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Le Polygonatum, plus connu sous le nom de Sceau-de-Salomon, est une plante vivace qui porte de belles tiges arquées, sous lesquelles sont accrochées, au printemps, de petites clochettes, souvent blanches. Le feuillage est magnifique, souvent ovale et d’une superbe teinte verte. On trouve de aussi de très belles variétés au feuillage panaché, comme le Polygonatum falcatum ‘Variegatum’. Par son feuillage et sa floraison en clochettes blanches, le Sceau-de-Salomon ressemble un peu à un grand muguet… rien d’étonnant à cela puisqu’il appartient à la même famille que celui-ci ! Les espèces les plus courantes sont le Sceau-de-Salomon multiflore, Polygonatum multiflorum, et le Sceau-de-Salomon odorant, Polygonatum odoratum, deux plantes assez proches, au style élégant et naturel !
Plante incontournable des jardins d’ombre, le Sceau-de-Salomon est parfait pour aménager une zone assez naturelle, en sous-bois. Il permet d’habiller le pied des arbres, mais il supporte également le soleil du moment que le sol reste frais. C’est une plante bien rustique, qui ne nécessite pas vraiment d’entretien. Lorsqu’il s’y plait, le Sceau-de-Salomon s’étend au jardin, pour parfois former de belles colonies…
Le Sceau-de-Salomon, ou Polygonatum, est une plante vivace dont on dénombre environ 70 espèces, qui poussent dans les régions tempérées de l’Hémisphère Nord. On les trouve surtout en Asie (notamment en Chine), ainsi qu’en Europe. Quelques espèces viennent d’Amérique du Nord (P. biflorum). Il existe de superbes espèces originaires d’Asie ! Le Sceau-de-Salomon est typiquement une plante de sous-bois ; à l’état sauvage, on le rencontre en forêt et lisière de forêt. Il se plait dans les terrains frais et humifères.
Les plus communs sont les Polygonatum odoratum et Polygonatum multiflorum, deux espèces assez fréquentes en France. Elles ont tendance à s’hybrider, pour donner le Polygonatum x hybridum (parfois appelé Polygonatum multiflorum, pour compliquer un peu les choses !). En plus des Sceaux-de-Salomon odorant et multiflore, une troisième espèce est présente en France : le Polygonatum verticillatum, bien reconnaissable à ses feuilles verticillées (plusieurs feuilles attachées au même niveau sur les tiges). Comme on le trouve dans la nature en France, le Sceau-de-Salomon est bien adapté à notre climat, et a une excellente rusticité.
Le Sceau-de-Salomon est une plante qui a souvent changé de famille botanique. Il est aujourd’hui rattaché aux Asparagacées, la famille de l’Asperge, comme les Agave, Hosta, Muguet, Muscari, Jacinthe, Ophiopogon… Il a auparavant été classé parmi les Liliacées (Lys) et parmi les Convallariacées (ancienne famille du Muguet)… Le Sceau-de-Salomon fait d’ailleurs un peu penser au muguet ! Toutes ces plantes sont monocotylédones, ce qui explique notamment les nervures parallèles de leurs feuilles.
Le nom Polygonatum vient du grec ancien poly : nombreux, et gonu : genoux, par allusion aux nombreux renflements du rhizome. Il doit également son nom vernaculaire (Sceau-de-Salomon) à ses rhizomes, sur lesquels chaque ancienne tige laisse une cicatrice arrondie évoquant un sceau en cire. Attention à la confusion avec le genre Polygonum, les renouées ou persicaires, ainsi qu’avec la plante Smilacina racemosa, aussi appelée « Faux Sceau-de-Salomon ». Son feuillage ressemble beaucoup à celui du Sceau-de-Salomon… Mais pas sa floraison !
Les Polygonatum peuvent mettre un peu de temps à démarrer, commencer leur croissance. Ils forment des touffes de tiges dressées, feuillues, qui apparaissent à partir d’un rhizome souterrain. Si la situation lui convient, le sceau-de-Salomon a tendance à s’étendre, pouvant constituer de belles colonies, sans devenir envahissant pour autant. De plus, c’est une plante qui vit longtemps !
