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Même si le Kiwi et le Kiwaï présentent beaucoup de similitudes, notamment au niveau des conditions de culture, ils se distinguent toutefois par de nombreux points. En effet, le Kiwaï ou Kiwi de Sibérie ou encore Actinidia arguta est une plante grimpante encore plus vigoureuse que le Kiwi (aussi appelé Groseille de Chine), et est beaucoup plus rustique. La floraison est légèrement différente, mais c’est surtout au niveau des fruits que le contraste est plus frappant. Le Kiwaï offre de petits fruits, à peau lisse et se consomme en entier. Le gros fruit de l’Actinidia deliciosa ou Kiwi possède quant à lui une peau brune et velu. Il ne nous offre que sa chair jaune ou verte. Bref, ces deux cousins botaniques sont bien plus différents qu’il n’y parait.
La plante que l’on appelle communément le Kiwi se nomme en latin Actinidia deliciosa. Tandis que le Kiwaï se nomme Actinidia arguta. Les Actinidias sont quasiment tous originaires de Chine et se classent dans la famille des Actinidiacées. Ce sont toutes des lianes aux tiges volubiles, d’une végétation abondante et à palisser sur un support. La grande majorité a la particularité d’être dioïque : pour fructifier, il faut un pied mâle pour plusieurs femelles (qui portent les fruits). Le terme kiwi désigne dans le langage courant à la fois la plante et le fruit, de même que pour le kiwaï.
Le Kiwaï est originaire de Chine, du Japon, de Corée et de Sibérie, d’où son autre nom de Kiwi de Sibérie et sa très grande rusticité. La liane fruitière de Kiwaï est aussi plus vigoureuse que le Kiwi. Les grandes feuilles du Kiwaï mesurent environ 10 cm de long. Elles sont caduques, cordiformes, mais terminées en pointe et finement dentées.
Le feuillage du Kiwi, originaire de Chine, est aussi cordiforme et caduc, plutôt ovale, mais parfois presque circulaire. La taille des feuilles varie entre 8 cm et 12 cm de long. Les jeunes feuilles de Kiwi ou Groseille de Chine présentent des poils pourpres sur toute la surface.
En réalité, c’est plutôt au niveau des fleurs et des fruits que l’on peut distinguer le Kiwi du Kiwaï.
Nota bene : il existe une trentaine d’espèces d’Actinidias dans le monde. Actinidia deliciosa et Actinidia arguta sont les plus connues. Mais on peut rencontrer aussi Actinidia chinensis aux kiwis à peau plus glabre (ndlr : désormais les deux espèces A. deliciosa et A. chinensis sont bien distinctes). Ou des lianes ornementales comme Actinidia kolomikta ou Kiwi arctique ou Actinidia pilosula.
La plante est dioïque, donc il existe des pieds mâles avec fleurs mâles et des pieds femelles avec des fleurs femelles. La fleur mâle du Kiwi possède de grands pétales blancs et une multitude d’étamines poudreuses et jaunes au centre. Les fleurs mâles mesurent environ 25 mm de diamètre et sont de couleur blanc-crème. Ces fleurs à cinq pétales sont groupées en cymes de trois fleurs comportant de nombreuses étamines fertiles, très saillantes dorées et poudreuses. Les fleurs femelles mesurent 3 à 4 cm de diamètre et sont de couleur blanc-jaunâtre. Ces fleurs à cinq pétales sont solitaires et axillaires (prenant naissance à l’aisselle d’une feuille). Elles portent de courtes étamines, munies de pollen stérile, entourant des stigmates blancs.
La floraison du kiwaï se rapproche fortement de celle du kiwi avec néanmoins quelques petites différences. Les fleurs blanches, généralement, tirent un peu sur le verdâtre. Elles sont plus petites que celles du Kiwi (environ 2 cm de diamètre pour les mâles et 25 mm pour les femelles) et surtout très parfumées. Les fleurs mâles comme les fleurs femelles apparaissent à l’aisselle des feuilles, généralement groupées par trois. Les fleurs mâles possèdent beaucoup d’étamines mais… noires. Les fleurs femelles déploient aussi de courtes étamines stériles noires entourant, comme pour le Kiwi, des stigmates blancs.
