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Maladies et parasites courants du Kalanchoé

Maladies et parasites courants du Kalanchoé

Prévention et traitement des maladies et parasites du kalanchoé

Sommaire

Modifié le 25 septembre 2025  par Pascale 6 min.

Avec ses feuilles charnues et sa floraison colorée qui tient des semaines chez certaines espèces, le kalanchoé a tout de la plante d’intérieur parfaite à l’instar duKalanchoé de Bloosfeld. Facile à vivre, peu exigeant, il trône fièrement dans notre intérieur. Mais derrière cette allure de plante robuste se cache une plante dotée d’une certaine sensibilité si ses besoins culturaux ne sont pas respectés : Mildiou du kalanchoé, moisissure blanche du kalanchoé, des maladies fongiques, parasites invisibles, excès d’eau mal toléré… Le kalanchoé peut vite décliner si on néglige certains détails.

Découvrez comment prévenir les maladies du kalanchoé d’intérieur pour garder ta plante au top de sa forme.

Difficulté

Le Kalanchoé: variétés et espèces

Évidemment, lorsqu’on prononce le terme “kalanchoé” vient à l’esprit l’image de la petite plante succulente, dotée d’une floraison particulièrement généreuse, et surtout très durable. Il s’agit du Kalanchoé de Bloosfeld (Kalanchoe blossfeldiana) qui fleurit en blanc, en rose, en rouge, en jaune, en orange, en violet… C’est la plante fleurie, star des intérieurs, faciles à trouver partout. Elle aime la lumière vive, un substrat bien drainant, et ne supporte pas l’excès d’eau ou l’humidité stagnante. Coté arrosage, le  Kalanchoé demande une attention particulière.

Mais le genre Kalanchoe propose d’autres perles aux formes, tailles et besoins variés, grâce aux nombreux cultivars :

  • Le Kalanchoe tomentosa : autrement nommé “plante panda”, il est reconnaissable à ses douces feuilles duveteuses. Il est  très tolérant à la sécheresse mais ses poils peuvent retenir l’humidité et favoriser certaines maladies fongiques
  • Le Kalanchoe thyrsiflora ou “rose du désert” : il est magnifique avec ses feuilles plates et lisses comme des pétales de rose. Au soleil, ses feuilles se bordent de rouge. Il a une préférence pour les intérieurs secs
  • Le Kalanchoe beharensis avec ses grandes feuilles triangulaires et veloutées. C’est une plante très graphique, mais qui nécessite un espace lumineux et aéré
  • Le Kalanchoe marmorata attire l’œil avec ses grandes feuilles plates marbrées de violet. Il est particulièrement sensible à l’excès d’humidité, notamment en hiver, et peut développer des tâches fongiques s’il est mal ventilé
  • Le Kalanchoe farinacea, plus discret, présente un feuillage poudreux légèrement bleuté. Il est doté d’une certaine résistance à la sécheresse, mais il n’apprécie pas les ambiances trop humides
  • Le kalanchoe daigremontiana, surnommé “mère des milliers” produit une multitude de plantules sur les bords de ses feuilles. Spectaculaire, il est apprécié pour sa facilité de reproduction, mais ses jeunes tissus tendres peuvent être vulnérables aux champignons ou à l’excès d’arrosage.

    kalanchoe maladies et ravageurs

    Les différentes espèces du Kalanchoé : autour du Kalanchoé de Blossfeld, Kalenchose tomenstosa, thyrsiflora, beharensis, marmorata, farinacea et daigremontiana (dans les sens inverse des aiguilles d’une montre)

Les petits et grands maux du Kalanchoé

Même si le kalanchoé est une plante robuste, il peut souffrir de diverses maladies. Identifier les symptômes à temps permet d’agir rapidement et d’éviter une propagation à d’autres plantes.

Les maladies fongiques

  • L’oïdium est l’une des affections les plus fréquentes, surtout en intérieur ou en serre. Il se manifeste par un voile blanc poudreux à la surface des feuilles. Ensuite, les feuilles jaunissent, se nécrosent, puis tombent. Pour traiter, on commence par retirer les feuilles les plus atteintes et on améliore la ventilation. Des pulvérisations à base de bicarbonate de soude peuvent limiter la propagation.
  • La pourriture grise, causée par Botrytis. Elle attaque les fleurs fanées, les tiges ou les feuilles blessées, et se reconnaît à une moisissure grise qui couvre les tissus ramollis. Là encore, il faut couper et jeter toutes les parties touchées. On veille également à bien espacer les pots pour limiter l’humidité stagnante.
  • La pourriture des racines et du collet survient généralement à cause d’un excès d’eau ou d’un substrat trop compact. Le Kalanchoé flétrit, même si le substrat est humide, et les racines deviennent noires et molles. Dans ce cas, il faut le sortir du pot, retirer toutes les racines atteintes, laisser sécher le système racinaire, puis rempoter dans un mélange léger, très drainant.

Les maladies bactériennes

Moins fréquentes mais redoutables, les maladies bactériennes se développent souvent après une blessure, un excès d’humidité ou une mauvaise aération. Elles provoquent un flétrissement rapide des tiges, des taches sombres, parfois des odeurs nauséabondes.

