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Lorsqu'on parle de bulbe de fleurs, les jardiniers pensent immanquablement aux floraisons printanières, les bulbes de printemps : les crocus, les galanthus (perce-neige), les narcisses, les tulipes, les jacinthes, les muscaris... Mais il existe aussi un bon nombre de plantes bulbeuses dont la floraison se dévoile plus tardivement, parfois, pour la fin de l'été ou le tout début de l'automne. Découvrons une petite sélection de plantes à bulbes dont la floraison intervient aux alentours du mois de septembre, voire jusqu'aux premières gelées. 

Les "faux-crocus"

On connait bien nos crocus printaniers, mais saviez-vous qu'il existe une fleur qui se nomme communément "faux-crocus d'automne". C'est le cas du Sternbergia lutea à la floraison en coupe d'un splendide jaune vif de septembre à octobre. Le Sternbergia lutea est une fleur originaire du bassin méditerrannéen : le feuillage émerge en automne, persiste en hiver et disparaît bien avant l'arrivée de la sécheresse estivale. Bien rustique, le Sternbergia s'installe en pleine terre en climat doux, où elle se multiplie très facilement à la fois de façon végétative et par des semis spontanés.

"Colchiques dans les prés, fleurissent... fleurissent... C'est la fin de l'été..." On connait la chanson. Les colchiques ressemblent un peu à des crocus, sauf qu'ils fleurissent entre septembre et octobre. Les plus précoces, comme 'The Giant', dévoilent leurs fleurs dès le mois de septembre. La couleur de floraison des colchiques dépend des variétés, mais reste dans des tons mauves, violets, roses ou blancs. C'est une plante facile de culture et peu exigeante qui se naturalise au jardin.

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Sternbergia lutea et colchiques

Le glaïeul d'Abyssinie

Les vénérables glaïeuls de nos grand-mères, voire arrière-grands-mères dans mon cas, reviennent en force dans les jardins. C'est une bonne chose, car ce sont des plantes solides, très florifères et qui offrent une belle verticalité dans les massifs. Mais, il existe une belle diversité botanique dans le genre Gladiolus (le nom latin des glaïeuls). Certains fleurissent au printemps, d'autres sont plutôt petits... Mais il y en a un superbe à floraison de fin d'été jusqu'à l'automne : le glaïeul d'Abyssinie ou Gladiolus callianthus, originaire d'Afrique de l'Est. Le Gladiolus callianthus se cultive sans difficulté, en pleine terre, mais aussi en pot. Ce glaïeul sauvage au port sans raideur développe ses tiges florales sur lesquelles éclosent plusieurs fleurs, en forme d’entonnoir, de couleur blanche, animées d'un joli cœur pourpre. Si elles semblent discrètes, elles n'en sont pas moins agréablement parfumées.

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Gladiolus callianthus,

Les nérines

Les Nérines sont couramment appelés « lis de Guernesey » ou « lis de Jersey» et sont cultivés pour la beauté et la qualité de leurs fleurs délicatement ciselées qui se dévoilent de septembre à octobre. Leurs pétales cireux, plus ou moins rubanés et torsadés, offrent des tons rose nacré chez Nerine bodwenii, l’espèce la plus rustique (-12 °C), mais il existe des formes blanches comme Nerine flexuosa ‘Alba’ ou rouge vif chez Nerine sarniensis. Les Nérines sont des plantes faciles à cultiver au soleil en climat doux méditerranéen ou sous influence océanique. Mais, vous pouvez aussi les élever en pot afin de les abriter de gels importants.

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Nerine bodwenii

Les cannas

Les cannas sont les plantes idéales pour apporter une touche d’exotisme au jardin ! On les apprécie pour leur floraison estivale (de juillet à octobre) dans des tons chauds, jaune, orange ou rouge, mais aussi pour leur feuillage extrêmement décoratif, vert ou pourpre, parfois très joliment strié. Plantes majestueuses et imposantes, les cannas apportent rapidement beaucoup de volume dans un massif. Les cannas apprécient une situation chaude, assez d’humidité, et un sol riche. Attention cependant, les cannas sont gélifs. Il faut rabattre le feuillage fané à 10 cm du pied, les arracher avant les gelées et les stocker dans une pièce fraîche et aérée ou les cultiver en pot pour les hiverner.

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Cannas à feuillage pourpre

Les lys des Incas

Les alstroemères ou Lys des Incas sont des vivaces estivales à l’allure exotique, très florifères. Les lys des Incas présentent de nombreuses variétés à grandes fleurs en trompettes dotées de coloris variés très attrayants : blanc, rouge, jaune, orange, saumon, mauve, parfois bicolore... Leur longue floraison se renouvelle de la fin mai jusqu’en octobre-novembre. Les alstroemerias requièrent une situation ensoleillée ou mi-ombragée, chaude, et un sol frais, riche, bien drainé. En climat un peu rude, vous pouvez les cultiver en pot et les rentrer durant l’hiver. À noter que les fleurs coupées tiennent admirablement bien en bouquet ou dans un vase.

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alstroemeria

Les oxalis d'été

L’Oxalis est une petite plante tapissante, qui s’étale rapidement, et qui ressemble beaucoup au trèfle. Les oxalis offrent de belles petites fleurs étoilées, souvent blanches, roses ou jaunes, ou encore rouges. La période de floraison dépend fortement des espèces d'oxalis, certains fleurissent au printemps, d'autres en hiver, mais ceux qui nous intéressent ici sont ceux qui fleurissent à la fin de l'été. C'est le cas du très classique, mais bougrement efficace, Oxalis deppei ou faux-trèfle à quatre feuilles qui fleurit rose vif. C'est aussi la période de floraison des Oxalis triangularis, un oxalis à trois folioles, qui fleurit, selon les variétés, blanc ou rose pâle et qui peut même dévoiler un feuillage pourpre presque noir comme chez l'espèce type Oxalis triangularis.

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Oxalis triangularis

Les cyclamens de Naples

Comme pour les oxalis, il existe des cyclamens à floraison printanière, les Cyclamen coum, et des cyclamens à floraison estivalo-automnale, les Cyclamens de Naples. Ce sont ces derniers qui nous intéressent. Aussi appelé cyclamen à feuille de lierre (Cyclamen hederifolium), c'est une plante bulbeuse rustique et peu exigeante. De culture facile, il se naturalise par semis spontanés pour former de larges colonies sous les arbres. Les cyclamens de Naples réapparaissent fidèlement chaque année dès fin août avec leurs fleurs roses (Cyclamen de Naples rose) ou blanches (Cyclamen de Naples blanc). Le feuillage, quant à lui, ne sortira qu'une fois la floraison terminée, fin octobre, et formera un tapis couvre-sol en hiver.

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Cyclamen hederifolium

Et tant d'autres...

Cette petite sélection n'est qu'un échantillon de tout ce qu'on peut trouver comme plante bulbeuse qui fleurit aux alentours du mois de septembre. Il reste encore les classiques, comme les dahlias, les crinums, les crocosmias, les bégonias... Véritable transition entre les floraisons d'été et le début des couleurs chaudes de l'automne, le mois de septembre est un mois qui se révèle particulièrement bien fleuri au jardin.

Lorsqu’on parle de bulbe de fleurs, les jardiniers pensent immanquablement aux floraisons printanières, les bulbes de printemps : les crocus, les galanthus (perce-neige), les narcisses, les tulipes, les jacinthes, les muscaris… Mais il existe aussi un bon nombre de plantes bulbeuses dont la floraison se dévoile plus tardivement, parfois, pour la fin de l’été ou […]

On apprécie les hortensias pour leurs grandes inflorescences sphériques, plates ou coniques, souvent roses ou bleues. Ils ont une belle présence au jardin et l’animent par leur floraison colorée, qui dure généralement tout l’été. Seulement, malgré les soins que vous apportez à votre hortensia, il peut arriver qu’il ne fleurisse pas ou très peu… parfois alors même qu’il montre une végétation généreuse et semble en pleine forme. Nous vous expliquons pourquoi votre hortensia refuse de fleurir et nos conseils pour y remédier !

Et pour tout savoir sur la culture des hortensias, n’hésitez pas à consulter notre fiche complète « Hortensias : planter, tailler et entretenir »

1 - Parce que l'exposition ne lui convient pas

Pour qu’il s’épanouisse pleinement, il est important de cultiver l’hortensia sous la bonne exposition ! Trop d’ombre ou au contraire trop de soleil peut l’empêcher de fleurir. Les hortensias n’ont pas tous les mêmes besoins en terme d’ensoleillement, et l’on peut considérer qu’ils se divisent en deux groupes :

  • Les Hydrangea macrophylla et H. serrata, qui apprécient l’ombre ou la mi-ombre
  • Les Hydrangea paniculata et H. arborescens, qui se plaisent au soleil

Ainsi, les hortensias macrophylla et serrata doivent être abrités du soleil direct, au moins pendant les heures les plus chaudes de la journée. Mieux vaut cependant éviter l’ombre dense et épaisse, une situation de mi-ombre ou d’ombre claire, où ils profiteront du soleil le matin et d’ombre durant l’après-midi, leur conviendra parfaitement. Les hortensias paniculata, eux, ont besoin de soleil : si vous les plantez à l’ombre ils se développeront mais ne fleuriront pas, ou très peu.

Hortensia, Hydrangea : choisir la bonne exposition
Les Hydrangea macrophylla se plaisent à l'ombre tandis que les Hydrangea paniculata préfèrent le soleil. Ici, Hydrangea macrophylla 'Endless Summer Bloomstar' et Hydrangea paniculata 'Limelight' (© Friedrich Strauss - Biosphoto)

2 - À cause d'une taille inadaptée

Les Hortensias macrophylla fleurissent sur le bois de l’année précédente. Il faut donc éviter de les tailler, ou alors effectuer une taille très légère, car si vous taillez trop court vous risquez de compromettre la floraison en supprimant les boutons floraux qui se situent à l’extrémité des tiges.

En général les hortensias macrophylla se portent mieux lorsqu’ils ne sont pas taillés, ou très peu. Si vous souhaitez néanmoins intervenir, vous pouvez effectuer une taille très légère en mars-avril, en supprimant uniquement le bois mort, les branches abîmées et les inflorescences fanées. Tous les deux ans, n’hésitez pas à aérer le centre de l’arbuste en supprimant quelques vieilles branches affaiblies, en les coupant proche du sol. Sur les branches que vous conservez, ne coupez pas à plus de 30 cm.

Les Hydrangea serrata, H. aspera, H. quercifolia et les hortensias grimpants se taillent également de façon très légère, en supprimant uniquement les branches mortes ou abîmées, et peuvent sans problème se passer de taille.

Les hortensias paniculata et arborescens se taillent plus sévèrement. Pour les hortensias paniculata, la taille consiste à structurer l'arbuste en conservant quelques branches charpentières principales et en éliminant les petites branches, faibles ou mal positionnées. Supprimez également les branches qui poussent vers l'intérieur, pour aérer le centre de l'arbuste. Sur les branches charpentières, taillez en conservant seulement 2 à 3 paires de bourgeons. Les hortensias arborescens, eux, gagnent à être rabattus à 30-40 cm du sol. Cela permettra de régénérer l'arbuste, et l'encouragera à produire des inflorescences un peu moins nombreuses mais plus grosses et impressionnantes !

Pour en savoir plus, découvrez nos fiches conseil "Quand tailler les hortensias ?" et "Comment tailler les hortensias ?"

La taille des hortensias doit être adaptée à la variété cultivée
Évitez les tailles sévères sur les hortensias macrophylla : taillez-les très légèrement ou pas du tout

3 - À cause d'une mauvaise fertilisation

Cultivés dans un sol pauvre, sans amendements, les hortensias peuvent manquer d’éléments minéraux pour soutenir leur floraison. Ils apprécieront si vous déposez au printemps un peu de compost bien décomposé à leurs pieds, que vous intégrerez au sol par un léger griffage. Attention, à l'inverse, l’excès de matière organique ou d’engrais azotés risque de favoriser la croissance végétative et le feuillage, au détriment de la floraison. Autrement dit, vos hortensias seront beaux et sembleront en pleine forme, avec de belles feuilles bien vertes, mais risquent de très peu fleurir. Si vous apportez de l’engrais, choisissez-en un riche en phosphore, pour encourager la floraison.