Ce fruit exotique est marron et ovoïde. Assez gros, 5 à 6 cm de long, la peau est brune et recouverte de poils (plus glabre pour l’Actinidia chinensis). La chair est verte à jaune en fonction des variétés, sucrée et un peu acidulée. Il convient de les éplucher, seule la chair au goût acidulé est consommée.
Les petits fruits du Kiwaï ont une saveur très sucrée et plus petit que le fruit du Kiwi : 25 mm de long environ. La peau est lisse et verte, tirant un peu sur le jaune, mais certaines variétés produisent des fruits rouges comme le kiwaï ‘Ken’s Red’. La teneur en vitamine C est bien plus importante que pour le Kiwi (400 mg pour 100 gr), de même que pour la teneur en Fer, en Calcium, en Magnésium et en Potassium. Le fruit se consomme en entier lorsque la peau devient souple.
Les conditions de culture sont sensiblement les mêmes entre les kiwis et les kiwaïs.
Ils réclament tous deux : un sol fertile et humifère, restant frais, mais bien drainé et non-calcaire. Une exposition chaude et ensoleillée, bien à l’abri du vent est parfaite. N’oubliez pas que ce sont des lianes vigoureuses pouvant pousser jusqu’à 6 m de haut pour le Kiwi et 8 m pour le Kiwaï. Il faudra donc prévoir un solide support pour le palissage : pergola, fils tendus, clôture grillagée…
Il est à noter que le Kiwaï est bien plus rustique que le Kiwi, jusqu’à -25 °C. Cela permet de le cultiver dans des régions au climat plus rigoureux en hiver. Vous pourrez récolter les grappes de fruits du Kiwaï plus tôt que ceux du kiwi : fin d’été-début d’automne.
Les deux espèces sont dioïques, mais il existe des variétés autofertiles (pied femelle greffé sur un pied mâle) comme la variété de kiwi ‘Jenny’ et des variétés parthénocarpiques, qui arrivent à produire des fruits sans fécondation comme la variété de kiwaï : ‘Vitikiwi’ ou la variété de kiwaï ‘Issaï’ (attention cependant, ce type de kiwaï produira beaucoup plus en présence d’un pied mâle).
Si vous désirez une grosse production de fruits, le mieux est de planter un pied mâle pour 5 à 6 pieds femelles. Il faut pour cela bien choisir les variétés et bien vérifier les étiquettes avant achat. Fait étonnant, les pieds mâles de Kiwi (Actinidia deliciosa) peuvent féconder les pieds femelles de Kiwaï (Actinidia arguta).
→ Suivez tous les bons conseils d’Ingrid pour cultiver le kiwi
→ Envie d’en savoir plus sur le Kiwaï, c’est par ici : Le kiwaï, un mini-kiwi mignon à croquer.
→ Distinguer un pied de kiwi mâle d’un pied femelle est compliqué. Heureusement, on vous explique tout ici : Kiwi mâle ou femelle, comment les distinguer ?
Jean-Noël, le 13 Juillet 2024
Bonjour, vous dites qu'un pied mâle de kiwi peut féconder un pied femelle kiwaï.
L'inverse est-il possible ?
Qu'obtient-on comme fruit ?
(je vais avoir mes premiers kiwaïs cette année et il y un grand verger de kiwis à 500 m)
Réponse de Ingrid, le 15 Juillet 2024
Bonjour,
Oui, un pied mâle de kiwi peut féconder un pied femelle de kiwaï (Actinidia arguta), et l'inverse est également possible. Les deux plantes appartiennent au genre Actinidia, et leurs fleurs sont compatibles pour la pollinisation croisée. Il faut cependant que la pollinisation ait lieu au même moment.
Lorsque vous avez une pollinisation croisée entre un kiwi mâle (Actinidia deliciosa) et un kiwaï femelle (Actinidia arguta), vous obtiendrez des fruits de kiwaï, car c'est la plante femelle qui déterminent le type de fruit.