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Les insectes sont en voie de disparition et de nombreux jardiniers s’en préoccupent. Heureusement, nous pouvons faire quelque chose à l’échelle de nos jardins en créant une multitude d’abris ou de maisons pour les insectes du jardin et favoriser la biodiversité de nos petits coins de Paradis.
Autre bonne nouvelle : il est assez facile de créer des petits gîtes ou maisons pour certains insectes, cela ne nécessite ni compétences particulières ni matériaux onéreux. Il convient d’ailleurs de choisir des éléments naturels, sains et qui proviennent de notre environnement proche pour réaliser ces abris. On vous dit tout dans cette fiche conseil !
Parce qu’ils sont dans de sales draps… pas notre faute ! En seulement 30 ans, ce sont les trois quarts des populations d’insectes qui ont disparu dans une indifférence quasi générale. Les causes de disparition des insectes, enfin des arthropodes en général, sont multiples : changement climatique, usage durant des années d’insecticides, disparition d’habitats naturels, agriculture intensive, apparition de prédateurs ou de parasites exotiques…
Pourtant, nous avons besoin d’eux ! Les insectes interviennent dans la pollinisation des plantes, dans la dispersion de certaines graines (on appelle cela l’entomochorie), dans le recyclage des déchets organiques, dans la régulation des ravageurs des cultures, dans la nourriture des animaux insectivores (eux-même en voie de disparition aussi)… N’oublions pas que chaque être vivant possède une place bien définie dans nos écosystèmes. Si l’un d’eux vient à disparaître, c’est tout l’équilibre qui s’effondre !
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Fabriquer un hôtel à insectes - TutorielPour les abeilles solitaires, les osmies et certaines guêpes solitaires. En fait dans la nature, certains insectes xylophages creusent des galeries qui sont alors utilisées par les abeilles solitaires qui peuvent ainsi y pondre. Ces abeilles solitaires constituent plus de 80% des abeilles sauvages et sont extrêmement utiles à la pollinisation. Les guêpes solitaires, quant à elles, pondent une larve dans les galeries, une fois que l’abeille a “le dos tourné“. Cette larve se nourrira des larves d’abeilles qui ont éclos dans la galerie.
Attention ! Si votre terre n’est pas argileuse, pensez à laisser quelques boulettes d’argile près de vos abris. Les abeilles en ont besoin pour boucher la galerie.
Installez la face à trous des bûches au sud ou sud-est et si possible à l’abri du vent et de la pluie.
Il existe un grand nombre d’espèces d’abeilles sauvages et d’osmies qui nichent au sol dans des terres très sableuses. Les abeilles vont creuser des galeries, y pondre et les jeunes abeilles sortiront dès que le sable sera suffisamment réchauffé l’année suivante. Ces surfaces ensablées sont rares au jardin, voilà pourquoi il est important de réaliser un petit sandarium.
Placez ceux-ci en plein soleil dans un endroit dégagé et au calme du jardin.
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Planter une haie pour les insectesLes abeilles rubicoles nichent dans des tiges contenant de la moelle (exemples : sureau, ronce, rosier) et les abeilles caulicoles nichent dans des tiges creuses (exemples : bambou, roseau). Certaines espèces de guêpes sauvages apprécient aussi de pondre leurs oeufs dans les tiges à moelle.
Vous pouvez les mettre un peu partout mais à l’abri de la pluie et si possible dans des endroits ensoleillés. Certaines abeilles solitaires aiment les tiges verticales, d’autres horizontales d’où l’intérêt de varier.
Les forficules aussi appelées Perce-oreilles sont des insectes très utiles au jardin, notamment au verger, car ils réduisent le nombre de pucerons et de psylle mais ils consomment aussi bon nombre de larves et même des œufs de limaces.
Installez-les dans les arbres fruitiers ou d’ornement si vous soupçonnez une attaque de pucerons ou de psylles. Attachez-le à une branche ou coincez-le dans un creux entre deux branches.
Les chrysopes se nourrissent de pucerons, d’acariens et de petites chenilles. Ils hivernent normalement dans des tas de bois ou de feuilles mortes mais on peut réaliser un petit abri pour les observer.
Installez cet abri dans un endroit ensoleillé mais à l’abri de l’humidité.
Les coccinelles sont des auxiliaires bien connus des jardiniers. Ceux-ci se nourrissent de pucerons et se regroupent pour hiverner. A noter, qu’il en existe beaucoup d’espèces indigènes différentes.
Accrochez-le à un arbre ou sur un mur orienté au sud ou sud-est et si possible à l’abri de la pluie et du vent.
