Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Les rosiers grimpants sont les candidats parfaits pour apporter de la hauteur et du volume au jardin. Leurs longues tiges souples habillent facilement poteau ou construction et peuvent camoufler mur ou palissade.
Il n’est pas nécessaire de disposer d’un grand espace ou de pleine terre pour cultiver un rosier grimpant. Les plus petites variétés peuvent en effet tout à fait se développer en pot, végétalisant ainsi facilement terrasses, balcons, petits jardins urbains ou zones restreintes.
En suivant quelques gestes simples au moment de la plantation et avec un peu d’entretien, vous obtiendrez de beaux rosiers grimpants en pot.
En complément, retrouvez notre guide d’achat pour bien vous décider : Comment choisir un rosier grimpant ?
Pour la culture en pot, nous vous conseillons de privilégier les variétés à croissance plutôt lente et de petites tailles, dont la hauteur à maturité n’excèdera pas 2 mètres environ. En pot, leurs dimensions seront d’ailleurs naturellement plus réduites qu’en pleine terre.
A l’inverse, évitez les variétés plus grandes et vigoureuses, pouvant atteindre 3 à 4 mètres de hauteur.
Tournez-vous par exemple vers les cultivars suivants.
Si votre rosier grimpant est en pot ou conteneur, sa plantation peut s’effectuer quasiment toute l’année, en dehors des périodes de gel ou de sécheresse estivale.
Si vous optez pour un sujet en racines nues, généralement disponible entre novembre et mars au moment du repos végétatif, la plantation devra être effectuée directement après achat. Cela évite l’assèchement des racines et favorise la reprise.
Le système racinaire des rosiers étant assez conséquent, prévoyez un contenant de grandes dimensions. Idéalement, celui-ci aura une profondeur d’au moins 50 cm, idéalement 70 à 80 cm. Nous vous conseillons de choisir directement le contenant définitif adapté à la taille adulte de votre rosier grimpant.
Choisissez impérativement un contenant percé ou ajouré, afin que l’eau en excès puisse s’évacuer facilement sans risquer d’endommager les racines.
Coté matériau, la terre cuite permet de laisser le substrat et le système racinaire mieux respirer que dans un contenant en plastique. Un grand bac en bois peut également convenir à votre rosier grimpant, mais demandera un entretien régulier pour ne pas s’abîmer.
Les rosiers sont des plantes gourmandes, appréciant un substrat riche et régulièrement amendé pour bien fleurir. La plupart des variétés grimpantes ayant une floraison remontante, ils ont d’autant plus besoin d’une terre de qualité riche en matière organique tout au long de leur croissance.
Le substrat doit toutefois resté bien drainé pour éviter toute stagnation d’eau risquant d’asphyxier les racines.
A la plantation, optez pour un mélange composé de :
Quelques minutes avant de vous lancer dans la plantation de votre rosier grimpant en pot, bassinez la plante dans un récipient rempli d’eau, si possible de pluie, pour que la motte se réhydrate. Cela facilitera également le retrait du contenant.
Si votre rosier est en racines nues, procédez à un pralinage des racines, avec un pralin fait maison ou un pralin acheté en magasin ou sur internet. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article : Praliner les racines des arbres et arbustes.
Pour bien grandir verticalement et se développer, les longues tiges sarmenteuses des rosiers grimpants ont besoin d’un support. Elles doivent donc être palissées au moment de la plantation.
Peu importe la zone sur laquelle vous souhaitez faire grimper votre rosier, il vous faudra prévoir un système d’accroche solide, par exemple en utilisant un treillis contre un mur.
Les branches principales charpentières y seront attachées à l’aide de liens souples, mais résistants (ficelle, collier de tuteurage…), pour permettre aux tiges de se développer tout en étant soutenues. Les branches secondaires et nouvelles tiges seront délicatement arquées pour obtenir une silhouette harmonieuse et pour favoriser la floraison.
Optez pour un support capable de supporter le poids du rosier grimpant adulte et adapté à sa taille à maturité.
Il existe également des contenants type jardinière ou grand bac avec treillis déjà intégré, sur lequel il ne vous restera qu’à fixer à l’aide de liens souples les branches de votre rosier grimpant.
Pour en savoir plus, consultez notre article dédié : Comment attacher un rosier grimpant ?
Le rosier grimpant en pot sera placé en situation ensoleillée (au moins 5 heures par jour), tout en évitant une exposition aux rayons brûlants de mi-journée. Dans les régions aux étés chauds du sud de la France, la plante se plaira très bien à mi-ombre.
Préférez un lieu abrité des vents dominants et des fortes pluies.
Les rosiers aiment les sols restant frais même l’été, c’est-à-dire gardant un substrat humide, mais toujours bien drainé.
