Cerisier Duo Bigarreau Burlat et Napoléon

Le Bigarreau Burlat et le Bigarreau Napoléon se rencontrent sur un même arbre pour offrir au jardinier une abondante récolte de cerises entre fin mai et juillet. Fleurissant de concert, ces deux variétés greffées en Y sur le même porte-greffe se pollinisent mutuellement. 'Burlat' est une variété précoce et productive, fournissant de gros fruits sucrés à la chair ferme et croquante, à la peau de couleur rouge foncé, d'excellente qualité gustative. La 'Napoléon', reconnaissable à sa peau rouge et jaune, est plus adapté à la transformation. Très ornemental, ce cerisier "deux en un" offre une floraison blanche éblouissante, en mars-avril, puis il offre une ombre bienfaisante en été. La production devient optimale sur un arbre âgé de 6-7 ans.

La très bonne résistance au froid et l’adaptation à tous les types de sols, sauf trop argileux, permet au cerisier une implantation dans toutes les régions de France. Il trouve sa place, planté sur une pelouse, au fond d'un massif, au sein d'un verger ou d’une haie fruitière. 

Cet arbre réunit deux greffons :

- Un greffon de Cerisier Bigarreau Burlat : cette variété produit de gros fruits sucrés, juteux et savoureux, à la peau brillante, de couleur rouge foncé, à chair ferme et croquante. Elle est précoce et productive et se récolte à partir de fin mai. La récolte peut être plus ou moins abondante selon les années. C'est une excellente cerise de table.

- Un greffon de Cerisier Bigarreau Napoléon : variété vigoureuse, donnant des fruits en forme de cœur, à chair blanche et juteuse, et à la peau jaune teintée de rouge. Elles attireront peu les oiseaux. La floraison démarre fin mars et la récolte commence à partir de début juin. Ces cerises seront excellentes préparées au sirop, à l'eau-de-vie ou dans un clafoutis par exemple.

Le Prunus avium appartient à la famille des Rosacées, comme le Cerisier Griottier (Prunus cerasus). Également connu sous le nom de Merisier ou Cerisier des oiseaux, il est originaire d’Europe, d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord, et présent en Europe, depuis l’époque néolithique (âge de la pierre polie). En France, la culture commence à partir du Moyen Âge, où il est apprécié pour ses fruits et pour son bois. C'est surtout au 17ᵉ siècle qu'elle colonise les plus grands vergers du pays. Au XVIIIe siècle, Louis XV encourage et favorise la découverte de nouvelles variétés.

Le cerisier est un arbre vigoureux à la silhouette semi-érigée, qui s’étale avec l’âge et atteint environ 5 à 6 mètres de hauteur pour 3 à 5 mètres d’envergure à maturité. Il produit de nombreux rameaux et se distingue par son bois rougeâtre. Son port s’adapte aussi bien aux formes libres sur haute ou demi-tige qu’aux formes basses en gobelet. Son feuillage caduc se compose de grandes feuilles de 6 à 8 cm, alternes, obovales, irrégulièrement dentelées et d’un vert luisant, prenant à l’automne des teintes marron orangé. La floraison semi-tardive, entre fin mars et mi-avril, précède l’apparition des feuilles, ce qui l’expose aux gelées printanières. Les fleurs blanches, simples et regroupées en bouquets, mesurent 2 à 3 cm de diamètre et peuvent être détruites dès -2 à -3 °C. Il est donc conseillé de planter le cerisier dans un emplacement abrité, orienté à l’ouest et protégé des vents froids. Toutefois, la floraison abondante permet généralement une bonne fructification. Très décorative au printemps, elle est aussi mellifère et nectarifère.
Rustique, le cerisier supporte des températures jusqu’à -20 °C et s’adapte à toutes les régions de France, y compris en altitude. Il est auto-stérile ou auto-incompatible, nécessitant la proximité de deux variétés pour une pollinisation croisée, favorisant ainsi la production de fruits.

Les bigarreautiers offrent une récolte variable selon les années, avec un phénomène d’alternance permettant à l’arbre de reconstituer ses réserves. La mise à fruit est rapide, autour de 3 à 4 ans, avec une production optimale après 6 à 7 ans. Un arbre adulte (10 à 20 ans) produit en moyenne entre 25 et 50 kilos de fruits par an. Les cerises, attachées aux branches par un pétiole court de 3 à 4 cm, se récoltent dès début juin pour le Bigarreau Napoléon et jusqu’à fin juillet pour le Bigarreau Burlat. Elles doivent être cueillies à maturité, avec leur pédoncule, afin d’assurer une bonne conservation. Fragiles, elles se récoltent manuellement ou à l’aide d’une gaule, avec précaution.
Très juteuses et sucrées, ces cerises se dégustent crues ou s’intègrent parfaitement en cuisine, dans les clafoutis, gâteaux, crumbles, tartes, salades de fruits, ainsi qu’en accompagnement de viandes blanches. Elles se prêtent aussi à la transformation en confitures, fruits au sirop et conserves. Riches en vitamines A, C et E, en antioxydants, calcium, cuivre et fer, elles constituent un véritable atout santé. Leur conservation est courte, seulement quelques jours au frais ou au réfrigérateur, mais elles peuvent être congelées après lavage, séchage, équeutage et dénoyautage.