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Sur un terrain nu, ou un jardin peu arboré, il est quelquefois difficile d’apprécier la stature d’un arbre à maturité, et plus prosaïquement de savoir où et comment planter de nouveaux arbres. Or, les arbres, éléments les plus structurants du jardin, méritent qu’on se pose la question à deux fois avant de sortir pelle et bêche et de faire un trou dans son terrain !
Nous vous aidons dans cet article à vous poser les bonnes questions avant de planter un arbre dans votre jardin : mieux évaluer les endroits stratégiques selon la forme et le style de votre jardin, et placer judicieusement les arbres dans votre extérieur pour les mettre le mieux en valeur.
Entre le jeune arbre acheté en pépinière et l’arbre adulte qui prend au moins deux décennies avant de s’exprimer pleinement, il y a un monde… Et il n’est pas forcément évident de se représenter avec quelques années de plus cet arbre en litrage de 3/4 litres que vous venez d’acheter en conteneur et qui ressemble juste à une grande tige pour l’instant.
Et pourtant… il va falloir se projeter un peu et se l’imaginer dans son développement optimum, celui qui vous est toujours donné sur les étiquettes : sa hauteur, mais aussi son envergure, autrement dit l’étalement de sa ramure et du houppier. Pour s’aider, un plan masse à l’échelle du jardin permet de tracer les circonférences des arbres sous la forme de ronds, et ainsi de mieux appréhender l’espace et leur emprise sur le terrain.
Quand on parle d’envergure et de prise au sol à terme d’un arbre, il faut aussi avoir en tête le principe de proportion et d’équilibre des masses. Là encore, un plan, même grossier, mais à l’échelle, vous aidera. Si un parc ou très grand jardin vous laisse une latitude certaine pour planter plusieurs grands arbres, respectez une dynamique harmonieuse dans un petit jardin avec ce que l’on a l’habitude d’appeler petits arbres ou grands arbustes (jusqu’à 7 m de hauteur), pour ne pas saturer visuellement l’espace. L’équilibre architectural de votre jardin en dépend ! Pour vous aider, sachez que sur une superficie de 500 m² environ, on peut se permettre un arbre de 8 à 10 m de haut, et que l’on considère souvent (mais cela dépend de l’effet recherché) une proportion d’un tiers de strate dite haute (au-dessus de 8 m).
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Quels arbres choisir pour un parc ?Une fois l’arbre choisi, en ayant considéré sa rusticité par rapport à la région, il convient de s’assurer que l’exposition lui sera favorable, condition primordiale pour que l’arbre se développe bien, mais aussi, et c’est le critère majeur, que le sol lui soit adapté. Ces deux facteurs sont vitaux pour tout végétal et encore plus pour les arbres, les plantations les plus grandes d’un jardin.
Si une partie de votre jardin se retrouve une partie de l’année les pieds dans l’eau, vous devrez aussi adapter les végétaux, dont les arbres, qui devront pouvoir survivre à ces conditions de vie particulières. Enfin, la prise au vent constitue un frein à l’établissement de certaines essences, et à l’inverse, les zones ventées de bord de mer acceptent certains arbres insensibles aux conditions météorologiques violentes.
Dans tous les cas, l’ombre portée de l’arbre est également à ne pas négliger : vérifiez selon la course du soleil comment l’ombrage viendra impacter la maison ou d’autres zones du jardin déjà arborées afin de ne pas compromettre la croissance ou le développement d’arbustes ou d’arbres déjà installés. La volumétrie des arbres ne doit pas écraser le reste, mais bien mettre en valeur, en même temps que le houppier des arbres doit rester suffisamment filtrant.
→ Lire aussi : 7 arbres pour un jardin exposé plein sud ; Aménager un jardin inondable ; Les plantes résistantes aux embruns ; La taille des arbres en transparence. ; La lumière au jardin : exposition, ensoleillement, ombrage et luminosité.
Certains arbres sont connus pour leur système racinaire pouvant affecter les fondations ou les différents réseaux et canalisations passant dans le terrain. Ils abîment de façon irrémédiable également les terrasses et allées en dur, sans parler des piscines ou des systèmes d’assainissement.
Il convient donc de se renseigner au mieux sur l’essence choisie si elle doit être plantée près d’un bâti ou d’un aménagement spécifique, bien que cette donnée ne soit pas facile à trouver dans les manuels ou sur internet.
On peut déjà facilement se représenter l’importance du système racinaire en visualisant son emprise à l’aplomb du houppier (la couronne de l’arbre), pour de nombreux arbres dont les racines sont étalées ou superficielles. Et considérer une distance de 6 mètres comme raisonnable entre une maison et un arbre. Mais cela dépend des essences. Le mieux est toujours de vous renseigner auprès d’un pépiniériste.
