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Quels arbres ne pas planter près d'une terrasse ?

Quels arbres ne pas planter près d'une terrasse ?

les espèces à éviter

Sommaire

Mis à jour le 3 Novembre 2023  par Audrey 5 min.

Au pied de la maison, la terrasse est l’espace de détente et de loisir privilégié pour déjeuner en famille, se plonger dans un bon livre ou encore bronzer !  Il serait dommage de gâcher ces moments de repos à cause de plantes mal choisies… Découvrez 8 arbres et arbustes à ne surtout pas planter près d’une terrasse.

Difficulté

Le Ginkgo biloba femelle

Le Ginkgo biloba est un arbre dioïque, c’est-à-dire que les sujets sont soit mâles, soit femelles. Les mâles portent les inflorescences avec du pollen et les femelles des ovules, ressemblant à des fruits. Une fois mûrs, ces fruits tombent au sol et dégagent une odeur nauséabonde en pourrissant. L’odeur étant très forte, n’installez jamais un Ginkgo biloba femelle près de la terrasse, vous risqueriez de le regretter en automne… Vous pouvez vous rabattre sur un sujet mâle, mais dans tous les cas, c’est un arbre trop grand pour être à côté d’une terrasse. Atteignant jusqu’à 40 m à maturité, mieux vaut lui garder le fond du jardin, où il aura la place de s’épanouir. Aussi appelé arbre aux 40 écus, ce sujet est réputé pour ses feuilles. En forme de petit éventail, elles passent du vert tendre au jaune d’or à l’automne.

ginkgo biloba

Ginkgo biloba femelle aux fruits caractéristiques

Le Clerodendrum bungei

Le clérodendron de Bunge est un arbuste caduc mesurant un peu moins de deux mètres. Prenant un peu l’aspect d’un hortensia, il est caractérisé par des inflorescences rondes, relativement plates. Ses fleurs dégagent une odeur forte qui ne plaît pas à tout le monde ! Parfois qualifiée de caoutchouc brûlé, cette senteur n’est pas dès plus agréables au pied de la terrasse. En revanche, ce petit arbuste sera idéal au sein d’une haie variée, d’un massif ou en isolé. Les petites fleurs roses étoilées apparaissent sur les inflorescences de août à octobre. Elles sont suivies par des baies bleues décoratives. Facile de culture, le Clerodendrum bungei n’est pas exigeant en termes de sol et se plaît en situation ensoleillée ou partiellement ombragée.

Le Marronnier

Ce ne sont pas les fleurs en clochettes qui font du marronnier, un arbre à éviter au bord d’une terrasse. En effet, les inflorescences crème ou rose dégagent un parfum agréable à la fin du printemps. Ce sont les fruits qui sont plus embêtants. De 5 cm de diamètre, ces petits fruits globuleux sont d’abord verts sur l’arbre, puis brunissent et tombent. Recouverts de piques, ils risqueraient de recouvrir la terrasse en automne. Au mieux, vous serez contraint de les retirer tous les jours. Au pire, vous pourriez vous faire mal en marchant dessus. Cet arbre au port conique légèrement arrondi culmine à 25 m à maturité. C’est un sujet que l’on préfèrera installer en isolé au sein d’un grand jardin, qu’il investira de ses grandes feuilles palmées. Les plus petits extérieurs pourront profiter de variétés plus basses comme l’Aesculus neglecta ‘Autumn Fire’ (9 m de haut) ou l’Aesculus parviflora (3 m de haut).

aesculus

Marronnier aux fameux fruits globuleux et piquants

→ à lire : Marronnier, aesculus hippocastanum : planter, cultiver et entretenir

Le Prunier

Le Prunus domestica rassemble trois familles : les Reine-Claude, les quetsches et les mirabelles. Confiture, gâteaux, compotes, chaque année, on se régale de ses délicieux fruits. S’ils sont savoureux, on les préfère dans notre assiette que sur la terrasse ! En effet, même en étant un ramasseur assidu, vous ne pourrez pas éviter la chute des prunes. Une fois au sol, leur chair tendre a vite fait de s’ouvrir et de s’éventrer avec l’impact. Cela peut tâcher votre terrasse et vous contraindre à la nettoyer régulièrement. De plus, cela va attirer des insectes qui vont s’inviter au festin. Pourtant, le Prunus domestica a toute sa place au jardin. Au printemps, il se pare de petites fleurs blanches très décoratives, avant de laisser place aux fruits en été. Rustique, il est facile à cultiver et ne demande pas beaucoup d’entretien, à part un peu de taille. Vous pouvez le planter au coeur d’un verger ou en isolé dans le jardin.

prunus

Prunier aux fruits gourmands mais qui tâchent !

