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Le figuier ou Ficus carica est un arbre fruitier qui évoque instantanément la chaleur et le soleil des jardins méditerranéens. Il fournit de beaux fruits à la peau verte ou violette et à la chair sucrée et parfumée. Avec ses larges feuilles découpées au côté exotique et son tronc souvent tortueux, le figuier est souvent considéré comme l’un des plus beaux arbres fruitiers.
Parmi les figuiers, il existe des variétés autofertiles qui ne nécessitent pas d’avoir d’autres pieds de figuier, les variétés unifères, produisant une seule récolte par an, au début de l’automne et les variétés bifères, fructifiant deux fois par an. Il existe de nombreuses variétés de figues que l’on consomme fraîches ou sèches.
Rustique, c’est un arbre robuste qui s’adapte à de nombreuses régions, appréciant une exposition ensoleillée à l’abri des vents forts en particulier dans les régions les plus froides.
De l’arrosage, à la fructification du figuier en passant par le rendement par arbre, la bouture ou la taille du figuier, voici nos conseils pour bien le planter, le soigner et récolter ainsi de belles figues !
Le Figuier ou Ficus carica est un arbre fruitier de la famille des Moracées, originaire des pays au climat chaud, de Turquie et d’Asie mineure.
Le genre Ficus comprend plus de 800 espèces de figuiers, dont environ 250 espèces courantes en France et des milliers de cultivars issus du Ficus carica. La reproduction sexuée du figuier est très complexe ; seuls les figuiers femelles, dits “figuiers domestiques”, produisent des fruits comestibles ; les figuiers mâles ou “caprifiguiers” ou encore “figuiers sauvages”, donnent quant à eux des figues non comestibles car elles abritent le blastophage ou “guêpe du figuier”, seul insecte pollinisateur du figuier, présent uniquement dans le sud de la France. Les figuiers domestiques ou figuiers communs se répartissent en deux groupes :
Parmi les figuiers, on distingue également les variétés autofertiles qui ne nécessitent pas la présence d’autres pieds de figuier et n’ont pas besoin de l’intervention du blastophage (parthénocarpiques) et les figuiers autostériles.
A partir d’un système racinaire puissant, traçant dans tous les sens, le figuier forme un petit arbre vigoureux, ramifié, au port arrondi, étalé et érigé, au tronc souvent tortueux, dépassant rarement 3 à 5 m en tous sens à l’âge adulte dans nos jardins. Il existe des variétés naines ne dépassant pas 1,50 m de hauteur, parfaites pour une culture en pot ou pour de petits espaces. Le bois est tendre et spongieux, l’écorce gris cendré et lisse et les branches contiennent un latex blanc.
Le figuier est un arbre caduc très décoratif par son ample feuillage découpé et brillant. Les rameaux flexibles portent de grandes feuilles alternes, épaisses et rugueuses longuement pétiolées atteignant 20 à 30 cm de long, Elles sont palmées et le limbe est profondément divisé en 3 à 6 lobes crénelés de forme variable. Elles sont brillantes sur le dessus et présentent un revers finement velu aux nervures saillantes plus claires, recouvertes de poils courts. Les feuilles sont vert franc à vert foncé virant au jaune à l’automne.
Chez le figuier, la floraison est particulière. En mai, des inflorescences en forme d’urne piriforme appelées “sycones” apparaissent directement sur les rameaux à l’aisselle des feuilles. Ces petites bourses sont tapissées de plusieurs milliers de minuscules fleurs femelles, ressemblant à des graines.
Ces réceptacles charnus présentent un petit orifice, appelé “l’œil” par lequel les guêpes du figuier pénètrent pour féconder les fleurs. Les figues peuvent alors naître et grossir : les figues ne sont pas tout à fait des fruits mais d’un point de vue botanique, une infrutescence, c’est-à-dire des “figues-fleurs ». Les vrais fruits sont les innombrables petits grains (ou akènes) éparpillés dans la chair de la figue.
Le figuier donne des fruits de juillet à octobre. Rattachés au rameau par une sorte d’ombilique, ces fruits allongés, en forme de poires pendantes de 4 à 5 cm de diamètre, présentent une peau plus ou moins fine, veloutée, pruineuse ou brillante, striée ou gercurée. La ‘Bourjassotte noire’ se distingue par sa forme aplatie. On distingue trois couleurs de figues :
Il existe une variété, le figuier Panaché ou ‘Bourjassotte Rayé’, fournissant de beaux fruits à la peau jaune panachée de vert.
