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Les plantes d'intérieur les plus faciles d'entretien

Les plantes d'intérieur les plus faciles d'entretien

Découvrez les espèces les plus résistantes pour votre intérieur

Sommaire

Mis à jour le 4 Janvier 2024  par Leïla 6 min.

Il n’y a pas de vérité universelle concernant les plantes d’intérieur comme d’extérieur et il est toujours possible de tuer une plante d’intérieur réputée facile. Posons tout de suite les bases. Il y a deux catégories de propriétaires de plantes d’intérieur : ceux qui arrosent trop et ceux qui oublient d’arroser. Curieusement, la catégorie intermédiaire entre ces deux côtés de la balance est une espèce rare. Correspondant à ces deux classifications opposées, il y a les plantes qui s’accordent à elles. Celles qui vont apprécier qu’on les oublie et celles qui ne le pardonneront pas. Celles qui vont se noyer sous les assauts des inquiets de ne pas en faire assez et celles qui vont se momifier sur place de nos oublis répétés.

Toutefois, il existe aussi des plantes très conciliantes, qui font tout pour nous aider, qui ne sont pas susceptibles sur leur exposition, qui tolèrent nos ratés d’arrosage ou de substrat. On peut alors considérer qu’elles sont faciles d’entretien. Voici une sélection de plantes presque universelles, que vous pourrez tuer quand même, mais avec de l’acharnement ou un voyage à l’étranger de 6 mois en ayant oublié de leur donner de l’eau avant de partir.

Difficulté

Le Chlorophytum

Le Chlorophytum ou Chlorophytum comosum est quand même une plante sympa. Plus conciliante, il n’y a pas. La plus fréquente en culture est la version panachée, Chlorophytum comosum ‘Variegatum’ que vous avez forcément déjà croisée depuis les années 70. Le Chlorophytum est originaire d’Afrique et appartient à la famille des Liliacées. Il forme des rosettes de longues feuilles effilées, arquées, pointues à l’extrémité. En grandissant, elles produisent de nombreuses et grosses racines charnues, gorgées d’eau, qui leur permettent de résister à la sécheresse. Le Chlorophytum fleurit parfois en produisant de ravissantes petites fleurs blanches, qui mesurent environ 1 cm de diamètre.

Cette espèce pousse idéalement en sol riche et léger, ce que sont en général les terreaux pour plantes d’intérieur, mais elle s’adapte à tout type de substrat. Laissez sécher le terreau entre deux apports d’eau. Elle supporte bien les manques d’arrosage. Comme la plupart des plantes d’intérieur, elle n’aime pas la lumière directe du soleil et accepte une luminosité importante comme plus tamisée, plus éloignée d’une fenêtre. Elle souffre quand les températures descendent en dessous de 5° C. Elle forme petit à petit une touffe qui s’élargit et retombe sur les côtés du pot, mais reste faible en hauteur.

Elle produit des stolons en tiges raides, terminés par de jeunes plants de petites rosettes de feuilles. Ils produisent de courtes racines et on peut les transférer directement dans un pot rempli de terreau pour voir évoluer une nouvelle plante qui va produire des racines assez rapidement. Elle est donc en plus dotée du mode de multiplication et de bouturage le plus simple qui soit.

chlorophytum

À gauche, Chlorophytum variegata, jeune puis un peu plus fourni, à droite la forme non panachée sur laquelle on voit bien les stolons que l’on peut replanter facilement

Le Pilea peperomioides

Le Pilea peperomioides a connu récemment, autour de 2018/2020, un engouement terrible. Il était peu distribué et sa rareté lui a donné une notoriété très forte, d’autant plus qu’il est très photogénique et que les tendances actuelles autour des plantes d’intérieur se passent beaucoup sur Instagram. Heureusement, il a ensuite envahi le marché européen et la pression est redescendue. Il n’est pas tout à fait aussi facile que le Chlorophytum, mais il est tout de même peu exigeant et résilient. Il tolère vos tâtonnements et se multiplie lui aussi assez facilement, ce qui est une qualité importante. Il est originaire du Yunnan en Chine et appartient à la famille des Urticacées. Il a reçu un Award of Garden Merit par la Royal Horticultural Society.

