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Néflier du Japon : planter, cultiver, récolter

Néflier du Japon : planter, cultiver, récolter

Sommaire

Mis à jour le 27 Décembre 2023  par Pascale 12 min.

Le Néflier du Japon en quelques mots

  • Ses feuilles luisantes lui donnent une allure exotique
  • Il bénéficie d’une floraison automnale très parfumée et mellifère
  • Ses fruits comestibles orangés, de la taille d’un abricot, sont juteux
  • Rustique jusqu’à seulement -12 °C, il pousse en pleine terre dans le sud de la France
  • Il se montre résistant à la sécheresse
Difficulté

Le mot de notre experte

Bien différent de notre néflier commun (Mespilus germanica), le Néflier du Japon (Eriobotrya japonica), également appelé bibacier (ou bibassier) ou loquat, est un petit arbre intéressant à plus d’un titre, à commencer par son allure de grand arbuste exotique qu’il doit à ses feuilles persistantes et brillantes, aux nervures très marquées. Ce feuillage particulier en fait donc un arbuste très ornemental, un brin tropical dans son aspect.

On peut aussi planter un néflier du Japon pour sa belle floraison automnale. Ses fleurs de couleur blanc crème s’épanouissent en grappes denses et retombantes. Ces fleurs sont une source de nectar pour les abeilles qui se chargent de la pollinisation.

néflier du japon eriobotrya japonica

Le feuillage du néflier du Japon est très nervuré et luisant

Entre les mois de mai et juin, des fruits orangés de la taille d’un abricot se développent sur l’arbre. Comestibles, ces bibaces (ou bibasses) ont un goût à la fois sucré et acidulé et surtout très rafraîchissant.

Le Néflier du Japon présente un port dressé et étalé et peut atteindre 6 mètres de hauteur pour 4 à 5 mètres d’envergure.

De croissance rapide, il préfère un emplacement en plein soleil à l’abri des vents. Rustique jusqu’à – 12 °C, il ne fructifie, cultivé en pleine terre, que dans le Midi et le sud-ouest. Ailleurs, il pousse bien comme arbre d’ornement. Ailleurs, on peut le cultiver en pot. En pleine terre, il est parfait en isolé ou en haie.

Botanique et description

Fiche d'identité

  • Nom latin Eriobotrya japonica
  • Family Rosaceae
  • Nom commun Néflier du Japon, bibacier (bibassier), Loquât
  • Floraison automnale
  • Hauteur généralement jusqu'à 6 mètres
  • Exposition plein soleil
  • Type de sol drainant
  • Rusticité jusqu'à - 12 °C (mais jusqu'à - 5°C pour les fleurs)

L’Eriobotrya japonica appartient à la grande famille quelque peu hétéroclite des rosacées au même titre que les pommiers, les pruniers ou les cerisiers. Originaire de Chine, et en particulier des régions montagneuses chaudes du Sichuan et du Yunnan dans le sud-ouest, il s’est très facilement naturalisé au Japon, introduit dès le XIe siècle par un moine bouddhiste. Aujourd’hui, le néflier du Japon pousse aussi bien en Europe, particulièrement sur le pourtour méditerranéen et dans le sud-ouest, qu’en Australie, Californie, ou Floride, des zones où le climat est clément.

Près de 1000 cultivars sont répertoriés tant en Chine qu’au Japon ou en Espagne. On distingue, outre l’Eriobotrya japonica, l’espèce type, deux variétés : les néfliers japonais aux fruits précoces à la chair blanche et à la peau jaune clair, plutôt fine, et les néfliers chinois, aux fruits plus tardifs qui se caractérisent par une chair orangée et à la peau épaisse. Mais c’est l’Eriobotrya japonica qui reste le plus cultivé en France. Un néflier du Japon qui n’a rien à voir avec le néflier commun (Mespilus germanica), originaire du Nord de l’Europe, donc beaucoup plus rustique, au feuillage caduc et qui produit des nèfles. Ces petits fruits de couleur brune à marron se consomment blets car ils sont très astringents.