Découvrez notre gamme d'engrais pour hortensias

4 - À cause d'une gelée tardive

Au printemps, alors que les hortensias ont formé leurs bourgeons et commencent à redémarrer, une gelée tardive peut les surprendre et brûler leurs bourgeons, endommageant ainsi les jeunes feuilles et détruisant une partie ou la totalité des futures fleurs.  

En préventif, pour éviter ces dommages causés par le gel, nous vous conseillons de surveiller les prévisions météo et couvrir d’un voile d’hivernage vos hortensias lorsqu’il y a des risques de gel.

Si c'est trop tard et que le gel a déjà causé des dégâts, taillez les parties abîmées pour ne laisser que des rameaux et bourgeons sains. L’hortensia pourra alors concentrer son énergie sur ces parties saines.

5 - Par manque d'eau

L’hortensia supporte mal la sécheresse, il ne doit pas manquer d’eau au moment de la formation des boutons floraux, sinon ceux-ci risquent de se dessécher et ne jamais s’ouvrir. Les hortensias ont besoin que le sol reste frais : n’hésitez pas à arroser en été et lors de toute période de sécheresse. Soyez particulièrement vigilants si vous les cultivez dans un grand pot ou bac : le substrat se dessèche bien plus vite qu’en pleine terre. N’hésitez pas à déposer une épaisse couche de paillage organique (paille, feuilles mortes, BRF…) à leurs pieds afin que le sol reste frais plus longtemps. Le sol ne doit pas non plus être détrempé ou rester humide en permanence, cela risquerait de faire pourrir leurs racines.

Les hortensias ont besoin que le sol reste frais : arrosez en cas de sécheresse
Pensez à arroser les hortensias en période de sécheresse

6 - Parce qu'il est trop jeune

Si votre hortensia a été planté récemment, il peut avoir besoin de quelques années pour s'installer. Plutôt que de faire des fleurs, il investit son énergie dans le développement de son système racinaire et s'adapte à ses nouvelles conditions de culture. Laissez-lui le temps, attendez qu'il forme une belle touffe bien feuillue, et si les conditions lui conviennent, votre hortensia fleurira sans problème. 

7 - Parce qu'il est malade

Les maladies et parasites ont un impact sur la floraison : un hortensia affaibli risque de ne pas fleurir ou très peu. Le Botrytis en particulier peut faire pourrir les fleurs et boutons floraux. Pour que votre hortensia ne tombe pas malade, évitez l'excès d'humidité, arrosez au pied de la plante sans mouiller le feuillage, et veillez à ce que l'air puisse circuler (en évitant de planter de façon dense, et en taillant un peu la plante si nécessaire). Et si vous constatez qu'il est atteint par la maladie (présence d'un feutrage gris sur les feuilles), supprimez les parties abimées et pulvérisez une solution à base soufre. 

Pour savoir les identifier et les traiter, n’hésitez pas à consulter notre fiche conseil sur les maladies et parasites de l’hortensia

On apprécie les hortensias pour leurs grandes inflorescences sphériques, plates ou coniques, souvent roses ou bleues. Ils ont une belle présence au jardin et l’animent par leur floraison colorée, qui dure généralement tout l’été. Seulement, malgré les soins que vous apportez à votre hortensia, il peut arriver qu’il ne fleurisse pas ou très peu… parfois […]

La majorité de nos jardins ont bien profité des pluies estivales, ils sont beaux et luxuriants. Naturellement, on aimerait prolonger la belle saison et jouir d’un jardin toujours aussi attrayant en septembre. De nombreuses plantes se parent de leurs plus beaux atours dès la fin de l’été. Ce sont elles qui vont faire durer la belle saison dans votre jardin :

Les graminées

Misez sur des graminées, particulièrement les Miscanthus, les Pennisetums ou encore les Calamagrostis. Elles savent si bien capter la douce lumière rasante d’une fin de journée de septembre. Les graminées sont devenues des incontournables dans les jardins, un succès qui s’explique par leur belle présence une grande partie de l’année puis par leur facilité de culture et d’entretien.

Les floraisons tardives

Les vivaces à floraison tardive sont parfaites en association avec les graminées : Asters, sédums, anémones du Japon, eupatoires et les heléniums sont encore bien présents. N’oubliez pas les arbustes comme le gattilier, le clérodendron ou l’Heptacodium miconoides qui est à son apogée en septembre.

Scène de fin d'été avec des anémones du Japon, sur fond de Miscanthus

Pour vous inspirer, découvrez des jardins magnifiques en cette saison : Le jardin Plume et le Mesnil-Gaillard.

Les fructifications décoratives

La fanaison sphérique des scabieuses se révèle tout aussi belle que la floraison et fait merveille en bouquet sec. Les pommiers d’ornement se couvrent de petites pommes jaunes, rouges, orange selon les variétés. Le Cornus kousa aussi se parent de petits fruits rouges. Ces fructifications sont très décoratives et restent longtemps si les oiseaux n’en ont pas décidé autrement. N’oublions pas les fameux cynorrhodons des rosiers et certaines clématites comme la belle Clematis mandshurica aux fruits plumeux et tellement photogéniques.

Fructification de scabieuse, Clematis mandshurica et Malus 'Evereste'

Enfin, en septembre, il est encore temps de planter les crocus à safran et les colchiques et c’est le top départ pour choisir vos bulbes qui fleuriront le printemps prochain.

La majorité de nos jardins ont bien profité des pluies estivales, ils sont beaux et luxuriants. Naturellement, on aimerait prolonger la belle saison et jouir d’un jardin toujours aussi attrayant en septembre. De nombreuses plantes se parent de leurs plus beaux atours dès la fin de l’été. Ce sont elles qui vont faire durer la […]

Les rosiers sont souvent tachés, ou moches en fin d'été mais, est-ce réellement un problème pour leur développement ? Ces taches les privent-ils de floraison et finalement, est-il si important que ça d'avoir un feuillage immaculé ? Les taches sont-elles dangereuses pour le rosier ou bien faut-il laisser faire la nature ? On vous dit tout.

C'est quoi au juste toutes ces taches ? 

Les maladies cryptogamiques des rosiers sont multiples, mais on peut en sortir 4 principales : 

  • La rouille : cette maladie se présente sous forme de petits points de couleur rouille sur la face supérieure des feuilles et des pustules sur le revers. La rouille est favorisée par une ambiance chaude et humide en atmosphère confinée ; 
  • L'oïdium ou blanc du rosier : un feutrage blanc tapisse les feuilles et les boutons du rosier. L'oïdium apparaît au printemps et en été lorsqu'il faut chaud et relativement humide. Mais l'attaque d'oïdium est favorisée aussi par un épisode de sécheresse après une saison pluvieuse ; 
  • Le marsonia : cette maladie se caractérise par de petites taches noirâtres, souvent bordés d'une auréole jaune sur le vieux feuillage. Ici aussi, chaleur et humidité sont favorables au développement du marsonia ; 
  • Le botrytis : encore une maladie cryptogamique qui apparaît sur nos rosiers par temps chaud et humide. Le botrytis se caractérise par des "piquetures" sur les pétales qui flétrissent puis se couvrent d'un feutrage gris. 

Pour en savoir plus sur ces maladies et champignons, n'hésitez pas à lire l'article de Virginie sur le sujet : Les maladies des rosiers. 

maladies rosiers, taches rosiers
Les taches foliaires sur les rosiers ont plusieurs causes (ici rouille et taches noires)

Est-ce grave, docteur ? 

Ce n'est pas grave du tout ! C'est même plutôt normal lorsqu'il fait chaud et humide, donc couramment en fin de printemps et en été. C'est aussi tout à fait normal que les rosiers semblent un peu fatigués et malades après nous avoir fourni toute une saison de fleurs : ils ont beaucoup donné et sont donc plus sensibles aux maladies.

De plus, dans le cas de la rouille et du marsonia, ce sont les anciennes feuilles qui sont touchées. Le jeune feuillage reste normalement tout à fait sain. Le botrytis et l'oïdium, bien qu'impressionnants, ne sont que rarement préjudiciables au rosier. En résumé, ces petits désagréments que sont ces maladies ne sont surtout que d'ordre esthétique si le rosier n'est pas entièrement touché. 

Gardons à l'esprit qu'un rosier parfait, sans taches et sans difformités, n'existe pas (ou alors il est en plastique !) ! Au jardin comme ailleurs, ne soyons pas trop maniaque ! Et laissons les rosiers s'occuper seuls de leurs petites affaires. 

Comment garder des rosiers en bonne santé ? 

L'idéal est de travailler en amont suivant le vieil adage : "il vaut mieux prévenir que guérir". Voici quelques conseils : 

  • Offrez un bon départ à votre rosier : choisissez le porte-greffe adapté à votre sol (en sol calcaire, prenez-le greffé sur Rosa canina, pour tous autres sols, Rosa laxa ou multiflora par exemple), plantez-le au soleil, apportez un peu de fumier à la plantation et du compost, plantez au bon moment (hors période de gel et de forte canicule) et pensez bien à praliner les racines
  • Ne les gardez pas trop longtemps en pot : un rosier maintenu en pot est plus sensible aux maladies. En effet, le substrat finit par s'épuiser, le rosier a faim et résiste moins bien aux attaques fongiques (et autres).  Heureusement, une fois planté au jardin, tout rentre rapidement dans l'ordre ; 
  • Taillez vos rosiers de façon à ce que le buisson reste aéré. Faites-le en fin d'hiver pour les rosiers remontants, après la floraison pour les non-remontant, à moins que vous préfériez les tailler en automne ou pratiquer la taille de Noël. Gardez les plus belles branches et supprimez celles qui se croisent. Et désinfectez régulièrement vos outils de coupe ; 
  • Nourrissez vos rosiers... mais pas trop : inutile de les doper à l'engrais, mais un bon apport de fumier chaque fin d'hiver au pied de votre rosier lui fournira assez de nourriture pour qu'il puisse fleurir et prospérer dans les meilleures conditions ; 
  • Choisissez des variétés reconnues pour leur vigueur et leur résistance aux maladies : notamment les rosiers labellisés ADR, un label allemand, le plus exigeant au monde concernant les rosiers. 
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Chouchoutez vos rosiers en les plantant et en les taillant, ils vous le rendront bien...

Même si ce n'est pas grave dans la grande majorité des cas, un rosier peut être fortement atteint par ces différentes maladies cryptogamiques. Dans ces cas-là, il conviendra de prendre les choses en main. 

La Rouille

  • En préventif : Pulvérisez une décoction diluée de prêle toutes les 3 semaines et apportez un engrais potassique une fois par an. En effet, la rouille se développe davantage lors d'une carence en Potassium ;
  • En curatif : Supprimez les feuilles atteintes puis traitez avec un fongicide à base de soufre.

Le Marsonia

  • En préventif : Pulvérisez régulièrement une décoction de prêle durant la saison de végétation du rosier (entre avril et octobre) ;
  • En curatif, ramassez au sol et supprimez sur le rosier les feuilles touchées puis éliminez-les ! En dehors de ça, seuls les traitements préventifs sont efficaces ;

L'Oïdium

  • En préventif, pulvérisez des solutions de biostimulants (ou éliciteurs) afin d’enclencher une réaction de défense des plantes en l’absence d’agression véritable ;
  • En curatif, traitez à l'aide d'un fongicide à base de soufre ;

Le Botrytis

  • En préventif, cultivez simplement vos rosiers au soleil et évitez l'humidité excessive sur les fleurs et les feuilles ;
  • En curatif, si l'infection se révèle dramatique, seule l'élimination sans autre forme de procès de votre rosier sera efficace.

Oubliez la bouillie bordelaise ! 

La bouillie bordelaise est un fongicide à base de cuivre et de chaux utilisé depuis la fin du XIXe siècle. Très efficace contre toutes formes de maladies fongiques, ce fongicide a longtemps été considéré comme un traitement naturel et respectueux de l'environnement. Selon les dernières recherches, il n'est toutefois pas sans risque pour la vie du sol et la biodiversité en général. 