Le Bouleau

Le bouleau est apprécié pour son écorce blanche qui le distingue de tous les autres arbres. Ce magnifique sujet est toutefois à éviter près d’une terrasse. En effet, il produit des chatons, des fleurs mâles qui ressemblent à des petits épis duveteux. Ces derniers apparaissent en automne, puis restent sur l’arbre tout l’hiver jusqu’à l’arrivée des fleurs femelles. Bien entendu, de nombreux chatons tombent ou sont dispersés par le vent. Résultat ? Votre terrasse en est recouverte, vous devrez alors la balayer régulièrement. Ce grand arbre trouvera sa place en isolé dans le jardin. Vous pourrez alors admirer son feuillage léger, se teintant de jaune à l’automne. Il existe une variété naine Betula nana ‘Golden Treasure’ qui n’excède pas 1m de haut. Cette essence peut quant à elle, être plantée dans un massif auprès d’une terrasse.

betula

Bouleau aux chatons pendants

→ à lire : Bouleaux : plantation, taille et entretien

Le Mûrier noir

Cet arbre au tronc noueux et au port gracieux se pare de feuilles vertes dentées caduques. Les mûriers sont résistants à la chaleur, la sécheresse et la pollution atmosphérique. Selon les espèces, les fruits sont noirs, violet foncé ou rouges. Ce sont les fruits du mûrier noir qui servent à réaliser de délicieuses confitures. Ces mêmes fruits tombent et tachent la terrasse. Ils ont un pouvoir colorant qui peut rendre la tache difficile à éliminer. Mieux vaut alors éloigner le mûrier de la terrasse ! De taille moyenne, il mesure entre 5m et 10m. Il sera plutôt planté en isolé, s’intégrant aussi bien dans un petit jardin que dans un grand. La floraison en mai-juin, prend la forme de chatons, comme le bouleau. À son pied, vous pouvez planter quelques vivaces de sous-bois comme des épimediums. Dans une haie, vous pouvez aussi planter un mûrier de Corée, essence rustique qui atteint 4m de haut à maturité.

→ à lire : Mûrier, Morus : planter, tailler et entretenir

L'Acer platanoides

Outre le fait que cet érable atteigne une vingtaine de mètres de haut, il est côté de grandes feuilles. Comme son nom l’indique, elles ressemblent à celles du platane, c’est-à-dire larges, comprenant 5 lobes pointus, au recto vert foncé et au verso plus clair. En automne, votre terrasse se trouverait recouverte de ces feuilles caduques. À la moindre pluie, elles deviendraient très glissantes, engendrant des risques de chute. L’Acer platanoides est idéal en isolé ou en alignement ! En avril, il accueille ses fleurs jaune-vert en petit bouquet. Très mellifères, elles ne manquent pas d’attirer les insectes pollinisateurs. Les plus petits jardins plantent plutôt un érable boule (Acer platanoides ‘Globosum’), de 8m de hauteur. 

érable plane

Feuilles de l’érable plane

Le Poncirus trifoliata

Le Poncirus trifoliata est un arbuste aussi ornemental que piquant ! Il est recouvert d’épines raides et érigées. On évite de le planter proche de la terrasse pour ne pas s’y piquer malencontreusement. En revanche, il est tout à fait adapté à une haie. Accompagné du Berberis, autre arbuste doté de piques, vous ne risquez pas de voir des intrus pénétrer dans votre jardin ! De plus, le Poncirus trifolata est très décoratif. Au printemps, ses branches sinueuses sont recouvertes de petites fleurs blanches parfumées. Elles sont accompagnées d’un feuillage vert clair trifolié, qui fonce une fois l’été arrivé. Par la suite, les poncires, ses petits fruits ronds et odorants colonisent l’arbre. Des fruits ornementaux, puisqu’ils ne se consomment pas en raison de leur goût trop acide et amer. Souvent utilisé comme porte-greffe, c’est l’un des agrumes les plus rustiques, supportant des températures en-dessous de -15°C.

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