Comment arroser les plantes vertes d'intérieur ?

A quelle fréquence arroser les plantes vertes d’intérieur ?

La fréquence d’arrosage varie selon l’espèce, la taille du pot et la température de la pièce. Par exemple, un Calathea ou un Spathiphyllum (fleur de lune) réclame un substrat régulièrement humide, tandis qu’un Cactus ou une Sansevieria supporte plusieurs semaines de sécheresse.

En règle générale, la plupart des plantes vertes ont besoin d’eau tous les 7 à 10 jours en été et toutes les deux à trois semaines en hiver, quand leur croissance ralentit.

Un bon indicateur consiste à toucher la surface du terreau : si les deux premiers centimètres sont secs, l’arrosage s’impose.

Pour comparer plus facilement, voici un tableau des besoins en eau des principales plantes d’intérieur.

Quelle quantité d’eau donner aux plantes d’intérieur

Lors de l’arrosage des plantes vertes, il faut humidifier toute la motte sans détremper le terreau. Le bon geste consiste à :

1. Verser l’eau lentement jusqu’à ce que quelques gouttes s’écoulent par les trous de drainage du pot.
2. Ensuite, videz la soucoupe au bout d’environ dix minutes pour éviter que les racines ne baignent dans l’eau stagnante.

Un signe d’arrosage réussi : le terreau est humide en profondeur, mais reste souple au toucher, jamais compact et gorgé d’eau. Trop peu d’eau ne mouille que la surface, laissant les racines au sec, tandis qu’un excès répété provoque un jaunissement du feuillage. Plus le pot est grand, plus la plante a besoin d’eau, mais toujours en proportion de sa taille et de son espèce.

Les erreurs courantes à éviter

Plusieurs erreurs reviennent régulièrement dans l’arrosage des plantes vertes d’intérieur. Les connaître aide à préserver la santé des végétaux :

• Arroser selon un planning fixe : donner de l’eau toujours le même jour (voir à la même heure), sans vérifier le terreau, peut provoquer un excès ou un manque. Les besoins des plantes changent avec la saison, la température et la lumière. Observer la surface du substrat reste le meilleur repère.

• Utiliser une eau inadaptée : une eau froide choque les racines, tandis qu’une eau calcaire laisse des traces dans le terreau et n’est pas apprécié par toutes les plantes. Préférez l’eau de pluie ou filtrée, plus douce pour la plante, et à température ambiante.

• Laisser de l’eau dans la coupelle : cette stagnation asphyxie les racines et favorise leur pourriture. Après l’arrosage, il est conseillé de vider l’excédent au bout de quelques minutes.

• Arroser trop en hiver : durant la saison froide, la croissance ralentit et la consommation d’eau diminue.

• Mouiller le feuillage : verser l’eau sur les feuilles, surtout chez des espèces sensibles comme les Orchidées ou les cactus, entraîne l’apparition de taches et de maladies. Il faut toujours arroser au pied de la plante, directement sur le substrat.

Conseils pratiques pour un arrosage réussi

Au-delà de la fréquence et de la quantité, quelques pratiques simples améliorent le confort et la vitalité des plantes d’intérieur :

• Adapter la méthode d’arrosage : certaines espèces apprécient l’immersion, comme les Orchidées. Le pot est alors plongé quelques minutes dans une bassine pour que la motte s’humidifie en profondeur. D’autres préfèrent un arrosage classique par le dessus.

• Utiliser un arrosoir à long bec : cela permet de diriger l’eau précisément au pied de la plante, sans mouiller le feuillage.

• Contrôler régulièrement le drainage : vérifier que les trous du pot ne sont pas obstrués et ajouter une couche de billes d’argile ou de gravier si nécessaire. Cela évite la stagnation de l’eau.

• Alléger le substrat si besoin : un terreau trop compact retient trop d’humidité. Mélanger un peu de perlite ou de sable favorise une meilleure aération des racines.

• Surveiller les signes envoyés par la plante : feuilles ramollies, jaunissantes ou recroquevillées signalent souvent un problème d’arrosage. Adapter son geste dès les premiers indices permet de corriger rapidement.

• Installer les plantes selon leurs besoins : placer les espèces tropicales dans une pièce naturellement humide (cuisine, salle de bains) et les succulentes dans un endroit sec et lumineux limite les erreurs d’arrosage.

• Maintenir une bonne humidité ambiante : chez les plantes appréciant l’humidité ambiante (plantes tropicales, fougère…), il est possible de vaporiser leur feuillage ou de placer les pots sur un lit de billes d’argile humides.