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Les géraniums vivaces offrent une très longue floraison, qui peut durer plus de six mois suivant les variétés ! Ils portent des fleurs délicates et un feuillage décoratif, parfois persistant. Ils forment de belles touffes ou d’épais tapis de feuilles. On les confond souvent avec les pélargoniums, qui portent le même nom commun, et dont la floraison vive colore les rebords de fenêtre. On peut le regretter, car les vrais géraniums offrent l’avantage de s’adapter à une culture en pleine terre, sont tout à fait rustiques et peu exigeants ! Ils ont un aspect bien plus naturel que les pélargoniums.
Les géraniums sont des plantes vigoureuses et plutôt faciles à cultiver. Ils sont peu sensibles aux maladies et empêchent les mauvaises herbes de pousser… Ce sont des vivaces parfaites pour obtenir un jardin fleuri avec un minimum d’entretien ! De plus, on peut trouver une variété pour chaque situation : pour le plein soleil ou l’ombre, les sols secs ou humides… Et même pour l’ombre sèche ! Certains géraniums se plairont sur une rocaille en plein soleil, tandis que d’autres seront parfaits en sous-bois sur sol frais. Ils s’intègrent bien aux massifs, forment de bons couvre-sols au pied des arbres ou arbustes, mais peuvent aussi pousser en jardinière et fleurir ainsi les balcons et rebords de fenêtre.
Les géraniums comptent près de 400 espèces et plus d’un millier de variétés horticoles ! Ce sont des plantes généralement vivaces, parfois annuelles ou bisannuelles. Leur feuillage est souvent caduc, mais peut aussi être persistant ou semi-persistant. Ils sont plutôt rustiques et vigoureux.
Présents sur presque tous les continents, les géraniums ont une large répartition au niveau mondial. On trouve de très nombreuses espèces dans les zones de montagne des régions tempérées, et dans l’est de la région méditerranéenne (Balkans, etc.). On les rencontre facilement dans la nature en France. C’est ce qui explique leur bonne rusticité. Ainsi, sauf exception avec le géranium de Madère, ils sont adaptés au climat français ! Le plus commun à l’état spontané en France est sans doute le géranium Herbe-à-Robert (Geranium robertianum), vous le trouverez en bordure de chemin ou de bois, ou sur de vieux murs en pierre. À la différence des géraniums cultivés dans les jardins, il a un cycle de vie annuel ou bisannuel.
Les géraniums sont très souvent confondus avec les pélargoniums, que l’on trouve en jardinière sur les rebords de fenêtres. Ces derniers sont improprement appelés « géraniums ». Cependant, les pélargoniums ont des fleurs irrégulières (les pétales supérieurs et inférieurs n’ont pas la même forme), ils sont bien moins rustiques, et leurs feuilles et tiges sont beaucoup plus épaisses. Ils proviennent en majorité d’Afrique du Sud, alors que les géraniums vivaces sont présents dans les zones tempérées !
Le géranium appartient, avec les pélargoniums et les érodiums, à la famille des Géraniacées, à laquelle il a donné son nom, et qui compte près de 800 espèces. Etymologiquement, géranium vient du grec geranos, qui signifie grue, car ses fruits ont la forme du bec de la grue. C’est aussi ce qui vaut à cette plante son nom commun, Bec-de-grue. Il est amusant de constater que les noms des Erodium et Pelargonium font, eux, respectivement référence aux becs de hérons et cigognes !
Les géraniums forment des touffes plus ou moins compactes ou des tapis de feuilles, ce qui en fait de bons couvre-sols. Ils poussent parfois en touffes dressées, comme Geranium psilostemon. Leur hauteur est très variable : de nombreuses variétés mesurent 20 à 30 cm de haut, parfois jusqu’à 60 cm… et même, jusqu’à 1,50 m pour le géranium de Madère (mais c’est une exception !)
Les fleurs des géraniums sont le plus souvent simples, à cinq pétales. Elles mesurent 2 à 6 cm de diamètre. C’est une floraison plutôt classique, mais délicate en même temps. Les pétales sont assez larges, et parfois échancrés à leur sommet. Les fleurs peuvent être doubles, comme celles de Geranium himalayense ‘Plenum’, ce qui leur donne un aspect bien plus sophistiqué. Selon la finesse des pétales, elles peuvent prendre une forme étoilée, comme le Géranium ‘Catherine Deneuve’.
