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On les adore au potager, mais les choux font partie des plantes assez sensibles aux ravageurs et maladies : piéride, mouche du chou, hernie, oïdium… Et si, à la fin du printemps, vous constatez que vos feuilles sont perforées, grignotées avec assiduité, vous êtes sûrement en présence de la petite, mais gloutonne, altise du chou.
Alors comment identifier cette puce du chou ? Quels sont les symptômes visibles sur vos choux-raves, choux de Bruxelles ou encore brocolis ? Quelles peuvent être les conséquences d’une attaque ? Quels sont les moyens préventifs et les traitements naturels contre l’altise, utilisables au potager bio ? Faisons le point ensemble.
→ Consultez aussi notre fiche conseil : Les maladies et parasites du chou
L’altise du chou est un insecte coléoptère de la famille des Chrysomèles. Très petite, mesurant seulement quelques millimètres, elle arbore une carapace sombre brillante, parfois irisée de reflets bleus ou verts.
Elle possède de longues antennes et des élytres lui permettant de voler sur quelques centaines de mètres. Cette capacité lui permet de se déplacer facilement vers une nouvelle plante hôte pour s’alimenter.
Enfin, l’altise du chou est pourvue d’une paire de pattes postérieures très développées, avec lesquelles elle peut se déplacer rapidement en sautant pour se protéger, d’où son autre nom de puce du jardin ou puce de terre.
Les œufs mesurent moins de 0,5 mm, sont de forme ovale et de couleur jaune claire ou translucide. Ils sont fixés grâce au mucus sécrété par la femelle, sur la face intérieure des feuilles, le long des nervures ou directement dans le sol.
La larve mesure 5 à 6 millimètres, son corps allongé est jaune ou blanchâtre ; ses pattes et sa tête sont généralement noires.
Il existe de nombreuses espèces d’altises, certains parasitant d’autres plantes, comme les tomates, betteraves ou encore la vigne. Mais c’est bien l’altise du chou, préférant les Brassicacées (anciennement Crucifères), qui est la plus répandue.
Les attaques d’altises commencent généralement en fin de printemps, vers les mois de mai-juin, et se poursuivent jusqu’à la baisse des températures au mois de novembre. L’insecte aime en effet les atmosphères chaudes et sèches, mais redoute l’humidité.
Après un hiver passé en hibernation dans le sol, les altises adultes se réveillent avec grand appétit et partent à la conquête des feuilles tendres et des jeunes pousses de choux.
Il n’y a heureusement habituellement qu’une seule génération d’altises au cours d’une année : les centaines d’œufs pondus par la femelle éclosent sous 1 à 2 semaines.
La larve se nourrit des racines de plantes et creuse des galeries dans les feuilles, avant de poursuivre sa nymphose en été.
Les jeunes adultes continueront ensuite à se nourrir jusqu’à la prochaine hibernation et la relance d’un nouveau cycle.
En dévorant les feuilles de choux, l’altise créée de petits trous circulaires, plus ou moins nombreux, comme des poinçons. Les tiges peuvent également être rongées.
Les risques en cas de forte infestation sont :
Comme beaucoup de ravageurs, c’est surtout la présence en nombre de l’altise qui peut poser problème au jardin. Si la prévention n’a pas permis d’empêcher la gloutonne de coloniser vos choux, il est encore possible de limiter sa présence et les dégâts causés.
Ces traitements, bien que naturels, sont à utiliser avec parcimonie au jardin, puisqu’ils ne sont pas sélectifs : ils impactent tous les insectes sans distinction, ravageurs comme auxiliaires.
A terme, ils peuvent donc participer au déséquilibre biologique, responsable de l’apparition de nouveaux parasites ou maladies. Un vrai cercle vicieux à éviter.
L’altise n’a pas vraiment de prédateur spécifique, ce qui ne facilite pas la lutte naturelle. La prévention sera toujours plus efficace qu’un traitement curatif, dont les résultats peuvent être aléatoires.
Plusieurs moyens de prévention existent. Ils peuvent évidemment être associés pour un meilleur résultat.
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