
Nashi (Nashi peer) - Pomme-poire
Pyrus pyrifolia
pomme-poire, poire japonaise, poire asiatique, poire des sables
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Le Nashi ou Nashi peer en néerlandais, est une espèce rustique (jusqu’à -15° C), formant un petit arbre, très ressemblant du poirier commun. Il produit des fruits de petite taille, nommés nashis, à la forme subglobuleuse, arrondis comme une pomme. Sa peau est légèrement rugueuse, assez fine, bronze doré, prenant des teintes bronze-brunâtre à maturité, marquée sur toute sa surface de points blancs. C’est un super fruit aux qualités nutritionnelles exceptionnelles. La récolte s’effectue de fin août à fin septembre, les fruits se consomment dès la cueillette au fur et à mesure de leur maturité et peuvent se conserver quelques semaines au frais. Surprenant et agréable en bouche, le nashi se consomme nature. Cuit, c’est une variété qui se prête bien à de nombreuses recettes de confitures, compotes, pâtisseries et desserts. Ce Poirier japonais préfère une exposition ensoleillée, en sol filtrant, frais, profond, riche et non calcaire.
Le Pyrus pyrifolia ou serotina, plus communément appelé pomme-poire, poire japonaise, poire asiatique ou poire des sables, est un arbre fruitier appartenant de la famille des Rosacées, comme le Poirier ou le Pommier. Il est originaire de Chine et du Japon, où il croît jusqu'en moyenne montagne. Cultivé depuis longtemps en Asie, il est apparu récemment en France. « Nashi » est un mot japonais que l’on peut traduire par « poire » qui désigne à la fois l’arbuste et le fruit. Bien que le Nashi ne soit pas issu d’un croisement entre un pommier et un poirier, ses fruits sont parfois appelés « pomme-poire » puisqu’ils ressemblent à des pommes tout en ayant la texture des poires.
C'est une espèce très productive, à la mise à fruits rapide et à la fructification abondante et régulière. Elle forme un petit arbre à la charpente assez érigée pouvant atteindre 4 à 5 mètres de hauteur, produisant de nombreux rameaux un peu arqués, au port étalé. Son port convient bien aux formes hautes (sur tige) ou basses (en gobelet). Son feuillage caduc est composé de grandes feuilles de 7 à 10 cm de long, alternes, lancéolées, vert foncé brillant, prenant des teintes automnales jaune orangé-rouge avant de tomber. La floraison survient en avril, ce qui la met généralement à l’abri des gelées. Les fleurs blanches, simples, de 3 à 4 cm de diamètre, groupées en ombelles, sont mellifères. Elles peuvent être détruites par le gel à partir de -2 à -3 °C. C’est un arbre rustique qui supporte des températures avoisinant les -15 °C, il est adapté à la culture dans toutes les régions de France, y compris en basse altitude. Ce Poirier japonais est dit auto-stérile ou auto-incompatible, les fleurs ne peuvent se féconder elles-mêmes. C’est pourquoi la présence d'autres poiriers, à proximité, dont la floraison survient à la même époque, est nécessaire pour croiser la pollinisation, et ainsi augmenter le nombre de fruits. Par exemple, les variétés Nashi Hosui, Nashi Shinseiki ou le poirier William's sont de bons pollinisateurs. Il peut être lui-même un bon pollinisateur pour les autres poiriers.
La récolte commence vers mi-août, puis s’échelonne jusqu’en septembre. Les fruits se consomment dès la cueillette au fur et à mesure de leur maturité. Le nashi est mûr lorsque la peau est lisse et bien tendue, et que le fruit est souple autour du pédoncule. Le nashi se consomme aussi bien cru que cuit. Nature, il est agréable à croquer avec la peau, ce qui le distingue bien des autres fruits. Il est apprécié en confitures, compotes, pâtisseries (tartes, crumbles, …) et en dessert où il se marie bien avec du chocolat ou de la rhubarbe ou avec de la panna cotta, sans oublier les salades de fruits. Il est important de cueillir les fruits à maturité, car ils n’évoluent plus après la récolte.