Il apprécie une exposition bien lumineuse, sans soleil direct, des températures au-dessus de 10° C, un arrosage modéré, en laissant le substrat sécher entre deux arrosages. C’est une plante succulente. Le Peperomia apprécie un substrat drainant : vous pouvez ajouter 20 à 30% de sable ou de perlite au terreau, et le planter dans un pot en terre cuite. Il forme une tige centrale d’où partent de longs pétioles finis par des feuilles rondes de 10 cm. Souvent, de jeunes tiges séparées du pied principal apparaissent. Vous pouvez les prélever délicatement pour les bouturer dans un verre d’eau. À l’apparition des racines, replantez en pot. Le Peperomia forme une plante généralement de taille modeste, mais qui peut aussi atteindre 60 cm de hauteur (ou plus) et autant de largeur, auquel cas, il a besoin d’un tuteur.

Pilea peperomioides

Les jolies formes que prend le Pilea peperomioides en grandissant un peu (encore jeune sur ces photos)

Le Sansevieria

Le Sansevieria est aussi une plante succulente, qui tolère à peu près toutes les conditions de lumière, y compris le plein soleil ou un endroit assez peu lumineux à l’intérieur. Il ne se comportera simplement pas de la même manière. Il est originaire d’Afrique tropicale, d’Inde ou de Madagascar et appartient à la famille des Agavacées/Dracaenacées. Il préfère être arrosé parcimonieusement, il vaut mieux l’oublier un peu, car seuls les excès d’arrosages lui seront néfastes. Pour le reste, il n’est pas difficile. À port érigé, il forme une touffe de feuilles linéaires, épaisses, qui peuvent être plus ou moins étalées, plates, concaves ou cylindriques, selon les espèces. Les plus fréquemment rencontrées comme plantes d’intérieur sont le Sansevieria trifasciata, appelé aussi « langue de belle-mère », et le Sansevieria trifasciata ‘Laurentii’ avec ses feuilles bordées de jaune, marbrées et striées transversalement. Le Sansevieria s’étoffe progressivement en largeur, mais il garde un port étroit. Il peut atteindre en hauteur 1,50 m, voire plus, avec le temps.

sansevieria

Deux panachures différentes sur ces Sansevieria qui sont de grandes plantes d’intérieur faciles d’entretien

Le Scindapsus et le Pothos

Le Scindapsus (Scindapsus pictus) et le Pothos (Epipremnum aureum) sont suffisamment proches pour les regrouper dans ce paragraphe. Ce sont des plantes lianes, connues pour être très résilientes et pour pousser même dans les endroits les plus sombres. Originaires de l’Asie du Sud-Est et de l’Inde, elles font partie de la famille des Aracées. Leur différence principale se situe dans la couleur et la forme du feuillage. Les feuilles du Scindapsus, presque toujours cordées (en forme de cœur), sont assez épaisses et texturées, vert foncé, panachées de gris-argenté, quand celles du Pothos sont plus fines, lustrées, vert-jaune à vert foncé, panachées de jaune, vert clair ou blanc, de forme soit cordée, soit elliptique ou ovale. Elles sont aussi plus larges.

Ils apprécient tous les deux un substrat assez frais, mais tolèrent des manques d’arrosage. Arrosez-les quand le substrat dans le pot a séché sur quelques centimètres, en prenant soin de ne pas laisser d’eau stagnante au fond du pot. Ils poussent bien en bonne luminosité, indirecte, même si le Pothos est tolérant sur son exposition. Il croît plus vite que le Scindapsus. Ils perdent leur variégation si la lumière est trop directe, non filtrée. Ils ne doivent pas être exposés à des températures inférieures à 10° C et apprécient d’être cultivés entre 18 et 29° C. Le Scindapsus apprécie de retomber en cascade d’une suspension quand le Pothos peut aussi être utilisé en grimpante sur un support.

Scindapsus et Pothos

Scindapsus à gauche et Pothos à droite

Le Bégonia à rhizome et plus particulièrement le Bégonia nénuphar

La famille des Bégonias est vaste, avec de grandes variations ornementales, multiple sur les modes de culture ou de propagation. Certains sont très susceptibles. Le Bégonia nénuphar ou Begonia x erythrophylla est le plus sympathique que je connaisse, il n’est absolument pas rancunier. C’est un Bégonia à rhizome, vigoureux et tolérant. Certes, de nombreux Bégonias ont plus de succès au niveau ornemental, présentant des feuilles tachetées, très joliment colorées, de formes et textures très diverses. Ils sont parfois relativement simples de culture ou de vraies divas selon les espèces et cultivars. Bien qu’il semble peut-être avoir moins d’attrait ou être moins photogénique, le Bégonia nénuphar est une plante très fiable. Ses feuilles à long pétiole qui partent directement du rhizome sont arrondies et portées à la verticale, avec un limbe vert sombre satiné, pourpre au revers. La présentation des feuilles est mise en valeur par cette orientation verticale. Bien positionnée, on observe de jolis effets de lumière à travers les feuilles, faisant ressortir le pourpre. Son allure exotique, évoquant le nénuphar, s’accompagne d’une floraison légère, blanc-rosé, au-dessus du feuillage, en fin d’hiver.