Les plantes cultivées en pot souffrent plus rapidement de dessèchement et du manque d’eau que les végétaux cultivés en pleine terre. Un bon paillage renouvelé chaque année permettra de conserver un substrat humide plus longtemps et de réduire l’évaporation naturelle.
Dès que les premiers centimètres du substrat sont secs, procédez à un arrosage, si possible à l’eau de pluie et sans mouiller le feuillage pour éviter l’apparition de maladies. L’arrosage sera effectué en début ou fin de journée, pour limiter les phénomènes d’évaporation.
En été et/ou en cas de sécheresse prolongée, augmentez la fréquence d’arrosage à une ou deux fois par semaine. Vous pouvez également installer un système d’arrosage automatique pour pots, particulièrement utile en cas d’absence prolongée.
Si le contenant de votre rosier grimpant comprend une soucoupe, veillez à ne jamais laisser d’eau stagner en la vidant au bout d’une vingtaine de minutes environ.
Nous l’avons vu au moment de la plantation, les rosiers grimpants ont besoin d’une terre riche en matière organique pour assurer une bonne croissance et floraison. En pot, le substrat ayant tendance à perdre plus rapidement ses éléments nutritifs, une fertilisation régulière sera d’autant plus conseillée.
Au moins une fois par mois au début de la période de floraison (entre mai et juillet-août environ), apportez une bonne poignée de compost mûr, de fumier (disponible en granulés) ou utilisez un engrais spécial rosier (suivre les dosages indiqués par les fabricants).
Dans le cas d’un rosier non-remontant (ne fleurissant qu’une seule fois abondamment), la fertilisation sera effectuée 2 fois par an, au printemps et en fin d’été.
Sauf en cas d’engrais liquide, qui sera dilué dans l’eau d’arrosage, griffez la couche superficielle de la terre pour permettre de bien mélanger les amendements et mieux diffuser les éléments nutritifs.
Pour en savoir davantage, retrouvez tous nos conseils dans l’article dédié : Engrais pour rosiers.
La taille permettra au rosier grimpant en pot de conserver une belle silhouette et de favoriser la floraison.
Au fur et à mesure, éliminez les fleurs fanées pour stimuler la formation de nouveaux boutons chez les variétés remontantes. La taille s’effectue toujours légèrement en biais au-dessus d’un œil (bourgeon).
Les tailles annuelles sont ensuite effectuées à la fin de l’hiver chez les rosiers remontants et en fin de période de floraison chez les variétés non remontantes. Cette taille consiste à supprimer les branches mortes, abîmées et à raccourcir les rameaux. C’est également le moment de palisser les nouvelles tiges.
Utilisez toujours des outils propres et bien aiguisés, pour éviter de blesser la plante ou de transmettre des maladies. Munissez-vous de gants et de vêtements épais pour éviter tout risque de blessure.
En complément, n’hésitez pas à consulter nos articles associés :
Chaque année au printemps, nous vous conseillons de renouveler les 4 à 5 premiers centimètres de substrat de votre rosier grimpant en pot : il s’agit du surfaçage.
Pour cela, il vous suffit de griffer délicatement la terre superficielle, de la retirer et de la remplacer par un mélange neuf, riche en éléments nutritifs.
Si votre rosier s’est beaucoup développé et que le contenant se révèle trop étroit, procédez à un rempotage à la fin de l’hiver ou au début du printemps.
Les rosiers sont sensibles aux maladies cryptogamiques causées par des champignons. Elles e remarquent particulièrement aux taches présentes sur le feuillage : rouille, oïdium, marsonia (taches noires) ou encore botrytis (pourriture grise).
En prévention, évitez de mouiller le feuillage lors de l’arrosage et retirez les feuilles mortes au fur et à mesure. Un rosier bien nourri, régulièrement amendé, est également moins sensible aux maladies.
Dès les premiers symptômes, utilisez des solutions naturelles comme les purins de plantes, qui suffisent généralement à endiguer la maladie.
En cas d’attaques de pucerons, procédez à une pulvérisation de savon noir dilué dans de l’eau tiède (1 cuillère à soupe pour 1 litre d’eau) en fin de journée sur les parties atteintes.
Pour plus de détails, nous vous invitions à lire notre article : Les maladies des rosiers.
Les rosiers grimpants sont généralement rustiques au-delà de -15°C et peuvent passer l’hiver dehors. Toutefois, un sujet en pot sera toujours plus sensible au froid et à l’humidité qu’un rosier cultivé en pleine terre.
Dans les régions aux hivers rudes, n’hésitez pas à protéger le rosier avec un voile d’hivernage et à augmenter l’épaisseur du paillage. Le contenant pourra également être isolé du sol et protégé en l’enroulant dans du papier bulle, du carton ou du tissu épais.
Commentaires