Les fleurs prennent de belles nuances de rose, mauve, bleu ou blanc. Elles peuvent aussi être sombres, violet pourpre, comme chez Geranium phaeum. Elles sont parfois bicolores : le centre est alors d’une couleur légèrement différente, soit plus sombre (voire même noire, chez Geranium psilostemon), soit plus claire, ce qui crée un joli contraste. Elles portent souvent des veines plus sombres partant du centre. Les fleurs de Geranium versicolor sont surprenantes par leurs veines très marquées qui se détachent sur des pétales blancs, créant un aspect de dentelle !
Les géraniums peuvent fleurir du printemps à l’automne, suivant les variétés. Ils offrent parfois une première floraison à la fin du printemps, puis une seconde en fin d’été. Cette remontée de floraison est favorisée par une taille estivale. Certains, comme le géranium ‘Patricia’, peuvent fleurir pendant plus de six mois !
Les géraniums portent un feuillage décoratif, souvent assez découpé. Les feuilles ont une forme palmée, avec des segments arrondis ou plus aigus et fins. Celles de Geranium renardii sont très arrondies et peu découpées, tandis que celles de Geranium sanguineum sont profondément divisées. Elles peuvent être aromatiques, comme chez Geranium macrorrhizum, et dégagent alors une odeur citronnée lorsqu’on les froisse. Elles sont parfois velues et poisseuses, comme chez Geranium macrorrhizum.
Bien qu’il soit vert chez la plupart des variétés, le feuillage peut aussi prendre une teinte pourpre très sombre, comme chez Geranium pratense ‘Purple Ghost’. Les feuilles prennent parfois de superbes couleurs à l’automne, rouge, orange ou bronze. C’est le cas de Geranium macrorrhizum, Geranium wlassovianum et Geranium sanguineum.
La plupart des variétés sont caduques, mais il existe aussi des géraniums persistants. C’est le cas de Geranium x cantabrigiense ou Geranium cinereum. D’autres conservent leur feuillage uniquement sous un climat doux, et perdent leurs feuilles en cas d’hiver trop rigoureux.
Les fruits du géranium, très fins et allongés, ont la forme d’un bec de grue. Ils sont surprenants car à maturité, un système de tension leur permet d’éjecter subitement, à quelques dizaines de centimètres, les cinq graines qu’ils portent !
Certaines variétés ont des rhizomes qui leur permettent de s’étendre. Le Geranium macrorrhizum doit d’ailleurs son nom à ses rhizomes très épais. D’autres possèdent une seule souche centrale, qui reste à sa place et ne drageonne pas (seules les tiges s’étendent pour couvrir le sol). Certains géraniums forment des tubercules, ce qui vaut son nom au géranium tubéreux (Geranium tuberosum). Ils ont la particularité de fleurir au printemps et d’entrer en dormance en été.
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Comment planter les géraniums vivacesLe choix vous paraît compliqué ? Laissez-vous guider par notre fiche conseil : « Géraniums vivaces : comment les choisir ? »
La plupart des géraniums se plaisent au soleil ou à mi-ombre. Les espèces les plus adaptées pour les terrains ombragés sont le géranium nodosum, qui supporte même l’ombre sèche, et le géranium maculatum, en sol plus humide.
Les géraniums sont des plantes assez peu exigeantes quant à la nature du sol. En règle générale, ils affectionnent les sols assez riches et humifères, plutôt légers. Le sol doit être drainant, mais rester frais en été. Évitez surtout les terrains détrempés, les géraniums n’aiment pas l’excès d’eau. Ils apprécient les sols neutres ou légèrement acides. Le géranium sanguineum semble être l’un des plus accommodants : il supporte les terrains pauvres, secs, caillouteux.
Vous pouvez planter les géraniums au printemps, après les dernières gelées, ou à l’automne.
Nous vous conseillons d’enrichir le sol avec un peu de compost. Respectez une distance d’au moins 40 cm entre chaque plant pour leur laisser la place de bien se développer. Plantez de façon plus dense les géraniums compacts, comme Geranium cinereum, que ceux qui s’étendent et prennent de l’ampleur (par exemple, les variétés ‘Rozanne’ ou ‘Ann Folkard’).
Continuez à arroser régulièrement dans les semaines qui suivent la plantation. Votre géranium fleurira dans l’année !
Plantation en pot :
Vous pouvez planter vos géraniums en pot ou jardinière. Certaines variétés produisent de longues tiges qui retomberont en cascade sur l’extérieur du pot ! N’hésitez pas à installer d’autres plantes à leurs côtés.
Commencez par préparer le substrat en mélangeant du terreau avec un peu de sable. Choisissez un pot assez profond. Déposez des billes d’argile au fond pour permettre le drainage. Placez le substrat puis positionnez la motte. Recouvrez de terre et tassez. Arrosez.
