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Les mûriers ont été cultivés depuis des temps immémoriaux pour leurs fruits juteux et sucrés appelées… mûres. Mais ils ont aussi revêtu une importance économique non-négligeable en Asie et en Europe notamment concernant la sériciculture, l’élevage des vers à soie.
Boudés et oubliés depuis quelques décennies, ils sont pourtant des petits arbres charmants et pittoresques. Assez rustiques pour être cultivé sur tout le territoire pourvu qu’on leur donne une terre bien drainée, ils se révèlent en outre très résistants à la chaleur et à la sécheresse.
Essence de soleil avant tout, les mûriers se retrouvent bien à leur place trônant fièrement au centre d’une pelouse y apportant alors un sain ombrage bienvenu en été, surtout dans le chef d’un mûrier asiatique au feuillage et à la ramure particuliers : le Mûrier à feuilles de Platane. Mais on peut les tenter aussi au sein d’un verger ou pourquoi pas carrément dans une haie libre fruitière et originale.
Ces petits arbres prospèrent dans toutes terres riches, restant assez fraîches en été mais bien drainées à une situation bien ensoleillée mais bien protégée des vents froids.
Les mûriers sont originaires des régions tempérées et subtropicales d’Asie, d’Europe, d’Afrique et d’Amérique, bref ils sont présents dans tout l’hémisphère Nord. Ces petits arbres font partie de la famille des Moracées et, comme tous les représentants de cette familles, ils produisent un latex dans leurs tissus. Le genre Morus comprend 17 espèces d’arbres et d’arbustes à feuilles caduques. Certains sont cultivés pour les fruits, d’autres pour l’élevage du vert à soie, mais tous sont très ornementaux. Les plus célèbres et les plus rencontrés au jardin sont le Mûrier noir, le Mûrier blanc, le Mûrier rouge et le Mûrier à feuilles de platane.
Le Murier noir ou Morus nigra est originaire d’Iran et a été cultivé en Europe, en Asie et en Amérique pour la production de mûres violacées presque noires, hélas très fragiles donc peu commercialisées. Il possède un tronc épais et une couronne très compacte. Les feuilles du Mûrier noir sont polymorphes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas toutes la même forme sur le même rameau.
Le Mûrier blanc ou Morus alba, quant à lui, est originaire de Chine a été cultivé depuis l’antiquité pour la sériciculture, l’élevage de vers à soie. En effet, la chenille du papillon Bombyx du mûrier (Bombyx mori) se nourrit exclusivement de feuilles de mûriers. Le mûrier blanc peut produire des fruits blanc, roses, jaunes, violets ou noirs selon la variété. En réalité, c’est la couleur des bourgeons floraux, blancs, qui lui a valu ce nom vernaculaire.
Le Mûrier rouge ou Morus rubra est originaire d’Amérique du Nord et s’hybride souvent avec le Mûrier blanc. Cet hybridation et la maladie du chancre, l’ont fait passer au statut d’espèce en voie de disparition à l’état naturel. Ce mûrier porte des fruits rouge vif et, en vieillissant, il prend une apparence torturée.
Le Mûrier à feuilles de platane ou Morus australis (auparavant appelé Morus bombycis ou encore Morus platanifolia) est originaire de Chine et présente un feuillage ressemblant à celui d’un platane. Très utilisé en ornement, il produit aussi des mûres comestibles. Le mûrier à feuilles de platane est parfois appelé : Morus kagayamae. Il est très proche botaniquement de Morus indicus.
Les mûriers sont des arbustes ou des arbres de taille moyenne, n’atteignant généralement que 10 mètres de haut en culture ou dans nos jardins. Certains peuvent tout de même atteindre 30 mètres de haut à l’état sauvage.
Les feuilles sont simples, alternes, stipulées et caduques. Le limbe foliaire peut être de forme variable en fonction de l’espèce mais est la plupart du temps arrondi ou en forme de cœur à la base et plus pointu à l’apex. Le feuillage est soit entier soit profondément palmatilobé. En automne, le feuillage prend une teinte jaune d’or particulièrement lumineuse.
Les fleurs apparaissent au printemps, d’avril à mai, et sont de couleur verdâtre et réunies en courts épis. Elles sont soit mâles soit femelles mais sur le même arbre car c’est une plante monoïque. Une fois fécondées, les fleurs se transforment alors en fruit multiple, formé de nombreuses petites drupéoles globuleuses, étroitement serrées : que l’on nomme « mûre ». Chaque drupéole est issue d’une fleur minuscule et unisexuée. Les fruits des arbres cultivés et sélectionnés pour la production fruitière mesurent environ 2 cm de long, mais ceux des arbres sauvages sont plus petits, environ 1 cm de long. Ils peuvent être récolté de juin à septembre en fonction des espèces et des variétés.
