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Hoya : quels sont les maladies et parasites les plus courants ?

Hoya : quels sont les maladies et parasites les plus courants ?

Identifier, traiter et prévenir les maladies et ravageurs de la plante de cire

Sommaire

Créé le mardi 1 juillet 2025  par Pascale 6 min.

Plante ornementale aux qualités esthétiques indéniables, l’Hoya, surnommée “plante de cire” ou “fleur de porcelaine”, séduit les amateurs de plantes d’intérieur par la délicatesse de ses inflorescences étoilées, la brillance de son feuillage et sa croissance vigoureuse en intérieur. Derrière cette apparente robustesse se dissimule néanmoins une certaine vulnérabilité aux agents pathogènes et aux parasites, en particulier lorsque les conditions culturales ne sont pas optimales.

Découvrez les principales maladies et ravageurs de l’Hoya, mais aussi les traitements et les gestes de prévention pour éviter leur apparition.

L’Hoya kerrii ‘Variegata’ et ses jolies feuilles en forme de cœur

Difficulté

Les principales maladies de l'Hoya

Bien que l’Hoya soit relativement costaud, il peut être atteint de maladies, souvent dues au non-respect des conditions de culture. Il est donc primordial d’identifier les premiers symptômes pour agir vite et préserver la bonne santé de votre Hoya, une plante très décorative par son feuillage coriace et épais, ses fleurs étoilées et cireuses et ses tiges qui lui permettent de retomber ou de grimper.

La pourriture des racines

C’est une maladie cryptogamique, souvent causée par Phytophthora, et due à un excès d’eau ou à un substrat mal drainé. Il s’agit donc d’une maladie qui découle essentiellement de mauvaises conditions de culture. Les racines se nécrosent.

Les symptômes

Le feuillage se met à jaunir, les feuilles flétrissent et les tiges semblent se ramollir. Les racines se nécrosent, deviennent brunes et molles. Une odeur désagréable peut s’échapper du substrat.

Que faire ?

  • Dépoter la plante afin d’inspecter les racines. Si elles sont nécrosées, il faut couper les parties pourries.
  • Rempoter la plante dans un nouveau substrat, léger et bien aéré.
  • Appliquer un fongicide à base de cuivre comme la bouillie bordelaise.

La prévention

  • Contrôler les arrosages : attendre que le substrat sèche partiellement entre deux arrosages.
  • Choisir un pot avec un bon drainage et un substrat riche, très léger et parfaitement drainant.

L’oïdium

Une autre maladie liée à l’excès d’humidité touche assez fréquemment l’Hoya. Il s’agit de l’oïdium, une maladie très courante, provoquée par le champignon Podosphaera spp. L’oïdium est en général causé par une humidité élevée et une mauvaise circulation d’air.

Les symptômes

Une sorte de dépôt farineux blanchâtre se dépose sur les surfaces foliaires, et en particulier les jeunes feuilles et les tiges. Le feuillage se déforme et peut chuter.

hoya maladies oïdium (image générée par IA)

Feuilles d’Hoya atteintes d’oïdium (Image générée par IA)

Que faire ?

En prévention

  • Maintenir une humidité modérée.
  • Brumiser légèrement le feuillage si l’air ambiant est trop sec, mais en évitant la condensation sur les feuilles.
  • Assurer une bonne ventilation autour des plantes.

Le botrytis

Également dénommée pourriture grise, cette maladie est due au champignon du genre Botrytis qui se développe en conditions très humides ou lorsque l’air circule mal.

Les symptômes

Des taches floues brun‑gris apparaissent sur le feuillage, accompagné d’un feutrage gris‑bleu sur les fleurs et les tissus en décomposition.

Que faire ?

  • Il faut supprimer les régions touchées et les jeter.
  • La pulvérisation d’un fongicide à base de cuivre comme la bouillie bordelaise est recommandée.

En prévention

  • Surveiller attentivement le substrat qui ne doit pas être trop humide.
  • Bien éliminer les feuilles mortes ou abîmées.
  • Maintenir les pots propres.
  • Favoriser un environnement sec.

Les parasites les plus répandus de l'Hoya

L’Hoya n’échappe pas aux ravageurs les plus courants sur les plantes d’intérieur.

Les cochenilles

Qu’elles soient farineuses ou à bouclier, les cochenilles sont redoutées, car tenaces. Elles s’installent sur les tiges et sous les feuilles, piquent les tissus et sucent la sève pour se nourrir. Elles secrètent du miellat qui bloque la photosynthèse et favorise l’apparition de la fumagine.