Pour tout savoir sur la plantation des géraniums vivaces, découvrez notre fiche conseil : « Comment planter les géraniums vivaces »
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Associer les géraniums vivacesUne fois implantés, les géraniums demandent très peu d’entretien ! Ce sont des plantes peu exigeantes, qui se débrouillent toutes seules. Leur feuillage dense a l’avantage d’empêcher les mauvaises herbes de pousser !
Les géraniums sont des plantes résistantes, ils sont rarement malades ou attaqués par des ravageurs. Cependant, ils peuvent être atteints par l’oïdium. Cette maladie cryptogamique (causée par un champignon) se caractérise par un feutrage blanc qui recouvre alors les feuilles et tiges. Elle se développe dans les endroits ombragés du jardin, par temps chaud et humide ou lorsque les végétaux sont trop densément plantés. Coupez les parties atteintes, évitez de mouiller le feuillage lorsque vous arrosez, et si besoin traitez en pulvérisant du soufre. Attention aussi aux limaces, qui ont tendance à grignoter les jeunes pousses. Déposez de la cendre autour de vos plants pour faire barrière. Les géraniums peuvent occasionnellement être attaqués par les larves d’otiorhynques et par les tenthrèdes.
Si vous les avez plantés en pot, nous vous conseillons d’arroser au moins une fois par semaine, voire un peu plus durant l’été. Laissez le substrat sécher entre deux arrosages : un excès d’humidité risque de faire pourrir les racines.
Les géraniums installés en pleine terre n’ont pas besoin d’engrais. Apportez un peu de compost en automne, autour de la touffe, surtout si votre sol est pauvre. Si vous le cultivez en pot, nous vous conseillons d’apporter un peu d’engrais liquide, toutes les deux ou trois semaines.
En milieu ou fin d’été, une fois la floraison terminée, taillez sévèrement pour rajeunir la plante. Supprimez les tiges défleuries et le feuillage abîmé. Cela encourage le développement de nouvelles pousses vigoureuses, d’un feuillage plus décoratif et favorise une seconde floraison, tout en évitant que la plante se ressème toute seule. Tailler le géranium permet aussi de contrôler sa croissance et de le maintenir plus compact. Vous pouvez également supprimer les tiges et feuilles mortes à la sortie de l’hiver, en rabattant la plante au ras du sol.
Cependant, certains géraniums, comme le Geranium macrorrhizum, se passent très bien de taille.
Tous les géraniums vivaces ne se multiplient pas de la même façon. Certaines techniques sont plus ou moins adaptées en fonction des variétés. Réservez le semis pour les espèces botaniques ; pour les variétés horticoles, préférez le bouturage, ou la division pour celles qui s’étendent grâce à leurs rhizomes ou stolons.
Il est possible de multiplier les géraniums en récoltant et en semant les graines, mais il vaut mieux réserver cette technique aux espèces botaniques. Pour les variétés horticoles, le résultat est assez aléatoire et il y a peu de chances pour que les fleurs soient identiques à celles de leurs parents. Certains hybrides, comme ‘Johnson’s Blue’ ou ‘Patricia’, sont même stériles.
Les géraniums (et notamment endressii, oxonianum et pratense) ont facilement tendance à se ressemer tous seuls ! Vous pouvez supprimer les fleurs fanées pour éviter les semis spontanés, ou bien choisir de les laisser se ressemer librement. Récoltez les graines en coupant les fruits lorsqu’ils sont mûrs.
Vous pouvez semer les graines à l’automne, juste après les avoir récoltées. Le taux de germination est plus important lorsqu’elles sont semées fraîches, mais il est aussi possible de les conserver pour les semer au printemps.
Continuez à arroser régulièrement pour que le substrat reste frais. Les graines germeront au printemps. Dès que les plantules ont plusieurs feuilles, vous pouvez les rempoter, puis les installer en pleine terre une fois que leur système racinaire sera suffisamment développé. Suivant les différentes variétés, il faudra attendre un à deux ans pour que les géraniums commencent à fleurir.
Le mode de multiplication dépend du comportement et de la morphologie de la plante : celles qui s’étendent en produisant des rhizomes ou stolons sont faciles à multiplier par division. Les plus compactes (par exemple Geranium cinereum) ou celles à racine pivotante sont moins adaptées à cette technique. Dans ce cas, on préfèrera le bouturage.
L’avantage de la division est qu’elle permet d’obtenir facilement de nouveaux plants. La meilleure période pour diviser les géraniums est le printemps, au mois d’avril ou de mai. Faites-le en moyenne tous les quatre ans, pour régénérer les touffes.
