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Le Muscari, également appelée jacinthe à grappe, est un joli petit bulbe de printemps, facile à vivre, parfaitement rustique qui pousse partout, sans demander d’entretien. Signe de l’arrivée du printemps, ses grappes de fleurs bleu intense ou blanc s’épanouissant de mars à mai et sont indispensables dans tous les jardins. Du classique Muscari armeniacum ou muscari d’Arménie au Muscari aucheri White Magic, au M. botryoïdes, en passant par les muscaris à fleurs bicolores comme Muscari neglectum ou encore par le curieux Muscari à toupet, Muscari comosum, cet incontournable des jardins sans jardiniers, croît aussi bien en plein soleil qu’à l’ombre. Installé dans un sol bien drainé, il se naturalise facilement, formant au fil des ans, des tapis très florifères et de beaux premiers plans de massif au printemps.
On ne plantera jamais assez de ces petits bulbes de printemps peu onéreux qui se glissent n’importe où aussi bien en pot qu’en massif, en bordure d’allée qu’en grands tapis naturalisés, en sous-bois au pied des arbres, qu’en rocaille, dispersés dans la pelouse ou encore dans les jardins de style japonais ou plus épurés. Cette bulbeuse prolifique a le chic pour apporter une touche de fraîcheur et mettre en valeur tous les autres bulbes printaniers aux côtés desquels elle prospère, comme les narcisses, jonquilles, anémones des bois, jacinthes, tulipes…
Découvrez notre collection de Muscaris allant du bleu ciel au blanc pur en passant par le rose pâle, dans de petits ou de très gros calibres pour réaliser de belles jardinières printanières ou fleurir le jardin dès la première année de culture.
Le Muscari aussi appelé jacinthe à grappes, est une plante de la famille des hyacinthacées / liliacées. Cette petite vivace bulbeuse originaire des montagnes du sud-est de l’Europe, d’Arménie mais aussi de Turquie et du Caucase pousse naturellement en lisière de bois ou sur les pentes rocheuses en altitude.
De ses origines montagnardes, le Muscari a gardé une belle rusticité. Capable d’endurer de sévères gelées, il s’acclimate partout et supporte dans nos régions, des températures allant jusqu’à -25 °C, selon les espèces. Sous ses allures graciles, c’est un robuste qui, en plus de cette grande résistance au froid, tolère bien la sécheresse et l’ombre.
Le genre comprend 30 espèces de vivaces bulbeuses dont le classique Muscari armeniacum ou muscari d’Arménie, les Muscari aucheri (ou Tubergenianum), les botryoïdes, Muscari azureum au feuillage plus court que celui des autres espèces de muscaris, quelques muscaris à fleurs bicolores comme Muscari latifolium, Muscari neglectum et Muscari macrocarpum et le curieux muscari à toupet (Muscari comosum ou ‘Plumosum).
Le Muscari montre un port en touffe plus ou moins érigée selon les espèces, pouvant atteindre 60 cm de hauteur, pour un étalement de 30 cm environ pour les variétés les plus imposantes. En deux à trois saisons, le bulbe central initialement planté, produit des bulbilles qui s’étendent doucement mais sûrement. Une fois bien en place dans un sol bien drainé, il fleurira une bonne dizaine d’années, à condition de diviser les bulbes tous les 3-4 ans pour pérenniser la plante. Très prolifique, pour peu qu’on ne l’embête pas trop, le Muscari se naturalise facilement au pied des haies de feuillus, dans les bordures et les prairies peu tondues.Les Muscaris se ressèment aussi spontanément, formant en quelques années, des tapis fleuris et parfumés.
Dès les premiers jours du printemps, le Muscari exhibe sa lumineuse floraison aux allures de jacinthe miniature. Il forme des vagues bleu céleste ou blanc pur portées par des touffes herbeuses vert frais. Lorsque le bulbe est mature et bien développé, au bout de deux ans, chaque rosette émet au printemps, 3 à 5 hampes florales bien dressées et graciles, hautes de 10 à 60 cm. Durant plusieurs semaines, de mars à mai, ces tiges nues, dépourvues de feuilles, portent 20 à 40 petites fleurs retombantes réunies en inflorescences coniques terminales non toxiques. Des grappes de fleurs longues d’une dizaine à trente centimètres de hauteur et larges jusqu’à 5 cm pour les très gros calibres. Serrés les uns contre les autres comme des grains de raisin, les tépales de chaque clochette ne mesurent que quelques millimètres de longueur et forment un petit grelot avec une bouche souvent resserrée. L’aspect des inflorescences est diffèrent selon les espèces et variétés. Le Muscari armeniacum ‘Blue Spike’, une variété spectaculaire, présente des fleurs très doubles accrochées sur un épi plantureux évoquant une jacinthe. Le Muscari comosum ‘Plumosum’ a la particularité de porter des inflorescences plumeuses lilas composées de filaments pourpres, l’espèce type présente des épis composés de petites fleurs en forme de grelots surmontés d’un petit toupet plumeux constitué de filaments bleu outremer à violet. Muscari ‘Mountain Lady’ présente des fleurs originales bleu-ciel coiffées d’une petite touffe de fleurs blanches.
