Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Le calamondin (Citrus madurensis ou mitis en latin), aussi connu sous le nom de kalamansi, est un petit agrume résultant du croisement entre un kumquat et un mandarinier. Il possède de nombreux atouts décoratifs : une petite silhouette compacte (environ 2 mètres en tout sens), un feuillage persistant, une floraison blanche parfumée et des fruits ressemblant à de petites oranges. S’ils sont comestibles, leur goût alliant acidité et amertume ne convient toutefois pas à tous les palais ; ils seront davantage appréciés en version cuite ou en jus.
La particularité du calamondin ? Il est le seul agrume à pouvoir supporter l’air chaud et sec de nos intérieurs toute l’année, d’où son surnom d’« oranger d’appartement ». Peu rustique, il ne pourra être cultivé en pleine terre que dans quelques régions aux hivers doux. Ailleurs, il sera hiverné à l’abri des gelées.
Voici donc comment cultiver et prendre soin facilement d’un calamondin, à l’intérieur comme à l’extérieur.
La culture du calamondin en pleine terre n’est possible que dans quelques régions aux hivers peu rudes, dans lesquelles les gelées sont rares et courtes, voire inexistantes. Le littoral méditerranéen, quelques zones privilégiées du bassin sud-ouest ou les régions au climat tropical d’outre-mer sont donc les seules adaptées à sa culture au jardin. Sa rusticité est en effet très limitée : notre agrume commence à souffrir du froid à partir de -2°C et ne supporte pas les températures inférieures à -6°C.
En pleine terre, le calamondin sera idéalement planté au début du printemps en mars-avril, afin de pouvoir profiter de la progressive remontée des températures. Une plantation à l’automne est également possible.
Pour votre calamondin, choisissez une situation chaude et ensoleillée, mais non brûlante. Il sera également protégé des vents froids, des vents desséchants et des embruns.
Installez-le dans un sol profond, riche en matière organique, mais bien drainé (qui ne retient pas l’eau en excès). Evitez les sols argileux. Côté pH, il préfère les sols un peu acides à neutres, mais redoute le calcaire.
Si besoin au moment de la plantation :
Enfin, les agrumes n’appréciant pas la concurrence racinaire, prévoyez une distance de plantation suffisante (au moins 1 mètre 50 à 2 mètres) par rapport aux autres végétaux.
Le calamondin pourra être cultivé en pot, soit :
La plantation du calamondin en pot s’effectue soit au printemps, entre mars et mai, soit à l’automne.
Le rempotage intervient tous les 2 à 3 ans, en fonction de la croissance de l’agrume. Les années sans rempotage, procédez à un surfaçage : retirez le substrat sur 3 cm et remplacez-le par du terreau neuf.
Choisissez un contenant d’un diamètre environ 2 fois supérieur au système racinaire, dans lequel votre agrume ne se sentira pas à l’étroit. Optez impérativement pour un contenant percé, afin de permettre à l’eau en excès de s’écouler sans asphyxier les racines.
Privilégiez un pot en terre cuite ou un bac en bois, plus respirants que des contenants en plastique.
Pour le rempotage, choisissez simplement un contenant d’une taille supérieure à l’actuel.
Si vous devez déplacer votre calamondin au cours de l’année, nous vous conseillons de l’installer sur roulettes.
Le calamondin apprécie les sols fertiles, riches en matière organique, mais légers et bien drainés.
Pour faire simple, procurez-vous un terreau pour plantes méditerranéennes ou un terreau spécial agrumes, qui stimulent autant la croissance des plantes que la floraison et la fructification.
Si vous préférez faire votre propre mélange, optez pour :
Placez votre calamondin en pot en situation ensoleillée, mais abritée de vents froids et desséchants. Si possible, installez-le en extérieur dans le jardin, sur la terrasse ou le balcon dès les derniers risques de gelées écartés et jusqu’à l’automne (d’avril-mai à octobre-novembre selon les régions).
En intérieur, installez votre agrume en situation lumineuse, mais abritée des rayons les plus chauds du soleil. Evitez la proximité d’un radiateur ou de toute autre source de chaleur artificielle (cheminée, poêle, etc.). Protégez-le également des courants d’airs.
