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Trachycarpus, Palmier chanvre : planter, cultiver et entretenir

Trachycarpus, Palmier chanvre : planter, cultiver et entretenir

Sommaire

Mis à jour le 31 Juillet 2023  par Alexandra 13 min.

Le Trachycarpus en quelques mots

  • Le Trachycarpus est un élégant palmier au stipe couvert de fibres brunes
  • Il a une forme majestueuse, avec son stipe fin et élancé, en haut duquel se déploie le feuillage
  • On apprécie ses grandes et belles feuilles palmées, en éventail
  • Il compte parmi les palmiers les plus rustiques, pouvant être installé en pleine terre même dans des régions fraîches
  • Il est résistant et très facile à cultiver
  • Sa simple présence amène immédiatement beaucoup d’exotisme au jardin !

 

Difficulté

Le mot de notre Experte

Aussi appelé Palmier chanvre, ou Palmier de Chine, le Trachycarpus est un superbe palmier rustique, possédant un tronc fibreux, droit et élancé, au sommet duquel se déploient de majestueuses feuilles palmées. C’est l’un des palmiers les plus cultivés au monde pour ses qualités ornementales. L’espèce Trachycarpus fortunei est la plus commune, mais d’autres sont intéressantes à cultiver, comme le Trachycarpus wagnerianus, un peu plus petit et aux feuilles plus rigides. Le Trachycarpus ressemble au Chamaerops ; il a le même type de feuillage palmé. Cependant, il est beaucoup plus haut et élancé, tandis que le Chamaerops est petit et pousse en touffes, formant parfois de nombreux rejets.

Le Trachycarpus a l’avantage d’être bien rustique. Capable de supporter jusqu’à – 18 °C, il peut être planté même dans le nord de la France. C’est un palmier très polyvalent, qui s’adapte à différentes situations. Par rapport à d’autres palmiers, il accepte assez bien les situations ombragées – tant que l’ombre n’est pas trop dense – tout comme le plein soleil, il supporte la sécheresse mais aussi les sols lourds et humides… Le Trachycarpus n’est pas difficile, même s’il apprécie quelques soins à la plantation et durant les premières années.

Si vous souhaitez tout savoir sur les palmiers, et découvrir de nombreuses variétés, consultez notre fiche « Palmiers : Planter, cultiver et entretenir »

Description et botanique

Fiche d'identité

  • Nom latin Trachycarpus sp.
  • Famille Arecaceae
  • Nom commun Palmier chanvre, Palmier de Chine
  • Floraison généralement entre mai et juillet
  • Hauteur jusqu’à 10 m
  • Exposition soleil ou mi-ombre
  • Type de sol ordinaire, de préférence frais et drainant, humifère
  • Rusticité - 18 °C

Le Trachycarpus est un palmier majestueux, au stipe élancé et recouvert de fibres brunes, et au feuillage en éventail, vert foncé. On l’appelle aussi Palmier chanvre, ou Palmier de Chine. Il est originaire d’Asie subtropicale : on le trouve notamment à l’Est de l’Himalaya, dans le sud de la Chine, au nord de l’Inde et de la Thaïlande, en Birmanie, et au Népal. A l’état sauvage, il pousse dans les forêts, principalement en région montagneuse. On peut le rencontrer jusqu’à 2 500 mètres d’altitude. Ainsi, il supporte bien le froid, ce qui fait qu’il est devenu l’un des palmiers les plus cultivés dans les jardins, pouvant apporter une touche d’exotisme même dans des régions fraîches. Le Trachycarpus s’est même naturalisé dans certaines régions de Suisse !

Il existe neuf espèces de Trachycarpus. Le T. fortunei est l’un des palmiers les plus cultivés en France dans les jardins, sans doute parce qu’il est bien rustique, capable de supporter jusqu’à – 18 °C. Il est cultivé au Japon et en Chine depuis très longtemps, et a été introduit en Europe au milieu du 19ème siècle. Un peu moins connu, le Trachycarpus wagnerianus est très intéressant à cultiver également. Il est plus petit et possède des feuilles un peu plus rigides.

