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Lorsqu’on recherche une vivace couvre-sol pour l’ombre ou la mi-ombre, on songe rarement aux Leptinellas. À tort ! En effet, les cotules sont des petites vivaces très solides et particulièrement belles lorsqu’elles forment un tapis ou qu’elles s’immiscent entre les pavés d’un sentier.
Elles ressemblent à des sortes de petites fougères. Pourtant il n’en est rien, les leptinelles font partie de la famille des asteracées, au même titre par exemple que les achillées avec lesquelles elles partagent cette finesse de feuillage. Comme toutes les représentantes de cette famille, les cotules produisent des fleurs en capitules, mais celles-ci sont peu spectaculaires.
C’est surtout pour le feuillage et son pouvoir couvrant que l’on cultivera les leptinellas. On retrouvera dans le commerce surtout l’espèce Leptinella squalida et notamment une variété au feuillage sombre violet cuivré particulièrement esthétique : ‘Platt’s Black’.
Les cotules sont originaires de Nouvelle-Zélande. Elles sont rustiques, sans soucis pour peu que le terrain ne soit pas trop sec mais bien drainé. Elles colonisent rapidement les rocailles, les interstices entre des dalles ou des pierres ou le pied d’arbres et d’arbustes. On peut même les utiliser en pot pour habiller le pied des plantes ; ou pourquoi pas en remplacement du gazon car ces plantes peuvent subir un léger piétinement.
Les leptinellas font partie de la famille des Asteracées. Le genre Leptinella comprend près de 30 espèces de vivaces originaires de l’Afrique australe, d’Amérique du Sud, des îles subantarctiques, d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Ce sont surtout les espèces originaires de Nouvelle-Zélande qui nous intéresse dans nos jardins, notamment : Leptinella squalida ou Leptinelle rugueuse ou Cotule à bractées ; Leptinella potentillina ou Cotule potentille et Leptinella hispida ou Cotule hérissée (originaire elle de l’Est de l’Afrique du Sud). On les appelle couramment Leptinelle ou Cotule car ces plantes étaient auparavant classées dans le nom de genre “Cotula“. La Leptinelle rugueuse et la Cotule hérissée ont été largement plantées et se sont naturalisées dans diverses régions du globe, mais surtout dans les zones tempérées de l’Hémisphère Sud.
Ce sont de vigoureuses vivaces couvre-sols rhizomateuses à port étalé et formant rapidement un tapis de feuillage dense. La leptinelle est une plante dioïque : chaque plante ne porte que des fleurs mâles ou des fleurs femelles mais jamais les deux.
Le feuillage est persistant à semi-persistant selon le climat. Les feuilles sont pennatisequées (feuille divisée en plusieurs folioles dans sa pennation), oblancéolées à obovales composés de 8 à 17 lobes et ressemblant à des mini-frondes de fougères. Le feuillage est brillant à l’aspect plumeux. La couleur de la feuille varie du vert soutenu au pourpre, en passant par le bronze dès les premiers froids et même au jaune avant de mourir.
La floraison intervient de mai à juillet sous forme de capitules jaune d’or à jaune verdâtre. Chez Leptinella squalida, elles sont assez insignifiantes tandis que chez Leptinella hispida et Leptinella potentinella, les fleurs se présentent en petit capitules bombés sans ligules d’un jaune très vif. L’involucre est formée de bractées soyeuses. Chez les leptinelles, les fleurs femelles sont généralement plus grandes (6-9 mm) que les fleurs mâles (4-6 mm). Le fruit qui découle de la floraison est un minuscule akène glabre sans pappus (le pappus est le “petit parachute” des graines de pissenlit par exemple).
Une grande majorité de sol convient aux cotules : neutre à acide, sableux à humifère. Le sol doit rester frais mais bien drainée. Un apport de compost et de terreau de feuilles à la plantation est apprécié.
Une exposition à la mi-ombre est préférable mais au Nord de la Loire et en sol frais, on peut les cultiver au soleil. L’ombre est bien tolérée.
La plantation se fera de préférence au printemps (mars-avril) en sol lourd ou à l’automne (octobre-novembre) dans n’importe quelle autre terre.