La graine est de couleur jaune pâle ou brune, et possède une sorte d’enveloppe en deux couches : une couche externe dure et cassante, la testa, et une couche interne mince et légèrement brunâtre, le tegmen. La taille des graines varient en fonction des espèces. La température optimale pour la germination oscille entre 27 et 30 °C.
L’âge de la maturité sexuelle est atteint après 5 à 10 ans. Les mûriers poussent généralement lentement (environ 3 m en vingt ans pour Morus nigra) mais vivent longtemps : de 100 à 500 ans, parfois plus. Le Mûrier blanc en revanche pousse assez rapidement dans ces jeunes années pour ralentir par la suite.
Nota bene : L’arbuste nommé « Mûrier à papier » a été déplacé dans le genre Broussonetia et n’est donc plus un mûrier. En outre, on s’exclame souvent : « Ciel des mûres ! » lorsque l’on aperçoit les fruits d’une ronce (Rubus fruticosus). Un écart de langage provenant d’une ressemblance certaine des fruits avec ceux des véritables mûriers. Soyez originaux, appelez-les d’un autre nom (moi, je suggère les roncettes !) et évitez ainsi une dépression aux botanistes.
Les mûriers apprécient les sols légers et profonds. Cet arbre redoute l’humidité stagnante qui le rend plus sensible au gel et fait pourrir les racines. Bien qu’il résiste très bien à la sécheresse, il pousse bien mieux dans les sols restant frais l’été.
Les mûriers sont des arbres de soleil et de chaleur. Il leur faut une protection contre les vents froids dans les régions les moins clémentes. Les jeunes rameaux peuvent parfois être sensibles au gel.
Ne plantez pas les Morus à la légère car leurs racines sont très fragiles et ils détestent être déplacés. Choisissez donc judicieusement l’emplacement de votre arbre.
Bien connu sous le soleil du Midi, le mûrier pousse aussi sur la côte atlantique. Mais, il supporte assez mal les embruns, tandis qu’il résiste au vent et tolère la pollution urbaine.
Les mûriers se plantent de préférence en automne ou au début du printemps, surtout dans les régions les plus fraîches. Il est toujours possible de planter en dehors de ces périodes mais il faudra suivre les arrosages la première année. Et ne plantez ni en période de canicule, ni en période de gel !
Les mûriers ne nécessitent que très peu d’entretien mis à part le placement d’un paillage et quelques arrosages l’année de la plantation.
Enlevez en sortie d’hiver (février-mars), le bois mort, malade ou mal placé. Vous pouvez aussi « tailler en vert » donc en période de végétation avant la chute des feuilles pour une meilleure cicatrisation.
Soyez toujours léger dans la taille pour éviter de fragiliser l’arbre ou de l’empêcher de fructifier.
Peu de maladies ou ravageurs éventuels peuvent atteindre les mûriers. On peut toutefois apercevoir quelques cochenilles farineuses sur l’écorce ou sous les feuilles durant les printemps chauds et humides, sans grand préjudice pour l’arbre. Si cela vous inquiète, vous pouvez déloger les cochenilles à l’aide d’une brosse à poils durs ou pulvériser une solution de savon noir liquide, d’huile végétale et d’alcool à raison d’une cuillère à café de chaque dans 1 l d’eau. Répétez l’opération tous les jours pendant une semaine.
Les graines ont besoin d’une stratification hivernale pour germer. Il faudra donc les laisser tremper dans l’eau durant 4 jours, puis on les place dans du sable humide durant au moins deux moins et au frais (2 à 5 °C). Par la suite, vous pouvez les semer dans un substrat léger mais maintenu humide (terreau + sable) à une température de 20 °C. Quand les graines auront germé, vous pourrez repiquer les plantules les plus fortes en pots. La plantation en pleine terre pourra se faire l’année suivante au printemps.
Vous pouvez sélectionner des rameaux demi-aoûtés en été que vous placerez dans un terreau léger et placerez à l’étouffée. Lorsque les symptômes de reprise (de nouvelles feuilles) apparaissent, vous pourrez tenter une plantation en pleine terre le printemps suivant (ou le printemps d’après si vous ne le sentez pas).
En automne, on peut tenter sous châssis de simples bouture ligneuses dans du sable maintenu humide. Vous repiquerez les plants qui ont repris le printemps suivant à l’emplacement définitif.
