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Ombrager son jardin est devenu indispensable avec les étés de plus en plus chauds que nous connaissons. Quand vient le moment de choisir l’arbre qui saura répondre à notre besoin de fraicheur, il n’est pas toujours évident de savoir quel type d’ombrage il procurera. Les arbres, selon leur feuillage, leur port et leur ramure, dispensent en effet des ombres plus ou moins denses, d’où une sensation de fraicheur plus ou moins marquée. Parfois très légères, elles conviennent pour simplement filtrer la lumière du soleil.
Nous passons en revue dans cette fiche conseil une sélection d’arbres selon le type d’ombrage qu’ils procurent pour vous aider à faire le bon choix !
→ Découvrez notre gamme d’arbustes et arbres d’ombrage en ligne.
→ Écoutez aussi notre podcast sur nos arbres d’ombrages préférés :
Au-delà des essences choisies, il faut se rappeler quelques principes de base quant à leur façon d’ombrager nos pelouses :
→ À lire : Arbre demi-tige, haute tige, cépée : qu’est-ce que c’est ?, Les plus beaux arbustes en cépée,
Leur frondaison constitue un demi-jour très agréable, une pénombre enveloppante plutôt qu’une ombre dense grâce à leur feuillage plus épars, effilé ou aérien, mais aussi souvent par leur silhouette étalée :
Ce sont de grands arbres (entre 10 et 30 m de haut), dont le feuillage découpé en folioles pennées, de couleur claire, procure un ombrage assez léger. Leur couronne est lâche et étalée, et les espèces sont nombreuses, toutes bien rustiques, permettant de les cultiver partout dans le pays. Leur feuillage doré est superbe en automne, et leur floraison, nectarifère, rajoute à leurs qualités. La variété ‘Rubylace’ se pare de teintes bronze et rouges en automne, magnifiques.
Ils sont peut-être les arbres d’ombrage de demain, tant leur adaptation à la sécheresse est grande. Sculpturaux par leur écorce, les Eucalyptus font partie des arbres persistants dont l’ombrage est un des plus légers et agréables. Leur feuillage à reflets bleutés prend des formes très diverses (arrondi, effilé), plus ou moins coriace. On apprécie aussi le fait de pouvoir les implanter en bord de mer, car ils ne craignent pas les embruns. Petit talon d’Achille tout de même : ils se montrent relativement rustiques selon les espèces (tolérant entre -3°C et -15°C environ pour les moins frileux d’entre eux).
Contrairement aux Eucalyptus, les bouleaux deviennent de plus en plus sensibles à la sécheresse et seront installés désormais dans les régions les moins exposées. Il n’en reste pas moins qu’en terrain frais et région propice, ils forment un des plus beaux arbres d’ombrage qui soit : un petit feuillage dansant dans la brise, très léger, procurant l’ombre discrète et si agréable. Leur écorce fait partie de leur grande valeur ornementale, leur permettant d’arborer une silhouette élégante et singulière douze mois sur douze !
Les frênes, arbres emblématiques de nos forêts, dispensent, eux aussi, une ombre plutôt légère par une cime clairsemée, et sont ainsi souvent utilisés dans les villes en alignement pour cette raison. Leur feuillage composé et découpé est très élégant, leur port intéressant dans des variétés pleureuses comme le Fraxinus excelsior ‘Pendula’, qui s’avèrent un peu moins hautes (15 m maximum), forment un parasol à l’ombre de laquelle il est agréable de se reposer aux heures chaudes de l’été. Si leur floraison est généralement dénuée d’intérêt, ce n’est pas le cas du Fraxinus ornus (dit frêne à fleurs) qui se couvre de fleurs blanches, nectarifères, au printemps. Les frênes ont l’avantage de n’être pas regardants sur le type de sol et de tolérer les embruns.
Eux aussi sont des arbres qui se couvrent de petites feuilles typiques, allongées, à l’instar du saule pleureur, emblématique des jardins romantiques et des terrains frais. Si leur ramure est imposante, elle reste légère et très souple dans le cas du saule pleureur, et permet de profiter d’un ombrage à la fois protecteur et bienfaisant.