Etymologiquement, le Trachycarpus doit son nom au grec trachys : rugueux, et karpos : fruit. Son nom d’espècefortunei est un hommage au botaniste anglais Robert Fortune (1812 – 1880), qui a importé ce palmier en Europe depuis la Chine, en 1849. Le Trachycarpus est assez proche du Chamaerops, un autre palmier à feuilles en éventail. D’ailleurs, le T. fortunei était auparavant appelé Chamaerops excelsa.

Planche botanique représentant un Trachycarpus

Trachycarpus excelsus : Illustration botanique

Il appartient évidemment à la grande famille des palmiers, les Arécacées, qui rassemblent plus de 2 500 espèces. Il partage avec eux un certain nombre de caractéristiques : stipe long et droit, non ramifié, en haut duquel se déploient de grandes feuilles épaisses et coriaces, découpées en folioles linéaires. Comme les autres palmiers, le Trachycarpus a une allure majestueuse et exotique. Un seul exemplaire suffit à changer l’aspect d’un jardin. Il nous fait voyager en un coup d’œil, par sa simple présence. Les palmiers ne sont pas des arbres. Ils ne produisent pas de bois, ne sont pas ramifiés, et leur stipe ne grandit pas vraiment en diamètre.

Le Trachycarpus a une silhouette élégante et fine, très élancée. Il pousse assez rapidement par rapport aux autres palmiers. Le T. fortunei atteint jusqu’à 10 mètres de hauteur. Le T. wagnerianus est plus petit, ne dépassant pas 6 m de hauteur, et convient mieux pour les petits jardins ou la culture en pot. Cependant, l’espèce la plus petite parmi ces palmiers est le Trachycarpus nanus.

Le Trachycarpus n’est pas ramifié, mais possède un unique stipe très droit et vertical. En haut de ce stipe se déploie une couronne de feuilles. Le stipe devient haut avec le temps mais ne grossit pas en diamètre, à la différence des vrais arbres. Il est couvert de fibres brunes, qui participent à protéger le tronc du froid et de la sécheresse, en formant comme une couche isolante. Elles donnent au stipe une apparence poilue. Elles ont un intérêt décoratif, en amenant un aspect « rustique ». Parfois, chez les sujets âgés, cette couche fibreuse peut disparaître, laissant voir un stipe lisse, marqué par des anneaux réguliers. On peut trouver dans le commerce des Trachycarpus dont le stipe a été dénudé ; cependant, cette couche fibreuse a un rôle protecteur pour le palmier, c’est pourquoi il est toujours préférable de la laisser en place.

Les feuilles du Trachycarpus sont palmées, comme chez le Chamaerops (tandis que d’autres palmiers ont, à l’inverse, un feuillage penné, en forme de plume : Butia, Phoenix...). Elles sont en forme d’éventail, sont épaisses, coriaces et plissées.

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Elles comptent entre 30 et 50 segments linéaires, longs et fins, qui rayonnent à partir du pétiole. Les feuilles du Trachycarpus fortunei mesurent jusqu’à 80 cm de longueur, et sont portées par un pétiole très long (jusqu’à 1 m). Celui-ci ne porte pas d’épines, ce qui le distingue du Chamaerops. Le contour des feuilles du Trachycarpus est relativement arrondi, formant comme un arc-de-cercle ajouré par le découpage des folioles. Les feuilles ont un aspect majestueux et impressionnant.

Les feuilles du Trachycarpus wagnerianus sont plus petites, plus épaisses et plus rigides que celles du T. fortunei. Ces caractéristiques les rendent plus résistantes aux vents forts.

Les feuilles se renouvellent progressivement, les nouvelles apparaissant à partir du centre de la couronne. Les anciennes feuilles sèchent et se rabattent contre le tronc, formant ainsi un jupon. Elles participent à protéger le palmier du froid.