Les symptômes

Des amas blancs cotonneux ou brun rouge sont collés au revers des feuilles et sur les tiges.

hoya parasites cochenilles (image générée par IA)

Feuilles de Hoya carmosa infestées de cochenilles farineuses (image générée par IA)

Que faire ?

  • Enlever manuellement à l’aide d’un coton-tige imbibé d’alcool à 90 °C les amas blanchâtres ou brunâtres.
  • Pulvériser, au revers du feuillage et sur les tiges, un mélange constitué d’une cuillère à soupe de savon noir, d’une cuillère à soupe d’huile végétale et d’une cuillère à soupe d’alcool à 70 °C, puis ajouter un litre d’eau. La pulvérisation peut être renouvelée une semaine après la première.

La prévention

  • Inspecter chaque semaine le feuillage pour repérer les premiers individus.
  • Éviter les températures excessives et l’humidité trop forte.

Les pucerons

Moins courants que les cochenilles, les pucerons peuvent tout de même coloniser l’Hoya et s’installer sur les jeunes pousses dont ils sucent la sève.

Les symptômes

  • Déformation des jeunes pousses.
  • Présence de petites coques vertes, noires, brunes ou jaunes.
  • Présence d’un film collant de miellat.

Que faire ?

  • Lavage du feuillage à l’eau additionnée de savon noir.
  • Jet d’eau pour supprimer les derniers pucerons.
  • Applications de purins répulsifs d’ortie ou de consoude.

Les araignées rouges

Ces acariens peuvent aussi prendre possession du feuillage de l’Hoya. Même si elles sont invisibles à l’œil nu, les araignées rouges se décèlent aux toiles fines qu’elles laissent derrière elles.

Les symptômes

Outre les toiles, les araignées rouges se remarquent par les taches jaune pâle piquetées qui apparaissent sur le feuillage.

Que faire ?

Il suffit de pulvériser de l’eau sur les surfaces foliaires, car les araignées rouges se développent lorsque l’atmosphère est trop sèche.

En prévention

  • Garder une humidité ambiante entre 50–60 %.
  • Maintenir la propreté, et éviter la poussière qui favorise l’acarien en nettoyant régulièrement le feuillage.

Les mouches du terreau

À l’état adulte, les sciarides ressemblent à de petits moucherons qui volètent autour du feuillage. Mais ce sont les larves qui sont le plus à craindre, car, installées dans le substrat, elles rongent les radicelles.

Que faire ?

  • Installer des pièges chromatiques de couleur jaune pour piéger les adultes.
  • Rempoter la plante en changeant le substrat et en nettoyant le pot à l’eau additionnée de savon noir.
  • Installer un piège dans une soucoupe avec de l’eau sucrée.

En prévention

  • Éviter l’excès d’humidité dans le pot et bien laisser sécher le substrat entre deux arrosages.
  • Diffuser autour de la plante des répulsifs naturels comme l’huile essentielle de géranium ou de citronnelle.

Les bonnes pratiques culturales

Parce qu’en matière d’entretien des plantes d’intérieur, il vaut mieux prévenir que guérir, mettre en place de bonnes pratiques culturales permet d’éviter les maladies ou l’apparition de ravageurs. Sans être difficile à vivre, l’Hoya demande tout de même de bonnes conditions culturales, adaptées à ses besoins, pour être en bonne santé.

  • Luminosité : il doit bénéficier d’une lumière indirecte vive, sans soleil direct prolongé, pour garder ses stomates actifs. De même, il doit être maintenu à une température comprise entre 18 et 25 °C, sans courants d’air. L’Hoya redoute des températures inférieures à 10 °C.
  • Substrat : le mélange doit être drainant, léger et aéré, constitué de terreau spécial orchidées additionné de perlite ou d’un mélange de terreau léger avec des écorces de pin et de la perlite. Veillez à ce que le pot (de préférence en terre cuite) soit percé.

    hoya bonnes pratiques

    Cultivés dans des conditions culturales, un Hoya peut fleurir

  • Arrosage : la fréquence des arrosages est modérée au printemps et en été (une fois par semaine) et plus réduite en automne et en hiver (toutes les deux à trois semaines). Le substrat doit sécher avant d’arroser. Les arrosages se feront à l’eau non calcaire, à température ambiante.
  • Engrais : Il faut ajouter un engrais liquide équilibré, faible en azote, riche en potassium et magnésium toutes les deux à trois semaines de mars à octobre.
  • Rempotage : rempoter tous les 2–3 ans.
  • Inspection régulière : au moins une fois par semaine pour repérer les premiers symptômes alarmants.

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