Le cuivre contenu dans la bouillie bordelaise va éliminer les champignons sans distinction entre les "bons" et les "mauvais", mais va aussi supprimer une bonne partie des bactéries bénéfiques à la vie du sol et des plantes, ainsi que les vers de terre. Or cette vie du sol est indispensable à la création d'humus grâce à la décomposition des matières organiques. Ajoutons à cela que le sulfate de Cuivre en excès peut avoir des répercussions sur la santé humaine : baisse de la fertilité, répercussion sur la croissance du fœtus, altération de certains organes comme le foie et les poumons. Bref, oublions définitivement la bouillie bordelaise !

Les rosiers sont souvent tachés, ou moches en fin d’été mais, est-ce réellement un problème pour leur développement ? Ces taches les privent-ils de floraison et finalement, est-il si important que ça d’avoir un feuillage immaculé ? Les taches sont-elles dangereuses pour le rosier ou bien faut-il laisser faire la nature ? On vous dit […]

La sécheresse, c'est le manque d'eau récurrent ou occasionnel. La plupart des plantes en souffrent, car l'eau est indispensable à leur vie, particulièrement dans le processus de photosynthèse. Mais l'eau est aussi indispensable à la circulation des nutriments à travers le végétal. D'ailleurs, une plante est composée entre 80 et presque 100 % d'eau en fonction des espèces (un peu comme nous...). On pourrait se dire que s'il n'y a plus d'eau, c'est la mort assurée. Pourtant, certaines s'accommodent plutôt bien de la sécheresse. On parle alors de plantes xérophytes. Faisons le point sur les adaptations étonnantes des végétaux face à la pénurie d'eau. 

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Paysage de garrigue où les plantes se sont adaptées à la sécheresse

Stratégie numéro 1 : on économise l'eau !

Pour économiser l'eau, il faudra limiter le phénomène d'évapotranspiration au maximum. Plusieurs solutions sont alors possibles. 

Réduire la surface des feuilles au maximum 

Plus la surface d'une feuille est grande, plus l'évaporation est importante. Certaines plantes produisent donc des feuilles à la surface particulièrement réduite comme le thym, la lavande, le Grevillea, le ciste, le Pin parasol ... Avez-vous remarqué que les arbustes méditerranéens produisent souvent des feuilles très petites, mais en grand nombre ?

On peut aussi découper une feuille à l'extrême pour garder la même surface photosynthétique, mais avec moins d'évapotranspiration. C'est le cas des Achillées millefeuilles, des Nigelles de Damas...

Ou carrément, ne plus produire de véritables feuilles ! Comment ça, ça n'existe pas une plante sans feuilles ? Et les cactus alors ? Les cactées ont réduit à leur plus simple expression les feuilles jusqu'au stade d'épine : plus d'évapotranspiration et c'est finalement la tige qui se charge de faire la photosynthèse. 

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Réduire la surface foliaire au maximum : ici le feuillage d'un romarin et les épines d'un cactus

Réduire l'exposition des feuilles 

Une plante peut garder une grande surface foliaire si elle ne l'expose pas au soleil direct. C'est le cas des plantes d'ombre évidement, mais certaines plantes poussant au soleil peuvent faire en sorte que le soleil ne tape pas directement sur la feuille. Un simple changement d'angle et l'évapotranspiration se retrouve réduite au maximum. On peut citer en exemple certains Eucalyptus dont les feuilles pendent à la verticale, le Micocoulier de Provence (Celtis australis) qui "bouge" ses feuilles pour n'en offrir que la tranche au soleil, ou les plants de haricots qui semblent "taper dans leurs mains" en cas de fortes chaleurs. D'autres vont même enrouler leurs feuilles aux heures les plus chaudes comme le Brachypode rameux. 

Etonnant Micocoulier ou Celtis Australis qui adapte l'exposition de son feuillage au soleil

Transformer les feuilles 

Certaines plantes vont carrément transformer la couche protectrice des feuilles. Le plus simple est de recouvrir la feuille par une grosse couche cireuse. Plus la cuticule est épaisse, moins l'eau s'échappera. C'est le cas de l'Olivier, du Laurier noble, du Chêne vert, du Fragon petit-houx, des genévriers. Mais aussi, cette couche cireuse, donc luisante, va renvoyer les rayons du soleil. Ce qui limitera encore les pertes en eau. À noter qu'une imperméabilisation totale de la feuille aux échanges gazeux serait fatale (voir point "fermer les stomates"). La couche cireuse ne se trouve donc que sur le dessus de la feuille, le revers, à l'ombre, est "normal" et permet à la plante de respirer, donc de participer à l'évaporation.  

Une couche de poils est aussi une excellente idée, car l'air (et un peu de rosée) pourra s'y accrocher formant une sorte d'isolant thermique. C'est le cas de la Balotte, du Stachys byzantina, du Chêne pubescent, du Ciste cotonneux (Cistus albidus), de l'Euphorbia tetragona... Le Chêne vert et l'Olivier présentent des poils sur le revers de la feuille pour protéger les stomates, ce qui réduit encore un peu les pertes en eau. 

Tiens en parlant de Stachys byzantina... Avez-vous remarqué sa couleur de feuillage ? Plutôt gris-argenté, n'est-ce pas ? Bien vu ! C'est encore une adaptation du feuillage pour lutter contre la chaleur et les pertes en eau. Le gris-verdâtre, voire argenté, permet de réfléchir efficacement les rayons du soleil. À méditer, pour choisir la couleur de son T-shirt pour l'été... 

Olivier et Stachys byzantina

Se mettre tout nu 

On a déjà parlé des bénéfices de la réduction de surface foliaire : faire des feuilles très petites pour subir moins de pertes en eau. Mais... si on n'avait carrément plus de feuilles ? C'est le cas de certaines plantes qui perdent leur feuillage en cas de sécheresse pour ne garder que des branches et tiges vertes qui leur permettent de faire un peu de photosynthèse. Mais cela réduit fortement leur croissance tout de même. C'est le cas des Spartiers à tiges de jonc notamment (Spartium junceum). 

Certaines tiges sont elles-mêmes adaptées à la sécheresse : en devenant plus coriace comme dans le cas de la salsepareille (ça, c'est vraiment schroumpfant !) ou en adoptant une forme spéciale qui permet de créer des mini-zones d'ombre comme chez certains cactus aux arêtes longitudinales.

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Spartium junceum

Fermer les stomates 

Lorsqu'il fait trop chaud, le plus simple est de fermer les fenêtres de nos habitations. Eh bien, les plantes font presque la même chose. Les stomates permettent les échanges gazeux entre la plante et son environnement. Fermer ses stomates lors des grandes chaleurs est donc l'une des solutions pour éviter le dessèchement. Mais attention ! Car la plante ne peut plus "respirer" et la photosynthèse ne se fait plus correctement. Ce n'est donc qu'une solution à court terme. 

A noter que ces stomates peuvent aussi plus simplement se retrouver sous la feuille pour éviter les pertes en eau. C'est le cas du Laurier rose ou de l'Oyat (Psamma arenaria) par exemple. 

Stratégie numéro 2 : on stocke l'eau !

Lorsqu'on a peur d'une pénurie d'essence, de papier toilettes (je n'ai jamais compris le délire cependant) ou autre... Nous, les humains, n'avons qu'une seule idée : faire du stock ! (au risque de créer cette pénurie tant redoutée). Sans vouloir sombrer dans l'anthropomorphisme de bas étage, les plantes font un peu la même chose. 

Certaines plantes ont en effet acquis la capacité de stocker de l'eau dans certains de leurs tissus : tubercules, racines tubérisées, tiges renflées (comme pour les cactées) ou bien feuilles succulentes (feuilles charnues remplies de liquide) chez les plantes grasses. Comment ça marche ? Les tissus de ces plantes ont une forte concentration en sels minéraux. Ces sels minéraux vont capter l'eau quand il y en a. On retrouve cela chez les cactées, certaines euphorbes, l'orpin, les sedums et hylotelephium, les crassulas... 

Ajoutons à cela qu'une bonne partie des plantes succulentes a évolué pour limiter les pertes en eau par d'autres manières : réduction de la surface foliaire, production de poils sur le feuillage... 

eau et plantes, evapotranspiration, sécheresse, plante xérophytes,
L'eau peut être stockée dans les tissus comme les plantes succulentes ou dans les organes de réserve comme les rhizomes

Stratégie numéro 3 : on va chercher l'eau très loin !

Si de l'eau n'arrive plus en surface, cherchons-la ailleurs. Et cet ailleurs se trouve parfois très bas sous nos pieds.  Certains arbres et arbustes ont donc développé un système racinaire très profond, pouvant descendre à plusieurs mètres de la surface. Les champions du genre chez nous dans le Sud sont les buis et le chêne kermès (Quercus coccifera). 

Stratégie numéro 4 : on brumise de l'eau !

Certaines plantes, notamment quelques aromatiques de la famille des lamiacées comme le thym, la lavande ou le romarin, savent se calfeutrer dans une sorte de brume. Cette brumisation est produite par la plante elle-même qui éjecte par ses pores des gouttelettes d'eau et d'huile essentielle. C'est pour cela que ces plantes sentent plus par temps chaud et sec ! Cette brumisation permet de créer un écran protecteur contre les rayons du soleil et limite les pertes en eau. 

Les plantes aromatiques comme la lavande se protègent par "brumisation"

Stratégie numéro 5 : on n'est plus là !

Si l'eau ne sera plus disponible à partir d'une certaine date, une solution pourrait être de ne pas ou plus être là lorsque cela arrive. Certaines fleurs possèdent un cycle de vie très court permettant à la graine de germer en automne puis de fleurir et produire ses graines directement au printemps. Ainsi lorsque arrive l'été, la plante a déjà terminé sa vie. Et le cycle recommencera en automne. C'est le cas d'un bon nombre de fleurs annuelles du bassin méditerranéen comme la Crepis sancta ou Ptérothèque de Nîmes par exemple. 

Mais cette technique n'est pas l'apanage des annuelles, certaines plantes vivaces vont faire en sorte de "disparaître" durant la saison sèche. C'est le cas de nombreuses plantes à bulbes qui fleurissent au printemps, comme l'Iris germanica pour n'en citer qu'un. Ces végétaux vont vivre sur leurs réserves durant la saison sèche sous forme de rhizomes ou de bulbes, tandis que la partie végétative (tige, feuilles et fleurs) disparaît momentanément. 

Les fleurs des cistes font perdre beaucoup d'eau à la plante, contrairement à leurs feuilles. L'arbuste s'est donc adapté pour que les fleurs ne durent qu'une journée, parfois moins encore. Ainsi, la plante peut fleurir sans trop de pertes en eau. 

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La ciste s'adapte à la chaleur avec des fleurs ne durant que quelques heures

Stratégie numéro 6 : on révolutionne le cycle de Calvin !

Plantes en C3 

On ne va pas ici expliquer en détail le cycle de Calvin lors de la photosynthèse, car cela nécessiterait un article à part entière. Mais pour faire simple : durant la photosynthèse, une plante dite normale va capter l'énergie lumineuse pour pouvoir fixer le CO2 sous forme de chaines carbonées (glucose), l'énergie chimique. Mais avant de se transformer en sucre (molécule à 6 carbones), on doit passer par une phase intermédiaire : des molécules possédant trois carbones. Voilà pourquoi, on appelle parfois ces plantes : plantes en C3, pour 3 carbones. Les plantes en C3 sont parfaitement adaptées aux climats froids et tempérés. 

Plantes en C4

Le cas particulier des plantes en C4 maintenant. Ce sont des plantes qui sont plus adaptées aux climats chauds. Elles vont utiliser le cycle de Hatch-Slack qui est une variante du cycle de Calvin. L'énergie lumineuse va transformer le CO2 directement en une molécule à 4 carbones (d'où le nom C4) qui va migrer vers la face inférieure de la feuille. Cette molécule n'est qu'un intermédiaire pour que le cycle reprenne normalement juste après et produise des molécules à 3 carbones puis du sucre. Mais juste avant cela, cette molécule à quatre carbones va libérer du CO2 qui sera stocké dans la feuille. Résultat : même avec des stomates presque refermés pour éviter les pertes en eau, la plante peut continuer à faire la photosynthèse pendant les périodes chaudes. Elle pourra donc continuer à pousser tout en perdant le moins d'eau possible. 