Les tiges sont d’abord dressées puis recourbées, arquées, ce qui donne à la plante une silhouette douce et élégante. La partie supérieure des tiges est presque à l’horizontale. Les tiges du Sceau-de-Salomon ne sont pas ramifiées. Elles prennent parfois de belles couleurs : elles sont par exemple rouges chez le Polygonatum ‘Red Stem’. Les Sceaux-de-Salomon ont un aspect très symétrique, avec leurs feuilles bien réparties de chaque côté de la tige !
Les Sceaux-de-Salomon les plus courants, Polygonatum odoratum et P. multiflorum, mesurent 70 cm à 1 m de haut. Mais on trouve aussi des espèces géantes : ainsi, le Polygonatum kingianum atteint jusqu’à 2 mètres de hauteur ! À l’inverse, d’autres sceaux-de-Salomon sont minuscules : le Polygonatum hookeri ne dépasse pas 10 cm de haut. Il est très différent des autres espèces : proche du sol, avec un port tapissant et des fleurs roses bien ouvertes, inclinées vers le haut !
La floraison a lieu au printemps, souvent en mai-juin, parfois jusqu’en juillet.
La plante porte alors de petites fleurs blanches, dirigées vers le sol, accrochées en dessous des tiges. Elles apparaissent à l’aisselle des feuilles, et sont attachées par une tige fine (pédoncule). Les fleurs peuvent être solitaires ou rassemblées par deux ou plus (rarement plus de six fleurs), formant ainsi de petites grappes retombantes. La floraison est délicate, légère, humble, assez discrète, car les fleurs sont un peu cachées par le feuillage. Les fleurs blanches soulignent joliment la courbe des tiges. Aussi régulières que le feuillage, elles viennent donner du rythme à la plante.
La plupart du temps, les fleurs sont de petites clochettes blanches, nuancées de vert à l’extrémité du tube de la corolle. Elles peuvent aussi être roses, comme chez le Polygonatum hookeri. On trouve aussi des variétés surprenantes, comme le Polygonatum kingianum, qui possède des fleurs rouges marquées de vert !
Les fleurs, mesurant de 1 à 3 cm de long, sont constituées d’un tube allongé (correspondant aux pétales et sépales soudés), terminé par six petites dents. Elles peuvent aussi être bien plus ouvertes, ayant alors un aspect totalement différent, comme chez le Polygonatum hookeri. À l’intérieur du tube de la corolle se trouvent six étamines, qui portent le pollen, et un style. L’ovaire est placé au fond du tube formé par les pétales. Chez la plupart des variétés, comme l’entrée de la fleur n’est vraiment pas large, seuls les insectes qui possèdent une longue trompe peuvent venir consommer le nectar et transporter le pollen d’une fleur à une autre.
Bien que la majorité des Sceaux-de-Salomon aient des fleurs simples, il existe des variétés à fleurs doubles, comme le Polygonatum odoratum ‘Flore Pleno’. Les fleurs comptent alors quelques rangées supplémentaires de pétales.
Les fleurs du Polygonatum odoratum exhalent un léger parfum.
Le Sceau-de-Salomon porte de belles feuilles entières, non divisées, et de forme ovale. Elles peuvent aussi être très fines, comme chez le Polygonatum kingianum. Le bord du limbe est lisse, sans dents, entier. Elles mesurent entre 5 et 20 cm de long – moins chez le petit Polygonatum hookeri. Les nervures des feuilles du Sceau-de-Salomon sont parallèles, puis se rejoignent vers le sommet du limbe… Comme sur les feuilles de muguet !
Le feuillage est alterne et très régulier, avec des feuilles insérées sur deux rangs opposés… Ce qui donne à la plante un aspect symétrique et graphique ! Elles peuvent aussi être verticillées (au moins trois feuilles attachées au même niveau), comme chez le Polygonatum verticillatum. Dans tous les cas, les feuilles sont toujours disposées de façon très régulière, avec la même distance entre chaque nœud (point d’insertion des feuilles), la plante semble « rythmée » par la régularité de son feuillage ! Les feuilles sont sessiles : le limbe est directement rattaché à la tige, sans pétiole.
Les feuilles ont une belle teinte verte. Il existe aussi de nombreuses variétés au feuillage panaché, comme le Polygonatum falcatum ‘Variegatum’. La variété Polygonatum odoratum ‘Byakko’ porte des feuilles étonnantes, blanches à la base, vertes à l’extrémité. Les variétés panachées sont idéales pour illuminer un coin d’ombre ! Les zones un peu sombres du jardin permettront de révéler la beauté de leur feuillage et de leur floraison.