À noter : si le calamondin est autofertile, c’est-à-dire qu’il n’a pas besoin de la présence d’un autre congénère pour fructifier, ses fleurs ont besoin d’être pollinisées. En intérieur, en l’absence d’insectes butineurs, il vous faudra donc jouer avec un petit pinceau pour les remplacer si vous souhaitez avoir des fruits.
Soigner les arrosages et la fertilisation sont les points clés pour un calamondin en bonne santé.
Le calamondin aime que son sol reste frais, c’est-à-dire humide, mais sans excès.
En pleine terre, l’arrosage devra être régulier et généreux surtout les premières années, le temps que l’agrume puisse développer son système racinaire. Prévoyez un arrosage une fois par semaine en été, plus en cas de sécheresse prolongée ou canicule. Diminuez progressivement en automne, puis stoppez-les en hiver, sauf en cas d’absence totale de pluie.
En pot, le substrat se dessèche toujours plus rapidement qu’en pleine terre. Tâtez la terre avec les doigts : dès qu’elle est sèche sur les premiers centimètres, il est temps d’arroser. Videz la soucoupe au bout d’une vingtaine de minutes après arrosage ou après une forte pluie. Si votre calamondin est cultivé toute l’année en intérieur, vaporisez régulièrement son feuillage et installez un lit de billes d’argile dans la soucoupe. Cela permettra d’augmenter l’humidité ambiante.
Privilégiez l’eau de pluie à l’eau du réseau, qui peut se révéler trop calcaire pour le calamondin.
Comme indiqué dans les tutoriels de plantation, n’hésitez pas à pailler le pied de votre agrume pour conserver l’humidité plus longtemps et limiter l’évaporation.
Comme tous les agrumes, le calamondin est un gourmand.
En pleine terre, faites un apport de compost ou fumier bien mûr au début du printemps. Griffez légèrement le sol pour l’intégrer au substrat. Vous pouvez aussi déposer des cendres au pied de la plante : leur richesse naturelle en potasse favorise la fructification. De la fin du printemps à l’été, vous pouvez compléter par des apports d’engrais pour fruitiers ou d’engrais pour plantes méditerranéennes.
En pot, la fertilisation devra être plus régulière, puisque les éléments nutritifs du substrat s’épuisent rapidement. Faites des apports d’engrais spécifiques du début du printemps à la fin de l’été. Vous pouvez choisir des engrais liquides à diffusion rapide ou des engrais solides à diffusion plus lente. Pour les quantités, reportez-vous aux consignes d’utilisation des emballages.
Pour conserver la jolie silhouette naturellement ronde du calamondin, procédez à une taille en fin d’hiver après la récolte des fruits. Raccourcissez légèrement les nouvelles pousses. A l’aide d’un sécateur préalablement désinfecté, éliminez également les branches abîmées ou séchées.
Vous pouvez aussi retirer les branches qui se croisent, afin de permettre une meilleure aération et de laisser la lumière davantage pénétrer.
Pour éviter le développement de maladies cryptogamiques (champignons), vous pouvez utiliser du mastic de cicatrisation sur les plaies de coupe.
Pour plus d’informations, découvrez notre article : « Agrumes : quand et comment les tailler ? ».
Cultivé en pleine terre, le calamondin est généralement peu sensible. Prenez simplement garde à ne pas blesser ses racines lorsque vous intervenez au pied de la plante, pour ne pas ouvrir la porte à d’éventuelles maladies.
En pot et en atmosphère confinée, le calamondin peut subir des attaques d’araignées rouges. Vaporisez régulièrement le feuillage en prévention. En traitement, douchez les parties aériennes pour déloger les indésirables.
Les cochenilles seront éliminées manuellement à l’aide d’un coton-tige imbibé d’alcool.
Peu rustique, le calamondin ne supportera que de très courtes et faibles gelées. En pleine terre, protégez son pied par un épais paillage et ajoutez un voile d’hivernage autour des parties aériennes en cas de gelées annoncées.
Rentrez votre calamondin en pot à l’intérieur, ou dans une pièce non chauffée (température entre 5 et 10°C), mais lumineuse.
Pour en apprendre davantage, lisez notre article : « L’hivernage des orangers, citronniers et autres agrumes ».
Commentaires