Plantes CAM 

Il existe aussi des plantes CAM pour Crassulean Acid Metabolism (Métabolisme acide crassulacéen). C'est le cas de nombreuses plantes grasses, les cactées et les euphorbes. Les stomates s'ouvrent la nuit pour éviter les pertes en eau. Le CO2 est assimilé par la plante en une première molécule en C4 puis en acide malique. Le jour venu, cet acide malique est transformé grâce à l'énergie lumineuse en molécules à trois carbones puis en sucre (comme dans un cycle de Calvin normal). 

Pour terminer sur des chiffres : les plantes en C3 ont besoin de 400 ml d'eau pour assimiler 1 g de Carbone ; les plantes en C4, seulement 250 ml et les plantes CAM, à peine 50 ml. Les plantes en C4 et CAM prospèrent mieux que les C3 en climat chaud et sec. 

Si vous désirez avoir aussi mal à la tête que moi en écrivant ces lignes et vous amuser à reproduire les différents cycles sur des feuilles A3 punaisée au mur, voici trois liens qui devraient vous plaire : 

Cycle de Calvin (plante en C3)

Cycle de Hatch & Slack (plante en C4) 

Métabolisme acide crassulacéen 

La sécheresse, c’est le manque d’eau récurrent ou occasionnel. La plupart des plantes en souffrent, car l’eau est indispensable à leur vie, particulièrement dans le processus de photosynthèse. Mais l’eau est aussi indispensable à la circulation des nutriments à travers le végétal. D’ailleurs, une plante est composée entre 80 et presque 100 % d’eau en […]

En été, les jardiniers aussi prennent des vacances... mais pas les jardins ! Il faut bien l'avouer, chaque éloignement prolongé de notre petit paradis se fait avec un pincement au cœur, et la même question nous envahit alors :

"Dans quel état vais-je retrouver mon jardin à mon retour ? Jungle inextricable ou savane grillée par le soleil ?"

Pour éviter ce type de désagrément, il est plus sage de préparer son absence.

Qu'il s'agisse du jardin d'ornement ou du potager, ces quelques conseils vous permettront de partir l'esprit plus tranquille et de ne pas regretter les apéritifs pris au bord de la piscine !

Coupe d'été pour le gazon

Tondez votre pelouse, la veille ou l'avant-veille de votre départ. Résistez à la tentation : ne coupez pas trop mais choisissez une hauteur de coupe de 6 ou 7 cm. En effet, tondue trop court, l'herbe a plus de mal à résister à des épisodes de sécheresse.

Des massifs propres et paillés

Désherbez vos massifs et binez-les. Tous les jardiniers connaissent le fameux adage "Un binage vaut deux arrosages !". La couche supérieure du sol ainsi cassée est plus perméable et permet d'optimiser le moindre arrosage, qu'il soit naturel ou manuel.

Paillez avec ce que vous avez sous la main (tontes de gazon, BRF, paille...). A défaut, l'achat d'un paillis dans le commerce peut être un bon investissement, en particulier pour les plantes qui réclament un sol toujours frais. Dans l'idéal, installez le paillis sur une couche de 5 cm minimum.

Au jardin d'ornement, si vous partez longtemps, coupez les fleurs fanées mais aussi celles encore épanouies... et même les boutons ! Je sais, c'est un vrai crève-cœur, mais rien ne sert de fleurir le jardin en votre absence, ni de demander cet effort à vos plantes. Elles reformeront très vite de nouvelles pousses, porteuses de nombreuses promesses de fleurs pour votre retour.

Plantes en pots : tous aux abris !

Regroupes vos plantes en pots, dans le coin le plus frais et le plus ombragé de votre jardin. Cela limite l'évaporation et donc les besoins en eau. N'oubliez pas de les arroser généreusement juste avant votre départ et n'hésitez pas à placer une coupelle sous les pots, afin de créer une réserve d'eau pour les plus soiffardes.

Au potager : récoltez, protégez

Au jardin potager, faites-vous plaisir en récoltant légumes et petits fruits , parmi lesquels aubergines, courgettes, concombres, haricots, melons, tomates, betteraves, navets, salades, fraises, framboises… C'est l'occasion rêvée d'agapes gourmandes avec des produits frais et maison ! Si vous ne pouvez les emporter avec vous (certains finiront de mûrir dans la caravane !), offrez-les à votre famille, vos amis ou même vos voisins. C'est toujours mieux que de les perdre.

Cela peut aussi être l'occasion d'un échange de bons procédés : si vous trouvez une âme charitable pour venir arroser en votre absence, c'est toujours plus sympathique de lui proposer de repartir avec quelques légumes ou quelques fruits une fois la "corvée" achevée.

Côté potager toujours, pincez ou taillez vos herbes aromatiques (pour vos barbecues à venir !). Vérifiez le tuteurage des plantes qui en sont équipées, placez au besoin un filet sur les arbustes à petits fruits qui vont mûrir pendant votre absence, et un voile d'ombrage sur les plantes qui risquent le plus de souffrir le plus de la chaleur. Vous pouvez aussi retourner une cagette en bois (lestée par un cailloux par exemple) sur les plantes les plus basses, afin de les isoler un peu des ardeurs du soleil, sans les plonger non plus dans le noir.

Veillez à cesser toute plantation, bouture ou semis dans les 15 jours qui précèdent votre départ. Rien ne sert en effet d'élever de jeunes plants que vous ne pouvez pas bichonner au moment où ils en ont le plus besoin.

Un arrosage bien géré = des vacances sereines

L'arrosage est très certainement le souci numéro 1 des jardiniers en vacances.

La veille de votre départ, si possible, arrosez vos plantes très généreusement, jusqu'à saturation. Pendant votre absence, l'idéal reste de trouver un arrangement avec une connaissance.

Si cette option est impossible, vous pouvez utiliser des systèmes d'arrosage plus ou moins sophistiqués ou coûteux. Le plus pratique et le plus sûr reste sans aucun doute un système d'arrosage automatique avec programmateur. Vous pouvez alors décider quelle quantité fournir à quelles plantes, et à quel moment (idéalement tôt le matin et/ou tard le soir). Il existe même des sondes qui mesurent l'humidité du sol et gèrent l'arrosage en conséquence.

Faciles à mettre en place partout dans le jardin, les cônes en terre cuite, reliés à une bassine ou directement à une bouteille d'eau renversée, permettent d'abreuver vos plantes favorites. Attention, l'autonomie disponible est proportionnelle à la taille des contenants employés.

Vous pouvez également utiliser des oyas, qui sont des jarres en argile, plantées ou enterrées dans le sol. Vous les remplissez avant de partir et la porosité du matériau libère progressivement et directement l'eau aux racines des plantes à proximité. Différents modèles et tailles existent, des plus petits, adaptés à la culture en pot, aux plus volumineux, à installer dans le sol du jardin ou du potager.

En suivant ces quelques conseils, votre jardin pourra ainsi supporter votre absence sans trop souffrir. Et, de votre côté, vous pourrez déculpabiliser, profiter plus sereinement de vos congés et retrouver un jardin en pleine forme à votre retour.

Ha oui, une dernière chose. Bonnes vacances !

En été, les jardiniers aussi prennent des vacances… mais pas les jardins ! Il faut bien l’avouer, chaque éloignement prolongé de notre petit paradis se fait avec un pincement au cœur, et la même question nous envahit alors : « Dans quel état vais-je retrouver mon jardin à mon retour ? Jungle inextricable ou savane grillée […]

Moins connus que les bulbes de printemps, les bulbes à floraison automnale n’en sont pas moins réjouissants. Ils montrent leurs fleurs dès la fin de l’été et viennent agrémenter les massifs qui se dégarnissent peu à peu.

Malheureusement, on ne les voit pas beaucoup dans les jardins ! Pourquoi ?
Certainement car les jardiniers, trop occupés à profiter de l'été, ratent souvent le meilleur moment pour les planter. En effet, contrairement aux bulbes de printemps, les bulbes d'automne se plantent entre la mi juillet et la fin du mois d'août, pendant leur repos végétatif pour démarrer leur végétation à l'arrivée des premières pluies automnales.

Voici donc, en guise de pense-bête, quelques bulbes à floraison automnale, à planter cet été et qui vous raviront à l’heure de la rentrée.

Les Crocus d’automne

Les crocus de printemps sont très populaires. Pourtant, les espèces d’automne sont tout aussi charmantes ! Parmi eux, citons tout d’abord le crocus à safran (crocus sativus). Bien qu’il soit surtout cultivé pour sa précieuse épice, il s’avère très décoratif et montre des fleurs qui peuvent être violettes, mauves ou blanches. Il fleurit dès le mois d’octobre et parfois même jusqu’à décembre.

  • à planter de juillet à septembre, au soleil, en sol riche et bien drainé
  • Floraison d’octobre à novembre
  • Rusticité : - 15 ° C
Crocus à safran, crocus sativus
Crocus à safran, Crocus sativus,

Appelé faux crocus, Crocus jaune d’automne ou encore Vendangeuse, le Sternbergia lutea n’est pas un bulbe très rustique mais c’est un dur à cuire qui supporte très bien la sécheresse estivale. Il montre, en septembre – octobre, de lumineuses fleurs jaunes, encore plus remarquables quand elles sont plantées en groupes.

  • à planter en juillet – août, au soleil, en sol bien drainé
  • Floraison en septembre – octobre
  • Rusticité : - 5 ° C
faux crocus d'automne
Sternbergia lutea dit "Faux crocus"

Les Colchiques

Non, les colchiques ne poussent pas que dans les près ! (c’est même assez rare d’en trouver… ) Ils poussent aussi très bien dans les jardins… et il existe de nombreuses espèces et variétés, très ornementales. Certaines sont discrète et naturelles comme le Colchique autumnale Album alors que d’autres affichent de superbes fleurs étoilées comme Colchique Autumnale Alboplenum ou doubles, comme les colchiques Nénuphars.

  • à planter de juillet à septembre, au soleil ou à mi-ombre, en sol frais mais drainé
  • Floraison de septembre à novembre
  • Rusticité : - 15 à - 20 °C
Colchique, bulbe d'automne
Colchique Waterlily, Colchicum autumnale

Les Cyclamen de Naples

Quoi de plus réjouissant qu’un tapis de cyclamens de Naples à l’automne ? Vigoureux, résistants, ils ont aussi l’avantage de pousser là où rien ne pousse… et plus particulièrement à l’ombre et au pied des arbres où, cerise sur le gâteau, ils ne naturalisent de façon presque déconcertante. Ses fleurs peuvent être rose mauve ou blanches, elles sont accompagnées d’une feuillage décoratif vert et argent. Pourquoi s’en priver ?

  • à planter de juillet à septembre, à l’ombre ou à mi-ombre dans tous sols bien drainés
  • Floraison d’août à octobre
  • Rusticité : Rusticité : - 15 à - 20 °C
Cyclamen d'automne
Cyclamen de Naples, Cyclamen hederifolium

Les Nérines

Frileuses, parfois un peu capricieuses mais néanmoins charmantes, les nérines sont originaires d'Afrique du Sud. Elles se distinguent par leur floraison tardive et par leur élégante floraison. Elles dressent des hampes surmontées d’ombelles de fleurs à pétales fins, parfois joliment frisottés. Bien moins connues que les Agapanthes, elles s’en approchent un peu et se déclinent dans une large palette qui s’étend du blanc à l’orange, en passant par toutes les nuances de rose. La culture des nérines en pleine terre est réservée aux climats doux mais elles se cultivent bien en pot partout ailleurs !

  • à planter de juillet à septembre, au soleil et à l’abri du vent en sol plutôt pauvre et bien drainé
  • Floraison d’août à octobre
  • Rusticité : Rusticité : - 4 °C
Nérine
Nérine ondulée, Nerine undulata

Moins connus que les bulbes de printemps, les bulbes à floraison automnale n’en sont pas moins réjouissants. Ils montrent leurs fleurs dès la fin de l’été et viennent agrémenter les massifs qui se dégarnissent peu à peu. Malheureusement, on ne les voit pas beaucoup dans les jardins ! Pourquoi ? Certainement car les jardiniers, trop […]

L’Agapanthe Pitchoune White est une nouveauté qui possède toutes les qualités que l'on recherche chez une agapanthe : elle fleurit inlassablement durant tout l'été, forme de belles inflorescences blanches de 14 cm de diamètre et porte un beau feuillage persistant.