Les feuilles du Trachycarpus sont généralement vert foncé, cependant le Trachycarpus princeps possède des frondes bleutées. Les feuilles sont évidemment persistantes : elles restent en place en hiver.

Le stipe et les feuilles d'un Trachycarpus

Le stipe fibreux et le feuillage du Trachycarpus (photos KENPEI / Vera Buhl)

Comme les autres palmiers, le Trachycarpus a de petites racines, assez fines et longues. Elles sont très différentes de celles des arbres, et ne risquent pas vraiment d’abîmer des constructions si le palmier est planté à côté, cependant nous vous déconseillons néanmoins de l’installer trop près d’un mur, laissez-lui la place de bien se développer.

Le Trachycarpus fleurit au printemps, vers le mois de juin. Il porte alors de grandes inflorescences jaunes, en panicules. Ces inflorescences apparaissent à l’aisselle des feuilles ; elles restent assez proches du stipe. Elles sont ramifiées et mesurent jusqu’à 80 cm de longueur. Les inflorescences femelles sont plus grandes et moins compactes que les mâles. Les fleurs qui composent les inflorescences sont petites et très nombreuses, constituées de trois sépales et trois pétales. Les fleurs mâles possèdent six étamines, qui libéreront le pollen qui ira féconder les fleurs femelles d’un autre plant. En effet, Le Trachycarpus est dioïque : chaque plant est soit femelle (portant uniquement des fleurs femelles), soit mâle. Les fleurs sont jaune vif chez les pieds mâles, et plus claires, jaune crème, chez les individus femelles.

Les fleurs et fruits d'un Trachycarpus

Les inflorescences et les fruits du Trachycarpus fortunei (photo Ji-Elle / Père Igor)

Après la floraison, sur les pieds femelles on peut voir apparaitre de petits fruits globuleux, d’abord verts puis prenant une couleur noir bleuté lorsqu’ils sont mûrs. Ils sont nombreux et rassemblés en grappes. Ils mesurent jusqu’à 1 cm de longueur, sont nombreux et rassemblés en grappes. Ils permettent aux graines qu’ils renferment de se disperser, grâce aux oiseaux qui consomment ces fruits.

Les principales variétés de Trachycarpus

Les variétés les plus populaires

Palmier de Chine - Trachycarpus fortunei

Palmier de Chine - Trachycarpus fortunei

C’est le Trachycarpus le plus fréquent en culture. Il forme un grand stipe, portant des feuilles palmées, vertes, en éventail. Impressionnant, résistant et bien rustique, ce palmier est une valeur sûre !
  • Période de floraison Août à Octobre
  • Hauteur à maturité 8 m
Trachycarpus wagnerianus - Palmier miniature

Trachycarpus wagnerianus - Palmier miniature

Il est un peu moins haut que le Trachycarpus fortunei, et ses palmes sont plus petites et plus rigides. Il est également très rustique, supportant jusqu’à – 16 °C, voire plus. Si vous habitez une région ventée, choisissez cette espèce plutôt que le T. fortunei.
  • Période de floraison Juillet, Août
  • Hauteur à maturité 6,50 m
Graines de Palmier de Chine - Trachycarpus Fortunei

Graines de Palmier de Chine - Trachycarpus Fortunei

Ces graines vous permettront de cultiver le Trachycarpus fortunei. Même si cela demande plus de temps, c’est une solution économique qui vous permettra de l’obtenir à un coût très réduit. Pour bien réussir, n’hésitez pas à consulter nos conseils de semis, dans la suite de cette fiche.
  • Période de floraison Août à Octobre
  • Hauteur à maturité 8 m

Plantation

Où planter le trachycarpus ?

