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La Bignone ou Campsis (x) tagliabuana 'Madame Galen' est une ancienne obtention française qui a fait ses preuves au jardin, dans toutes nos régions. Peut-être la plus rustique de toutes, très buissonnante, elle accepte de pousser dans une large gamme de sols tout en offrant une floraison estivale aussi spectaculaire que prolongée. Sa mise à fleurs est assez rapide, épanouissant durant tout l'été d'amples bouquets un peu lâches composés de grandes trompettes d'un bel orange, chaud et lumineux, tirant sur le rouge. Son feuillage caduc finement découpé revêt une jolie teinte vert clair très vif, qui forme un véritable écrin pour la floraison. Ses rameaux munis de crampons s'accrochent sur tout support mis à leur disposition, qu'il s'agisse d'une tonnelle, d'un mur, d'un vieil arbre ou d'une façade. Tout comme la glycine, cette bignone peut facilement être conduite en arbre.
Le Campsis x tagliabuana est une plante de la famille des Bignoniaceae, issue du croisement entre le Campsis radicans, originaire des régions chaudes et sèches du sud-est des Etats-Unis, et du Campsis grandiflora, natif de Chine. Obtenue vers 1850 dans la pépinière des frères Tagliabue, près de Milan, elle possède l'excellente rusticité de son parent américain et les crampons solides ainsi que les grandes fleurs spectaculaires de son ancêtre asiatique.
La variété 'Madame Galen', qui fut créée en France en 1889, maintes fois primée, a même été distinguée par la Société Royale d'Horticulture en Angleterre. Cette liane caduque de croissance rapide présente un port très buissonnant lui permettant d'atteindre en quelques années 10 m en tous sens. Son développement est cependant facile à contenir par une taille régulière. 'Madame Galen' possède une souche ligneuse et produit des stolons souterrains. La floraison, abondante, survient dès les premières années de culture. Elle peut commencer en juin en climat doux, mais démarre le plus souvent au plus fort de l'été, en juillet, pour ne prendre fin qu'en septembre-octobre. Les fleurs s'épanouissent à l'aisselle des feuilles, en bouquets de 4 à 12 trompettes, de 7 à 8 cm de long, s'évasant en 5 lobes. Chaque fleur, de couleur intermédiaire entre l'orange et le rouge saumoné, montre une gorge un peu plus claire où se nichent des étamines arquées. Le feuillage, caduc, est composé de feuilles finement découpées en 7 à 11 folioles ovales, à bords crénelés. Ce sont ses rameaux munis de crampons qui permettent à la plante de s'accrocher à son support.
Le Campsis x tagliabuana 'Madame Galen' s'utilise partout, pour couvrir un mur abrité des vents froids, un bâtiment inesthétique, une façade bien exposée, une clôture ou un vieux mur. Ses rameaux partent à l'assaut de cette structure providentielle, recouvrant ses formes tortueuses d'une chevelure verte et crépue alourdie de grappes orange, magnifique tout l'été. À son pied trônent des sauges arbustives violettes et rose fuschia, un Cerastostigma griffithii aux petites fleurs d'un bleu irréel, des asters à petites fleurs mauves et bleues, une euphorbe panachée. Le spectacle est féerique de juillet à septembre. Cette plante supporte le gel jusqu'à -20°C. Vous pouvez l'associer par exemple à d'autres plantes grimpantes originales comme l'Actinidia kolomikta, la Clématite Black Tea, ou la Clématite H F Young, très bleue, pour réaliser une scène haute en couleurs.
La bignone Madame Galen est une plante peu exigeante sur la nature du sol, mais elle redoute les sols lourds, compacts, mal drainés, où l'humidité peut stagner. Si la terre de votre jardin est trop lourde, incorporez-y du sable grossier ou des gravillons avant de procéder à la plantation. Elle pousse dans toute terre de jardin bien drainée, même assez pauvre et légèrement calcaire. Elle préfère une exposition ensoleillée, sauf dans le sud de notre pays où elle se plaira à mi- ombre. Plantez-la le long d'un mur bien exposé ou contre un arbre, en guidant ses premiers pas sur un tuteur. Arrosez régulièrement les premiers étés, ou en cas de sécheresse prolongée. La plante supporte des périodes de sécheresse ponctuelle une fois établie, d'autant plus qu'elle est installée dans un sol profond. Les premières années, protégez sa souche des fortes gelées avec un épais paillis. La taille n'est pas indispensable. Si elle s'avère nécessaire, vous procèderez en fin d'hiver ou au début du printemps. En août-septembre, supprimez les rameaux défleuris ainsi que les pousses les plus vieilles reconnaissables à leur écorce fendillée. Cette bignone peut être conduite en arbre, tout comme une glycine. Sélectionnez la plus belle tige que vous palisserez sur un tuteur solide, enfoncé profondément dans le sol. Puis éliminez les rameaux secondaires jusqu'à la hauteur souhaitée pour former un tronc. Taillez chaque année en éliminant les tiges qui nuisent à l'harmonie du port.
Les bignones sont souvent très visitées par les fourmis qui viennent chercher sur la plante des exsudats sucrés produits par les pucerons qui s'installent à l'extrémité des pousses, généralement sans dommage pour la plante. L'oïdium peut toucher la bignone. Surveillez l'apparition de cochenilles farineuses et de Metcalfa pruinosa, la cicadelle blanche, présente dans le sud de notre pays.
La taille n'est pas indispensable. Si elle s'avère nécessaire, vous procèderez au printemps. En août-septembre, supprimez les rameaux défleuris ainsi que les pousses les plus vieilles reconnaissables à leur écorce fendillée.
Firminy
La plante est complètement nue j'attends le printemps pour savoir si elle va bien.Lens 62
Difficile de donner un avis car pour l’instant c’est juste un plant racinaire.Tout ce que j’ai pu commander jusqu’à ce jour est parfait.Vivement le printemps.Leyme
bignones bien emballees mottes humidesDijon
Une question toute simple...LA TOUR SUR ORB 34
J'ai reçu une plante magnifique, bien développée. J'attends la floraison avec impatience ce qui ne saurait tarder.