Les bégonias appartiennent à la famille des bégoniacées et sont originaires des régions tropicales : Amérique Centrale et du Sud, Caraïbes, Asie du Sud-Est et Afrique tropicale. Il en existe plus de 2000 espèces et variétés. Le Bégonia nénuphar apprécie une situation lumineuse, mais tolère d’être plus à l’ombre. Il apprécie un substrat assez drainant et frais, des arrosages réguliers, sans humidité constante, mais il supporte tous les oublis d’arrosage. Le manque de lumière et d’eau peut l’empêcher de fleurir, mais a assez peu d’impact sur sa feuillaison. Il est cultivé au-dessus de 13° C. Il se multiplie facilement par bouturage de tige ou de feuille. Les bouturages de feuilles chez les bégonias sont assez étonnants. Certains Bégonias se reproduisent simplement à partir d’un morceau de limbe de la feuille ! C’est une famille assez fascinante à explorer.

plante d'interieur

Ici le Begonia erythrophylla est jeune, ses feuilles n’ont pas encore ce positionnement vertical, mais le jeu de lumière est présent

Quelques autres plantes conciliantes

  • Le Lierre ou Hedera helix est conciliant sur les conditions de lumière et aime être régulièrement arrosé. Ne pas le laisser trop sécher.
  • Les Asparagus (visible sur la photo d’en-tête de l’article) sont de jolies plantes plumeuses qui apprécient aussi un substrat assez frais, des arrosages attentifs. Elles sont par ailleurs peu susceptibles.
  • Les Spathiphyllum, les Schefflera sont des plantes vertes faciles à entretenir.
  • Les Dracaena et les Yuccas également. De mon expérience, j’ai un grand Yucca depuis au moins 20 ans que j’ai parfois oublié d’arroser pendant 6 mois… À moins que ce soit un spécimen très spécial dont j’ai hérité, c’est la plante la plus autonome que j’ai connue. Le Dracaena a besoin de soins plus attentifs, mais reste une plante conciliante.

Quelques conseils généraux

  • Aucune plante cultivée en intérieur, à part les plantes de milieu submergé comme les Papyrus, n’apprécie l’eau stagnante au fond du pot.
  • Si elles sont installées dans un pot en terre cuite, poreux, le substrat sèche beaucoup plus vite que dans un pot en plastique. C’est utile pour certaines plantes (notamment les succulentes) ou si votre intérieur a tendance à être plus humide que sec. Cela peut aussi être un choix judicieux si vous avez la main lourde sur l’arrosage et inversement. On tâtonne et on apprend au fur et à mesure.
  • Le substrat des plantes doit toujours sécher en quelques jours. Si au bout d’une semaine, il est toujours humide, arrosez moins ou rempotez en terre cuite ou ajoutez un matériau drainant à votre substrat comme la perlite ou le sable. Commencez d’abord par moins arroser.
  • D’ailleurs, adaptez aussi les arrosages à la saison. Un même substrat dans le même pot peut sécher en deux jours en été et ne pas sécher en une semaine en hiver.
  • Les plantes d’intérieur apprécient d’être cultivées à l’étroit. N’augmentez que progressivement la taille du pot à chaque rempotage.
  • Les conditions de lumière vives et indirectes sont celles qui sont le plus fréquemment indiquées pour les plantes d’intérieur. Cela peut être soit la proximité d’une fenêtre au nord, soit derrière une fenêtre qui reçoit le soleil, mais qu’on aura impérativement tamisé ou filtré par un voilage par exemple pour éviter que les rayons du soleil tapent sur la plante. Ceci dit, le soleil d’hiver n’est pas celui d’été et celui du sud est plus fort que celui des régions les plus au nord. Adaptez la filtration en conséquence. Si votre intérieur est bien lumineux à distance des fenêtres, vous pouvez tout à fait placer vos plantes plus loin. Positionnez-les plus loin aussi s’il est indiqué que la plante apprécie des conditions de lumière plus faibles.

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Pilea peperomioides