Le néflier du Japon bénéficie d’une croissance rapide qui lui permet d’atteindre une hauteur de 6 mètres et une envergure de 4 à 5 mètres à maturité. Son port dressé s’étale vite pour former un bel ombrage. En effet, la cime de ce grand arbuste à l’allure résolument exotique se densifie rapidement pour former une couronne large, ramifiée, légèrement évasée. Certains sujets ne forment qu’un tronc, d’autres poussent en cépée. Une écorce de couleur brun-gris couvre le ou les troncs.

Son feuillage, assez dense, persiste durant tout l’hiver. Il se compose de larges feuilles coriaces, lancéolées, aux nervures très visibles, saillantes et aux bords dentés. Longues de 15 à 25 cm pour 5 à 8 cm de large, les feuilles sont d’un vert bien marqué et luisant sur le dessus. Disposées en rosettes, elles sont gaufrées et plutôt de forme ovoïde. Un fin duvet légèrement roussâtre recouvre le revers des feuilles. Quant aux feuilles plus jeunes, elles sont également recouvertes d’un fin duvet mais plutôt de couleur vert-amande.

La floraison intervient entre les mois d’octobre et de novembre, parfois plus tôt et plus tard dans les zones au climat plus chaud. Certains sujets peuvent fleurir dès septembre, d’autres jusqu’en janvier. Pendant environ un mois, aux extrémités des rameaux, se succèdent des bouquets floraux constitués en grappes. Ces panicules de fleurs, nommées thyrses, sont de forme pyramidale et retombent légèrement. Elles rassemblent de petites fleurs de couleur blanche à crème et exhalent un doux parfum d’amande amère. Particulièrement mellifères, ces grappes de fleurs attirent nombre d’insectes pollinisateurs et en particulier les abeilles qui y trouvent le nectar dont elles se nourrissent.

néflier du japon eriobotrya japonica

Lé néflier du Japon fleurit en octobre-novembre

Comme les fleurs s’épanouissent à une période qui, sous nos latitudes, peut être marquée par des gelées, elles ne résistent pas à des températures de – 3 à -5 °C. Si les fleurs gèlent, la fructification sera compromise. Elle reste donc aléatoire d’une année à l’autre et n’est effective que lors des hivers très doux.

La fructification intervient en mai-juin, parfois à partir du mois d’avril. Le néflier du Japon produit des fruits charnus appelés bibasses ou bibaces, dont la taille rappelle celle d’un abricot ou d’une prune. De forme ovoïde ou arrondie suivant les cultivars, ces fruits mesurent environ 3 cm et renferment de 1 à 4 noyaux, brillants et non comestibles. Leur chair juteuse est jaunâtre, voire orangée, relativement sucrée avec une pointe acidulée. Ce sont des fruits juteux, très rafraîchissants à déguster tels quels. En revanche, leur peau est très fine et supporte difficilement les manipulations. C’est pourquoi les bibasses doivent se déguster rapidement une fois cueillies.

Ces fruits sont d’un grand intérêt nutritionnel. Peu caloriques, ils sont riches en minéraux et en particulier en magnésium, potassium et calcium, mais aussi en fibres. Ils consomment crus, bien mûrs de par leur teneur en tanins, mais aussi cuits, en compote, en confiture ou en sirop.

néflier du japon eriobotrya japonica

Feuillage, boutons floraux et fruits de l’Eriobotrya japonica

La silhouette du néflier du Japon en fait un arbre très décoratif. Son feuillage lui donne un petit air d’arbre tropical qui sera du plus bel effet en isolé. Si on lui offre un emplacement bien ensoleillé, et surtout bien à l’abri des vents froids, contre un mur par exemple, il saura se montrer reconnaissant avec une belle floraison et surtout une fructification abondante.