Ces fruits renferment une chair fine, juteuse et aromatique, blanche, rose ou rouge selon les variétés, parsemée de grains minuscules. Certaines figues (‘Goutte d’Or’), exsudent une goutte dorée lorsqu’elles sont arrivées à maturité. Toutes laissent s’échapper un suc laiteux ou latex blanc irritant lorsqu’on les détache de leur pédoncule.
De ses origines méditerranéennes, le figuier a conservé une certaine frilosité. C’est un arbre fruitier peu adapté aux climats montagnards, il peut toutefois s’acclimater dans la plupart de nos régions, résistant jusqu’à -15°C, pour peu qu’il soit bien exposé et abrité des vents hivernaux dans les régions les plus froides. Il est très peu exigeant vis-à-vis du sol et acceptera une terre ordinaire même pauvre, caillouteuse et sèche mais il donnera le meilleur de lui-même dans un sol profond, léger, bien drainant, et suffisamment calcaire.
Le figuier a été l’un des premiers arbres fruitiers cultivés par l’homme. Les figues faisaient partie des provisions de tous les peuples antiques méditerranéens. Aujourd’hui, la Turquie, l’Égypte, la Grèce et le Maroc sont les plus gros producteurs de figues. En France, c’est dans le Var qu’est produit 80% de la production française de figues. Louis XIV fit planter dans son potager du château de Versailles plus de 700 figuiers de diverses variétés.
Le climat est un critère déterminant dans le choix d’un figuier. Il existe de nombreuses variétés issues du Ficus carica. Dans les régions les plus chaudes, il est possible de récolter des figues deux fois dans l’année : en juin et en automne avec les variétés bifères. Les variétés unifères produisent une seule récolte par an au début de l’automne. C’est sur ce critère principal que le jardinier débutant devra choisir son figuier.
Au nord de la Loire, il est indispensable de choisir votre figuier parmi les variétés unifères car les gelées de printemps risquent fortement de compromettre une récolte de juin. Dans ces régions, choisissez également une variété autofertile capable de donner des fruits par parthénocarpie, c’est-à-dire sans fécondation car l’unique insecte pollinisateur du figuier n’est présent que dans le sud de la France, trop frileux pour survivre en climat froid.
Pour faire le bon choix, n’hésitez pas à consulter notre guide d’achat : “Figuier : comment choisir la bonne variété”
Contrairement aux idées reçues, le figuier peut s’acclimater dans la plupart de nos régions, à condition de bien choisir sa variété. Il résiste à des températures négatives jusqu’à -15°C pour peu qu’on lui réserve un emplacement chaud et ensoleillé et bien abrité des vents froids (Sud ou Sud-ouest) et des gelées printanières qui risquent de compromettre les récoltes, en particulier au Nord de la Loire. Le Figuier aime avoir la tête au soleil : pour l’aider à bien fructifier, plantez-le contre un mur exposé au Sud qui le protégera du froid lors des hivers rigoureux.
Dans ces régions où les gelées de printemps sont à craindre, il est indispensable de choisir des variétés de figuiers autofertiles n’ayant pas besoin de l’intervention de l’insecte pollinisateur du figuier, trop frileux pour survivre en climat froid ainsi que des variétés unifères (‘Ronde de Bordeaux’ ou encore la ‘Pastilière’), qui produisent une seule récolte par an, au début de l’automne car les jeunes rameaux et les boutons floraux peuvent être détruits par le froid dès -10-12°C, ce qui est compromettant pour une récolte de figues-fleurs, qui apparaissent plus précocement.
Peu contraignant vis-à-vis du sol, le Figuier s’adapte à tous les sols, même pauvres, secs, voire rocheux, mais poussera mieux dans un sol profond, restant frais les premières années suivant la plantation, calcaire et bien drainé. Le figuier aime avoir les pieds dans l’eau en été, surtout pendant la maturation des fruits. Une fois bien installé, il supportera parfaitement la sécheresse.
