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Maladies, parasites, carences : tout ce qui peut affecter votre Chamaedorea

Maladies, parasites, carences : tout ce qui peut affecter votre Chamaedorea

reconnaître et soigner les problèmes les plus courants du palmier d'intérieur

Sommaire

Créé le 22 Avril 2025  par Leïla 6 min.

Le Chamaedorea, aussi connu sous le nom de palmier d’intérieur, palmier nain, palmier de salon ou encore Chamaedorée, est une plante d’intérieur prisée pour son élégance naturelle, sa capacité à s’adapter à une luminosité moyenne et son entretien relativement simple. Mais comme toutes les plantes, même les plus robustes, il n’est pas à l’abri des petits tracas. Parasites invisibles à l’œil nu, champignons sournois, ou simples erreurs de culture peuvent rapidement troubler la santé de ce palmier si apprécié.

Connaître les principaux ennemis du Chamaedorea, qu’ils soient rampants, microscopiques ou fongiques, est essentiel pour réagir rapidement et garder une plante en pleine forme. Découvrez dans cet article un tour d’horizon des parasites et maladies ou problèmes les plus courants, avec des conseils pratiques pour les identifier, les prévenir et les traiter efficacement.

Difficulté

Les parasites courants du Chamaedorea

Acariens (Tétranyques ou araignées rouges)

Les tétranyques sont des parasites microscopiques souvent difficiles à repérer à l’œil nu. Ils se manifestent par un jaunissement progressif des feuilles et parfois l’apparition d’un fin réseau de toiles soyeuses, surtout sur la face inférieure du feuillage. Ces minuscules arachnides piquent les cellules végétales pour s’en nourrir, provoquant ainsi un affaiblissement général de la plante.

Solutions :

  • Commencez par doucher la plante si possible dans la salle de bain.
  • Appliquez une solution à base de savon noir et d’huile essentielle de romarin.
  • Augmentez l’humidité ambiante (les acariens détestent les environnements humides), à l’aide d’un humidificateur ou de brumisations régulières.
  • Introduisez des auxiliaires comme Phytoseiulus persimilis, un acarien prédateur des araignées rouges en cas d’infestation importante.

→ Lire notre article sur les araignées rouges, pour en savoir plus sur les traitements.

Cochenilles farineuses

Les cochenilles farineuses apparaissent sous forme de petites masses cotonneuses blanches agglutinées aux tiges et aux jointures des feuilles. En se nourrissant de la sève, elles affaiblissent progressivement la plante, causant un jaunissement des feuilles et un ralentissement de la croissance.

Solutions :

  • Nettoyez les zones infestées avec un coton-tige imbibé d’alcool à 70°C.
  • Vaporisez une solution de savon noir dilué avec 1 cuillère à café du même alcool et d’huile de colza pour un traitement naturel.

→  Notre article sur les cochenilles vous permettra d’en savoir plus.

Pucerons

Ces petits insectes, souvent verts mais parfois noirs ou bruns, se regroupent sur les jeunes pousses et les feuilles tendres. Ils sucent la sève, ce qui provoque un flétrissement et une déformation des nouvelles feuilles, et peuvent aussi transmettre des virus.

Solutions :

  • Douchez la plante si possible dans la salle de bain pour déloger un maximum de pucerons.
  • Pulvériser un mélange d’eau et de savon noir.

→ Découvrez dans notre article spécifique sur les pucerons tous nos conseils.

Mouches blanches

Les mouches blanches sont de minuscules insectes ailés qui s’envolent en nuée blanche dès qu’on touche la plante. Elles se nourrissent également de la sève, provoquant un affaiblissement général et la production de miellat, une substance collante favorisant l’apparition de fumagine (un champignon noir).

Solutions :

  • Placez des pièges collants jaunes autour de la plante pour piéger les adultes.Pulvériser du savon insecticide ou de l’huile de neem.Couper les feuilles les plus infestées si nécessaire
  • Pulvérisez un mélange d’eau et de savon noir avec une cuillère à café d’huile de colza sur la plante.
  • Renouvelez le traitement tous les 4 à 5 jours pendant deux semaines.
  • Utilisez des insectes auxiliaires, en cas d’infestation importante.

→ Lisez dans notre article dédié nos conseils pour traiter votre plante contre les aleurodes.

Cochenilles à carapace

Contrairement aux cochenilles farineuses, celles à carapace forment de petites excroissances dures et cireuses sur les tiges et les feuilles. Elles sont souvent immobiles et difficiles à déloger. En se nourrissant de la sève, elles entraînent un affaiblissement progressif de la plante, qui peut présenter des feuilles jaunies et flétries.

Solutions :

  • Raclez délicatement les cochenilles avec une brosse douce imbibée d’alcool ou enlevez-les avec un couteau passé entre la plante et la cochenille.
  • Essayez un traitement à raison de 10% d’alcool et 2 cuillères d’huile de neem dilués dans 50 cl d’eau avec quelques gouttes de savon noir.

