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Encore trop peu répandu, le Rhaphiolepis est pourtant un petit arbuste au port joliment arrondi qui se montre très florifère du printemps à la fin de l’été. Il séduit autant par son feuillage persistant vert olive vernissé et changeant, conférant à cet arbuste une parure intéressante tout au long de l’année, que pour sa floraison agréablement parfumée.
Sa taille modérée, entre 1 à 2 m de hauteur, et ses fleurs délicates variant du blanc chez Rhaphiolepis ‘umbellata Ovata’ au rose chez le Rhaphiolepis ‘Springtime’, ‘Coates Crimson’ et ‘Pink Cloud’, en font un petit arbuste original parfait pour les espaces réduits ou la culture en pot. Il existe même une version naine encore méconnue, le Rhaphiolepis umbellata ‘Minor’ idéale en haie basse ou en bordure de massif. Le Rhaphiolepis delacourii est, quant à lui, un hybride très cultivé, issu du croisement entre les Rhaphiolepis indica et Rhaphiolepis umbellata tout aussi séduisant et un peu moins frileux.
Rustique jusqu’à -10°C environ, peu gourmand en eau, résistant aux embruns, à la sécheresse comme à la pollution, le Rhaphiolepis est précieux dans les jardins secs et les jardins de bord de mer épargnés par les fortes gelées.
Ailleurs, il se cultivera sans difficulté dans un grand pot que l’on exposera sur la terrasse de mai à octobre, afin de pouvoir l’abriter des grands froids en hiver.
Cultivez cet arbuste au feuillage ravissant et à la floraison délicate, parfait pour les massifs, les petites haies fleuries, les rocailles, ou la culture en bac dans les régions les plus froides !
Le Rhaphiolepis est un arbuste persistant de la famille des Rosacées originaire des régions de moyenne montagne chaudes et plutôt sèches d’Asie (Chine, Japon et Corée). D’une rusticité modérée, mais bien résistant à la sécheresse et aux embruns, il préférera nos climats méridionaux, méditerranéens ou océaniques que montagnard ou continentaux.
Le genre comprend moins d’une dizaine d’espèces parmi lesquelles le Rhaphiolepis indica (syn. Crataegus indica) ou Rhaphiolepis des Indes (parfois appelé « aubépine des Indes ») peu cultivé sous nos climats et le Rhaphiolepis umbellata (syn. japonica) ou Raphiolepis du Japon. Le Rhaphiolepis x delacourii ou Rhaphiolepis de Delacour, est un hybride plus rustique issu du croisement entre ces deux espèces.
Le Rhaphiolepis montre un port buissonnant et étalé, naturellement arrondi, d’aspect bien net. Presque aussi haut que large, il formera lentement un petit arbuste très ramifié de 1 à 2 m pour presqu’autant d’envergure.
Les jeunes rameaux de couleur brun-rouge portent un feuillage persistant particulièrement décoratif qui offre des reflets changeants suivant les saisons car le vert olive des feuilles adultes se mêle au vert pourpré des jeunes pousses. Il est composé de feuilles alternes, étroites, coriaces, entières, elliptiques ou spatulées, à bords presque lisses finement dentés dans leur partie supérieure et terminées en pointe. Elles mesurent 5 à 10 cm de longueur. Elles naissent vert bronze et couvertes d’une pubescence blanche au débourrement, puis prennent une teinte vert olive lustré sur le dessus et bleutée au revers en été, avant de révéler de belles teintes rouges dès les premiers frimas.
La floraison printanière ou estivale a lieu de mars-avril et jusqu’en août, selon le climat. Mais, c’est au cœur du printemps qu’elle est la plus généreuse. Le feuillage vernissé se couvre alors d’une profusion de petites fleurs étoilées réunies en panicules légères à l’extrémité des jeunes rameaux pourprés.
Chaque grappe porte une dizaine de petites fleurs à 5 pétales comme toutes les plantes de la famille des Rosacées, nacrés, ovales, larges de 1 à 3 cm. Elles sont accompagnées de bractées pointues ce qui a valu à l’arbuste son nom, qui signifie « aiguille ». Ces fleurs blanc rosé, rose poudré à rose vif carminé selon les variétés rappellent la simplicité des fleurs de pommier. Chacune est délicatement enserrée dans un joli calice vert teinté de rouge et dévoile en son cœur un bouquet d’étamines blanches ou pourpres qui rehausse son éclat.