Le figuier peut vite devenir envahissant dans un petit jardin. Choisissez bien son emplacement car une fois bien enraciné, il aura tendance à s’étaler. Il peut être palissé contre un mur aussi bien qu’exposé en situation isolée. En été, son ample feuillage apportera un ombrage bienfaisant, si vous le plantez non loin d’une terrasse.
Le figuier se plante en automne de septembre à novembre dans les régions clémentes ou au printemps de février à avril pour les régions plus froides, dans tous les cas hors gel.
La plantation en pleine terre
Respectez un espacement de 3 à 6 m entre deux figuiers en fonction de la taille à l’âge adulte.
En pot
Les figuiers nains (‘Figality’, ‘Icecrystal’) seront parfaits pour une culture en pot sur une terrasse ensoleillée, ou pour de petits espaces.
Il faudra attendre environ 5 à 7 ans après la plantation pour que le figuier atteigne son plein rendement. Les figues arrivent à maturité en été, début juillet et mi-août et/ou à l’automne jusqu’en octobre selon les variétés.
Elles se récoltent au fur et à mesure car elles doivent être cueillies au fur et à mesure de leur maturité et consommées assez rapidement. Cueillez-les une fois qu’elles sont souples au doigt mais pas trop molles et faciles à détacher de l’arbre. Les figues bien mûres ont tendance à l’éclatement.
Selon les régions, vous récolterez entre 10 et 100 kg de fruits par pied.
→ En savoir plus dans notre tutoriel Comment récolter et conserver les figues ?
Les figues sont fragiles et se conservent difficilement plus de deux jours à température ambiante. Les figues ne mûrissent plus une fois cueillies. Elles ne se conservent pas au réfrigérateur qui altère leur goût. Vous pourrez les conserver un peu plus longtemps en les entreposant sans qu’elles se touchent sur des clayettes, au sec, dans une pièce sans humidité et bien aérée. Vous pouvez aussi congeler les figues crues dans des sachets hermétiques après les avoir lavées et séchées.
Les figues peuvent se consommer fraîches, séchées et transformées.
Elles entrent dans la composition de plats sucrés (tartes, clafoutis, confitures, compotes, chutneys) ou salés. Elles se marient très bien avec certains fromages frais comme le chèvre, avec le jambon cru, le magret de canard ou avec du foie gras.
Rôties ou caramélisées, elles sublimeront le porc, mais aussi toutes les volailles et viandes blanches. Séchées, elles se mangent comme les abricots secs. On en fait aussi de l’alcool de figue ainsi que du kéfir, une boisson fermentée.
Les figues sont parfaites en fruits séchés. Enfilez les plus belles figues sur une ficelle en guirlande et placez au soleil le temps nécessaire au séchage. Vous pouvez également les faire sécher en les mettant au four quelques heures à Th.1 ou 2 maximum. Suivez nos conseils pour faire sécher vos fruits !
La peau de la figue est bourrée d’antioxydants tandis que la chair du fruit est particulièrement riche en fibres et en vitamine B, ainsi qu’en sels minéraux, potassium, calcium, phosphore et magnésium.
Peu calorique consommée fraîche, lorsqu’elle est séchée ; elle devient alors très riche en glucides.
La figue est émolliente et adoucissante, et fait partie des “quatre fruits pectoraux” utilisés en décoction (avec la datte, le jujube et le raisin sec) pour soigner les affections des voies respiratoires comme la toux.
Même s’il est armé contre la sécheresse, le figuier a besoin d’un arrosage régulier, surtout les trois premières années de son installation pour soutenir son développement et sa fructification. Le sol doit rester frais durant tout l’été. Dans les régions les plus chaudes, arrosez une ou deux fois par semaine. Après 2 ou 3 ans, il supportera mieux les périodes de sécheresse.
Paillez le pied au printemps tous les ans et dans les régions aux hivers rigoureux, protégez votre jeune figuier du froid en étalant un épais paillage végétal (écorce de pin, feuilles mortes, paille) au pied et enveloppez les parties ariennes de plusieurs couches d’un voile d’hivernage.
Tous les ans au printemps, faites un apport d’un engrais organique (composts urbains ou fumier bien décomposé) pour la productivité.
