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Si vous êtes une grenouille, vous aimez les nénuphars ! Si vous êtes une libellule, vous aimez les nénuphars ! Si vous aimez les fleurs et les milieux humides, vous aimez les nénuphars ! Bref, il est difficile de ne pas être fous de ces fleurs semblant surgir soudain de l’eau dans des coloris variés : blanc, jaune, rose, rouge et même… bleu.
Claude Monet, lui-même, est tombé sous le charme de ces plantes lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1889, lorsqu’il n’a qu’à peine jeté un regard sur la Tour Eiffel pour s’extasier longuement sur les tous premiers hybrides de Nymphéas. A tel point, qu’il en a planté beaucoup dans son bassin de Giverny et qu’il y a consacré par la suite pas moins de 250 peintures sur le sujet. Une véritable obsession !
Mais il y a nénuphar et nénuphar ! En effet, la langue française regroupe sous ce vocable générique plusieurs genre différents comme les Nuphars et les Victorias. Tout comme le terme “lotus”, lui aussi particulièrement galvaudé, qui peut vouloir dire tout et n’importe quoi. Ici, nous ne parlerons que du genre Nymphaea.
Les nymphéas sont des plantes vivaces aquatiques rustiques ou non qui peuvent être accueillis dans n’importe quels mares ou bassins, ou même dans des mini-bassins. Ils sont très simples d’entretien pour peu que l’on tienne compte qu’il faut les gérer pour éviter un envahissement.
On regroupe souvent sous le vocable “nénuphar“, les nympheas et les nuphars, proches botaniquement et tous faisant partie de la famille des Nymphéacées. Nous ne parlerons ici que du genre Nymphaea dont il existe une bonne cinquantaine d’espèces différentes présentes à travers le monde ainsi que beaucoup d’hybrides. Ce sont des plantes vivaces aquatiques dont les feuilles et les fleurs flottent à la surface de l’eau.
Principalement cultivés pour leur intérêt ornemental grâce à leur feuillage et leur floraison, les nénuphars sont aussi essentiels pour le bon équilibre d’une pièce d’eau en apportant un peu d’ombre et une surface d’atterrissage pour la faune qui y vit ainsi qu’une légère participation dans l’oxygénation de l’eau.
Les fleurs de nénuphar ont la particularité de s’ouvrir à la lumière et de se fermer à l’obscurité (une bonne manière de voir s’il fait beau dehors !). En outre, les fleurs colorés s’éclaircissent ou s’assombrissent au fil des jours. Elles sont hermaphrodites et sont fécondées par les insectes butineurs. C’est ce qu’on appelle l’entomogamie.
Après fécondation, souvent trois ou quatre jours après le début de la floraison, le pédicelle s’enroule sur lui même et retourne sous l’eau où le fruit, un akène, se développe. Les graines seront libérées une fois mûres. Ces dernières flotteront en surface grâce à un arille remplie d’air qui sert de bouée puis seront dispersées par le vent et les courants. Par la suite, elles vont couler pour germer dans la vase. Les graines ne résistent pas à la sécheresse et doivent être constamment humidifiées. Il semblerait que la tortue Cistude d’Europe (Emys orbicularis) permet aussi de disperser les graines en les faisant transiter dans son appareil digestif : un bel exemple d’endozoochorie.
Le nénuphar peut aussi se reproduire de façon asexuée par fragmentation du rhizome. Tout cela fait de cette plante, un végétal particulièrement adapté à la colonisation rapide d’un milieu aquatique. Prudence donc dans les mares et les petits bassins de nos jardins !
Les feuilles flottent à la surface de l’eau pour capter l’énergie solaire. Une particularité de ces dernières est que les stomates qui permettent entre autre les échanges gazeux ne se trouvent que sur la face émergée, la face immergée n’en contenant pas. Les feuilles sont produites au bout de longs pétioles et sont cordiformes (en forme de cœur). Leur couleur est verte sur le dessus et plus ou moins pourpre au revers. La taille diffère beaucoup en fonction de l’espèce et peut aller de 6 cm de diamètre jusqu’à plus de vingt centimètres. Les feuilles disparaissent en hiver mais de nouvelles pousses apparaissent au printemps suivant.
Ils sont présents en Europe et en Afrique du Nord. Dans la nature, le nénuphar blanc (Nymphaea alba) se développe dans les eaux dormantes, les lacs ou les bras morts des cours d’eau. À partir du rhizome, parfois à plus de deux mètres de profondeur dans l’eau, poussent les feuilles dont les limbes flottent à la surface. Les feuilles sont grandes, plus ou moins cordiformes et coriaces, avec des lobes bien marqués. La corolle florale semi-double se compose d’une vingtaine de pétales avec de nombreuses étamines pourvues d’anthères jaunes bien visibles. On peut rencontrer en France, une espèce fort semblable nommée Nénuphar blanc boréal (Nymphaea candida) à développement plus réduit.