Commencez par déterrer la touffe. Puis divisez-la à la main ou à l’aide d’une bêche, pour obtenir plusieurs touffes avec à chaque fois suffisamment de racines. Creusez un trou de plantation et apportez-y quelques poignées de compost. Plantez-les à leur nouvel emplacement, puis arrosez.
Pour tout savoir, consultez notre fiche conseil « Géraniums vivaces : comment les diviser »
Vous pouvez bouturer les géraniums au printemps, vers le mois d’avril. C’est une technique intéressante pour les variétés qui ne se prêtent pas à la division, ou au semis. Le bouturage marche très bien pour Geranium macrorrhizum !
Préparez un pot en le remplissant de substrat, puis prélevez un segment de tige basale. Laissez seulement une ou deux feuilles sur la bouture, supprimez les autres et les éventuelles fleurs ou boutons floraux. Plantez la bouture, puis tassez délicatement pour assurer un bon contact entre la tige et le substrat. Arrosez. Placez le pot à un emplacement lumineux mais à l’abri du soleil direct, à une température comprise entre 20 et 25 °C, et veillez à ce que le substrat reste frais jusqu’à la reprise. Les boutures s’enracinent rapidement et les nouveaux plants peuvent fleurir dans l’année !
Avec sa généreuse floraison et son feuillage décoratif, le géranium vivace trouve facilement sa place dans un mixed-border coloré, typique des jardins à l’anglaise ! Ses teintes douces y apportent un côté naturel et romantique. Il s’associe à merveille avec les rosiers, habillant délicatement leur pied souvent dégarni. Les couleurs des géraniums et rosiers s’harmonisent parfaitement ! Il limitera aussi l’entretien et la nécessité de désherber à leur pied. De la même façon, le géranium vivace est un bon couvre-sol qui apporte de la couleur au pied des arbres et arbustes.
Le géranium vivace n’a rien à envier au pélargonium, le « roi des balcons ». Installé en pot ou jardinière, il colore joliment les rebords de fenêtre et les terrasses ! Certaines variétés comme ‘Azure Rush’ ou ‘Ann Folkard’ possèdent de longues tiges qui retombent en cascade sur l’extérieur du pot.
La floraison rose, bleue ou blanche du géranium crée une ambiance romantique et délicate. Il est parfait pour accompagner les rosiers, mais aussi pour intégrer un massif aux côtés d’astrances, de sauges, de stachys ou d’alliums. Il peut également entrer dans la composition d’un jardin de cottage, à la végétation luxuriante et aux tons doux. Sa floraison assez sobre et son large feuillage y apporteront un côté très naturel !
Suivant les variétés, les géraniums sont d’excellentes plantes de sous-bois (ex. : Geranium nodosum) associées par exemple à des fougères, tandis que les variétés naines comme Geranium cinereum ou Geranium dalmaticum sont de bonnes plantes de rocaille, adaptées au soleil et à un terrain plus sec.
… et de nombreuses autres idées dans notre fiche association « Associer les géraniums vivaces »
Les feuilles de mon géranium se couvrent d’un feutrage blanc !
Votre géranium est atteint par l’oïdium, une maladie cryptogamique (causée par un champignon). Coupez les feuilles et tiges abimées et traitez en pulvérisant du souffre. La chaleur et l’humidité ambiante favorisent cette maladie : évitez les atmosphères confinées ou trop humides, et essayez de ne pas mouiller le feuillage lors des arrosages.
Dois-je apporter de l’engrais ?
En pleine terre, il n’est pas nécessaire de faire un apport d'engrais. Nous vous conseillons d’apporter un peu de compost lors de la plantation, et éventuellement d’en ajouter à l’automne autour de la touffe, surtout si votre terrain est pauvre. En pot, vous pouvez apporter de l’engrais liquide, toutes les deux ou trois semaines. Utilisez un engrais équilibré, pas trop riche en azote.
Mon géranium manque de vigueur, il s’essouffle et ne pousse pas
Taillez sévèrement la touffe après la floraison. Cela favorise l’apparition d’un nouveau feuillage et de pousses plus vigoureuses, et peut permettre une seconde floraison. Divisez aussi votre plant afin de le rajeunir. Si besoin, vous pouvez apporter un peu d’engrais.
Mon géranium dépérit au centre de la touffe
Avec le temps, certains géraniums s’étendent sur l’extérieur, mais ont tendance à se creuser au centre de la touffe. Il faut les diviser régulièrement, en moyenne tous les quatre ans. Cela permet de rajeunir la plante et de lui redonner de la vigueur.