Cela peut paraître étrange mais de simples tas de pierres non cimentées entre elles sont autant de petits abris à animaux : micro-mammifères, reptiles, batraciens, araignées… Libre à vous d’en faire une pyramide, une spirale d’aromatiques ou plus simplement un tas de pierres sans réelle structure. Les papillons aiment se réchauffer au soleil sur les pierres. Certains arthropodes, insectes ou autres, apprécient de s’y engouffrer pour se protéger, hiverner, ou… chasser d’autres insectes.
Des pierres, des pavés, des vieilles briques, des dalles, même des tuiles… N’importe quoi de vaguement minéral.
Pour réaliser une spirale d’aromatiques, vous pouvez également consulter notre fiche conseil : Créer une spirale d’aromatiques.
Disposez votre tas de pierres ou votre spirale au soleil.
Oui… et non.
C’est d’ailleurs à la mode ! On place un grand hôtel à insectes mal conçus au centre d’un rond-point vide ou fleuri par des plantes sans intérêt écologique. Les élus font une belle photo pour la feuille de chou locale. Et tout le monde pense avoir sauvé la planète !
Tout d’abord, attention aux hôtels à insectes du commerce ! Ils sont bien souvent mal pensés car rarement imaginés par des entomologistes. De plus, ils ne sont pas toujours réalisés avec des matériaux durables, naturels et locaux. Quand ils ne sont pas carrément traités… aux insecticides.
Mais même construit soi-même, ce n’est pas toujours une bonne idée ! En réalité, un hôtel à insectes pouvant abriter plusieurs types d’insectes différents fait se côtoyer des insectes qui n’ont rien à faire ensemble : comme une sorte de HLM, où de jeunes étudiantes seraient voisines de tueurs en série… Vous voyez l’idée ? Ajoutez à cela, un problème sanitaire car on concentre trop d’insectes et de façon trop proche, ce qui pose le problème des maladies et des parasites qui peuvent s’y développer.
Vous l’aurez compris, pour aider les insectes, il convient de réaliser plutôt des abris à insectes mono-spécifiques, c’est-à-dire des maisons à insectes pour une seule espèce ou un seul type d’insectes.
Mais cela ne veut pas dire que ces hôtels à insectes n’ont aucune utilité ! Ils ont une grande valeur pédagogique. Ils sont alors très utiles dans les écoles ou même chez vous au jardin pour observer et en apprendre plus sur les insectes que l’ont soit un petit ou un grand enfant.
→ D’ailleurs si vous souhaitez réaliser vous-mêmes un “hôtel à insectes” pour chez vous, lisez l’article de Virginie sur ce sujet : Fabriquer un hôtel à insectes : tutoriel.
Aider les insectes utiles en leur fournissant des petits abris, c’est bien, privilégier la nature dans son jardin, c’est mieux !
Et c’est assez facile ! Il suffit d’accueillir le plus possible de plantes indigènes aux fleurs mellifères et nectarifères. N’oublions pas aussi de planter des végétaux qui fleurissent tôt ou au contraire tard dans la saison. De plus, la plupart des insectes ont co-évolués avec certaines plantes et ont donc spécifiquement besoin de ces plantes pour se nourrir ou nourrir leurs larves. Les chenilles de papillons en sont l’exemple le plus frappant.
Le tas de compost est aussi un milieu privilégié pour un grand nombre d’insectes qui y vivent toute l’année ou qui y hibernent en attendant les beaux jours. Le compostage de surface ainsi qu’un non labour du sol est aussi préconisé. N’oubliez pas de laisser les feuilles mortes au sol, celles-ci l’enrichissent mais fournissent un lieu d’hivernage pour certains insectes.
Le bois mort est honni au jardin, à tort ! Il offre le gite et le couvert à bon nombre d’insectes xylophages mais pas seulement. Laissons donc quelques bûches ou quelques fagots de branches dans des endroits reculés du jardin. Du bois mort sur pied est aussi très intéressant pour peu que cela ne représente pas un danger de chute.
Une mare naturelle est un écosystème à part entière, offrant un milieu parfait pour les insectes aquatiques ou ceux dont la larve a besoin de vivre dans l’eau, comme les libellules par exemple. Si vous avez la place, n’hésitez pas à en creuser une.
Enfin, quelques zones laissées en “friche” donc non tondues seront d’une richesse faunistique incroyable !
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Bertrand, le 11 Avril 2023
Supers Videos!!! Tres tres instructives ! Ayant moi meme installé plusieurs Hotel a insectes, j'ai appris beaucoup de choses, au travers des vidéos, et des commentaires tres instructifs. Merci à vous, et felicitations pour ce site tres tres bien ellaboré!