Agapanthe Pitchoune White

Son petit plus ? Sa taille compacte qui lui permet de s'aventurer dans les bacs sur les terrasses et même dans les balconnières !  Chic et pleine de fraîcheur, c’est la variété idéale pour donner un petit air de croisette à votre jardin.

L’agapanthe Pictoune White, en détail

L'Agapanthe Pichoune White est une nouvelle obtention de 2019, sélectionnée en France par les pépinières Ernest Turc. Elle s'inscrit dans la lignée de la très célèbre Agapanthe Pitchoune Blue avec qui elle partage croissance rapide et caractère très florifère.

Cette agapanthe se distingue des variétés traditionnelles par sa généreuse floraison et son port très compact. Cette bulbeuse fleurit dès son plus jeune âge et s’orne, en juin-juillet et jusqu'en septembre, de nombreuses ombelles blanc pur, portées à 50 cm de hauteur, bien au-dessus d'un joli feuillage rubané, qui restera bien vert même en hiver en climat doux.

Agapanthe Pitchoune White

Où et comment la cultiver

Pitchoune White est la variété parfaite pour les bordures, les massifs ensoleillés mais surtout les balcons et terrasses car elle se cultive très bien en pot ou jardinière.

Peu exigeante et facile de culture, elle se plaira en plein soleil, en sol ordinaire mais drainé, pas trop sec en été. Relativement rustique, elle est capable d'endurer de brèves gelées de l'ordre de - 5 à - 6 ° C. Son feuillage persistant à semi-persistant peut disparaître en hiver lorsqu'il gèle… pour réapparaître au printemps.

L’Agapanthe Pitchoune White est une nouveauté qui possède toutes les qualités que l’on recherche chez une agapanthe : elle fleurit inlassablement durant tout l’été, forme de belles inflorescences blanches de 14 cm de diamètre et porte un beau feuillage persistant. Son petit plus ? Sa taille compacte qui lui permet de s’aventurer dans les bacs […]

Quand j'étais petit... Bon, en vrai, j'ai toujours été petit mais ce n'est pas le sujet. Quand j'étais petit donc, j'aimais beaucoup lire les aventures de Bob Morane (le vrai Héron de tout l'étang !), notamment celles se déroulant dans les jungles tropicales humides, sur des îles entourées d'eau, dans des villes portuaires malfamées, à travers des égouts suintants, parmi des marais regorgeants d'alligators ou bien au sein même de grottes nauséabondes et ruisselantes d'eau... En revanche, j'étais totalement terrifié par les péripéties de notre brave « commandant » se déroulant dans... les régions désertiques. À tel point que j'en faisais même des cauchemars.

Et c'est probablement l’une des raisons, cette « sèchophobie » (aucune idée si cette phobie existe réellement !), qui me poussa à naître en Belgique, pays régulièrement « arrosé » par cet étrange liquide transparent qui tombe du ciel. (Oui, c'est une question de volonté notre lieu de naissance ! Mon premier choix s'était porté sur le Japon, mais c'était finalement trop cher...)

Mais hélas, par la faute de divers facteurs (pas ceux de la poste !), la sécheresse finit quand même par venir agresser épisodiquement notre plat pays, s'installant insidieusement tous les étés telle une tique dans le slip d'un animateur nature. Mon cauchemar d'enfance refit alors soudainement surface...

Et cette fameuse sécheresse, vous le savez bien, nos plantes non plus n'aiment pas ça ! Enfin, la plupart du moins.

Alors si on regarde rapidement la définition officielle de cet angoissant vocable, c'est assez peu précis... On décrète que nous sommes en pleine sécheresse « lorsque les précipitations se font rares voire inexistantes durant une période plus ou moins longues ». Personnellement j'ai une définition encore plus simple : « on vit un épisode de sécheresse, lorsque le jardinier finit par avoir aussi soif que ses plantes ».

En Belgique, la bière ne sert pas qu'à attirer les limaces. Sa consommation est également un bon indicateur de sécheresse

Dans ces périodes-là, forcément, on s'alarme, on panique, on s'affole, on s'écrie soudain entre deux cornouillers des « Branle-bas de combat ! » ou des « Sauve-qui-peut ! ». Et on farfouille dans notre foisonnante bibliographie et surtout au travers des méandres d'internet en quête de conseils plus ou moins judicieux. Ne niez pas, je suis certain que vous le faites aussi.

Et on tombe rapidement sur les premiers conseils…

  • Arrosez !

Ah bah oui, tiens, donner de l'eau aux plantes, je n'y aurais pas pensé directement. Ce n'était vraiment pas intuitif... Merci de nous le rappeler ! Bon sans rire, j'ai néanmoins une petite chose à vous dire. Arrosez oui, mais très (très) tôt. Du genre, vers 4 ou 5 h du mat'. Oui, c'est tôt, je vous l'accorde, mais en même temps on ne sait pas dormir en période de canicule, alors... Et puis pour une fois, c'est vous qui réveillerez le coq. Pourquoi arroser si tôt ? Pour être certain de ne pas subir d'évaporation le temps que l'eau soit bien absorbée par la terre tout simplement. Personnellement, j'évite l'arrosage du soir car la terre est encore très chaude et la moitié de l'eau que l'on apporte part... en fumée (enfin en vapeur dans ce cas-ci).

Comment un arrosage automatique ? Vous vous croyez sur un terrain de golf ?!

Oui, l'arc-en-ciel, c'est joli mais bon...

Il reste la technique des hoyas évidemment. Qui fonctionne, c’est vrai mais qui nécessite d’en placer à peu près partout. Et c’est terriblement fastidieux et onéreux.

  • Arrosez aussi une bonne grosse fois plutôt que tous les jours un petit peu.

En effet, les plantes, ces fainéantes, vont se dire si vous les arrosez tout le temps à petites doses : « oh mais tout va bien, on nous donne tout le temps de l'eau, je ne vais pas me forcer à faire des racines qui partent en profondeur ». Bref, faire cela, c'est contribuer à la « chochotisation » de vos plantes préférées. En revanche, si vous continuez à les faire « souffrir » un peu (mais pas trop) lorsqu'il fait sec, elles seront plus à même de résister au manque d'eau par la suite.

  • « Un binage vaut deux arrosages»

Cet adage est tellement ancien qu'il se retrouve sans aucun doute dans la Bible (à vérifier !). Mais il est vrai qu'une fois le sol biné, l'eau s'infiltrera mieux et on limite aussi l'évaporation car on brise la croûte, évitant ainsi la remontée de l'eau par capillarité. Mais…

  • Paillez vos plantations, votre potager,...

On ne devrait même plus vous le dire mais effectivement un paillage limite l'évaporation de votre terre. Attention toutefois ! Pensez à pailler lorsque le sol est humide. En bref, si vous ne l'aviez pas fait avant cette fameuse sécheresse, arrosez bien avant de placer votre paillage. Avec quoi pailler ? N'importe quoi ! C'est l'urgence, n'importe quel paillage fera l'affaire (même du minéral à la rigueur...). Et surtout, n'hésitez pas à laisser des plantes pousser aux pieds de vos arbres et à planter serré dans vos massifs ou parterres et même au potager. Vous ferez ainsi une sorte de... paillage vivant.

  • Plantez des végétaux résistants (je les appelle aussi les plantes « badass») et entraînez-les à « souffrir » (voir plus haut).

Je dis bien « résistantes » et non pas « aimant la sécheresse » car c'est bien joli de planter des cactus si c'est pour se retrouver avec un été pluvieux la saison suivante…

Le Sedum ou Orpin, un bel exemple de plante "badass"
  • Plantez des plantes vraiment adaptées à votre sol, votre climat, votre ensoleillement.

Si la plante n'est déjà pas en pleine forme chez vous en temps normal, comment voulez-vous qu'elle survive à une sécheresse ?

  • Plantez au bon moment.

Une plante déjà en place en automne aura eu tout le loisir de se créer un système racinaire conséquent et efficace. En revanche, les petits achats « coup-de-cœur » de fin de printemps, voire de début d’été, auront très peu de chance de survivre à un été caniculaire.

  • Plantez une haie.

Si possible, une haie vive d’arbustes indigènes. Oubliez par-dessus tout, les haies de type « béton vert » (Thuyas par exemple). En effet, une haie vive va filtrer le vent et non pas le bloquer et créer des effets de tourbillons dévastateurs. Elle limitera ainsi l'effet asséchant de celui-ci.

Admettez que c'est vilain et qu'en plus, ça ne sert à rien !
  • Pleurez !

Si plus rien ne fonctionne, nous vous autorisons à utiliser cette technique en dernier recours. En effet, pleurer au-dessus de chaque plante en malaise permettra un arrosage particulièrement sélectif. Attention toutefois de ne pas vous déshydrater en suivant cette méthode.

  • Partez en vacances avec vos plantes dans un endroit plus accueillant.

Cela nécessite un peu de logistique c'est vrai mais vos plantes méritent bien un petit peu d'attention n'est-ce pas...

En conclusion et pour redevenir un peu sérieux. La majeure partie du travail doit se faire en amont : paillage, plantation d’une haie filtrante, plantations des végétaux en période de repos, plantation de plantes très résistantes si possible… Si ça n’a pas été le cas... Et bien dites-vous que vous ne vous laisserez plus avoir la saison prochaine.

Et bien entendu, pas de panique ! Votre jardin doit rester un loisir et la mort d’une ou deux plantes ne devrait pas vous faire sangloter plus que la défaite de votre joueur de jokari fétiche au Grand Tournoi de la Saucisse qui fume. À la rigueur, ce sera l’occasion de combler les « trous » ainsi formés par la plantation de nouvelles acquisitions. Un magnifique Cornus kousa ‘Samaritan’ par exemple. De toute façon, une sécheresse n’est jamais réellement dramatique chez nous. La pluie finit toujours par revenir. Il vous faudra simplement prendre votre mal en patience.

Un dernier petit mot…

N’oubliez pas ! Pensez aux petites bêtes de votre jardin : oiseaux, micro-mammifères, insectes, amphibiens… Ils ont soif eux aussi. Quelques simples bols d’eau fraîche du matin placés un peu partout dans votre jardin, au calme et à l’ombre (et si possible à l’abri des chats…) permettront à toute votre petite faune de passer sans encombre cette période troublée. Pour les insectes et autres petites bestioles avec beaucoup trop de pattes, songez à arroser des pierres ou placez des éponges humides tout simplement.

Un autre dernier petit mot :

On parle de sécheresse estivale mais vous pouvez aussi subir des sécheresses hivernales, notamment durant de fortes périodes de gel, l'eau n'étant plus facilement assimilable par les plantes car celle-ci est devenue solide. Heureusement, c'est la période de repos pour bon nombre d'entre elles et certaines ont même prévu des adaptations fascinantes pour limiter l'évapotranspiration et ainsi garder un peu d'eau même en hiver, notamment les conifères grâce à leurs aiguilles qui présentent des surfaces plus réduites qu’une simple feuille.

Enfin, découvrez nos conseils en vidéo pour savoir quand et comment bien arroser au jardin !

Quand j’étais petit… Bon, en vrai, j’ai toujours été petit mais ce n’est pas le sujet. Quand j’étais petit donc, j’aimais beaucoup lire les aventures de Bob Morane (le vrai Héron de tout l’étang !), notamment celles se déroulant dans les jungles tropicales humides, sur des îles entourées d’eau, dans des villes portuaires malfamées, à travers […]

"Ciaran, Domigos : Tempête sur le jardin", ce pourrait être le titre d'un nouveau roman ou d'un énième film catastrophe qui me donne envie de me plonger dans un bon catalogue de plantes (devinez lequel !), de rêver à des jours plus lumineux et à de nouvelles plantations ! D'ailleurs, je me demande pourquoi les tempêtes et les cyclones portent presque toujours des noms de femmes ? Étrange... mais ce n'est pas le sujet ! Bref, ces derniers jours, la France a subi des phénomènes météorologiques violents. Nombreux jardins ont été confrontés à des pluies diluviennes (flop flop flop... au moins, ça a fait beaucoup rire les enfants !) et surtout à d'importantes rafales de vent qui ont occasionné des dégâts plus ou moins graves suivant les régions.