Ces corolles délicates et très mellifères exhalent un parfum frais qui attire les insectes pollinisateurs.
Une fois fanées, les fleurs cèdent la place à de petites baies pruineuses en forme de poire rouges puis bleu-noir à maturité, qui persistent longtemps sur l’arbuste.
Bien que rustique à -10/-12°C, le Rhaphiolepis préfère les hivers cléments et se cultive idéalement en climat méditerranéen ou du sud de l’Atlantique. Dans les régions froides, il est plus opportun de le cultiver en pots, à remiser l’hiver à l’abri des fortes gelées.
Cet arbuste redoute les vents glacés et les grands froids mais tolère en revanche la sécheresse et les embruns des jardins de bords de mer.
Il s’installe en situation ensoleillée ou à mi-ombre, à l’abri des vents et des courants d’air froids. Peu exigeant sur la nature du sol, légèrement acidophile, il aime les sols légers et bien drainés, neutres à acides. Il redoute en revanche les sols trop lourds, détrempés surtout en hiver.
Polyvalent, le Rhaphiolepis s’intègre parfaitement dans tous les jardins aux hivers cléments, et fait merveille dans les petits espaces. Ses dimensions modestes et sa silhouette élégante permettent de nombreuses utilisations : en massif, en haie fleurie et même cultivé en grand pot dans les régions à hivers doux.
Tous les Rhaphiolepis, umbellata, indica ou delacourii sont des arbustes persistants qui tolèrent les embruns et s’adaptent très bien à la culture en bac, à remiser l’hiver dans les régions les plus froides car leur rusticité est de l’ordre de -10/-12°C en situation abritée. Voici notre sélection d’arbustes qui feront de l’effet dès les premières années de culture.
Présentant une résistance moyenne au froid, jusqu’à -10/-12°C, le Rhaphiolepis s’installe de préférence dans les régions du sud de la Loire, en climat méridional, méditerranéen ou océaniques où les hivers sont relativement doux. Il doit être planté à l’abri des vents et des courants d’air froids hivernaux qui abîment son feuillage persistant et la floraison, par exemple près d’un mur exposé au sud. Il appréciera une exposition bien abritée si vous souhaitez tenter sa culture dans une région à hivers rudes, bien que dans les régions froides, nous vous conseillons de le planter en pots, à remiser à l’abri des fortes gelées.
Le Rhaphiolepis se montre bien résistant aux embruns marins comme à la pollution, ce qui en fait un bon arbuste pour des jardins de bords de mer et de ville. Cet arbuste est également une aubaine pour les jardins secs.
Il préférera le plein soleil pour bien fleurir mais tolérera bien une exposition mi-ombragée en particulier en climat chaud.
Côté sol, il montre une sensibilité avérée au calcaire et poussera facilement dans tous les sols neutres ou un peu acides, légers, riches en compost et surtout bien drainés: une fois bien enraciné, il supportera même une terre ponctuellement sèche en été. Il ne craint véritablement que les sols lourds et gorgés d’eau en hiver.
Plus large que haut, de taille modérée, le Rhaphiolepis peut être utilisé en petite haie fleurie, en bordure d’un massif de vivaces ou avec d’autres arbustes, dans une grande rocaille, ou en pot sur une terrasse ou un balcon bien abrités pour profiter pleinement de son parfum.
La plantation du Rhaphiolepis se fait de préférence au printemps de mars à juin ou en automne en climat clément.
Selon l’utilisation, espacez les pieds de 80 cm à 1 m.
En pleine terre
Le Rhaphiolepis déteste les terres trop lourdes au drainage insuffisant. Améliorez le drainage si nécessaire en apportant du sable grossier, des graviers et un peu de compost bien décomposé. Si la terre est trop calcaire, faites impérativement un apport de terre de bruyère et de compost.
Retrouvez encore plus de conseils pour réussir sa plantation dans notre vidéo.
En pot
La culture en pot est facile car l’arbuste offre un développement assez modeste, aisé à contenir.