Ces petites fleurs qui sont pour la plupart bleu intense, bleu vif, ciel, cobalt ou violacé peuvent être parfois être blanches ou rose tendre, couleur peu ordinaire pour un muscari. Le Muscari tire son nom latin du musc, parfum parfois très intense et entêtant que dégagent la plupart des fleurs de Muscari, M. Aucheri ‘White Magic’ étant l’un des plus parfumés. Ces cônes intensément azurés, rose poudré ou blanc pur, composent également de charmants petits bouquets frais.
Muscari neglectum et Muscari azureum portent des clochettes bicolores striées ou marginées de blanc bleuté. Chez d’autres, ce sont les grappes qui sont bicolores : celles de Muscari macrocarpum passent du brun violacé en bouton au jaune citron à maturité, Muscari latifolium présente une couronne de fleurs d’un coloris plus soutenu que celles situées au sommet de l’épi, qui elles sont stériles. Seules, les fleurs du bas produisent des graines. Très visitées par les insectes butineurs, après pollinisation, les fleurs fanées produisent des fruits trigones qui libèrent de minuscules graines noires se ressemant très facilement.
Chez le Muscari, le feuillage apparaît en général avant l’inflorescence : son cycle végétatif commence à la fin de l’été, quelques feuilles apparaissent et persistent tout l’hiver. Au début du printemps, d’autres feuilles émergent d’une rosette basale verte puis, le feuillage se développe avec la floraison. Longues de 6 à 30 cm, charnues, étroites, linéaires, souvent pliées par le milieu ou spatulées, elles évoquent celles des perce-neige ou plus fines et élancées comme chez le Muscari neglectum, rappellent celles des graminées. Vert clair à vert grisâtre, elles sont parfois plus courtes que la tige et forment un nid de verdure sur lequel se détachent les épis floraux aux coloris souvent intenses. En été, les feuilles jaunissent, la plante entre en période de dormance. Caduc, le feuillage disparaît après la floraison pour revenir en automne.
Très facile à cultiver, très accommodant, le Muscari pousse partout et se multiplie rapidement dans tous les sols assez fertiles, frais et bien drainés. S’il préfère les expositions ensoleillées, il fleurira aussi à la mi-ombre. Il peut même se planter en sous-bois car il fleurit avant l’apparition du feuillage des arbres caducs.
Discret et polyvalent, le Muscari se plaît dans de nombreuses situations et compose des scènes d’une grande délicatesse ou s’épanouit dans les coins semi-sauvages du jardin. Il fleurit tous les endroits du jardin comme les balcons. Pour un bel effet décoratif et spectaculaire, plantez le Muscari en masse, par groupe d’une dizaine de bulbes, en tapis fleuri, en sous-bois au pied des arbres, en bordure d’allée, en rocaille ou en jardin de gravier, dispersés dans des prairies peu tondues ou encore dans les jardins japonisants.
Les petits bulbes de Muscari se glissent partout entre des plantes déjà en place, sans gêner les vivaces et autres arbustes car ils disparaissent sous terre quand ces derniers arrivent en végétation. Cette bulbeuse prospère auprès d’une quantité d’autres bulbes printaniers, narcisses, jonquilles, anémones, jacinthes que sa floraison lumineuse mettra bien en valeur. Les tulipes hâtives roses ou blanches sont également de bonnes compagnes pour sa floraison gracile. On peut aussi marier les muscaris entre eux pour composer des océans de fleurs bleues.Tous les Muscaris se prêtent à la culture en jardinières printanières mélangés à des pensées, narcisses, crocus, jacinthes ou primevères.