Nymphaea ampla ou Lotus blanc ou encore Lis d’eau tacheté pousse à l’état naturel en Amérique centrale et du Sud. Il produit d’élégantes fleurs blanches en forme d’étoile et parfumées au bout d’une tige verte vigoureuse portant la fleur à une dizaine de centimètre au-dessus de l’eau. Les feuilles sont presque rondes avec des mages dentelées, de couleur verte avec les bords pourpre doux. Malgré son aire de répartition originelle, ce nymphéa est très rustique.
Nymphaea caerulea ou Lotus bleu ou Nénuphar bleu est originaire d’Afrique du Nord, notamment en Egypte où on l’utilisé à des fins rituels durant l’Antiquité, et fleurit en grandes fleurs étoilées aux pétales pointues et bleutées. Nymphaea capensis est souvent confondu avec N. caerulea mais fleurit plus bleu. Ces deux espèces ne sont pas rustiques et doivent être hivernées durant la saison froide.
Nymphaea lotus ou Lotus tigré ou Lotier d’Egypte se retrouve à l’état naturel de l’Est de l’Afrique jusqu’en Asie du Sud-Est. Les feuilles immergées sont en fer de lance et striées de taches brunes, les flottantes sont rondes et vertes. Les fleurs sont étoilées et de couleur blanche. Ces deux espèces ne sont pas rustiques et doivent être hivernées durant la saison froide. Nymphaea odorata est très parfumé et possède des feuilles très luisantes.
Originaire d’Australie et de Nouvelle-Guinée, ce nénuphar porte de très grandes feuilles (60 cm de diamètre) et de grosses fleurs bleues (30 cm de diamètre).
Présent dans une bonne partie de l’Hémisphère Nord, c’est un nénuphar miniature présentant une charmante floraison jaune-crème de cinq centimètres de diamètre.
Ils sont issus de diverses espèces européennes et nord-américaines tel Nympheae alba, N. mexicana et N. odorata. Ces nénuphars très rustiques produisent des fleurs flottantes blanches, roses, rouges, jaunes… jusqu’à quinze centimètres de diamètre.
Ce sont des hybrides issus d’espèces des forêts tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. Tous possèdent une floraison colorée rouge, pourpre, rose, jaune… mais certains fleurissent en journée (les diurnes) tandis que d’autres s’épanouissent en soirée et la nuit (les nocturnes). En tout les cas, ces hybrides seront à hiverner dans une pièce maintenue à 10°C minium en hiver.
Nota bene : les nympheas sont parfois appelées Lotus dans le langage courant. Attention toutefois que le Nelumbo nucifera appelé Lotus sacré ou Lotus d’Orient n’est pas du tout un Nymphea et appartient à une autre famille, les Nelumbonaceae.
Nota bene bis : Le nénuphar jaune (Nuphar lutea), une plante de notre flore, produit des fleurs jaunes plus petites et des feuilles plus allongées et moins épaisses.
Dans l’eau ! Mais en situation bien ensoleillée car les nympheas ont besoin d’au moins six heures d’ensoleillement pour pouvoir bien fleurir. Ils prennent assez bien de place, prévoyez 1 m² pour une plante, et n’aiment guère être bousculés : il conviendra donc de les protéger du vent et d’un éventuel jet d’eau. Sur une terrasse par exemple, on peut planter un seul nymphea dans un contenant d’au moins 1 m de large et 45 cm de profondeur : ancienne lessiveuse, auge, vieux tonneau…
On peut placer dans l’eau les nympheas les plus rustiques de la mi-mars jusqu’au mois de septembre. Pour les plus frileux, il convient d’attendre le mois de juin pour les placer en bassin.
Installez les nénuphars dans des poches de terres argileuses aménagées au fond du bassin ou, plus facilement, dans des paniers spécialement conçus pour les plantes aquatiques. Ces derniers ont l’avantage d’être facile à placer et… à retirer au cas où vous devriez déplacer la plante. De plus, cela évitera que vos nénuphars prennent trop d’ampleur.
→ En savoir plus dans Planter des nénuphars et Installer un nénuphar dans un petit bassin sur un balcon ou une terrasse.
Pour les nympheas rustiques :
Pour les nympheas moins rustiques :
Tous les nympheas nécessitent une fertilisation car ce sont des plantes assez gourmandes. Utilisez des pastilles d’engrais pour plantes aquatiques prévues à cet effet que vous enfoncerez dans la terre des pots au printemps.
Les pucerons noirs peuvent recouvrir entièrement les tiges et les hampes florales au-dessus de l’eau pendant les printemps chauds et humides. S’ils sont en très grand nombre, ils peuvent affaiblir la plante en se nourrissant de sa sève. Heureusement, les pucerons n’ont jamais appris à nager et sont très mauvais dans les concours d’apnée. Dans ce cas, plongez quelques minutes les feuilles sous l’eau : efficacité garantie.