Cela dit, zen... Soufflez un bon coup, ça va bien se passer ! Voici ce que vous pouvez faire après le passage d'une tempête, mais aussi les précautions à prendre en prévision des prochaines.

1) QUE FAIRE APRÈS LA TEMPÊTE ?

Tout d'abord, patientez. Si le vent souffle encore, ce n'est pas encore le moment d'aller faire votre promenade quotidienne pour évaluer les dégâts. Ça ne tombera pas plus bas !

Une fois que tout risque est écarté :

  • Commencez par ramasser le bois mort. Cela peut être désolant, mais soyez positif et pragmatique : c'est un élagage naturel ! C'est fait et vous n'aurez pas la peine de jouer les équilibristes sur une échelle bancale pour aller couper ces branches !

Bois mort tombé des suites d'une tempête

  • Au besoin, repassez avec un sécateur ou une petite scie d'élagage derrière les arbres et arbustes abîmés pour faire des coupes nettes et propres.
  • Remettez en état les serres tunnel endommagées : en effet, il arrive souvent que les bâches se déchirent et s'envolent.
  • Redresser les arbustes fraîchement plantés qui n'auraient pas été tuteurés et les vieux arbres ou des sujets récemment transplantés qui n'auraient pas été haubanés. À ce propos, sachez qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire : préparez le matériel nécessaire pour les haubaner, car l'hiver n'est pas terminé.

Pour savoir comment faire : suivez nos conseils en vidéo : "Haubaner un arbre".

  • Remettez en place le paillage qui se serait envolé (ou tassé) sur les plantes gélives.
  • Ramassez, re-palissez les plantes grimpantes tombées. Et retaillez un peu s'il y a de la casse !
  • Si un vieil arbre ou arbuste est déraciné totalement, il n'y a plus grand-chose à faire : paix à son âme ! En revanche, s'il est arraché partiellement (pas plus d'1/3 des racines arrachées), retaillez-les, allégez la ramure, haubanez sur trois ancrages et attendez le printemps pour voir s'il reprend.
  • Enfin, si les dégâts sont importants, chez vous et chez vos voisins, et que vous êtes obligés de passer par la case tronçonnage, organisez-vous pour louer un gros broyeur ensemble. C'est plus économique, rapide et cela vous permettra de constituer une réserve de paillage, toujours bienvenue.

2) QUE FAIRE AVANT UNE TEMPÊTE ?

Nous sommes désormais alertés quelques jours à l'avance de l'arrivée d'une tempête. C'est le meilleur moment pour limiter les dégâts au jardin. Pour cela :

  • Ramassez et abritez tout ce qui est susceptible de s'envoler : les meubles de jardin, le trampoline des enfants ou des petits-enfants, la petite réserve de godets laissée dans un coin...

Le trampoline volant est un grand classique en cas de gros coup de vent... S'il n'est pas démonté, vous risquez fort de le retrouver chez le voisin ou... dans la piscine 🙁

  • Arrimez les petites constructions de type poulailler ou les petites serres plastiques (idéalement, rentrez-les l'hiver).
  • Fermez bien vos serres ou, si ce n'est pas possible, laissez-les ouvertes : si le vent entre, il faut qu'il puisse sortir !
  • Si vous jardinez sur un balcon ou une terrasse, rentrez les jardinières suspendues et regroupez tous les pots dans un même endroit, le plus abrité possible.

Et comme ces phénomènes météorologiques risquent fort de devenir de plus en plus fréquents à l'avenir, pensez aussi sur le long terme :

  • Ne plantez pas de grands conifères (Cèdre, Sequoiadendron, Pins...) près des habitations. Leurs branches souvent fragiles offrent une prise au vent très importante et il n'est pas rare que de grosses branches cèdent sous les rafales.
  • Plantez une vraie haie brise-vent du côté des vents dominants : il n'y a rien de plus efficace pour protéger un jardin ! Pour cela, optez pour une haie libre où se côtoient petits arbres et arbustes de haie, caducs ou persistants. Inspirez-vous des haies bocagères de votre région et plantez, par exemple, Sureau, Fusain, Troène, Noisetier, Amelanchier, Cornus, Viorne...

Et chez vous ? Des dégâts dans le jardin ? Peut-être avez-vous en tête quelques conseils supplémentaires pour protéger le jardin du vent... N'hésitez pas à les partager dans les commentaires !

« Ciaran, Domigos : Tempête sur le jardin », ce pourrait être le titre d’un nouveau roman ou d’un énième film catastrophe qui me donne envie de me plonger dans un bon catalogue de plantes (devinez lequel !), de rêver à des jours plus lumineux et à de nouvelles plantations ! D’ailleurs, je me demande pourquoi les […]

Semer des graines de roses trémières reste une activité facile et qui ne demande aucune compétence nécessaire pour réussir. Quand elles ne se ressèment pas çà et là au pied des façades des maisons de campagne ou le long des chemins bucoliques de l’île de Ré, les roses trémières se sèment aisément en godet ou à la volée mais à condition de les semer au bout moment, c’est-à-dire maintenant !

Rose trémière en bordure d'un chemin à l’île de Ré

Quand semer les roses trémières ?

Les graines de rose trémières demandent beaucoup de chaleur et de lumière pour pouvoir germer, voilà pourquoi il est important de les semer l’été pour garantir une germination rapide et homogène. Elles se sèment dès la fin du printemps et jusqu’en milieu d’été quand le sol est suffisamment chaud et les que les températures diurnes dépassent les 20°C.

Comment semer?

Si vous ne disposez que de quelques graines d'une variété sélectionnée, il vaut mieux semer en pot ou en barquette afin de mettre toutes les chances de votre coté :

  • Choisissez une barquette de semis ou un grand pot assez haut (les roses trémières sont dotées de longues racines et demandent par conséquent beaucoup de profondeur).
  • Ajoutez un substrat spécial semis ou préparez un mélange composé d'un tiers terreau fin, 1/3 vermiculite (ou perlite) et 1/3 sable fin.
  • Étalez votre substrat, tassez-le et disposez les graines à la surface.
  • Couvrez les graines d'une fine pellicule de substrat puis arrosez copieusement.
  • Installez le semis à mi-ombre puis maintenant le substrat frais jusqu'à la germination.

Repiquez les plantules 3 à 4 semaines après la germination, lorsque les plants ont 4 vraies feuilles.

Si vous disposez en revanche d'une grande quantité de graines glanées dans le jardin vous pouvez semer directement en pleine terre.

  • Choisissez un endroit ensoleillé et dégagé, par exemple une bordure de chemin.
  • Semez les graines à la volée dans un sol profond, caillouteux ou légèrement sablonneux.

La germination sera moins homogène mais les plantules, dont les racines pourront descendre en profondeur, seront dotées de hampes florales beaucoup plus hautes que celles semées en pot puis repiquées.

Graines de rose trémière prêtes à être récoltées - Photo : Jean-Pierre Bazard

Semer des graines de roses trémières reste une activité facile et qui ne demande aucune compétence nécessaire pour réussir. Quand elles ne se ressèment pas çà et là au pied des façades des maisons de campagne ou le long des chemins bucoliques de l’île de Ré, les roses trémières se sèment aisément en godet ou […]

Le thermomètre dépasse allègrement les 30°C chez nous, dans le (grand) Nord, alors que l'été n'est même pas encore officiellement arrivé ! On ne se rappelle plus vraiment quand il a plu pour la dernière fois. Désespoir ultime, même l'orage refuse de craquer. Comme le disait Ingrid, de nombreux départements sont déjà en restriction d'eau et il y a fort à parier que d'autres suivront. Je ne me rappelle pas avoir jamais vu mon petit jardin souffrir autant, même au plus fort de la canicule de l'été 2003...

Alors dans ces conditions, est-il raisonnable de planter maintenant ? En pots, oui, sans trop d'hésitation (après tout, il faut les arroser de toute façon), mais en massifs, la plus grande prudence est de mise... d'une part, la terre devient difficile à travailler, et d'autre part, il vous faudra effectuer des arrosages très suivis et réguliers... autant dire que si vous partez en vacances cet été, il vaut mieux oublier 🙂 Pensez aussi à pailler et à utiliser du rétenteur d'eau, le stockosorb, cela aide ! Pour ne rien oublier, nous avons rédigé une fiche conseil : "Comment planter en été ? Les précautions à prendre".

Le thermomètre dépasse allègrement les 30°C chez nous, dans le (grand) Nord, alors que l’été n’est même pas encore officiellement arrivé ! On ne se rappelle plus vraiment quand il a plu pour la dernière fois. Désespoir ultime, même l’orage refuse de craquer. Comme le disait Ingrid, de nombreux départements sont déjà en restriction d’eau […]

Comme chaque année, les faibles précipitations printanières associées à des épisodes de canicule conduisent à des restrictions d'eau. Dans de nombreuses régions, des arrêtés préfectoraux interdisent, pour ce qui concerne les jardins des particuliers, l'arrosage des pelouses, massifs floraux ou arbustifs, de 8 heures à 20 heures.

Au 29 juillet 2019, 78 départements sont concernés et bon nombre de jardiniers voient leurs plantes tirer un peu la langue sous l'effet combiné de la chaleur et de l'absence de pluie.

Tout d'abord, rappelons la situation des restriction d'eau à ce jour :

carte des restrictions d'eau 29-07-2019

Source : Propluvia

Dans les zones d'alerte (en jaune et orange sur la carte), l'arrosage n'est pas strictement défendu mais très réglementé, contrairement aux zones rouges où la situation de crise l'interdit. Enfin, notez que l'eau concernée est celle du réseau sanitaire d'eau potable mais aussi celle des puits et des sources que vous pourriez récupérer par captage. L'eau de pluie que vous auriez prudemment stockée ne fait l'objet d'aucune restriction.

Comment gérer le manque d'eau au jardin ?

  • En zones jaunes et orange :

Pour une raison évidente de civisme et pour ne pas empirer la situation, il nous faut donc mettre nos jardins en mode "économie" et accepter qu'il ne soit pas forcément à la hauteur de nos espérances sans pour autant perdre les plantes.

Pour cela, si les arrosages sont encore possibles, donnez la priorité aux jeunes plantes, récemment installées : binez au pied, arrosez raisonnablement et, si ce n'est pas déjà fait, paillez immédiatement avec une couche de tonte, par exemple.

Pour les plantes déjà installées, suivez tout simplement les conseils de Michael, en intervenant pendant les créneaux horaires autorisés.

Et si, comme moi, vous ressentez une petite once de culpabilité à chaque fois que vous remplissez un arrosoir, gérez aussi vos priorités personnelles et installez, par exemple, un minuteur de douche ! En effet, une douche, c'est 6 à 8 litres d'eau à la minute. En y restant que 3 minutes au lieu de 10, c'est, au bas mot, 42 litres qui pourront être, sans trop de complexes, utilisés au jardin.

  • En zone rouge :

En zone de crise, l'utilisation de l'eau du réseau, de puits et de source est interdite pour l'arrosage. Il vous faudra donc avoir recours au système D.

Le plus efficace est sans aucun doute le récupérateur d'eau, car être en situation de restriction n'empêche pas la pluie de tomber, généralement sous forme d'orages. Si ce n'est pas déjà fait, c'est le moment d'investir dans une cuve afin de pouvoir profiter des moindres précipitations.

On n'y pense pas forcément mais ce dispositif peut être efficacement doublé par l'utilisation, à la maison, d'une simple bassine ! En effet, en cuisine, l'eau utilisée pour le rinçage de la vaisselle et le lavage des légumes est rarement impropre à l'arrosage. Elle part cependant rejoindre le réseau d'assainissement alors qu'elle aurait pu profiter au jardin. Chez nous, la bassine est installée en permanence dans l'évier. Je la vide dans une grande poubelle que je laisse à proximité… et je vous assure que ces économies de bout de chandelle sont suffisantes pour sauver les plantes les moins résistantes.

Comment anticiper le manque d'eau récurrent ?