Le Trachycarpus se plaira au soleil ou à mi-ombre. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’a pas forcément besoin du plein soleil… d’ailleurs, dans son habitat d’origine, il pousse plutôt en forêt. Si vous habitez le sud de la France, vous pouvez sans problème l’installer sous une ombre tamisée, tandis que dans les régions au nord du pays, mieux vaut le planter au soleil. Le plus important est d’éviter l’ombre dense. Placez-le de préférence à l’abri des vents forts, qui peuvent déchirer son feuillage. Cependant, le Trachycarpus wagnerianus, avec ses palmes plus petites et rigides, y est moins sensible que le T. fortunei.

Il n’est pas difficile quant à la nature du sol, et peut pousser sur la plupart des terrains. Il appréciera cependant un substrat humifère, riche en matière organique, et relativement frais. Il pousse bien également dans les terrains argileux et lourds.

Vous pouvez planter le Trachycarpus en isolé, en alignement, ou en fond de massif. N’hésitez pas à l’installer en petit groupe de trois ou cinq palmiers, pour créer comme un petit bosquet.

Le Trachycarpus peut s’adapter à une plantation dans un grand pot ou bac, mais dans ce cas, choisissez de préférence le Trachycarpus wagnerianus plutôt que le T. fortunei. Le Trachycarpus préfèrera cependant être installé en pleine terre au jardin. Comme il supporte jusqu’à – 18 °C, il peut être planté à peu près partout, même si vous habitez une région froide ou montagneuse. Il s’adapte à une grande diversité de situations : soleil ou mi-ombre, sol frais ou plus sec… C’est un palmier qui peut être implanté dans de nombreux jardins !

Quand planter ?

La meilleure période pour planter le Trachycarpus est le printemps, vers le mois de mai. C’est le moment où les températures s’adoucissent et il aura ainsi le temps de bien s’installer avant de devoir affronter le froid l’hiver suivant.

Comment planter ?

N’hésitez pas à planter les Trachycarpus en petits groupes, par exemple par trois, pour un effet touffu et naturel.

  1. Vous pouvez commencer par placer la motte dans un bac rempli d’eau, afin de la réhumidifier et de faciliter l’arrosage ultérieur.
  2. Creusez un grand trou de plantation, mesurant au moins deux fois le volume de la motte.
  3. Si besoin, apportez des matériaux drainants : graviers, sable grossier…
  4. Sortez votre palmier de son pot, défaites légèrement la motte, puis placez-le dans le trou de plantation.
  5. Replacez la terre tout autour.
  6. Vous pouvez faire une cuvette d’arrosage en creusant légèrement autour du stipe.
  7. Arrosez généreusement.

Il est préférable de continuer les arrosages dans les semaines qui suivent la plantation, le temps que le palmier développe son système racinaire.

Trachycarpus fortunei

Une allée de Trachycarpus fortunei à la Bambouseraie d’Anduze (photo Georges Seguin)

 

Entretien du palmier chanvre

Le Trachycarpus ne demande que très peu de soins. Il ne s’agit pas d’une plante difficile : il est capable de supporter, dans une certaine mesure, le froid, la chaleur, le manque et l’excès d’eau. Il peut pousser sur des sols variés, et accepte même de pousser à l’ombre, si elle n’est pas trop dense. Si vous habitez une région froide, durant les premières années vous pouvez protéger le palmier du froid en l’enveloppant dans un voile d’hivernage ou en le rentrant sous abri, s’il est en pot. Avec le temps, il devient plus résistant au froid.

Comme beaucoup d’autres palmiers, le Trachycarpus supporte assez bien la sécheresse. Cependant, il préfère les sols frais, c’est pourquoi nous vous conseillons d’arroser la première année, puis en cas de sécheresse. N’hésitez pas à installer un paillage à ses pieds, pour maintenir la fraîcheur du sol, en utilisant par exemple du Bois Raméal Fragmenté, des copeaux de bois, des feuilles mortes, de la paille… En général, le Trachycarpus n’a pas besoin d’apports d’engrais.

