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Rosa chinensis 'Mutabilis' est inoubliable pour qui l'a vu fleurir, puis refleurir, par vagues successives, renouvelant sans s'essouffler ses panicules de fleurs légères et multicolores jusque tard en saison. Il doit son nom 'Mutabilis' aux couleurs changeantes de ses fleurs qui s'épanouissent en églantines jaune chamois, virent au rose puis se teintent de cramoisi à pourpre cuivré avant de faner. Cet arbuste remarquable est un hybride antique, qui forme un grand et solide buisson au port aérien et au feuillage léger, qui peut atteindre en situation abritée ou dans le sud de notre pays la taille d'un petit grimpant. Comme tous les descendants directs de R. chinensis, il demande simplement une protection contre les fortes gelées en climat froid.
Le Rosa (x) chinensis 'Mutabilis' fut baptisé ainsi lors de sa commercialisation en 1934 par l'horticulteur suisse Henry Correvon, auquel il avait été donné 40 ans plus tôt par un ami milanais amateur de roses qui le cultivait dans son jardin, où il poussait, sans nom. Il est possible que ce rosier soit identique à la variété 'Tipo Ideale'. Cet ancien hybride d'origine inconnue est cultivé en Europe depuis 1896, mais on le trouve également en Chine.
C’est un arbuste légèrement épineux au port large et arrondi qui atteint facilement 2 m de haut pour 1 m 30 d'envergure, avec une croissance rapide. Son feuillage, persistant à semi-persistant selon le climat, est d'un vert assez foncé plutôt satiné, les jeunes pousses sont bronze-pourpré, tout comme les jeunes rameaux. La floraison est presque continue, remarquablement abondante en avril-mai, se renouvelant par vagues successives à la faveur des pluies. Sous climat doux, ce rosier porte encore des roses à Noël. Il se couvre de fleurs simples à 5 pétales, larges de 6 cm, un peu ébouriffées, dont la teinte change au fil des heures. Le bouton très pointu, orange à rouge, éclot en une coupe jaune chamoisé à revers orange, puis se colore le lendemain d’un rose saumon cuivré, puis pâlit un peu, virant enfin au rose foncé. Cette succession de couleurs forme sur le même arbuste un ravissant camaïeu de jaune, d'orange et de rose. Cette variété, peu exigeante en matière de sol, se cultive fort bien sur ses propres racines.
Si la passion pour les roses botaniques et leurs hybrides directs est peu répandue, elle est amplement justifiée, en particulier dans les sols ingrats ou sous les climats difficiles : ces rosiers sont non seulement les parents de nos roses modernes, mais aussi et généralement plus robustes et très fiables. Le rosier 'Mutabilis' est un rosier fantastique et fantasque, mais curieusement peu connu des jardiniers amateurs. Si sa rusticité est parfois prise en défaut au nord de la Loire (-12°/-15°C), il mérite amplement d'être adopter dans la majorité de nos régions, même en bord de mer, en choisissant un endroit un peu abrité. Il s'installe dans un massif romantique ou une haie champêtre, en compagnie du Rosa complicata, du rosier Hansa, Rosa rubiginosa (l'Eglantier odorant) ou du Rosa rubrifolia à feuilles pourpres. Il peut être utilisé en isolé, en massif d’arbustes ou dans une haie libre dans nos régions où l'été est sec. Palissé sur un mur, comme un rosier grimpant, il pourra atteindre 6 m. Enfin, c'est un arbuste très sain, sans entretien, et résistant à la sécheresse une fois bien installé.
Le rosier chinensis 'Mutabilis' est peu exigeant sur la nature du sol, pour peu qu'il soit correctement drainé et suffisamment profond. Il est rustique jusqu'à -12°C/-15°C environ. Il accepte bien les sols calcaires et pauvres, mais redoute les sols asphyxiants. Il se plaît dans toutes les régions suffisamment ensoleillées, ne craint ni les maladies, ni la sécheresse une fois bien établi. Il s'adapte à tous les jardins, pour peu que l'on soigne la plantation. Plantez-le en terre ordinaire bien travaillée et correctement drainée et à une exposition ensoleillée ou mi-ombragée, voire ombragée, qu'il supporte très bien en climat chaud. Il peut être utile d'enlever le bois mort en hiver. Evitez les tailles sévères qui défigurent le joli port de cet arbuste un peu sauvage, même s'il semble très bien la supporter.
Les rosiers sont souvent tachés, ou moches en fin d'été mais ce n'est pas un problème pour leur développement. Ces taches ne sont pas dangereuses pour le rosier il s'agit d'un phénomène naturel. Suivez tous nos conseils pour y remédier et consultez notre article : Au secours : j'ai des taches sur mes rosiers
Taillez le bois mort et raccourcissez éventuellement certaines branches âgées pour stimuler la formation de nouvelles pousses florifères avant l'arrivée du printemps.
GUJAN MESTRAS
Incroyable rosier multicolore, presque sans épines, vraiment original avec sa floraison abondante tout en légèreté.la roche canillac
plantés en novembre, la reprise est bonnebretagne
Je viens de l'acheter et j'attends avec impatience la livraison début janvier 2021. Vu chez mes voisins où il est à l'abri des vents près de la terrasse . Il est magnifique et encore en fleurs. Je vous donnerai mon avis dès réception .SAILLANS
J en ai déjà eu un dans notre ancienne maison mUn peu tot
Pour donner un avis sur cette plante que je viens de planter. On est en decembre.