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Camaïeu de fleurs bleues de printemps.On compte essentiellement une dizaine d’espèces cultivées dans nos jardins dont le Muscari armeniacum ou muscari d’Arménie qui est le plus courant. On trouve aussi les muscaris blancs aucheri (ou Tubergenianum) et les Muscaris botryoïdes, Muscari azureum au feuillage plus court que celui des autres espèces, quelques espèces à fleurs bicolores comme Muscari latifolium, Muscari neglectum et Muscari macrocarpum. Et, le curieux muscari à toupet, Muscari comosum (ou ‘Plumosum’).
Ces petits bulbes s’installent tôt en saison, dès le mois de septembre et jusqu’à mi-novembre, en pleine terre comme en pots.
Les Muscaris sont peu exigeants sur la nature du sol et sur l’exposition et parfaitement rustiques dans toutes les régions. Ils forment très rapidement des tapis fleuris sans jamais se montrer envahissants. Ils se glissent partout, entre des plantes déjà en place et combleront les vides en deux ou trois ans à condition de les laisser se propager naturellement.
Ils se plantent au soleil ou à la mi-ombre, en sol ordinaire, assez fertile, frais mais surtout bien drainé : ils n’apprécient guère les excès d’eau. Le Muscari armeniacum supportent les terres même sèches en été, d’autres comme les Muscaris botryoides se plaisent en sols argileux. Le Muscari macrocarpum a besoin de la chaleur estivale pour bien fleurir. Moyennement rustique, (-7°C°), dans les régions à hiver rude, paillez le sol ou remisez les bulbes, les autres espèces peuvent rester en terre.
Certains, comme le M. armeniacum présentent un feuillage flétri quand vient la floraison, formant un tapis un peu négligé que l’on masquera facilement en le plantant parmi des Erythrones, des Anémones des bois, des Pulmonaires ou des Euphorbes.
Polyvalents, les Muscaris s’intègrent à tous les décors en sous-bois, au pied des arbres, en bordure d’allée, en rocaille, éparpillés dans une prairie ou une pelouse. Tous les muscaris peuvent composer de belles potées fleuries.
Plantez sans lésiner sur la quantité, les Muscaris se plantent en masse (ils sont économiques) et serrés pour un maxi effet, dans un sol bien drainé pour prévenir le pourrissement des bulbes.
Comme les jacinthes, on peut facilement forcer les bulbes de Muscari au froid dès l’automne, pour profiter de leur floraison et de leur parfum dans la maison. Pour une utilisation en extérieur, sur la terrasse ou au balcon, privilégiez un emplacement ensoleillé et les gros calibres aux fleurs plus grandes. Vous pourrez également les planter en pot l’année de l’achat pour ensuite les installer en pleine terre.
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Petits bulbes, grand effet !Le Muscari est une plante facile tellement accommodante qu’il ne nécessite aucun arrosage sauf s’il est cultivé en pot, ni aucun soin particulier. Lorsque le feuillage devient jaune en été, au bout de 3-4 ans, il est temps d’arracher les bulbes et de séparer les bulbilles pour maintenir une bonne vigueur. Aucune taille n’est nécessaire, toutefois si vous voulez maîtriser la multiplication en limitant les semis spontanés, coupez les hampes après floraison. En revanche, ne coupez le feuillage que lorsque celui-ci est fané, pour laisser au bulbe le temps de reconstituer ses réserves pendant la période de dormance estivale. Les bulbes de Muscaris sont non gélifs, ils peuvent rester en terre d’une année sur l’autre, formant rapidement des tapis très florifères. Dans les régions à hivers rudes, préférez une plantation en pot pour les espèces moins rustiques comme le Muscari macrocarpum ou déterrez puis hiverner les bulbes à l’abri du gel. A l’automne, faites éventuellement un apport de compost décomposé par griffage au pied des plantes, cela aidera les bulbes à bien fleurir au printemps suivant.
Planté dans des conditions adéquates, le Muscari présente une excellente résistance aux maladies. Surveillez toutefois les attaques de pucerons, parfois responsables de certaines viroses qui décolorent le feuillage et les fleurs. Dans ce cas, déterrez et éliminez simplement les bulbes atteints.
La levée des graines de Muscaris est longue et aléatoire, d’autant qu’un plant issu de semis mettra plusieurs années avant de fleurir et que les Muscaris se ressèment volontiers naturellement. Nous conseillons davantage la division, très simple à faire.