Les arbres connus pour leur système racinaire redoutable auprès des maisons sont notamment les chênes, les saules, les cerisiers, les Paulownia…
→ Pour en savoir plus, consultez nos articles : Les différents types de système racinaire, Plantes à racines traçantes ; comment et où les planter ? et Quels arbres ne pas planter près d’une terrasse ?
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10 bonnes raisons de planter un arbreSi l’on a mal évalué l’envergure d’un arbre à l’âge adulte, celui-ci se retrouve parfois trop près d’un autre arbre, l’empêchant de bien pousser, ou pire, d’une maison dont il vient obstruer la vue et à laquelle il apporte trop d’ombre.
Tout dépend de la hauteur et envergure de l’arbre bien entendu, mais la distance minimum de plantation entre deux arbres d’ampleur sera au moins égale à leur étalement (ou envergure) à l’âge adulte. Vérifiez donc bien toujours les caractéristiques de l’arbre, et calculez vos distances à partir du tronc. Par rapport à un bâti, soyez encore plus prévoyants et ne plantez aucun arbre à moins de 6 mètres. N’oubliez pas que trop d’arbres tue l’arbre !
→ : En savoir plus dans Haies, arbustes, arbres : quelles distances de plantation ?
Planter des arbres en fond de terrain est une des façons de donner un point de fuite, et de porter le regard au loin. C’est souvent en bordure de terrain que l’on installe les arbres sur les petits et moyens jardins.
Lorsque l’on implante un arbre en limite de terrain, il est obligatoire de respecter certaines distances de plantation, que ce soit pour des arbres ou des arbustes. À cet effet, si vous ne connaissez pas précisément les limites de votre jardin, ce qui peut arriver en zone rurale, faites un relevé précis, un bornage de terrain avec un géomètre.
En ville ou en campagne, la règle est la même : on doit respecter une distance minimum de 2 mètres entre le milieu du tronc de l’arbre et la limite séparative du voisin, quelle que soit sa forme (haie, claustras, mur, clôture…). Ceci, quelle que soit la hauteur supposée de l’arbre à l’âge adulte.
N.B : si un arbre existe depuis plus de trente ans, il y a prescription trentenaire et son abattage ne pourra pas être imposé (articles 672 et 673 du Code civil).
→ Lire aussi : Plantation d’arbres, que dit la loi ?
Si les arbres constituent la masse végétale forte d’un jardin, ils ont généralement une vocation particulière, outre leur valeur ornementale. On implante traditionnellement un ou des arbres pour les raisons suivantes :
→ Lire aussi 10 arbres d’ombrage, ombre dense ou légère : les arbres qu’il vous faut ; 10 bonnes raisons de planter un arbre ; 7 arbres d’ombrage incontournables, 7 arbres à feuillage persistant ; Arbres et arbustes : les différents ports ; 7 arbres au feuillage et au port graphique.
N.B. : Chez Promesse de fleurs, nous vous recommandons différents types d’utilisation pour vous orienter sur la façon de mieux mettre en valeur un sujet. Le filtre « Type d’utilisation » vous permet de taguer les items : isolé, haie ou fond de massif qui sont les plus appropriés pour les arbres.
Le style de jardin conditionne aussi quelque peu l’emplacement des arbres, ou bien la façon de les théâtraliser :
Ce sont les trois jardins qui autorisent l’emplacement symétrique des arbres, ce qui renforcera le classicisme et l’épure du lieu. Les essences sont également choisies pour leur caractère graphique, accentuant souvent un effet vertical.
Le dessin sinueux des allées est généralement souligné par la présence de quelques beaux arbres d’ornement. On peut les implanter en duo d’arbres, ou en bosquets. Les solutions sont multiples, et la présence de quelques arbres ou grands arbustes en cépée valorise encore les scènes au sein de grands massifs. Les règles de proportion sont ici différentes, et on privilégie des emplacements désaxés, habituellement au tiers d’une ligne horizontale.
C’est un jardin où la liberté est plus grande, les arbres ne suivant pas de logique géométrique. On y préfère une implantation naturelle. Dans les parcs, la création d’un arboretum donne le champ libre à une collection d’arbres uniques, souvent implantés selon leur famille ou leur provenance géographique.
C’est un cas à part, où l’on doit faire attention à la chute des feuilles, de fleurs ou de fruits, que l’on souhaite éviter : un arbre est donc à penser en retrait suffisant. La margelle de la piscine ne supportera pas non plus la présence à certaines périodes de l’année de fruits tachants…
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