Riche en eau, le nashi rafraîchit et désaltère. Peu calorique, il est bien pourvu en potassium et en magnésium, avec un apport non négligeable de cuivre. Sa contenance en vitamines C et K, en antioxydants et en fibres fait de la poire japonaise un atout santé. Elle est tonique, énergisante et réhydratante. Les fruits peuvent être conservés de quelques semaines à trois mois après récolte. La conservation peut se faire dans un endroit frais, sain, à l’abri de la lumière à une température autour de 8 à 10 °C ou en chambre froide, étanche à l’air extérieur à une température de 1 à 3 °C.
Le Nashi est facile de culture, il aime les sols frais et profonds, il redoute en revanche les terres trop filtrantes et calcaires. Une taille d’aération, en supprimant quelques rameaux au centre de l’arbre, apportera de la lumière et donnera ainsi une belle coloration aux fruits. Cela limitera aussi l’apparition des maladies. Il trouve sa place au sein d’un verger ou d’une haie champêtre écologique. Apprécié pour ses qualités fruitières, il est décoratif par l’élégance de son port et surprenant par les colorations automnales de son feuillage, c’est un vrai plus au jardin.
Port
Fruit
Floraison
Feuillage
Botanique
Pyrus
pyrifolia
Rosaceae
pomme-poire, poire japonaise, poire asiatique, poire des sables
Horticole
Plantation
Votre Nashi, ayant besoin de chaleur pour fructifier, sera planté à l’abri des vents dominants, surtout au nord de la Loire et en plein soleil de préférence. Le nashi se plaît dans les sols frais, riches et sans humidité stagnante, mais n’apprécie guère les sols trop secs ou trop calcaires. Les nashis, comme tous les arbres fruitiers, se plantent idéalement entre octobre et mars, hors période de gel. Les arbres proposés en conteneurs peuvent être plantés toute l’année à l’exception des périodes de fortes chaleurs ou de gelées.
Pour planter, ameublissez la terre en profondeur, enlevez les cailloux et les herbes indésirables. Apportez un peu de gravier pour améliorer le drainage si besoin. Creusez une large fosse de plantation d’au moins 3 fois le volume de la motte. Veillez à mettre d’un côté la terre de fond et d’un autre côté la terre de surface. Mélangez de la corne broyée et de la matière organique (terreau, compost…) avec la terre de fond et versez ce mélange au fond du trou de plantation. Placez la motte, recouvrez avec la terre de surface sans enterrer le bourrelet de greffe et tassez. Arrosez copieusement (10 litres environ). Il peut être intéressant de tuteurer le nashi en installant un système de haubanage : plantez 3 tuteurs en triangle à 50 cm autour du tronc, reliez-les entre eux avec des bouts de bois. Protégez l’écorce par un morceau de caoutchouc par exemple et attachez les tuteurs au tronc avec des fils métalliques. Il est également possible de le palisser sur un support (palmette en U ou palmette Verrier par exemple).
En entretien, tous les ans, à l’automne, apportez du compost bien mûr en surface. Puis, en hiver, apportez une petite pelletée de cendre de bois, riche en potasse, pour améliorer la fructification. Binez si besoin au pied de l’arbre. Arrosez régulièrement, en fonction de votre climat, pendant les deux ou trois premières années.
Le nashi peut être sujet à différentes maladies et ravageurs. Contre la tavelure (taches brunes sur les feuilles), la moniliose (dessèchement des fleurs et pourriture des fruits sur l’arbre) et l’oïdium (feutrage blanc sur les feuilles), pulvérisez à titre préventif de la bouillie bordelaise et des décoctions de prêle. Coté ravageurs, le carpocapse ou ver des fruits, petite chenille, pourra être contré par l’installation de nichoirs à oiseaux et chauves-souris, par l’installation de bandes de carton ondulé le long du tronc et par l’ensachage des fruits dans du papier kraft brun. En cas d’attaque de pucerons, pulvérisez un mélange d’eau et de savon noir.
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La rusticité est la température hivernale la plus basse qu'une plante puisse endurer sans subir de dommages sérieux, voire mourir. Cette rusticité est toutefois affectée par l'emplacement (zone abritée, comme un patio), les protections (voile d'hivernage) et le type de terre (la rusticité est améliorée par un sol bien drainé).

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