Là aussi, lisez notre article sur les cochenilles, les traitements sont assez similaires pour tous les types de cochenilles.

maladies parasites cochenilles

Les cochenilles farineuses font partie des parasites les plus fréquents en intérieur

Les maladies fongiques affectant le Chamaedorea

Taches foliaires

Les taches foliaires se manifestent par l’apparition de petites marques circulaires, souvent brunes ou noires, entourées d’un halo jaune. Ces taches apparaissent surtout sur les frondes les plus âgées ou sur celles qui restent humides trop longtemps.

Cette maladie est généralement provoquée par un excès d’humidité et une mauvaise circulation de l’air autour de la plante. Elle est rarement mortelle, mais elle diminue l’esthétique du palmier et peut ralentir sa croissance si elle n’est pas maîtrisée.

Solutions :

  • Supprimez les feuilles trop atteintes.
  • Évitez de mouiller le feuillage lors de l’arrosage.
  • Si vous brumisez le feuillage, assurez-vous qu’il ne reste pas humide trop longtemps.
  • Espacez les plantes pour améliorer la circulation de l’air.
  • Appliquez un fongicide biologique à base de cuivre si la maladie progresse.

Pourriture des racines

La pourriture des racines est causée par des champignons du substrat comme Pythium ou Phytophthora, souvent en lien avec un arrosage excessif et un drainage insuffisant. C’est une des maladies les plus sournoises car les symptômes ne sont pas visibles immédiatement.

Les racines infectées deviennent noires, molles et dégageant parfois une odeur désagréable. La plante montre des signes de détresse : les feuilles jaunissent, brunissent, puis finissent par tomber. Si rien n’est fait, le palmier peut mourir.

Solutions :

  • Dépotez la plante, couper les racines noires et pourries avec des outils stérilisés.
  • Rempotez la plante dans un terreau léger de bonne qualité et bien drainé, additionné de perlite et de préférence dans un pot en terre cuite si vous constatez que votre terreau est détrempé.
  • Ne jamais laisser le terreau détrempé : attendre que le substrat sèche sur les premiers centimètres entre deux arrosages.
  • Un pot avec des trous de drainage est indispensable pour évacuer l’excès d’eau après chaque arrosage.
  • Videz la coupelle ou le cache-pot de l’eau résiduelle.
motte de plante d'intérieur palmier de salon

Si les feuilles de votre Chamaedorea montrent des signes de dégradation, vérifiez l’état des racines

Les problèmes physiologiques pouvant affecter le Chamaedorea

Carence en magnésium

Le Chamaedorea peut parfois souffrir d’un manque de magnésium, un élément nutritif essentiel à la production de chlorophylle. Cette carence se manifeste par une chlorose : les extrémités des feuilles jaunissent progressivement, tandis que les nervures restent vertes. Ce symptôme est souvent confondu avec d’autres carences ou maladies, ce qui complique le diagnostic.

Le problème survient généralement lorsque le substrat est pauvre ou déséquilibré, ou si la plante est arrosée uniquement avec de l’eau déminéralisée pendant une longue période. Un excès de calcium ou de potassium dans le sol peut bloquer l’absorption du magnésium.

Solutions :

  • Apportez un engrais équilibré contenant du magnésium.
  • Ajoutez des sels d’Epsom (sulfate de magnésium) dilués dans l’eau d’arrosage (environ 1 cuillère à soupe pour 4 litres d’eau, une fois par mois).
  • Veillez à ne pas sur-fertiliser avec d’autres éléments qui pourraient accentuer le déséquilibre.

Accumulation de minéraux dans l’eau du robinet

Le Chamaedorea est une plante sensible à la qualité de l’eau d’arrosage, en particulier lorsque celle-ci est riche en minéraux. En France, l’eau du robinet peut contenir naturellement du calcium (calcaire), du chlore et d’autres sels minéraux. À long terme, ces éléments peuvent s’accumuler dans le terreau, perturber l’équilibre nutritif de la plante et provoquer des symptômes visibles.

Les signes les plus fréquents sont le brunissement sec des extrémités des feuilles, qui donne un aspect “grillé” aux pointes, ainsi que l’apparition possible de dépôts blanchâtres à la surface du sol. Cette accumulation minérale crée un stress racinaire qui affecte l’absorption de l’eau et des nutriments.

Solutions :

  • Utilisez de l’eau de pluie ou de l’eau filtrée pour limiter le chlore et les dépôts minéraux.
  • Douchez le terreau à grande eau tous les 2 mois pour éliminer l’excès de sels, ce qu’on appelle lessiver le terreau.
  • Rempotez la plante tous les 1 à 3 ans selon l’âge de la plante et le besoin avec un substrat neuf et bien drainant.
  • Coupez les extrémités atteintes pour améliorer l’aspect esthétique de la plante, sans toutefois tailler dans le tissu sain.
rempotage de plante intérieur Chamaedorea

Rempoter votre plante tous les 1 à 3 ans selon les besoins (plante à l’étroit, terreau amaigri) permet aussi de renouveler le substrat

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