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On ne répétera jamais assez les bénéfices d’un compost épandu dans le potager. Non seulement il fertilise les plantes mais en plus il améliore la qualité et la texture du sol. Sans oublier les avantages écologiques et financiers puisque le compost permet de recycler les déchets organiques qui sont utilisés sur place, sans être transportés. Donc, dans un potager, sur un balcon ou une terrasse, les jardiniers ont tout intérêt à installer un bac à compost, un lombricomposteur, voire un seau Bokashi, une méthode de compostage japonaise. On allège ses poubelles et on enrichit sa terre. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle le compostage domestique est inscrit dans la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, et désormais obligatoire pour tous, urbains ou ruraux.
Pour autant, faire son compost n’est pas toujours aussi aisé qu’il y paraît. En effet, quiconque recycle ses déchets organiques marque parfois un temps d’arrêt avant d’y intégrer un élément. Avec un doute qui le taraude, souvent étayé par des conseils du voisin : quels sont les déchets organiques à réellement mettre au compost ?
Découvrons ensemble tous les déchets qui peuvent finir dans le compost.
Pour faire simple, le compostage se définit comme la transformation de déchets organiques d’origine végétale et/ou animale en un produit qui retourne à la terre. Que ce compost se fasse à l’extérieur au sein du potager, en tas, en silo ou en composteur, ou bien à l’intérieur, le principe reste le même, à quelques nuances près. Le compostage est d’ailleurs calqué sur ce qui se fait dans la nature, à l’échelle d’un sous-bois par exemple. Des débris végétaux, feuilles ou bois morts, ou animaux (poils, plumes, déjections…) se déposent au sol et se décomposent. À l’origine de cette décomposition, il y a des micro-organismes, naturellement présents dans le sol, qui se nourrissent de ces déchets et les transforment en une matière fertile, l’humus, riche en minéraux (azote, phosphore, potassium, calcium…) utiles pour les végétaux, et en carbone, essentiel pour le sol.
Concrètement, les matières organiques déposées se dégradent en gaz carbonique et en eau, en présence d’oxygène. Les bactéries interviennent les premières pour consommer la cellulose. Ensuite, les champignons font leur œuvre en s’attaquant à la lignine. Enfin, les vers épigés ou vers rouges achèvent le travail en enrichissant de leurs excréments le compost. C’est pourquoi un tas de compost extérieur a besoin d’oxygène, d’un taux d’humidité suffisant et surtout de différents déchets. Il est donc essentiel de le retourner régulièrement et d’y ajouter de l’eau s’il est couvert. La décomposition des déchets dégage une certaine chaleur au cœur du tas de l’ordre de 50 à 60 °C.
Pour réussir son compost, il est essentiel de diversifier les déchets organiques. Tous les déchets ne se valent pas et n’ont pas les mêmes bénéfices. Pour un compost efficace, il faut donc intégrer de façon équitable des déchets dits verts ou humides, riches en azote, et qui se délitent très rapidement, et des déchets bruns ou secs, à la forte teneur en carbone, qui se décomposent plus lentement. En essayant d’alterner les couches, que l’on mélange régulièrement, on obtient un compost justement équilibré. Les spécialistes s’accordent sur un rapport idéal carbone/azote de l’ordre 25 à 30, soit deux parts de matières vertes pour une part de matières brunes, ou au pire un apport équitable de déchets verts et de déchets bruns.
Pour en savoir plus : Réussir son compost en 5 points.
Lire aussi
Le compostage à chaud : simple et rapideLes matériaux verts sont très riches en azote, utile aux végétaux. Il existe une multitude de déchets verts qui peuvent être intégrés au compost, avec toutefois quelques précautions :
Les déchets bruns sont aussi très nombreux au jardin, surtout issus des tailles. Ils sont riches en carbone, nécessaire à la vie microbienne du sol. Plus durs car plus ligneux, plus épais, ces déchets doivent être idéalement broyés avant d’être déposés dans le compost :
Logiquement, un compost ne sent pas mauvais, seule une odeur de sous-bois s’en dégage. Si des odeurs nauséabondes s’en dégagent, c’est qu’il est mal équilibré :
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