Aussi appelé pagode japonaise, voici un des arbres les plus élégants qui soient, offrant une touche orientalisante au jardin. Sa floraison est superbe, mais intervient quand l’arbre atteint une quinzaine d’années, et lors d’étés chauds. Son port ample et son feuillage en grandes feuilles imparipennées (composées) produisent l’ombrage presque idéal pour la saison estivale, entre ombrage léger et ombrage dense. Il vire au jaune en automne. C’est un arbre d’envergure, à installer en plein soleil pour faire de l’ombre dans un grand jardin ou un parc (10 m d’envergure à terme, pour une hauteur de 10 à 25 m).
Désormais populaire dans les jardins, l’Acacia de Constantinople est un des préférés pour procurer une ombre tamisée. Son feuillage est en effet très léger et ornemental, doublement divisé. Il mesure jusqu’à 10 m de haut et prend une forme semi-arrondie, en parasol en vieillissant, parfait pour accueillir une sieste ou un repas. Il porte une floraison ravissante en petits pompons roses en été. Floraison et feuillage lui donnent cet aspect plumeux, ravissant ! L’Albizia julibrissin se plante au soleil et il supporte bien la sécheresse une fois installé. Son feuillage caduc se décline en pourpre chez la variété ‘Summer Chocolate’. Seul bémol : ses gousses très nombreuses tombant au sol en automne, et sa rusticité un peu moindre que les autres arbres d’ombrage.
Ce bel arbre caduc n’est pas encore très présent dans les jardins, on le rencontre plutôt au sud de la Loire. Mais le lilas de Perse est promis à un bel avenir plus au nord. Son feuillage composé est d’une belle couleur claire, et très léger. Son port arrondi et étalé le prédispose à en faire un arbre d’ombrage gracieux, d’autant que sa floraison en fin de printemps rajoute à ses charmes. Suivront des baies rigolotes, jaunâtres, restant longtemps sur l’arbre. Il a l’avantage de bien supporter les sols secs, et la mi-ombre. Il mesure de 8 à 10 mètres de haut à maturité.
Le Celtis australis de son nom latin est très présent dans la partie sud de l’hexagone, car il a une bonne résistance à la sécheresse. Il a néanmoins une bonne rusticité et peut s’implanter dans de nombreuses régions pour profiter de sa cime arrondie devenant peu à peu étalée, formant le parasol végétal léger dont on rêve l’été ! Le feuillage lancéolé vire au jaune avant de tomber. À planter au soleil, en sol bien drainé (il supporte bien le calcaire).
Plutôt de grands arbustes, les amélanchiers sont des végétaux à intérêts multiples : délicate floraison blanche printanière, fruits comestibles, coloration automnale et belle écorce. Nous les citons ici, car eux aussi peuvent procurer un ombrage intéressant lorsqu’ils sont adultes : leurs petites feuilles pubescentes au débourrement sont gracieuses, et leur houppier arrondi et évasé projette en été une ombre tamisée. Vous aurez le choix entre les nombreux cultivars, et deux espèces principalement commercialisées (Amelanchier lamarckii et Amelanchier canadensis, ce dernier étant moins haut).
Dans la catégorie petit arbre ou grand arbuste, le Chitalpa taschkentensis, hybridation entre un Chilopsis et un Catalpa, fournit une ombre bienfaisante très légère. Adapté aux petits jardins pour sa taille médiane, il ravit de sa floraison tubulée rose pâle en grappes terminales, légèrement parfumées, ressemblant à celle d’une bignone rose en tout début d’été. Mais son feuillage caduc, étroit, vert clair, se mouchetant de pourpre en automne, est l’autre de ses atouts, permettant de dispenser l’ombre parfaite ! Ce bel arbuste encore trop peu employé mesure jusqu’à 5-7 m de hauteur à l’âge adulte.
Les espèces et variétés que nous citons ici sont connues pour leur ombre fraiche et couvrance parfaite, avec des arbres à feuilles larges, gage de fraicheur en plein milieu de l’été. Ils offrent une protection plus efficace dans les régions à fort ensoleillement.
