.

Quelques cas particuliers

  • Transplantation en pot : si vous ne pouvez pas replanter immédiatement en pleine terre, installez le rosier dans un grand pot profond, rempli d’un mélange de terre de jardin et de terreau. Arrosez régulièrement pour maintenir la motte humide et placez le pot dans un endroit abrité du vent et du soleil direct jusqu’à la mise en terre définitive.

  • Rosier grimpant : avant d’intervenir, détachez les branches de leur support et rabattez-les pour faciliter la manipulation. Prévoyez un nouvel emplacement avec un support prêt à accueillir les tiges dès la replantation.

  • Rosier très âgé : comme leur reprise est plus délicate, vous pouvez en profiter pour réaliser quelques boutures de bois sec en même temps. Ainsi, si la transplantation échoue, vous aurez une chance de conserver la variété.

Erreurs fréquentes à éviter lors du déplacement d'un rosier

  • ne pas transplanter en période de gel ou de forte pluie.

  • ne pas laisser les racines exposées au soleil ou au vent pendant longtemps.

  • ne pas oublier de bien enterrer le point de greffe.

Soins après transplantation d'un rosier

  • Arrosage régulier : arrosez copieusement juste après la plantation, puis maintenez la terre fraîche les semaines suivantes, même en hiver si le sol est sec.

  • Paillage : installez un paillage (paille, tontes sèches, BRF, feuilles mortes) pour conserver l’humidité et protéger les racines du froid.

  • Surveillance : vérifiez que le rosier ne souffre pas du vent ou du soleil direct. Si besoin, protégez-le temporairement avec un voile d’hivernage.

  • Taille et entretien : surveillez l’apparition de nouvelles pousses. Si certaines parties se dessèchent, taillez-les au printemps suivant pour stimuler la reprise.

  • Fertilisation : attendez le printemps suivant pour apporter un engrais spécial rosier ou du compost mûr, afin de soutenir la croissance sans fatiguer la plante trop tôt.

Mes conseils si vous ne pouvez pas replanter votre rosier immédiatement

Si le rosier concerné par la transplantation est amené à déménager dans un autre jardin, et qu’il doit subir un voyage et donc attendre avant de retrouver la pleine terre : il est impératif d’éviter que la motte et les racines ne sèchent.

Une fois sortie de terre, enveloppez la motte dans une grosse toile de jute ou un plastique épais. Ils limiteront l’évaporation pendant le transport. Replantez rapidement.

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