De par ses origines, le néflier du Japon va apprécier les régions méridionales et océaniques dont il supporte les hivers cléments, surtout pas trop froids au risque de voir sa fructification impossible. Ailleurs, il est tout à fait possible de le cultiver en pot qui sera rentré en hiver dans un local non chauffé et lumineux comme une véranda.

C’est un arbre fruitier qui, dans les régions aux hivers doux, produit ses fruits à une époque où ils sont rares, à l’image des agrumes. En revanche, en pot, la fructification reste rare. On le cultive comme un petit arbre d’agrément au charme certain, au port graphique et à l’allure originale.

Les principales variétés

A partir de l’espèce type qu’est l’Eriobotrya japonica, de nombreux cultivars ont été développés au fil des décennies, un peu partout dans le monde. Tous sont issus de deux origines bien précises : la Chine et le Japon qui donnent des néfliers du Japon d’origine chinoise et d’autres d’origine japonaise. Ces deux variétés se distinguent essentiellement par leurs fruits, plus ou moins précoces.

Ainsi, les fruits des néfliers chinois sont de mi-saison ou tardifs. Ils sont en général très parfumés mais moins juteux.

L’Eriobotrya japonica ‘Tanaka’ est le plus commun avec des fruits à la chair ferme tandis que l’Eriobotrya japonica ‘Gold Nugget’ offre des fruits tardifs au goût d’abricot.

Les bibasses des néfliers japonais sont plus précoces et beaucoup plus juteux. La variété ‘Champagne’ est la plus répandue dans nos jardins. Vigoureuse, elle donne de gros fruits jaunes. L’Eriobotrya japonica ‘Early red’ a des fruits plus rouge orangé, très sucrés.

Il existe également une variété hybride, plus ornementale, le Rhaphiobotrya ‘Coppertone’. Ses jeunes pousses évoquent le photinia, sa floraison est généreuse, colorée de rose pâle, tout comme sa fructification. Un arbuste buissonnant à découvrir.

Néflier du Japon - Eriobotrya japonica

Néflier du Japon - Eriobotrya japonica

Avec son feuillage luisant, sa floraison automnale et ses fruits orangés, sucrés et juteux, l'Eriobotrya japonica a toute sa place dans une jardin du sud et du sud-ouest de par sa faible rusticité
  • Période de floraison Novembre, Décembre
  • Hauteur à maturité 6 m

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La plantation du néflier du Japon

Où planter le néflier du Japon ?

Le néflier du Japon étant sensible aux petites gelées, il est indispensable de le planter à un endroit où il bénéficie d’un très bon ensoleillement. De même, une situation bien abritée, le long d’un mur, est recommandée. Sur le pourtour méditerranéen, il tolère toutefois une situation à mi-ombre. Et d’une façon générale, le néflier du Japon ne se plante pas en pleine terre au nord de la Loire, encore moins en altitude ou dans les régions à l’est de la France. En revanche, sur le pourtour méditerranéen et océanique, il n’apprécie pas particulièrement les embruns mais supporte la sécheresse.

En ce qui concerne le sol, le néflier du Japon a besoin d’une terre bien drainée, profonde et souple, plutôt riche et fraîche, sans être humide. Il s’accommode des sols secs, calcaires ou sableux mais n’apprécie pas les sols rocheux. Il accepte également les sols neutres ou alcalins mais il préfère de loin les sols acides. Il développe un système racinaire puissant mais peu ramifié donc compact.

En pot, offrez-lui une terre de jardin mélangé à du terreau. N’oubliez surtout pas la couche de graviers au fond du pot pour faciliter le drainage. Un pot le plus grand possible, d’au moins 50 cm de diamètre, est préférable mais, de par sa croissance rapide, le contenant risque de devenir trop petit au bout de quelques années. Le pot devra être placé à l’abri du vent et ensoleillé. L’hiver, le pot sera rentré dans une pièce non chauffée.

néflier du japon eriobotrya japonica

Cultivé en pot, le néflier du Japon ne fructifie guère

Quand le planter ?