Après deux années de culture, vous pouvez diviser les touffes et séparer les bulbilles. Procédez en juin et jusqu’en début d’automne lorsque les feuilles jaunissent.
→ Découvrez aussi comment multiplier les bulbes par écaillage dans notre tutoriel !
Polyvalent, le Muscari est très facile à marier et s’associe à une multitude de plantes faciles à vivre. Pimpant mais discret, il prospère dans les jardins d’inspiration naturelle sans jardiniers ou les jardins de week-end. Planté en nombre, ce petit bulbe joue les maxi effets et compose des tapis de fleurs bleues, blanches ou même roses au jardin en printemps, et de beaux premiers plans de massifs.
Avec sa floraison lumineuse, le Muscari se plaît dans de nombreuses situations en tapis fleuri, en lisière de sous-bois au pied des arbres, éparpillé dans la pelouse, pour habiller une bordure d’allée ou une rocaille ensoleillée ou encore dans les jardins de style japonais. Cette radieuse bulbeuse prospère auprès d’autres bulbes printaniers, Anémones sylvestris, Jacinthes, Ipheions, Iris reticulata, Erythrones. Les Pulmonaires et les Euphorbes seront superbes associées à ces petits bulbes de printemps.
Les Muscaris forment de magnifiques tapis sur fond de Narcisses, Jonquilles et Tulipes hâtives, en version contrastée bleu/jaune-vert ou dans des scènes fraîches blanc/bleu empreintes de délicatesse. Mariés entre eux, ils créent des marées bleues fantastiques au cœur du printemps. Tous se prêtent à la culture en pots sur une fenêtre ou un balcon mélangés à des Pensées, petits Narcisses, Crocus, Myosotis ou primevères.
Envie d’encore plus d’inspiration ? Découvrez notre fiche conseil : “Muscari : 8 belles idées d’association”
Pourquoi mon muscari jaunit-il ?
En été, le Muscari rentre en dormance, c'est ce qu'on appelle "la dormance estivale". Une période nécessaire à la plante qui va en profiter pour faire des réserves pour le printemps suivant. Même si vous trouvez que les feuilles jaunies offrent un tapis un peu inesthétique, ne coupez le feuillage que lorsque celui-ci est fané, pour laisser au bulbe le temps de reconstituer ses réserves.
Doffe robert, le 16 Mars 2024
Bonjour,
Il y a quelques années, j’ai planté 1250 muscari pour créer l’illusion d’un ruisseau, résultat spectaculaire
MAIS l’année suivante plus aucun muscari ni tiges ni fleurs, ils ont tous disparu. Pas un seul reste
Quelle peut en être la raison: sècheresse? Humidité? Terrain trop lourd? Rongeurs affamés?, ...
Merci de votre retour
Réponse de Ingrid, le 18 Mars 2024
Bonjour,
La disparition complète de vos muscaris après une floraison spectaculaire est effectivement surprenante et peut être attribuée à plusieurs facteurs :
- Les muscaris sont généralement résistants, mais une sécheresse extrême ou, à l'inverse, une humidité excessive pouvant entraîner une pourriture des bulbes, pourrait affecter leur survie.
Un sol trop lourd et mal drainé peut également causer la pourriture des bulbes. Les muscaris préfèrent un sol bien drainé.
- Les bulbes de muscaris peuvent être attrayants pour certains rongeurs comme les souris, campagnol ou les écureuils. Si ces animaux sont présents dans votre jardin, ils pourraient manger les bulbes.
- Si les bulbes ont été plantés trop superficiellement, ils pourraient ne pas avoir été suffisamment protégés contre les conditions météorologiques extrêmes ou les prédateurs.
- Si le sol est trop pauvre en nutriment, les muscaris risquent de ne pas avoir assez de réserve pour refleurir. Mais dans ce cas, vous devriez voir le feuillage cette année.
Pour prévenir ce problème à l'avenir, vous pourriez envisager de :
-Vérifier et améliorer le drainage de votre sol si nécessaire.
-Planter les bulbes à une profondeur adéquate, généralement trois fois leur hauteur.
-Utiliser un grillage ou d'autres méthodes de protection contre les rongeurs.
-Veiller à un arrosage adéquat, surtout en périodes de sécheresse, sans pour autant laisser le sol devenir détrempé.
-Faites un apport en compost bien mur avant la plantation pour enrichir le sol si celui-ci est pauvre.