Vous pouvez tailler les anciennes palmes desséchées, cependant, il est préférable de les laisser car elles constituent une protection pour le palmier. Si vous choisissez de les couper, faites-le plutôt au printemps.

Si vous le cultivez en pot, pensez à rempoter de temps en temps le Trachycarpus dans un pot légèrement plus grand, afin de lui donner plus de place et de renouveler son substrat. Une fois que vous avez atteint une taille de pot maximale, vous pouvez effectuer seulement des surfaçages, en remplaçant superficiellement le terreau, sur les premiers centimètres.

Comme chez les autres palmiers, les deux principaux ravageurs qui posent problème avec le Trachycarpus sont le papillon Paysandisia archon et le Charançon rouge. Le papillon du Palmier pond ses œufs près de la couronne de feuilles, puis les larves entrent dans le stipe et le consomment de l’intérieur. Cela cause la déformation et perforation des palmes, qui parfois se dessèchent. Ce ravageur occasionne de gros dégâts sur les palmiers, tout comme le Charançon rouge, dont les larves consomment les jeunes palmes et l’intérieur du stipe. Il est possible de traiter en utilisant une solution à base de nématodes. N’hésitez pas non plus à faire appel à un professionnel.

Multiplication : semer un trachycarpus

Il est assez facile de multiplier le Trachycarpus en semant les graines. Cependant, il faudra attendre longtemps pour obtenir de beaux spécimens, avec un stipe bien développé. Effectuez le semis de préférence au printemps. Les graines fraiches germent plus facilement et plus rapidement.

  1. Placez les graines dans un verre rempli d’eau chaude pendant trois jours (changez l’eau chaque jour).
  2. Préparez un pot avec du terreau mélangé à un peu de sable.
  3. Sortez les graines de l’eau, rincez-les, puis semez-les en les plaçant à environ 1 cm de profondeur.
  4. Tassez très légèrement.
  5. Arrosez délicatement.
  6. Placez le pot sous abri, à une température comprise entre 20 et 24 °C, à un endroit lumineux mais sans soleil direct.

Veillez à ce que le substrat reste légèrement humide jusqu’à la germination. Soyez patient : les graines peuvent mettre trois mois à germer. Lorsque les plantules seront assez grandes pour être manipulées, vous pourrez les repiquer dans des pots individuels, puis, au bout de trois ou quatre ans, au printemps, les installer en pleine terre à leur emplacement définitif.

Association au jardin

Le Trachycarpus est idéal pour aménager un coin de jardin luxuriant et très dépaysant ! Obtenez un effet exotique en l’installant avec d’autres plantes aux feuillages généreux, originaux : Gunnera manicata, Persicaria polymorpha, Fougères arborescentes, Datisca cannabina, etc. Ces feuillages exubérants participeront à créer un bel effet de jungle ! N’hésitez pas à planter quelques grimpantes, comme l’Akebia ou la Bignone. Vous pouvez aussi intégrer des bambous. Pour ce qui est des floraisons, choisissez par exemple des Kniphofia, Lantana ou Crocosmias. Orientez-vous de préférence vers des fleurs aux tons chauds, par exemple jaune, orange, rouge… Des teintes qui attirent l’œil et amènent du dynamisme au jardin. Si vous habitez le pourtour méditerranéen, vous pouvez cultiver le Strelitzia reginae, qui offre une remarquable floraison orange et bleu, dont les pétales effilés évoquent un oiseau.

Si vous souhaitez une ambiance exotique et que vous habitez une région au climat frais, sachez qu’il existe quelques autres espèces de palmiers rustiques : Nannorrhops ritchiana, Rhapidophyllum hystrix, Sabal minor… Vous pouvez tout à fait les installer aux côtés du Trachycarpus. Dans un style exotique assez proche, découvrez les fougères arborescentes, comme par exemple Dicksonia antarctica.