Lorsqu’on repère ces signes, il faut rapidement couper toutes les parties malades, et désinfecter les outils. Si l’infection est trop avancée, il vaut mieux se débarrasser du Kalanchoé.

Les ravageurs, souvent peu visibles, du Kalanchoé

Les kalanchoés peuvent aussi être la cible de divers insectes et acariens, souvent discrets mais potentiellement dévastateurs.

Les cochenilles

Elles sont particulièrement redoutées. Les cochenilles farineuses sur le kalanchoé, forment de petits amas blancs cotonneux sur les feuilles ou dans les aisselles des tiges. D’autres, à bouclier, apparaissent sous forme de petites carapaces brunes fixées au Kalanchoé. Elles se nourrissent de sève, affaiblissent le kalanchoé et favorisent l’apparition de la fumagine, une moisissure noire liée au miellat qu’elles sécrètent.

Que faire ? Le traitement passe d’abord par un nettoyage manuel avec un coton-tige imbibé d’alcool à 70 %. Ensuite, des pulvérisations d’une cuillère à café de savon noir, d’alcool à 70 °C et d’huile végétale, dilués dans de l’eau permettent de les asphyxier. Une surveillance régulière est indispensable, car elles ont tendance à revenir si les conditions restent favorables.

Les pucerons

Surtout présents au printemps, les pucerons s’installent sur les jeunes pousses, provoquant déformations et ralentissement de croissance. Leurs piqûres favorisent également le développement de la fumagine et des virus.

Que faire ? Pour les éliminer, un simple jet d’eau peut suffire en début d’infestation. Sinon, on peut utiliser du savon noir mélangé à de l’eau, ou une décoction d’ail.

kalanchoé maladies et ravageurs : bons gestes

Le Kalanchoe longiflora se couvre de fleurs jaune canari à la fin du printemps

Les thrips

Difficiles à repérer, les thrips provoquent des taches argentées, des stries ou des trous dans les feuilles du Kalanchoé, et parfois une floraison altérée. On les détecte souvent trop tard.

Que faire ? Il faut alors agir rapidement avec des pièges chromatiques collants bleus  pour les capturer. Une bonne humidité ambiante peut également limiter leur développement.

Les araignées rouges

Souvent appelés “araignées rouges“, ces acariens apparaissent surtout quand l’air est trop sec. Ils provoquent un jaunissement progressif des feuilles, qui finissent par se dessécher. De très fines toiles peuvent apparaître entre les feuilles.

Que faire ? Un simple brumisateur permet souvent de les repousser. Vous pouvez aussi mettre votre Kalanchoé dehors sous la pluie, si les températures ne sont pas trop basses.

Les bons gestes pour éviter les maladies et parasites

La prévention reste la meilleure défense contre tous ces problèmes qui peuvent menacer le Kalanchoé. Voici les habitudes à adopter pour garder son kalanchoé en pleine forme :

  • Utiliser un bon substrat, léger et bien drainé. Les mélanges pour cactus ou plantes grasses, enrichis de perlite ou de sable grossier, permettent d’éviter la stagnation d’eau, principale cause de pourriture
  • Choisir un pot adapté, toujours avec un trou de drainage. Il est essentiel de vider les soucoupes et les cache-pots après l’arrosage, l’eau résiduelle étant néfaste pour le système racinaire
  • Arroser avec modération, uniquement lorsque la terre est bien sèche en surface. En hiver, les besoins sont très réduits. Mieux vaut un peu trop sec qu’un peu trop humide. Un arrosage tous les 15 jours au printemps, tous les 10 jours en été (voire plus en cas de fortes chaleurs), et une fois par mois en hiver suffit

    kalnchoé maldies et parasites : symptômes et traitements

    Le Kalanchoé a besoin d’arrosages modérés

  • Offrir une bonne luminosité. Le kalanchoé aime la lumière vive, mais certaines espèces doivent être protégées du soleil direct en été
  • Assurer une bonne aération, surtout en intérieur. Une pièce confinée ou trop humide favorise l’apparition de champignons et de parasites. Il est donc indispensable d’aérer, même au cœur de l’hiver
  • Espacer les plantes, pour éviter la propagation rapide en cas d’infestation
  • Observer régulièrement le feuillage, les tiges, et même les racines au moment du rempotage. Plus on détecte tôt un problème, plus les chances de guérison sont grandes
  • Isoler les nouvelles plantes pendant deux à trois semaines après leur achat ou leur arrivée dans la maison. Cela permet de repérer d’éventuels parasites ou maladies avant qu’ils ne se propagent aux autres
  • Nettoyer et désinfecter les outils après chaque utilisation, surtout si l’on coupe une plante malade
  • Éviter les excès d’engrais, notamment riches en azote, qui rendent les tissus plus tendres et donc plus attractifs pour les insectes. Un léger apport d’engrais liquide pour plantes fleuries pour le Kalanchoé de Bloosfeld, d’engrais spécial plantes grasses pour les autres espèces sera fait une fois par mois. Il est même préférable de diviser les doses recommandées par deux.

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