Prévoyez un trou de deux fois plus large et plus profond que la motte. Ameublissez bien la terre au fond du trou. Apportez quelques poignées de compost bien décomposé. Placez votre vivace au fond du trou et rebouchez-le avec la terre extraite. Tassez avec les mains la terre en surface. Apportez un bon arrosoir d’eau.
Prévoir 10 à 12 plants/ m² pour une couverture du sol rapide.
En pot, n’oubliez pas d’apporter un bon drainage au contenant à l’aide de billes d’argile à placer au fond du pot.
Aucune taille ou réel entretien n’est à prévoir.
Si vous utilisez les cotules en gazon, vous pouvez passer deux fois par an une tondeuse en réglant la hauteur de coupe à un peu moins de 10 cm pour couper les fleurs.
En mars, vous pouvez aussi réaliser un petit brossage du bout des doigts pour enlever les feuilles mortes. Mais ces deux opérations sont facultatives.
En période très sèche et surtout l’année qui suit la plantation, n’oubliez pas d’arroser.
Les leptinelles ne sont victimes d’aucune maladie ni de réelle attaque de ravageurs.
Les escargots et limaces grignotent parfois les boutons floraux.
On peut apercevoir une présence d’araignées rouges lors d’atmosphère trop sèche, sans réelle conséquence pour la plante : une petite douche et tout rentrera dans l’ordre.
La méthode la plus simple et la plus efficace est la division. On peut diviser la cotule au printemps tous les 3 ou 4 ans lorsque la plante fleurit moins.
On peut aussi risquer une bouture en prélevant un bouquet de feuilles avec un morceau de rhizome au printemps ou à l’automne.
Le semis des akènes fonctionne bien : soit en place au mois de juin, sans recouvrir trop les graines ou en intérieur en avril à une température de 20° C dans un terreau léger.
Petite vivace de rocaille ombragée au feuillage délicatement découpé et ponctué de petites boutons jaune d’or, la Leptinella potentinella ou Cotule potentille est une merveille à adopter. Mais toute seule dans sa rocaille, notre pauvre leptinelle finirait par se sentir bien seule. Accompagnons-la d’une ou deux fougères comme des Adiantum pedatum à l’allure très graphique. Nous sommes servis pour les feuillages, intéressons-nous dans ce cas aux floraisons : quelques exemplaires de Corydalis ‘Craigton Blue’ une variété écossaise à la floraison d’un étonnant bleu… indescriptible, une belle Saxifraga fortunei ‘Gokka’ à la floraison automnale rose-framboise, une touffe du couvre-sol trop méconnu Chrysogonum virginianum ‘André Viette’ dont les fleurs ressemblent à un zinnia… jaune et enfin une petite flopée de Liriope muscari ‘Monroe White’ complétera le tableau.
À l’ombre d’un bel arbre, rien de plus beau qu’un tapis de Leptinella squalida ou Cotule à bractées ‘Platt’s black‘. Elle remplacera avantageusement le grand classique qu’est l’Ajuga reptans ‘Atropurpurea’, une autre vivace couvre-sols d’ombre à feuillage pourpre. Pour rappeler le feuillage étonnant de la Cotule à bractées, quelques groupements de fougères Athyrium niponicum ‘Pictum’ seront tout indiqués. Le feuillage violet-bronze des leptinelles sera rehaussé par deux ou trois Hellébores orientales ‘Black Chocolate’ au feuillage pourpre et à la floraison presque noire. Pour finir, et pour contraster nettement avec les feuillages sombres, des petites touffes disséminées par-ci par-là de pulmonaires hybrides ‘Majesté’ et de Myosotis du Caucase ‘Jack Frost’ feront merveille.
La Leptinella dioica ‘Minima’ est tout indiquée pour s’immiscer dans les moindres interstices entre les pierres, les pavés, les dalles… Elle sera tout à son aise à la mi-ombre ou à l’ombre dans une ambiance restant fraîche. On peut même l’utiliser pour remplacer la mousse dans un jardin d’inspiration japonaise.
→ Découvrez d’autre idées d’association avec la Leptinella dans notre fiche conseil !
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