Avec son port étalé et son allure tourmenté, le Mûrier noir sera à coup sûr un point focal en isolé au centre de votre pelouse. Son ombre bienfaitrice pourra accueillir à son pied quelques heuchères comme cette jolie Heuchera ‘Caramel’, des Brunneras macrophylla ‘Jack Frost’, des épimédiums comme cette mignonne Epimedium rubrum aux fleurs roses et blanches et quelques carex au feuillage persistant et lumineux comme Carex oshimensis ‘Evergold’.
Placez sous votre arbre un banc pour méditer à l’ombre ou, mieux, une table et deux chaises pour prendre le petit-déjeuner en été. Vous pourriez alors lui « chiper » quelques mûres bien fraîches. Mais attention ! Ces petits fruits tâchent, transformant alors vos vêtements en nouvelle collection d’une marque bien célèbre…
Une haie libre, c’est bien ! Une haie libre fleurie, c’est mieux ! Une haie libre qui nous donne de bons fruits tout au long de l’année, c’est absolument parfait ! Parmi des prunelliers, un mirabellier ‘Ruby’ au port évasé, un néflier aux fruits si particuliers, quelques noisetiers très productifs comme ‘Géant de Halle’, des Amelanchiers lamarckii et l’un ou l’autre Cornus mas ‘Jolico’ aux énormes cornouilles, on pourrait très bien glisser un beau et bon Mûrier de Corée ‘Mulle’ dont les fruits vous enchanteront tout l’été. Tout ces arbustes formeront une haie libre, sans entretien ou presque (un peu de taille pour quelques branches gênantes), et serviront aussi à créer un habitat pour les oiseaux et les micro-mammifères.
Pas de jardin ou plus de place depuis longtemps ? Ou encore, vous trouvez que tous vos fruitiers se retrouvent bien trop loin de la cuisine ! Pourquoi, dans ce cas, ne pas tenter de monter une succursale du verger sur votre terrasse avec des petites fruitiers en pot ? Hop ! Et un mûrier nain comme cet étonnant Morus rotundiloba ‘Mojo Berry‘, un mûrier qui reste très petit tout en produisant des fruits savoureux durant tout l’été. On peut placer à côté du mûrier et dans un autre pot, un charmant prunier nain ‘Goldust’. Envie de figues sur votre terrasse ? C’est possible avec le figuier ‘Ice Crystal’, un figuier autofertile pouvant être cultivé en pot. Tout autour de ce beau monde, vous pourrez disposer une belle collection d’aromatiques en pot : menthe, sauge, romarin, thym… Ils attireront les pollinisateurs tout en repoussant quelques nuisibles et seront à porter de main pour la cuisine.
Michael apprécie tellement ce petit mûrier, qu’il en a carrément fait un article : Mûrier nain ‘Mojo Berry’ : un fruitier nain aux fruits délicieux tout l’été.
Mon mûrier ne fructifie pas ? Que faire ?
Les mûriers mettent au moins cinq années avant de fleurir donc de fructifier. Si votre arbre n'est pas trop jeune peut-être est-il mal placé. Les fruitiers doivent être plantés en plein soleil et protégés du vent froid et sec pour bien fleurir. Un terre trop lourde et très argileuse contribue aussi à ralentir son développement, voire à le tuer à court terme. En outre, il faut savoir que certaines variétés vendues dans le commerce peuvent être stérile, donc ne produisent pas de fruits : c'est le cas du Mûrier à feuilles de platane 'Fruitless' qui est souvent conseillé pour les gens qui ne souhaitent pas avoir de fruits salissants leur terrasse.
J'habite dans le Nord. Puis-je tenter un mûrier ?
Oui, les mûriers sont assez rustiques pour être plantés dans tout le pays. Gardez juste à l'esprit que ces arbres ont besoin de soleil, d'une terre bien drainée et d'une protection contre les vents froids, surtout au début du printemps.
Marie claire Caron, le 25 Mars 2020
J ai plante a l automne un mûrier platane stérile .il commence a refaire quelques feuilles mais il semble qu apparaît en même temps de toutes petites grappes .serait ce des fruits qui apparaissent.
Réponse de Olivier, le 11 Juin 2020
Bonjour madame, ces petites grappes sont en réalité les fleurs qui auraient été suivies par des fruits si votre mûrier n'avait pas été une variété stérile. Ceci dit, il arrive parfois que même chez les stériles quelques fruits apparaissent mais c'est tout de même fort anecdotique.