Canicule et manque d'eau ne datent pas d'hier (certains se souviennent peut-être de 1976…) mais ce sont des phénomènes devenus chroniques dans de nombreuses régions.

Sécheresse de 1976

Les conséquences de la sécheresse de 1976 - Source : Le Monde - Image AFP

Pour profiter néanmoins des floraisons de votre jardin, commencez par adopter la meilleure pratique qui soit : le paillage. En effet, un sol paillé avec des matières organiques (paille, tonte, broyat) conservera 6 fois plus longtemps l'humidité qu'un sol laissé à nu et, en plus, en se décomposant, ce paillage nourrira la terre qui deviendra alors bien moins sensible au dessèchement.

Enfin, optez pour des plantes résistantes et adaptées aux sols secs comme les arbustes et vivaces méditerranéens.

Et chez vous ? Votre département est-il en restriction d'eau ? Comment se comporte votre jardin ? Avez-vous des astuces à partager pour faire face au manque d'eau ?

Comme chaque année, les faibles précipitations printanières associées à des épisodes de canicule conduisent à des restrictions d’eau. Dans de nombreuses régions, des arrêtés préfectoraux interdisent, pour ce qui concerne les jardins des particuliers, l’arrosage des pelouses, massifs floraux ou arbustifs, de 8 heures à 20 heures. Au 29 juillet 2019, 78 départements sont concernés et […]

C'est enfin l'été, il fait chaud et le potager, bien que largement paillé, commence à réclamer quelques arrosages. Mais, comment bien arroser pour récolter de beaux légumes sans que cela ne devienne une véritable corvée ? Voici nos conseils et quelques principes à respecter à ce sujet.

Un binage vaut deux arrosages, un paillage en vaut dix, à condition de bien arroser !

Il n'est jamais trop tard pour pailler ! En ce moment, vous pouvez utiliser les déchets de tonte. L'herbe sèche sur place en un rien de temps, ce qui permet de l'étaler en couches un peu plus épaisses sans risquer la fermentation.
 
Mais avant d'étaler ce paillis,  pensez à :
 
  • biner pour casser l'éventuelle croûte de terre, fréquente en terre argileuse ou limoneuse,
  • effectuer un arrosage abondant, jusqu'au point de saturation.
 
En effet, le paillage conserve l'humidité, c'est indéniable, mais encore faut-il qu'elle soit présente au départ et qu'elle puisse atteindre le système racinaire des plantes.
 
bien arroser le potager en été

Cultures paillées, des arrosages moins fréquents mais plus abondants

Si vous faites partie des bons élèves et que vous avez, depuis le printemps, suivi nos conseils, merci et félicitations !
 
Néanmoins, sachez que, oui,  les paillis limitent la fréquence des arrosages sans pour autant vous en dispenser totalement, surtout en cas de grosse chaleur. Lors des averses passagères ou peu abondantes, les pluies ne font que mouiller le paillage, sans s'infiltrer dans le sol. Tout laisse penser que le jardin est arrosé alors qu'il ne l'est pas… ou très superficiellement.
 
Pour bien arroser, je vous conseille donc :
 
  • de le faire copieusement, idéalement à l'arrosoir pour contrôler la quantité d'eau apportée,
  • d'arroser tôt le matin ou tard le soir,
  • de bien vérifier que l'eau a atteint le cœur de la terre.

Enfin, si vous le pouvez, organisez-vous pour collecter l'eau de pluie : toujours à la bonne température, elle surtout gratuite, ce qui incite à arroser plus efficacement.

Enfin, découvrez tous nos conseils dans notre fiche complète pour savoir quand et comment arroser le jardin !

C’est enfin l’été, il fait chaud et le potager, bien que largement paillé, commence à réclamer quelques arrosages. Mais, comment bien arroser pour récolter de beaux légumes sans que cela ne devienne une véritable corvée ? Voici nos conseils et quelques principes à respecter à ce sujet. Un binage vaut deux arrosages, un paillage en vaut dix, à condition de bien arroser ! […]

Et bien ça y est ! Les robes et shorts sont de sortie, les vendeurs de glaces aussi, et les trajets de métro sont invivables (plus que d'habitude j'entends...) : pas de doute, c'est enfin l'été ! Vous me direz, c'est pas trop tôt...Seulement moi qui me laisse facilement prendre au dépourvu, je pars demain pour une semaine et je n'avais pas prévu cette avalanche de soleil...Bref, c'est la panique : comment vont faire mes plantes sans arrosage régulier ?

Certains d'entre vous sont peut-être dans la même situation que moi. Vous partez quelques jours ? Voici quelques astuces de dernière minute pour limiter les dégâts :

Rassembler les plantes à l'ombre

Vos plantes résisteront mieux au manque d'eau si elles sont à l'ombre, cela semble évident. N'hésitez donc pas à les déplacer dans un coin plus adapté : une fenêtre mieux orientée, un recoin sous un auvent. Vous pourrez également recourir à une protection solaire sous forme d'écrans filtrants (toile en tissu, canisse...). Ils diminueront considérablement les effets négatifs en supprimant les rayons directs du soleil qui peuvent être fatals. Vous pouvez également envisager d'en rentrer certaines. Ce n'est pas l'idéal, mais si vous n'avez vraiment pas le choix, cela peut éviter les coups de chaud inutiles pour les plantes qui supportent une atmosphère plus confinée.

Placer des soucoupes sous les pots

On est beaucoup à retirer les soucoupes pour des raisons esthétiques, mais là croyez moi, c’est une question de survie. Faites abstraction du visuel (de toute façon, seuls vos voisins auront à supporter ça 😉 ) et remettez une réserve sous chacun de vos pots. Le but est d'y faire une bonne provision d'eau avant le départ.

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Osier et Lobelia : deux potées très sensibles à la sécheresse

Faire des arrosages très réguliers quelques jours avant

Bien sûr tout dépend de la plante concernée (amateurs de cactus, passez votre chemin !), mais un arrosage scrupuleux permettra au végétal de supporter une absence prolongée. Personnellement, j'ai veillé à ne pas rater un seul arrosage (contrairement à d'habitude...), de préférence tôt le matin ou tard le soir. Si vous êtes présent, c'est facile de réparer un oubli d'arrosage. Or si vous vous absentez, mieux vaut que la plante soit la plus solide possible pour affronter les futures chaleurs et manques d'eau.

De même n'hésitez pas à "bassiner" vos plantes les plus fragiles (cela vaut aussi pour vos plantes d'intérieur). Un trempage prolongé du pot dans une réserve d'eau permet à la plante de s'hydrater en profondeur, ce qui est très bénéfique.

Bain de plantes en pot ou "bassinage"
Bain de plantes en pot ou "bassinage"

Enfin, ne passez pas à la trappe le tout dernier arrosage, juste avant votre départ. En effet ce dernier soin peut vraiment changer la donne. Il permettra de prolonger au maximum l'hydratation de vos plantes, qui n'auront plus qu'à attendre votre retour, ou alors une pluie providentielle...Idéalement il vous faudra procéder en deux fois : procédez à un premier arrosage bien copieux. Puis au bout d'une demi-heure, refaites le tour des potées et jardinières. A ce moment, resservez en eau les plantes qui ont déjà tout absorbé : en plus de réhydrater profondément la motte de terre, vous êtes sûr que les plantes seront rassasiées en eau.

Astuce arrosage : la bouteille d'eau percée

Cette astuce est toute simple : il s'agit de recycler une bouteille d’eau minérale pour en faire une réserve d'eau. Une fois renversée et percée d’un petit trou au niveau du bouchon, vous pourrez la placer au niveau de chaque pot et jardinière. La bouteille restituera l'eau à la plante de manière régulière et lente. C'est la bonne vieille technique du goutte à goutte ! Cela peut vraiment dépanner pour un départ de dernière minute.

Voilà ! J'espère que ces quelques astuces vous auront aidés. Bien sûr, vous pouvez encore compter sur un voisin sympa qui pourra veiller sur vos petites chéries, mais le mieux est encore de s'organiser pour la prochaine fois. Vous pourrez par exemple privilégier des variétés résistantes à la sécheresse (sedum, santoline, gaura, nepeta....). Et ne pas lésiner sur les astuces qui changent tout : par exemple chez Promesse de Fleurs, on trouve le stockosorb, un rétenteur d'eau qui permet de réduire considérablement les arrosages, absorbant l'eau et la restituant en cas de besoin...Magique non ?

Sur ce, je vous laisse, j'ai des arrosages à faire... 😉

Et bien ça y est ! Les robes et shorts sont de sortie, les vendeurs de glaces aussi, et les trajets de métro sont invivables (plus que d’habitude j’entends…) : pas de doute, c’est enfin l’été ! Vous me direz, c’est pas trop tôt…Seulement moi qui me laisse facilement prendre au dépourvu, je pars demain […]

Les ails d'ornements ou aulx d'ornements (Allium en latin), sont connus et surtout appréciés pour leurs belles ombelles graphiques et colorées jusqu'en été. S'il convient de supprimer les feuilles fanées, les jardiniers ne sont pas tous d'accord pour savoir s'il faut conserver les fleurs fanées ou les couper en été, qu'en est-il vraiment?

Fleurs fanées d'Allium Globemaster en mélange avec des campanules, penstemons et lavandes

Fleurs fanées d'Allium Globemaster en mélange avec des campanules, penstemons et lavandes

Oui on coupe... Pour éviter que les fleurs fanées épuisent le bulbe.

Comme la plupart des bulbes à fleurs, l'Allium puise sur ses ressources pour émettre une belle et grande inflorescence. Mais juste avant de fleurir, il aura fourni un feuillage qui lui aura permis d'emmagasiner de l'énergie et ainsi reconstituer ses réserves pendant sa période de repos.

Capsules de graines sur une inflorescence d'ail des ours (Allium ursinum)

Capsules de graines sur une inflorescence d'ail des ours (Allium ursinum)

Couper les fleurs fanées n'aura pas de grandes conséquences sur la croissance du bulbe surtout s'il est cultivé dans un sol riche (en phosphore et potasse notamment). Dans un sol pauvre en revanche, cela aura pour effet de limiter la production de graines et ainsi lui éviter de puiser inutilement dans ses réserves. Donc oui, il est nécessaire de couper les fleurs fanées si on cultive dans un sol pauvre ou si les bulbes sont jeunes et ont encore besoin de grandir.

Non on laisse... Pour profiter des fleurs fanées.

Tout bon jardinier soucieux d'avoir un jardin bien entretenu tolère mal les fleurs fanés. Toutes les fleurs fanées... sauf celles de l'ail d'ornement car elles ont plusieurs avantages !

  • Avantage n°1 : elles continuent de structurer les massifs.

Mêmes fanées, les tiges conservent leur raideur et les boules de fleurs moins colorées animent les massifs jusqu'en début d'automne. Par rapport à des bulbes structurants comme l'Eremurus ou la fritillaire, les fleurs de l'Allium ont l'avantage de rester décoratives pendant au minimum 3 mois.

Tête d'Allium émergeant des graminées

 Tête d'Allium émergeant des graminées

Allium Globemaster en fin de floraison

Allium Globemaster en fin de floraison

  • Avantage n°2 :  les fleurs évoluent. En fanant, les fleurs pollinisées fructifient et forment de jolies capsules de graines, accentuant la grâce de l'inflorescence.

Graines d'Allium

Graines d'Allium

Avantage n°3 :  offrez-vous de superbes bouquets secs. Les fleurs d'allium sont très prisées pour la confection de bouquets secs. Correctement séchées, les fleurs durent de nombreuses années et permettent de réaliser de jolis bouquets et de décorer les plus belles tables de fêtes.

Têtes d'ails suspendues la têtes en bas pour un séchage parfait.

Têtes d'ails suspendues la têtes en bas pour un séchage parfait.

Bref, taillez les petits mais laissez les grands.

Les fleurs des grandes variétés, celles dépassant 40-50cm de hauteur, pourront être conservées jusqu'au coeur de l'hiver pour continuer de décorer les massifs, jusqu'en automne. En revanche, certaines espèces comme l'Allium triquetrum ou l'Ail des Ours (Allium ursinum) peuvent se montrer envahissantes dans le jardin et parfois même invasives dans certaines régions. Tailler les inflorescences fanées de ces petites variétés limitera leur expansion et/ou permettra de conserver des massifs propres en taillant à ras fleurs et feuillages fanés.