La période la plus propice pour planter le néflier du Japon est la fin de l’été, au mois de septembre-octobre dans les régions au climat chaud. Mais il est également possible de procéder à la plantation au printemps, et plus particulièrement en mars pour les zones en limite de rusticité.

Comment planter ?

  • Creusez un large trou d’au moins 40 à 60 cm de largeur et de profondeur.
  • Enrichissez la terre avec du compost bien mûr ou du terreau
  • Placez le néflier du Japon dans le trou en veillant à ne pas enterrer le collet.
  • Rebouchez le trou, tassez et arrosez abondamment.
  • Tuteurez impérativement car le néflier du Japon a une forte prise au vent.

Dans une haie, comptez un sujet par m2.

Entretien, taille et soins

Le néflier du Japon ne demande pas de soins particuliers à part des arrosages réguliers les deux premières années après la plantation, surtout en sols secs. Ensuite, lorsqu’il sera bien installé, les arrosages ne sont pas nécessaires, sauf pendant les périodes de sécheresse.

En revanche, en pot, le néflier du Japon doit être arrosé régulièrement. Laissez sécher la terre entre deux arrosages.

Un apport de compost est le bienvenu au printemps pour améliorer son feuillage.

La taille n’est pas obligatoire mais peut être pratiquée pour éclaircir le sujet, supprimer les branches mortes et aérer la couronne en supprimant les branches qui partent vers le milieu. Cette taille intervient juste après la fructification, en début d’été. Elle doit être douce et légère. → En savoir plus sur la taille des néfliers avec les conseils de Pascale

En hiver, les jeunes plants peuvent être couverts d’un voile d’hivernage pour les protéger des petites gelées.

Ennemis et maladies éventuels

Le néflier du japon peut se montrer sensible aux nuisibles et maladies. Ainsi, il peut être attaqué par les pucerons, la cochenille ou la mouche du fruit. Si les premiers peuvent facilement être éradiqués avec du savon noir, la mouche du fruit est difficile à déloger.

La tavelure qui se reconnaît aux taches brunes sur les feuilles est traitée à la bouillie bordelaise à passer une fois par mois, de janvier à avril.

Plus grave est l’attaque de feu bactérien, très virulente dans certaines régions sur les Rosacées. Suivant le degré d’expansion de la maladie, on peut simplement couper et brûler les branches malades ou alors l’arbre entier. Quoi qu’il en soit, il est obligatoire de signaler en mairie une attaque de feu bactérien qui se traduit par le dessèchement des feuilles.

→ En savoir plus sur les maladies et parasites des néfliers dans la fiche conseil de Pascale

Multiplication du néflier du Japon

La multiplication par semis est la plus simple mais on peut aussi bouturer, procéder au marcottage ou encore greffer.

Le semis

Au printemps, prélevez des noyaux juste après la cueillette des fruits. Enfoncez-les de quelques centimètres dans un substrat et placez-les à l’extérieur. Tenez le substrat humide. Vous obtiendrez assez facilement un jeune plant de néflier mais il vous faudra attendre au moins 8 ans avant de le voir fructifier.

néflier du japon eriobotrya japonica
Le semis du néflier du Japon est assez simple à la condition de planter le noyau dès prélèvement. Il faudra attendre au moins 8 ans pour que l’arbre fructifie

Le bouturage

Il se pratique en début d’été, aux mois de juin et juillet. La marche à suivre :

  • Coupez l’extrémité d’une branche non fleurie de 15 cm
  • Supprimez les feuilles sur la moitié inférieure du rameau
  • Préparez un mélange de terreau de bouturage et de sable et plantez-y la bouture de moitié, jusqu’aux feuilles.
  • Arrosez régulièrement par pulvérisation
  • Lorsque de nouvelles feuilles apparaissent, repiquez vos boutures en godets et hivernez-les dans un endroit hors gel et lumineux
  • Au printemps, les jeunes plants peuvent être plantés en pleine terre.