En automne, le feuillage prend une belle teinte jaune doré (encore plus si vous cultivez une variété comme le Polygonatum falcatum ‘Variegatum’), avant de disparaitre. Le sceau-de-Salomon est en effet une plante caduque. Il réapparaitra au printemps.
Le Sceau-de-Salomon possède des rhizomes, des tiges horizontales souterraines, qui s’étendent au fil du temps. Ils sont charnus, très épais, de couleur blanc crème, et donnent naissance à des racines, bien plus fines. C’est également à partir des rhizomes que se développent au printemps les tiges aériennes, feuillues. En fin d’année, lorsque celles-ci disparaissent, elles laissent sur le rhizome une cicatrice ressemblant à un sceau, ce qui vaut à la plante son nom !
Vers le milieu de l’été, des fruits, assez décoratifs, viennent remplacer les fleurs : il s’agit de baies sphériques, généralement noires ou bleu-noires, parfois rouges (chez le Polygonatum verticillatum, par exemple). Elles mesurent souvent entre 2 et 6 mm de diamètre. Les baies sont toxiques pour l’homme, mais appréciées par les oiseaux !
Véritable plante de sous-bois, le sceau-de-Salomon se plaira à l’ombre ou à mi-ombre, sous une bonne luminosité. Vous pouvez l’installer au pied des arbres et arbustes, ou juste devant une haie, d’autant plus qu’il supporte très bien la concurrence racinaire ! Il tolère cependant le soleil, mais évitez les situations brûlantes ! Préférez l’ombre si vous êtes en région méditerranéenne, tandis que vous pouvez le placer au soleil si vous habitez le nord de la France.
Le sceau-de-Salomon a une préférence pour les terrains qui restent frais (surtout s’il est au soleil), mais qui sont en même temps assez drainants, car le rhizome n’aime pas l’excès d’humidité. Cependant, le Polygonatum s’adapte aussi très bien aux situations d’ombre sèche !
Le terrain doit être fertile, avec un substrat riche en humus, et de préférence meuble, léger. L’idéal est un sol de type terre de sous-bois. Il appréciera donc des apports de compost, au moins lors de la plantation. Le Sceau-de-Salomon se plait dans les substrats acides.
Vous pouvez l’installer dans une zone du jardin assez naturelle, où vous intervenez peu. Les Sceaux-de-Salomon peuvent aussi s’intégrer dans une rocaille fraiche et ombragée. Les variétés compactes (Polygonatum hookeri…) sont les plus adaptées pour cet usage. Enfin, il est également possible de les cultiver en pot. Il faudra juste être vigilant pour que le terreau ne se dessèche pas.
Si vous lui avez trouvé un emplacement où il se plait, le Sceau-de-Salomon s’étendra pour former une belle colonie.
Vous pouvez planter le Sceau-de-Salomon au printemps, vers le mois d’avril, ou en automne (septembre-octobre).
Respectez une distance d’environ 40 cm entre deux plants (à ajuster en fonction de la variété, plus ou moins grande).
Arrosez régulièrement dans les semaines qui suivent la plantation. Nous vous recommandons d’installer un paillage organique (feuilles mortes, BRF…).
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Bulbes à naturaliser pour l'ombreL’entretien du Sceau-de-Salomon est plutôt limité. N’hésitez pas cependant à arroser si besoin ; il est préférable que le terrain reste bien frais (surtout si la plante est installée au soleil !). Le Sceau-de-Salomon craint les étés chauds et secs. Nous vous conseillons d’installer un paillage, de préférence organique, pour que le sol reste frais plus longtemps. Cela empêchera également les “mauvaises herbes” de se développer, tout en apportant de la matière organique qui se décomposera et enrichira le sol.
Étant bien rustique, le sceau-de-Salomon n’a pas besoin d’être protégé du froid en hiver. Vous pouvez éventuellement apporter un peu de compost ou de corne broyée au début du printemps afin d’enrichir le sol. Intégrez-le à la terre par un léger griffage. Nous vous suggérons également de rabattre la plante en coupant ses parties aériennes en fin d’automne.