Des insectes comme la Galéruque du nénuphar (Galerucella nymphaeae), un petit coléoptère de la famille des chrysomelidae et la Pyrale du nénuphar (Elophila nymphaeata), un papillon de la famille des crambidae, peuvent attaquer les feuilles des nénuphars sans grand dommage pour la plante. Ces deux espèces sont inféodées aux nénuphars, elles y ont donc tout à fait leur place. Si vous en trouvez, ce sera d’ailleurs la preuve que votre jardin est naturel.
Des taches jaunes sur les feuilles, virant rapidement au noir et allant jusqu’à faire mourir les feuilles, sont le signal d’alarme qui doit vous indiquer que votre nénuphar n’est pas cultivé dans les conditions idéales. Pour éviter le développement de champignons et de moisissures, il convient de placer votre nénuphar au soleil et de ne pas recouvrir le bourgeon terminal avec de la terre. Une plantation trop serrée peut être aussi problématique, veillez donc à prendre en compte la place que prend chaque nénuphar avant de les planter.
Le semis est très compliqué et n’est à réserver qu’aux professionnels pour l’obtention de nouvelles variétés par hybridation.
En revanche, on peut tout à fait diviser le rhizome lorsque la plante commence à moins fleurir, en moyenne tous les quatre ans. Procédez à l’opération au début du printemps ou à la fin de la floraison.
Sortez le panier de l’eau et rincez à l’eau pour découvrir le rhizome. Coupez des morceaux de rhizomes secondaires d’au moins dix centimètres de longueur en prenant soin que ces morceaux contiennent bien un bourgeon terminal, c’est de là que sortiront les feuilles, et quelques racines bien développées. Replantez rapidement ce morceau de rhizome comme indiqué dans le point sur la plantation.
→ En savoir plus sur la division du nénuphar dans notre fiche tuto
Une belle colonie de Nymphea hybride ‘Attraction’ sera une splendeur dans un grand bassin rempli de carpes koïs. Ces dernières pourront y trouver un bel ombrage lors des jours les plus chauds de l’année tandis qu’elles réduiront l’impact des pucerons noirs : une sorte de mutualisme en somme. Evidemment dans un grand bassin, le choix des plantes peut être assez vaste, on pourra y placer un large choix de plantes aquatiques flottantes, immergées ou de berges. Par exemple, une Thalie blanche, aux allures de Canna, qui apportera une belle touche verticale dans le bassin. Ou cette étonnante Orontium ou Plante bougie dont l’allure caractéristique, avec cette floraison en spadices, contrastera à merveille avec les Nymphéas. Une belle touffe de Glycérie panachée en bordure du bassin, contribuera à l’impression de végétation luxuriante.
Une mare naturelle doit rester… naturelle, on y privilégiera donc des plantes robustes et si possible issues de la flore locale. La plupart viendront d’ailleurs étonnamment toutes seules : massette, jonc, menthe aquatique, myosotis des marais… Tentons tout de même, ce charmant petit Nymphea ‘Aurora’ à la floraison semi-double et étoilée évoluant de crème à jaune, orange saumon, puis rouge sang en vieillissant. Sur les bords, du Plantain d’eau et du Jonc fleuri viendront égayer les côtés de la mare. Une belle touffe d’Iris des marais viendra égayer d’avril à juin les abords de la mare, ainsi que quelques plants de Reines-des-prés un peu plus à l’écart, encore une indigène qui aime les terres très humides. Une belle salicaire ‘Robert’ complétera le tableau.
On peut tout à fait créer un mini-jardin aquatique dans une vieille auge, une ancienne lessiveuse en zinc ou n’importe quel contenant étanche qui ferait au moins cinquante centimètres de profondeur et un mètre de diamètre. Privilégiez dans ce cas, la qualité à la quantité en ne choisissant que des plantes aquatiques de faible développement mais à haut potentiel esthétique. Comme ce nénuphar miniature, Nymphaea tetragona, idéal pour les petits volumes. Adjoignez-lui une belle petite pesse d’eau, Hippuris vulgaris, qui servira à oxygéner et épurer l’eau (attention toutefois, qu’elle peut devenir un peu envahissante, il faudra donc la gérer un peu en enlevant des pousses). Pour ajouter un petit peu de verticalité à l’ensemble, on peut tenter un Jonc fleuri, Butomus umbellatus, une charmante vivace fleurie d’eau peu profonde qui peut être cultivée en pot.
Une sorte de gélatine recouvre le dessous des feuilles de mes nymphéas. Est-ce grave ?
Félicitations ! Vous êtes l'heureux papa ou l'heureuse maman d'une portée de limnées, un mollusque aquatique. Ne vous tracassez pas, ils seront sans préjudice aucun pour vos plantes car ils se nourrissent surtout d'algues et de lentilles d'eau.
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