Le marcottage

Cette technique de multiplication est lente mais fonctionne plutôt bien pour le néflier du Japon. Il s’agit de rabattre une branche sur le sol pour la faire raciner.

  • A la fin de l’été, sélectionnez une branche souple qui s’abaisse naturellement vers le sol
  • Supprimez les feuilles et grattez l’écorce sur 5 à 10 cm si elle est un peu épaisse, avec un petit couteau ou un sécateur.
  • Enterrez la branche à environ 10 cm de profondeur et tassez la terre.
  • Fixez la marcotte avec deux crochets métalliques
  • Tuteurez l’extrémité aérienne du rameau
  • Arrosez et patientez.
  • Au printemps suivant, la marcotte peut être séparée du pied mère. Elle est repiquée en pleine terre.

Le greffage

Réservé aux jardiniers aguerris, le greffage se fait en août ou au printemps sur un porte greffe tel que l’aubépine, le cognassier, le néflier commun ou le pyracantha. La fructification intervient après 5 ans.

Avec quoi associer le néflier du Japon ?

Le néflier du Japon est remarquable par son feuillage d’un vert luisant, par son port étalé en couronne, mais aussi par sa fructification qui varie du jaune au orangé. De ce fait, il est idéal en isolé, le long d’un mur ou à l’angle de deux murs qui le protègent des vents et du froid. Il prend aussi toute son ampleur au centre d’une pelouse dans les régions aux hivers très doux. Dans ces conditions, difficile d’associer le néflier du Japon à d’autres plantes tant sa personnalité est forte.

On peut toutefois planter à son pied des plantes couvre-sols comme les pervenches, les géraniums vivaces nodosum ou des Lamiums maculatum.

néflier du japon eriobotrya japonica

Pervenches, géraniums vivaces nodosum et lamiums maculatum forment de jolies couvre-sols sous un néflier du Japon

La floraison aux tons dégradés des lantanas se marient aussi très bien avec l’orangé des fruits du néflier du Japon.

Pour une ambiance exotique et dans les zones aux hivers très cléments, on peut aussi composer un tableau végétal constitué d’Euphorbia mellifera, d’Astelia, de Canna indica Purpurea et de Pittosporum tobira.

néflier du japon eriobotrya japonica

Euphorbia mellifera, Astelia, Canna indica Purpurea et Pittosporum tobira composent un tableau exotique avec le néflier du Japon

L’Eriobotrya japonica sera aussi du plus bel effet aux côtés d’un Crinodendron.

Les bibasses, des fruits à découvrir

Traditionnellement utilisé dans la médecine chinoise, le fruit du néflier du Japon recèle de nombreuses vertus médicinales. On lui reconnaît des propriétés diurétiques et laxatives de par sa grande teneur en fibres. Il possède aussi des effets antioxydants, cicatrisants, antimicrobiens et anti-inflammatoires que l’on trouve tant dans les fruits que dans les feuilles séchées consommées en tisane ou en décoction. La bibasse est également un fruit riche en vitamines A, C, B6 et B9, en minéraux et en oligo-éléments. Bref, manger des bibasses peut être bénéfique pour la santé et le bien-être.

Mais aussi pour la gourmandise car c’est un fruit doux, sucré et bien juteux. Il est d’ailleurs très consommé à la Réunion, cru, ou en salade de fruits, confitures, marmelades ou compotes, réduit en purée dans des pâtisseries comme le bavarois ou une tarte . Ses graines, par ailleurs toxiques, entrent également dans la composition des rhums arrangés ou d’une liqueur appelée tout simplement bibasse car elles donnent une légère saveur d’amande de par la présence d’acide cyanhydrique. La bibasse se prépare aussi en rougail ou en chutney pour accompagner des caris, des achards ou même un plat de viande.

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