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L'Aster novi-belgii 'Sarah Ballard' est une grande vivace dressée, qui offre de la fin de l'été jusqu'à l'automne ses jolies et nombreuses fleurs en étoiles bleu-mauve, dont les pétales sont particulièrement effilés. Robuste, romantique et d'un charme simple, elle constitue une valeur sûre pour habiller vos parterres de soleil ou d'ombre légère en fin de saison, dans un sol frais à pas trop sec.
L'aster de Nouvelle-Belgique 'Sarah Ballard' appartient à la grande famille botanique des Astéracées, qui regroupe de nombreuses ornementales bien connues comme les marguerites, les rudbéckies, les échinacées... La Nouvelle-Belgique, qui lui donne son nom, est une région historique située sur la côte nord-est des États-Unis, et que l'on connaît aussi sous le nom de Nouvelle-Néerlande ou encore Nouvelle-Hollande. Cet aster pousse dans les prairies américaines, mais s'est largement répandu de par le monde suite à son introduction en horticulture sous la forme d'innombrables variétés plus ou moins hautes. Il est à noter que les botanistes rangent désormais cette espèce dans le nouveau genre Symphyotrichum, qui regroupe les asters du Nouveau-Monde.
L'Aster novi-belgii produit de hautes tiges bien droites, portant entre août et octobre (voire novembre) de très nombreuses fleurs étoilées. En réalité, chaque "fleur" est un capitule, c'est-à-dire une coupe réunissant de très nombreuses fleurs : celles du centre, dorées, sont dites "tubulées", et sont fertiles. Les périphériques, dites "ligulées", sont stériles et servent à attirer les insectes pollinisateurs. Le feuillage caduc, mesurant entre 5 et 10 cm, est lancéolé, vert tendre, et lisse (ce qui le distingue de l'aster de Nouvelle-Angleterre, une autre espèce nord-américaine aux feuilles rugueuses).
La variété 'Sarah Ballard' se distingue par un port dressé atteignant 80 cm à 1 mètre de hauteur, pour 50 cm de diamètre au minimum par ses rhizomes. Chez cette variété, les "pétales" sont d'un beau mauve bleuté, et leur extrémité est plus pointue que chez la majorité des autres asters de Nouvelle-Belgique. Le centre des capitules est doré, puis vire au brun rouge. La fructification plumeuse est également attrayante, et conserve un aspect graphique durant une bonne partie de l'hiver.
L'Aster 'Sarah Ballard' est une plante fiable et rustique, qui apprécie les sols frais, pas trop pauvres. Une période de sécheresse prolongée entraîne souvent l'apparition de l'oïdium, une maladie fongique qui se manifeste par des taches grises sur les feuilles. Cette maladie n'est pas vraiment dangereuse pour la santé de la plante, mais demeure peu esthétique. Un emplacement ensoleillé est à privilégier, ou une ombre légère. Exposée à une ombre trop dense, la plante s'avachit et ne fleurit que peu. De même, évitez de planter cet aster dans une zone très ventée, qui ferait ployer les tiges. Chaque pied s'étend plus ou moins vite par ses rhizomes, jusqu'à former une belle touffe. Au bout de quelques années, il est cependant préférable (et facile) de diviser la souche afin d'éviter le creusement du centre, et un dépérissement progressif. Si la plante se plaît, elle peut se ressemer ici et là.
Alliée par excellence des jardiniers qui recherchent de quoi animer les massifs automnaux, l'aster 'Sarah Ballard' trouvera sa place en compagnie d'autres plantes d'intérêt tardif, comme l'anémone du Japon 'Splendens' à la mi-ombre, le Ceratostigma plumbaginoides au soleil, mais aussi les graminées comme l'Andropogon 'Prairie Sommer' et le panic 'Blue Darkness'.
Planter l'Aster 'Sarah Ballard' à l'automne ou au printemps dans un sol ordinaire, riche et bien travaillé, gardant la fraîcheur. Il apprécie une exposition bien ensoleillée mais tolère la mi-ombre où il aura un port un peu plus lâche. Il faudra éviter les vents violents qui coucheraient les touffes. Une fois installé, il faut éviter de le déplacer car il apprécie peu les changements. En massif, respectez un espacement de 50 cm au moins entre les pieds. Paillez le sol dès le mois de juin, et arrosez en cas de canicule. Les Aster novi-belgii sont sensibles à l'oïdium qui se manifeste par un feutrage blanc sur les feuilles. Pulvérisez préventivement avec de la Bouillie Bordelaise ou un produit à base de cuivre. Divisez les touffes tous les trois ans afin qu'elles restent bien florifères et soient plus résistantes face à la maladie. Ne replantez pas les éclats au même endroit et donnez-leur une terre riche.
Coupez les tiges sèches en fin d'hiver, ou en fin d'automne si elles se sont couchées.
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