Lire aussi
10 arbustes à cultiver en sol acidePendant les deux premières années, surveillez les besoins en eau de votre Rhaphiolepis pour favoriser la reprise. Ensuite quand il sera bien installé, cela ne sera plus nécessaire, c’est un arbuste qui supporte bien une période de sécheresse.
En pot, offrez-lui un arrosage par semaine et réduisez les apports d’eau en hiver. En région douce, en hiver abritez les pots des pluies et du gel. Dans les régions froides, en octobre, rentrez-les hors gel dans une véranda ou une serre froide et ressortez les en mai. Surfacez à chaque printemps et rempotez tous les 3 ans.
Il est conseillé de pailler copieusement le pied avant l’été pour garder ses racines au frais et l’hiver pour protéger la souche du froid. Un voile d’hivernage peut s’avérer utile pour protéger ses parties aériennes des froids vifs et des vents secs et glacés.
Au vu de son développement lent et modeste, la taille n’est pas indispensable. Juste après la floraison, effectuez un taille légère, pour supprimer les fleurs fanées et éventuellement les rameaux grêles, morts ou abîmés.
C’est un arbuste assez peu sensible si les conditions de culture sont respectées.
En sol mal drainé, en climat trop pluvieux ou en cas d’humidité stagnante au niveau des racines, le Rhaphiolepis redoutera essentiellement les maladies cryptogamiques causées par les champignons et notamment l’Entomosporium maculatum. L’entomosporiose provoque l’apparition de taches rondes brunes rougeâtres sur les feuilles qui finissent par jaunir et tomber. Éliminez les feuilles et rameaux atteints et ramassez les feuilles mortes tombées au sol. En prévention au printemps, dès l’apparition des nouvelles pousses, pulvérisez de la bouillie bordelaise et faites régulièrement des pulvérisations de purin d’ortie.
En cas d’excès de calcaire dans le sol, l’arbuste peut développer une chlorose : les feuilles se décolorent et jaunissent. Arrosez uniquement avec de l’eau de pluie et tentez d’améliorer le sol avec un apport de terre de bruyère par griffage au pied.
La méthode la plus simple et la plus rapide pour multiplier le Rhaphiolepis est le bouturage. Il est également possible de marcotter l’arbuste à l’automne. Vous pouvez également tenter les semis en fin d’hiver sous châssis ou en serre froide, car les graines fraîches germent très rapidement en une dizaine de jours.
En juillet-août lorsque les rameaux commencent à se transformer en bois dur, faites des boutures semi-aoûtées.
Peu gourmand en eau, le Rhaphiolepis est un arbuste très intéressant dans un jardin sec et sans arrosage. Il apporte couleur et densité aux massifs comme aux rocailles mais s’utilise aussi bien en haie libre et fleurie, qu’en isolé et même en pot. Avec son feuillage persistant vert et luisant, il sera un joli sujet décoratif toute l’année.
Il convient parfaitement dans un jardin de graviers, sur un grand talus en compagnie d’arbustes méditerranéens ou de vivaces du soleil comme les Cistes, les Abutilons, Calistemons, les thyms ligneux, armoises, ballotes, phlomis, Teucriums.
Dans un grand massif, on pourra l’associer à des arbustes à floraison estivale ou printanière comme les lilas de Californie, le Kolkwitzia amabilis, les Leptospermum, ou les Melaleuca et les buddleias pour de belles scènes fleuries sans entretien.
Sa résistance aux embruns le rend idéal pour une plantation en bord de mer en haie persistante avec des d’Olearias et des Escallonia.
Dans une haie persistante et fleurie, il accompagnera les Abélias, Pieris, Azalées du Japon, Cotoneasters, Fusains du Japon et les hebe ou véroniques arbustives.
Il sera le compagnon d’autres arbustes acidophiles comme les Kalmias, deutzias, les Azalées, les Hortensias, les Rhododendrons ou les Camélias qui accompagneront sa floraison.
Ses fleurs roses et ses pousses rougeâtres se marient bien avec les floraisons rouges, celles des Achillées, des coreopsis, des sauges arbustives, d’un Penstemon et les feuillages pourpres de certaines Heuchères ou d’arbustes comme les Cotinus ou les Acer.
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