Souvent confondu avec le Paulownia (voir plus bas), le Catalpa présente lui aussi de très grandes feuilles d’une vingtaine de centimètres, également en forme de cœur, et verticillées (groupées) par trois. La densité de son feuillage est vraiment efficace et projette une ombre consistante au sol. Il fleurit pour sa part en été, de superbes fleurs blanches à gorge jaune et pourpre, et fructifie bien différemment, sous la forme de longues gousses pendantes. Son houppier est arrondi et procure une ombre très appréciable en plein été. On peut utiliser l’espèce type (Catalpa bignonioides), un grand arbre (10-20 m) ou lui préférer le Catalpa boule (Catalapa bignonioides ‘Nana’) dont le feuillage bien compact sur une structure très ramifiée, et une silhouette en épais parasol dispensent l’ombre bienfaisante recherchée (bien que ses feuilles soient légèrement plus petites).
Plutôt de grands arbustes, les mûriers sont souvent choisis comme arbres d’ombrage. Ils poussent sur un tronc unique, formant une couronne arrondie, très régulière. Peu exigeants sur la nature du sol, ils sont idéaux pour les petits jardins. Leur feuillage sombre est irrégulier et très ornemental. C’est souvent le mûrier platane (Morus Kagayamae) que l’on privilégie pour la beauté de son feuillage brillant, très découpé et dense. Il mesure entre 6 et 8 m, mais on peut le conduire en véritable arbre parasol à l’aide de structures en fer. Le mûrier blanc (Morus alba) est un autre petit arbre intéressant dont le houppier forme une jolie boule compacte. Faites attention à la limite de rusticité de ces arbres dans certaines régions, et privilégiez les variétés sans fruits, tâchants.
Ce sont des arbres magistraux (entre 10 et 25 m de haut), dont les feuilles, cordiformes (en forme de cœur), pourtant modestes, réussissent à créer un ombrage épais. Leur port conique devient arrondi avec les années. Leurs fleurs fin juin sont le signe du départ de l’été, et on aime passer auprès d’eux rien que pour leurs senteurs sucrées, et pour les récolter pour les infusions maison. Les tilleuls, si on a la place de les accueillir, font partie des meilleurs arbres d’ombrage frais, auprès desquels il fait bon se reposer les chaudes journées d’été. Regardez bien les différentes espèces (il en existe une vingtaine), qui ne demandent pas toutes les mêmes conditions de sol.
Arbres imposants, à la ravissante floraison printanière blanche ou rosée, mellifère, ils impressionnent par leur silhouette et leur feuillage sur un houppier dense, magistral, qui procure une ombre très rafraichissante. Parfaits dans les grands jardins, les marronniers (genre Aesculus) comprennent environ 25 espèces. Leur feuillage toujours palmé est décoratif, et vire à des teintes jaunes à brunes en automne. Ce sont des arbres sensibles à la sécheresse, à réserver aux régions plus au nord, réchauffement climatique oblige. Parfaitement rustiques, certaines espèces sont plus compactes comme l’Aesculus x carnea ou l’Aesculus parviflora.
Avec ses feuilles les plus grandes pour un arbre (elles peuvent atteindre 50 cm !), le Paulownia est sans conteste un des arbres d’ombrage les plus denses. Sa forme arrondie et sa vigueur en font une essence prisée, car il pousse vite (pour atteindre en quelques années 10 m de haut), et s’adapte très bien à la chaleur. On craque aussi évidemment pour sa sublime floraison en panicules mauves, courant avril ou mai, sur le bois nu. À adopter pour le planter idéalement en isolé dans un grand jardin où il apporte une touche exotique grâce à son feuillage unique !
Le noyer a la réputation d’un arbre à l’ombre si dense que rien ne peut pousser sous sa ramure. Cet arbre puissant à couronne large est en effet doté de grandes et longues feuilles composées (entre 30 et 60 cm) qui ne laissent quasiment pas passer la lumière, produisant une ombre froide. Il a beaucoup d’avantages, outre la production de noix : une très bonne résistance à la pollution pour les grands jardins de ville, une croissance rapide, et une résistance aux fortes chaleurs (mais bien que rustique, il est sensible aux gels tardifs).
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