Arrosez plus régulièrement les sujets cultivés en pot mais sans jamais saturer le substrat d’eau : trop d’eau risquerait de faire pourrir les racines. Rempotez tous les 2 ans ou surfacez la terre sur quelques centimètres.
Dans les régions les plus froides, rentrez hors gel (dès que les températures descendent en-dessous de -10°C) les figuiers cultivés en bac.
Si le figuier peut se passer de taille, en le taillant vous améliorerez sa croissance et la production de figues. Taillez de préférence au début du printemps lors de la montée de sève et après récolte (de septembre à décembre selon les régions. La taille du figuier est importante mais ne doit pas être trop sévère.
→ Voici plus de conseils pour bien le planter, le tailler et le soigner !
→ Découvrez aussi notre tuto : Comment tailler un figuier ?
Le figuier est un arbre fruitier qui se montre plus résistant que la plupart des autres fruitiers, certaines maladies et ravageurs peuvent toutefois s’y attaquer.
Le figuier craint la teigne (Eutromula nemorana) un petit papillon qui niche dans le pli des feuilles. Les feuilles se couvrent de filaments de soie et d’excréments noirs, elles sont pliées et trouées. C’est un problème sans incidence sur la récolte de figues et sur la santé de l’arbre. Toutefois, en cas de forte attaque, vous pouvez utiliser des pièges à phéromones.
Plus sérieux, le chancre du figuier, une maladie cryptogamique apparaît souvent à la suite de plaies mal cicatrisées suite à une taille. Bourrelets et déformations apparaissent. En prévention, mastiquez bien les plaies pour qu’elles cicatrisent et pulvérisez de la bouillie bordelaise. Il n’y a pas de remède à cette maladie, coupez les branches atteintes et traitez les lésions, en appliquant un fongicide et un mastic, puis traitez l’arbre entier avec le même fongicide. En cas d’atteinte trop importante, mieux vaut couper l’arbre.
Dans les régions aux hivers doux, la mouche de la figue sévit : les figues sont infestées par des asticots lorsqu’elles sont encore vertes rendant les fruits impropres à la consommation, ils chutent prématurément. En prévention, vous pouvez utiliser des pièges à glu ou un piège à phéromone (un piège pour deux arbres) ou traiter avec un insecticide 1 mois avant maturité des fruits.
La mosaïque peut affecter l’ensemble du figuier : les feuilles apparaissent criblées de petites boursouflures et de vastes taches jaunes alternant avec des zones vertes. Il n’existe pas de remède pour éradiquer la mosaïque du figuier. En prévention, évitez les tailles sévères.
La présence de cochenilles du figuier est également possible, visible à l’apparition d’une poudre noire sur les feuilles (fumagine) qui finit par fragiliser l’arbre. Faîtes des pulvérisations à base d’huile de colza effectuées en fin d’hiver ou en cours de végétation.
Le psylle du figuier, un cousin du puceron laisse quant à lui des gouttes blanches sur les feuilles et du miellat qui attire les fourmis : misez sur les insectes auxiliaires comme les coccinelles et les chrysopes qui sont de grandes consommatrices de psylles.
⇒ Pour en savoir plus : Maladies et parasites du figuier
Le figuier, Ficus carica, se multiplie facilement par marcottage mais le bouturage est plus rapide, c’est pourquoi nous vous le conseillons davantage. Découvrez quand et comment bouturer les figuiers dans notre fiche conseil.
Dans un verger de la moitié Sud de notre pays, le figuier se mariera bien avec un grenadier à fruits, un amandier, un abricotier, un pêcher, un mûrier blanc, un Feijoa ou goyavier du Brésil et un néflier du Japon.
Au Nord de la Loire, on pourra l’associer à un cerisier Bigarreau, à un cognassier, aux pruniers-mirabelliers, à l’abricotier ‘Rustique des Pyrénées®’. Plantez-le à l’abri d’un mur qui le protégera du froid lors des hivers rigoureux, en compagnie d’un poirier, d’un pommier, à un poirier Nashi autant de fruitiers qui ne craignent pas le froid.
Pensez aussi au kiwi, au kiwaï, au goji, au plaqueminier de Chine, des fruitiers tout aussi rustiques qu’exotiques ainsi qu’à la baie de mai, un arbuste à petits fruits extrêmement rustique.
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