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Dans certaines régions, les mois de mars, mais encore plus les mois d’avril et mai peuvent être traîtres. En effet, le printemps est là et le soleil qui brille en journée l’atteste. Souvent les températures journalières incitent d’ailleurs à se découvrir et à investir le potager. Pourtant, le printemps peut aussi se montrer cruel car il n’est pas rare que des gelées tardives nocturnes viennent contrecarrer nos plans de semis et plantations. Ces mêmes gelées tardives printanières peuvent également avoir de lourdes conséquences sur les arbres fruitiers, et en particulier sur les bourgeons floraux, les fleurs et sur les premiers petits fruits les plus précoces.
Lorsqu’on a un verger, ou simplement un arbre fruitier dans son jardin, ou en pot sur sa terrasse, ces gelées tardives printanières sont souvent considérées comme une fatalité. Pourtant, quelques précautions peuvent être prises pour protéger les arbres fruitiers contre les gelées tardives. Voici nos conseils et astuces !
D’une façon générale, la plupart des arbres fruitiers sont très résistants au gel. Ainsi, les arbres fruitiers de la famille des Prunus comme le prunier, le cerisier, l’abricotier, et même l’amandier sont rustiques jusqu’à – 20 °C, voire même – 25 °C. Évidemment, ces températures très basses peuvent être supportées par l’arbre en lui-même. Les arbres fruitiers ont d’ailleurs souvent besoin de cette période de froid pour provoquer l’induction florale, c’est-à-dire pour former leurs fleurs. En effet, les mécanismes de floraison dépendent d’une période obligatoire de froid, mais aussi la présence de plus ou moins de lumière suivant la saison.
En revanche, dès que l’arbre fruitier sort de sa dormance hivernale, période à laquelle la sève ne circule plus dans les tissus, il devient nettement plus fragile. En effet, dès qu’un arbre fruitier sort de sa période de repos, il entre en action. Et dès février-mars, certains enclenchent le débourrement, la feuillaison, voire la floraison ou la nouaison (période de formation du fruit). Surtout les arbres fruitiers à floraison précoce que sont les amandiers, les abricotiers, les pêchers, les cerisiers... Ainsi, un amandier peut fleurir dès le mois de février, l’abricotier en février-mars, le pêcher entre mars et avril, tout comme le cerisier. C’est pourquoi des gelées qui interviennent dans le courant du mois de mars ou d’avril, voire en mai, peuvent avoir des conséquences désastreuses : nécroses des tissus, chute des fleurs, “anneau de gel” sur les fruits en pleine formation… et finalement, c’est la récolte complète qui peut être compromise. Suivant les espèces et les variétés, les bourgeons gèlent dès -2° à – 4 °C, les fleurs ne résistent pas en-dessous de – 1,5° à – 3°C, et les jeunes fruits de – 0,5° à – 2°C.
Le plus souvent, les gelées tardives printanières se produisent en fin de nuit, entre 4 et 6 heures du matin.
Et avec le réchauffement climatique qui se fait plus prégnant depuis une vingtaine d’années, le cycle des végétaux est un peu bousculé. En effet, les hivers sont souvent plus doux, ce qui avance la floraison des arbres fruitiers. Donc, les gelées tardives sont encore plus désastreuses. Et les Saints de glace veillent toujours, en embuscade du 11 au 13 mai. Surtout dans les régions sous climat continental ou montagnard.
En revanche, le pommier, le poirier ou le prunier fleurissent un peu plus tard en avril et se montrent donc plus résistants au gel. Même s’ils ne sont jamais à l’abri des fameux Saints de glace (les 11, 12 et 13 mai), qui veillent, en embuscade…
N’hésitez pas à découvrir les 6 arbres fruitiers les plus sensibles au gel à planter dans les régions du sud de la France, moins soumises aux gelées tardives. Quoique…
Pour un arboriculteur, une seule nuit de printemps gélive peut remettre en cause une année de travail en détruisant toute la potentielle production de fruits. Et chaque année, les médias se font l’écho d’épisodes de gel particulièrement dramatiques dans les principales régions arboricoles de France et de Belgique. C’est pourquoi, les professionnels déploient des moyens importants pour lutter contre le gel. Et qui dit importants signifie souvent coûteux :
D’autres méthodes comme le chauffage au gaz par brassage d’air ou la tour à vent ont été testées dans certaines régions, sans résultats concluants.
Le voile d’hivernage en polypropylène non tissé peut se montrer très efficace contre les gelées printanières tardives. C’est en effet une excellente protection thermique qui laisse passer l’eau et l’air. Pour autant, de par sa taille, il ne peut être utilisé que pour les arbres fruitiers cultivés en pot, les jeunes arbres fruitiers plantés en pleine terre, ou les arbres fruitiers palissés contre un mur ou sur une treille. En revanche, il sera difficile, voire impossible de protéger des arbres fruitiers de plein vent avec un voile d’hivernage.
Pour être efficace et vraiment protectrice, l’installation du voile d’hivernage doit se faire avec quelques précautions. En effet, il risque d’endommager ou de faire tomber les fleurs déjà présentes et très fragiles. C’est pourquoi il est préférable de poser des piquets en bois (4 ou 5 suffisent) ou des bambous autour de votre petit arbre fruitier, puis d’y fixer le voile d’hivernage avec des punaises, de haut en bas, et sans oublier de créer une sorte de couvercle. Ainsi, votre arbre respire. La journée, il faut absolument enlever ou ouvrir le voile d’hivernage pour que votre arbre profite des rayons du soleil. Si votre arbre fruitier est palissé contre un mur, procédez de même en plantant des piquets devant.
Un voile d’hivernage de 45 g/m2 à 60 g/m2 devrait suffire. Vous pouvez également utiliser un vieux drap ou une toile de jute.
Le paillage de la souche de l’arbre avec de la paille ou des feuilles mortes est également très efficace. En effet, le gel a tendance a être plus fort au plus près du sol. De plus, le sol stocke le froid et le diffuse à l’arbre même après le dégel. Pour éviter que la paille ou les feuilles mortes s’envolent, vous pouvez y placer un voile d’hivernage ou une toile de jute maintenue par des pierres. Là encore, il est recommandé d’enlever cette barrière protectrice pendant la journée et de la remettre le soir.
Si vous n’avez ni paille ni feuilles mortes ni paillis du commerce, vous pouvez simplement butter le pied des arbres fruitiers, surtout les plus jeunes.
De même, le fait d’entourer le point de greffe avec un manchon constitué de paille entourée d’un voile d’hivernage permet d’augmenter la résistance au gel de votre arbre fruitier.
Certains arboriculteurs recommandent aussi de tondre l’herbe très rase au pied des arbres fruitiers. En effet, comme le sol, l’herbe garde le froid et le transmet à l’arbre.
Pour les vergers plus importants, pas de miracle. Même si vous pouvez essayer la méthode d’aspersion à l’eau en pluie très fine. Mais cette aspersion devra être continue et en particulier à l’aube. Vous pouvez aussi vous lever dès 4 heures du matin pour pulvériser vos arbres de gouttelettes d’eau !
Sinon, à long terme, la plantation de haies protectrices peut s’avérer utile pour au moins protéger vos arbres des courants d’air froids et gagner 1 ou 2 degrés qui peuvent totalement changer la donne en cas de gelées tardives. De même, la construction d’une palissade en bambous ou en bois peut protéger des arbres s’ils ne sont pas trop imposants.
Si vous envisagez de planter quelques arbres fruitiers, il vaut mieux anticiper les épisodes de gel. Et en particulier en suivant quelques conseils de bon sens pour la plantation :
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