Ail des ours en été

Ail des ours en été: Ses inflorescences et son feuillage deviennent disgracieux, il est temps de tailler!

Les ails d’ornements ou aulx d’ornements (Allium en latin), sont connus et surtout appréciés pour leurs belles ombelles graphiques et colorées jusqu’en été. S’il convient de supprimer les feuilles fanées, les jardiniers ne sont pas tous d’accord pour savoir s’il faut conserver les fleurs fanées ou les couper en été, qu’en est-il vraiment? Oui on […]

L'Iris germanica, connu sous le nom d'Iris des jardins ou Grand Iris, est pour moi la plante qui possède la plus large palette de couleur, elle se décline en des centaines de variétés aux coloris simples ou complexes, pour massifs contemporains ou classiques. L'été est justement la saison de choix pour les planter, alors ne tardez pas!

Scène de printemps avec Iris germanica et Allium Globemaster en mélange

Scène de printemps avec Iris germanica et Allium Globemaster en mélange

Originaires du moyen orient jusqu'au bassin méditerranéen, les Iris germanica sont des plantes de soleil et de sol sec, ils fleurissent abondamment en milieu de printemps et rentrent en dormance l'été, pour se protéger de la chaleur et de la sécheresse. C'est pendant la dormance estivale qu'ils seront plantés, c'est à dire en ce moment.

Iris Latin Lady

Iris germanica Latin Lady

- L'emplacement parfait?

Votre sol est pauvre caillouteux et sec? Et bien ne changez rien, c'est un sol parfait pour les Iris germanica. Ils aiment les sols très filtrant et légers, acides ou calcaires, et surtout une exposition très ensoleillée, sans quoi, ils végètent. Attention aussi aux sols riches et trop azotés, car dans de trop bonnes conditions les hampes montent très haut et s'écroulent sous le poids des fleurs. Un sol lourd ou trop humide favorise la pourriture du rhizome. Si les Iris germanica sont très rustiques, ils affectionnent tout particulièrement les climats méditerranéens et continentaux.

Iris germanica Drama Queen

Iris germanica Drama Queen

- Comment procéder?

Creusez tout d'abord un trou assez large et profond et faites un tas de terre conique sur lequel vous poserez le rhizome et les racines étalées et recouvrez ensuite les racines. Il est important que le rhizome soit laissé affleurant à la surface du sol. On ne doit pas le planter dans une cuvette (risque de pourriture), aussi, prévoir que le sol va se tasser et l'iris s'enfoncer. En terrain argileux ou humide, le rhizome sera même laissé surélevé sur une légère butte de quelques centimètres. Pour faire adhérer la terre aux racines, le sol est légèrement tassé et abondamment arrosé dès la plantation. Arrosez si besoin 2-3 fois jusqu'à la reprise. Les rhizomes auront ainsi le temps de grossir suffisamment puis de faire leurs nouvelles racines avant l'hiver.

Les Iris peuvent avoir une forte croissance et nécessitent de l'espace pour se développer et bien fleurir. Ils seront plantés avec un espacement adapté à la taille et à la vigueur de la variété : environ 35-50 cm pour les grands (5 à 10 pieds au mètre carré). Dans une plantation monochrome les rhizomes sont plantés en quinconce. Pour faire un mélange de couleurs, il est conseillé pour l'esthétique d'ensemble du massif d'iris de les planter par groupes de plusieurs pieds d'une même variété. On tiendra toujours compte du sens de croissance des rhizomes en les disposant en étoile, bourgeons et feuilles tournés vers l'extérieur, et en les espaçant bien des autres variétés afin qu'ils aient la place de se développer.les hampes es Iris  mais ne fleurissent pas.

Iris germanica Coffe Whisper

Iris germanica Coffe Whisper

- Et après?

Maintenez le sol sans herbes, par un binage superficiel en prenant soin de ne pas blesser les rhizomes ou les racines. L'herbe fait de l'ombre aux Iris, retient l'humidité (pourriture) et les limaces. De même, coupez les feuilles sèches. Si elles sont malades (taches à bords rougeâtre de l'hétérosporiose), les brûler. Prévoyez de les diviser tous les 4 à 5 ans (en été) afin de les régénérer et ainsi conserver des floraisons généreuses!

 .

L’Iris germanica, connu sous le nom d’Iris des jardins ou Grand Iris, est pour moi la plante qui possède la plus large palette de couleur, elle se décline en des centaines de variétés aux coloris simples ou complexes, pour massifs contemporains ou classiques. L’été est justement la saison de choix pour les planter, alors ne […]

Cultivé depuis plusieurs millénaires autour du bassin méditerranéen, le safran a d'abord conquis nos assiettes avant de se retrouver dans nos jardins. Encore rare et précieuse cette épice, prélevée sur les fleurs du Crocus sativus, nécessite un soupçon de patience et une pincée de dextérité. Produisez vous même votre propre safran en suivant ces quelques conseils.

Crocus sativus ou Crocus cultivé : Plante bulbeuse de 10 à 20cm, à tunique fibreuse, à mailles longues et étroites.  1 à 2 fleurs, à périanthe tubulaire à gorge pubescente, violacée à anthères jaunes (plus longues de moitié que le filet) et stigmates, aussi longs que le périanthe, colorés de rouge écarlate. 
Crocus sativus ou Crocus cultivé : Plante bulbeuse de 10 à 20cm, à tunique fibreuse, à mailles longues et étroites.  1 à 2 fleurs, à périanthe tubulaire à gorge pubescente, rose à violacée à anthères jaunes (plus longues de moitié que le filet) et stigmates, aussi longs que le périanthe, colorés de rouge écarlate.

Les bulbes de Crocus à safran se plantent en plein été, idéalement entre juillet et août, c'est d'ailleurs l'une des rares plantes que l'on peut mettre en terre en période de canicule sans avoir à se soucier de la reprise. Selon la région, on ne le plantera pas tout à fait de la même façon :

  • dans les régions douces ou chaudes (climat continental ou méditerranéen) les bulbes se plantent par poquets de 3-4, de 15 à 20 cm de profondeur (la profondeur permettra avant tout à protéger le bulbe de la chaleur et de la sécheresse), dans un sol filtrant, orienté sud ou ouest.
  • dans les régions froides ou humides (climat océanique ou océanique tempéré) les bulbes se plantent entre 10 et 15 cm de profondeur (planté trop profondément, le bulbe pourrira, pas assez, il gèlera), au sud, dans un sol très drainant, posé sur un lit de gravier ou de sable, car un excès d'eau peut faire pourrir le bulbe.

Pour résumer, le Crocus sativus se plante plein sud à 15 cm de profondeur dans un sol très drainant.

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Les stigmates proéminent, rouge écarlate, se récoltent dès le mois d'Octobre.

Par rapport aux autres Crocus, le sativus est doté d'une végétation inversée. Il va fleurir en octobre et sécher au printemps tandis que les autres fleurissent en avril et sèchent en été. La floraison tardive du safran étant accompagnée d'une baisse des températures et d'une augmentation de l'humidité atmosphérique, pour récolter un safran de bonne qualité, il est important de choisir un endroit ventilé. L'atmosphère doit être sèche et la plante doit pouvoir respirer. Le Crocus n'aime pas la concurrence, il faut donc veiller à désherber régulièrement.

La récolte s'effectue en automne, entre octobre et novembre. Les stigmates sont "mures" lorsqu'ils sortent de la fleur. Cueillez les fleurs en fin de matinée, quand l'hygrométrie est basse, émondez-les et mettez les stigmates à sécher soit au soleil, soit dans un four tiède (pas plus de 60C°) pendant 30 minutes maximum. Conservez les précieux stigmates dans un petite boite hermétique.

Safran-ld

Le safran en quelques chiffres :

  • Avec 100 bulbes de calibre 8+, vous produirez environ 100 fleurs la première année, 300 après 3 ans, soit 1 à 3 grammes de safran; les bulbes peuvent rester en terre d'une année sur l'autre et se multiplient naturellement.
  • Le prix du safran varie entre 30 à 40€ le gramme soit le même prix que... l'or!
  • Les principaux producteurs sont l'Iran (80 tonnes), le Paksitan (20 tonnes) et la Grèce (10 tonnes), la France produit quant à elle produit 25 à 50 Kg selon les sources.
  • Hormis les qualités aromatiques que nous lui connaissons, le safran est riche en vitamine B2 et pro-vitamine A. Il joue un rôle de stimulant digestif et serait à la fois analgésique et tonique.

Cultivé depuis plusieurs millénaires autour du bassin méditerranéen, le safran a d’abord conquis nos assiettes avant de se retrouver dans nos jardins. Encore rare et précieuse cette épice, prélevée sur les fleurs du Crocus sativus, nécessite un soupçon de patience et une pincée de dextérité. Produisez vous même votre propre safran en suivant ces quelques conseils. Les bulbes de […]

Les chaleurs caniculaires mettent les végétaux à rude épreuve. Un sol sec associé à une atmosphère brûlante pendant plusieurs jours contribuent à déshydrater les feuillages. Résultat : les végétaux frais du petit matin ressemblent à de la salade cuite l'après-midi.

Sol-désseché

Avant de courir aux quatre coins du jardin avec les seaux et les arrosoirs, il est bon de rappeler qu'un sol paillé conserve 6 fois plus longtemps l'humidité qu'un sol nu. Il est donc préférable pour commencer, par couvrir le sol avec un paillis organique avant d'arroser.

Arrosage, différentes écoles

En matière d'arrosage, il existe différentes écoles :

  • il y a celle ou l'on arrose avec un canon automatique toute la journée en inondant les massifs (et ceux du voisin par la même occasion)...
  • et il y a celle où l'on arrose le soir ou le matin avec un arrosoir, en ciblant les plantes les plus assoiffées.

Les deux méthodes se valent mais, pour des raisons évidentes de bon sens, on évitera l'arrosage en pleine après-midi pour le concentrer le soir ou le matin. Mieux vaut laisser les végétaux souffrir (un peu) et les arroser quand vraiment ils font la tête plutôt que les habituer à boire plus que de raison.

L'arrosage en cas de canicule

Ne gavez pas vos plantes d'eau, elles vont s'y habituer !

Une plante habituée à vivre dans l'abondance tolérera très mal la privation même temporaire. Ses feuilles luxuriantes sécheront au contact de l'air sec et chaud et ses racines superficielles habituées à pomper l'eau de surface n'auront pas les capacités à aller la chercher en profondeur.

A contrario, une plante qui souffre d'un manque d'eau chronique réduira sa voilure naturellement : ses feuilles seront plus petites, ses entre-nœuds plus courts et globalement sa silhouette sera plus trapue. De plus, sont système racinaire sera moins superficiel et les racines iront chercher l'eau en profondeur.

Que faire en cas de déshydratation sévère ?

Dans les cas extrêmes, lorsqu'une plante souffre depuis très longtemps et que ses branches penchent jusqu'à toucher terre, on réduira le feuillage en coupant une partie du branchage au sécateur ou à la cisaille.

Certes la plante ne sera pas très belle mais rapidement elle produira de nouvelles tiges et se regarnira lorsque l'humidité sera là. D'ailleurs, pour anticiper le manque d'eau, on pincera en début d'été certaines plantes : Dahlias, Aster, Lysimaques... Les plantes seront moins gourmandes et la floraison plus abondante.

Et une dernière chose, il vaut mieux planter des végétaux adaptés à un milieu que de vouloir absolument les maintenir en vie artificiellement, autrement dit, si votre sol est sec tous les étés, plantez des végétaux adaptés à ces conditions. Les vivaces méditerranéennes par exemple demanderont peu d'arrosage et auront une meilleure allure en été dans un jardin sec.

Les chaleurs caniculaires mettent les végétaux à rude épreuve. Un sol sec associé à une atmosphère brûlante pendant plusieurs jours contribuent à déshydrater les feuillages. Résultat : les végétaux frais du petit matin ressemblent à de la salade cuite l’après-midi. Avant de courir aux quatre coins du jardin avec les seaux et les arrosoirs, il […]