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Une « mauvaise herbe » n’existe pas. Disons que certains jardiniers n’apprécient pas certaines plantes à certains endroits (c’est certain !). On parlera plutôt d’adventices dans ce cas-là. Ces adventices regroupent les plantes sauvages, qui ont leur utilité au jardin (biodiversité, nourriture et abri à la faune, bio-indicatrices…), et les plantes cultivées ou non qui n’ont rien à faire à l’endroit où elles poussent au potager ou ailleurs (envahissantes, étouffantes ou simplement inesthétiques). Comment faire pour qu’une fois arrachées sans ménagement et autre forme de procès, ces adventices ou « mauvaises herbes » contribuent encore un peu à l’équilibre du jardin ? En les compostant pardi ! En effet, tous ces déchets verts sont gorgés d’eau, de nutriments et de minéraux. Il serait dommage de s’en priver, nous allons donc les recycler.
→ Voyons comment composter les adventices et les erreurs à éviter !
Si on incorpore des mauvaises herbes montées en graines et que le tas de compost ne chauffe pas assez, il y a fort à parier que vous allez disperser ses graines dès l’utilisation de votre compost. Les graines peuvent même germer directement dans le compost.
Pire encore, certaines parties de plantes peuvent reprendre directement dans le compost : les racines de liseron par exemple ou les épluchures de pomme de terre, des déchets ménagers qui transforment parfois un simple tas de compost en butte de patates (ceci dit, c’est parfois pratique…).
En d’autres termes, tout ne peut pas être jeté sur le compost sans réflexion. Surtout si celui-ci n’est pas assez aéré, hydraté ou ne possède pas un bon ratio carbone/azote. Tout cela permettant au compost de bien chauffer, donc d’annihiler les contaminants et les graines d’adventices.
→ Retrouvez tous les conseils d’Ingrid pour réussir son compost.
Les « mauvaises herbes » fraîches, comme tous les végétaux, sont gorgées d’eau et sont donc parfaites pour accélérer le réchauffement du bac à compost. Il faudra juste éviter 3 types de mauvaises herbes au cas où le compost n’atteindrait pas la température nécessaire pour éviter les ennuis. Par conséquent :
Les « mauvaises herbes » sèches ne doivent cependant pas être oubliées. Surtout dans le cas des plantes qui peuvent s’enraciner dans un tas de compost. Si vous les faites sécher quelques jours au soleil, le risque deviendra inexistant : on le fera avec les plantes aux longues racines traçantes comme le liseron par exemple.
Dans le cas où votre tas de compost atteindrait une température de 50 °C en son centre, vous pouvez y mettre les trois types d’adventices à éviter (plantes en graines, envahissantes et malades) directement au centre du tas de compost.
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