Macombe, le 23 Août 2020
Bonjour,
j'ai un platane mûrier de 20 ans planté à 3 m d'une terrasse. Les racines commencent à l'attaquer. Je vais creuser sur 1 m de profondeur pour couper les racines et placer une planche qui sera sensée protéger la terrasse. Pourriez-vous me dire si ce dispositif suffira et si l'arbre résistera à la coupe d'une partie latérale de ces racines ?
Réponse de Olivier, le 14 Octobre 2020
Bonjour monsieur, la coupe des racines d'un arbre est toujours une intervention délicate. Mais normalement, un mûrier bien implanté devrait s'en sortir. Le mieux est de choisir des outils de coupe bien affûté et propre pour éviter d'éventuels pourrissements des racines. Par la suite, des planches devraient être suffisantes pour bloquer les racines mais pensez bien à les placer assez profondément car les racines risquent de passer par-dessous.
Chawki, le 13 Octobre 2020
J’aimerai me lancer dans la sériciculture, mais je manque d’informations sur le morus alba nain qu’on utilise pour cela. J’ai lu qu’on pouvait planter plus de 25000 muriers blanc par hectare...
mercii de m’aider avec votre savoir sur le sujet ?
Réponse de Olivier, le 13 Novembre 2020
Bonjour, hum ! Voilà une bonne question ! Il existe effectivement des cultivars de Morus alba nain. Je pense notamment à 'Nana Issai' et 'Gerardi's Dwarf'. Bien que nains, ils peuvent tout de même atteindre près de 3 m de hauteur l'un et l'autre mais peuvent être contenus par la taille. Ceci dit 25000 par Ha me parait un chiffre énorme, même pour de la sériculture. Mais nous devons bien vous avouer que cela dépasse un peu notre domaine d'expertise. Nous sommes navrés de ne pouvoir beaucoup vous aider sur ce sujet. D'ailleurs si vous trouvez vous-mêmes plus d'infos, n'hésitez pas à les partager avec nous, cela pourrait être utile de le rajouter dans nos articles.
Amar, le 23 Août 2022
De la bouture jusqu'à taille adulte pour la sericulture cela prend combien de temps ?
Réponse de Ingrid, le 1 Septembre 2022
Bonjour. Difficile de vous répondre, car cela peut varier d'une variété à l'autre, mais aussi en fonction de votre climat régional et de la richesse de votre sol. Par exemple, dans des conditions "standards", le murier platane peut mettre 20 à 25 ans pour atteindre 5 m de haut. Les muriers ronce sont beaucoup plus rapide. N'hésitez pas à consulter les fiches des variétés qui vous intéressent pour regarder la vitesse de croissance.
Laurence, le 21 Juillet 2024
Bonjour,
J’habite dans le massif du pilat entre Lyon et saint Étienne, à 1000 m d’altitude. Notre terrain est un ancien champs à vache avec une terre proche d’une tourbière. L’hiver nous avons de la neige et du gel. Je rêve d’avoir un mûrier mais je me demande s’il pourra vivre dans ces conditions. Merci par avance pour votre réponse !
Réponse de Ingrid, le 23 Juillet 2024
Bonjour.
Le Murier peut résister au froid jusqu'à -20°C, mais ce n'est pas le seul critère à prendre en compte, surtout si vous avez de la neige et du gel.
Dans un premier temps, je vous conseille de créer votre jardin sur notre site internet, avec notre outil "plantfit". Il se trouve en haut à droite sur notre site. Il est symbolisé par une icône d'une petite pousse, juste à gauche du coeur des favoris. Cet outil va vous permettre de connaitre votre zone de rusticité (pour connaitre votre climat selon votre ville). Les zones de rusticité sont aussi appelées USDA. Le murier a une zone de rusticité USDA 6b. Ce qui veut dire qu'il résiste jusqu'à -20°C une fois bien implanté au bout de 2-3 ans.
Une fois que cela est fait, allez sur la page du murier que vous aimeriez planter et vérifiez si votre zone à vous est compatible avec le murier. Vous devriez voir apparaitre un smiley vert, jaune ou rouge, vous indiquant si la plante est compatible ou non avec votre jardin. En cliquant sur l'icône, vous aurez aussi les raisons.
Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à prendre contact avec nos conseillers par téléphone.
Si votre zone est compatible et si vous décidez de planter un murier, il faudra être vigilant sur les 2 ou 3 premières années après la plantation : le protéger du froid en hiver (paillage et voile d'hivernage) et de la sécheresse en été (bien l'arroser). Au bout de 3 ans, il devrait être suffisamment robuste pour se débrouiller seul.