Un massif exotique avec Trachycarpus, Tetrapanax, Crocosmia, Datisca et Kniphofia

Un exemple d’association, pour une ambiance exotique : Crocosmia / Trachycarpus et Tetrapanax papyrifera ‘Rex’ / Trachycarpus wagnerianus (photo Simon Thomas) / Datisca cannabina (photo Peganum) / Kniphofia ‘Fiery Fred’

 

Le Trachycarpus peut facilement s’intégrer dans un jardin de style méditerranéen. Placez-le par exemple en fond de massif, derrière des plants de lavande, Stachys byzantina, euphorbes, sédums… Apportez de la couleur avec des Helianthèmes, Lauriers-roses, Cistes, Verbena bonariensis, Lantana… Pensez aussi à la superbe floraison du bougainvillier, une belle grimpante dont les bractées impressionnent par leurs teintes vives. Très minéral, ce style de jardin a en plus l’avantage d’être économe en eau, plutôt écologique, et de ne demander que peu d’entretien.

Avec leur tronc très droit, leur aspect exotique et leurs frondes graphiques, le Trachycarpus trouvera aussi leur place dans un jardin contemporain. Vous pouvez installer près de lui des graminées comme les Pennisetum ou Stipa pennata, ainsi que des Agapanthes, Alliums, Ophiopogon planiscapus ‘Nigrescens’, Hostas… Aménagez une ambiance dans des teintes assez neutres et sobres : pourpre, noir, blanc, chocolat, gris argenté…

Le saviez-vous ?

  • Utilisations traditionnelles

Les fibres couvrant le tronc sont récoltées en Chine pour fabriquer des cordages, brosses, balais, sacs et tissus grossiers, rêches. Elles ont l’avantage d’être résistantes et épaisses.

Ressources utiles

 

Questions fréquentes

  • Est-ce que je dois couper les anciennes feuilles, qui sont desséchées ?

    Sur le Trachycarpus, les feuilles les plus vieilles finissent par mourir et sécher, tout en restant accrochées, formant ainsi une sorte de « jupon » sous la couronne de feuilles encore vivantes. Vous pouvez couper ces anciennes feuilles pour l’aspect esthétique, pour avoir un aspect « propre », mais nous vous conseillons plutôt de les laisser en place. En effet, elles constituent une couche isolante qui protège le palmier du froid, des parasites et agressions extérieures.

  • Les palmes sont perforées ! Pourquoi ?

    Si les trous sont réguliers, en ligne, votre palmier a sans doute été attaqué par le Papillon du Palmier, Paysandisia archon. La femelle pond ses œufs près de la couronne de feuilles, puis ses larves entrent dans le stipe et le consomment de l’intérieur. Ce ravageur cause de gros dégâts sur plusieurs espèces de palmiers. Vous pouvez pulvériser une solution à base de nématodes, qui parasitent ces larves, ou faire appel à un professionnel.

  • Les palmes deviennent jaunes. Pourquoi ?

    Le jaunissement du feuillage est probablement causé par un excès d’humidité. Cultivez-le dans un substrat plus drainant, et limitez les arrosages. Cela peut être dû également à une carence en éléments minéraux. Nous vous conseillons alors d’apporter un peu d’engrais.

  • Les palmes se dessèchent ! Que faire ?

    Si ce sont juste les feuilles externes, les plus basses - et que les autres restent intactes - il s’agit d’un phénomène naturel ; le palmier renouvelle simplement son feuillage. Cependant, le dessèchement des feuilles peut aussi être causé par un manque d’eau, surtout si l’arbuste est en pot. N’hésitez pas à arroser en cas de sécheresse prolongée. Enfin, les feuilles peuvent aussi sécher en raison d’une attaque de Charançon rouge ou de Papillon du palmier. Vérifiez que votre palmier ne présente pas de signes de leur présence (feuilles perforées, déformées, sciure, trous de galerie...).

Commentaires

  • michel, le 28 Mai 2023

    Bonsoir ,

    Qu'elle palmier que je peux mettre en BELGIQUE
    pour les grands froid
    Cordialement .