Attention aux limaces et escargots qui aiment grignoter les jeunes pousses au printemps. Pour protéger vos plants, vous pouvez utiliser des granulés anti-limaces (Ferramol), répandre de la sciure pour faire barrière, ou fabriquer un piège à limaces.
Vous pouvez également rencontrer des problèmes liés aux tenthrèdes (Phymatocera aterrima). Leurs larves, ressemblant à des chenilles, dévorent les feuilles de la plante ! En général, elles consomment le limbe entre les nervures, ne laissant alors que les nervures principales…
Le Sceau-de-Salomon est rarement touché par des maladies. Attention cependant aux excès d’humidité, qui risqueraient de faire pourrir le rhizome !
La meilleure technique pour multiplier le Sceau-de-Salomon est la division de rhizomes. Le semis est également possible. Mais les graines peuvent mettre très longtemps à germer… jusqu’à deux ans !
Le Sceau-de-Salomon a naturellement tendance à s’étendre grâce à ses rhizomes. Vous pouvez facilement le multiplier en en prélevant des fragments. Attendez juste que la plante ait quelques années et qu’elle se soit bien développée avant de la diviser. Faites-le de préférence au début du printemps.
Veillez à maintenir à substrat frais (mais sans excès !) en arrosant régulièrement, le temps que les nouveaux plants se développent.
Le Sceau-de-Salomon est la plante incontournable des jardins de sous-bois ou jardins d’ombre, de style très naturel. Il se marie parfaitement avec les superbes fleurs blanches de l’Anemone sylvestris, ainsi qu’avec le muguet, une plante dont il est assez proche esthétiquement. Apportez de légères touches de couleurs avec le Geranium nodosum, la floraison délicate des Epimediums, et celle du Dicentra (Cœur-de-Marie). Vous pouvez installer autour de lui des plantes tapissantes, qui couvriront le sol, comme la pervenche. Découvrez aussi le Dodecatheon, aussi appelé gyroselle, une petite vivace très gracieuse à fleurs roses ! Profitez des bulbes de printemps, notamment ceux qui se naturalisent facilement, comme la Jacinthe des bois ! Vous aurez l’impression de vous promener dans une forêt naturelle, en un peu plus fleurie !
Que ce soit en sous-bois ou en massif, vous pouvez associer les Sceaux-de-Salomon panachés avec d’autres feuillages décoratifs : brunnéras, hostas, heuchères, alchémilles… Découvrez aussi les grandes feuilles palmées du Rodgersia. Comme fougères, choisissez les Dryopteris, Polystichum ou Matteuccia. Ajoutez quelques herbes décoratives, comme les Luzules, Carex et Hakonechloa.
Parce qu’il a un aspect très élégant et sobre, avec ses tiges arquées, son feuillage gracieux et sa floraison blanche, le Sceau-de-Salomon peut tout à fait intégrer un jardin graphique, très contemporain, aux lignes épurées. Vous pouvez l’installer dans une cour intérieure ou un patio, et le marier à des hostas, ophiopogons et Acer palmatum. Profitez également du feuillage décoratif des heuchères, et de la floraison vaporeuse des Tiarella ! Il peut aussi être associé à la floraison surprenante des Arisaema. Le Sceau-de-Salomon est une plante très élégante, surtout si vous cultivez une variété comme le Polygonatum falcatum ‘Variegatum’. Il donnera beaucoup de style et d’originalité à votre massif. Il se marie bien également avec le Maianthemum, une plante de la même famille, auquel il ressemble un peu !
Le sceau-de-Salomon peut aussi être planté au pied d’arbustes à floraison printanière. Comme il supporte bien la concurrence au niveau des racines, vous pouvez l’installer juste devant une haie champêtre. Associez-le par exemple à des Deutzia, Spirées, Seringats, Viburnum plicatum… Enfin, le Sceau-de-Salomon peut aussi être placé sous des arbres caducs. Il bénéficiera d’une bonne luminosité en hiver, mais les feuilles des arbres le protégeront de la chaleur en été !
Le Sceau-de-Salomon est aussi une plante médicinale : il a des propriétés toniques, adoucissantes, fébrifuges, et permettrait de lutter contre le diabète, l’hyperglycémie… Il peut également être employé en usage externe contre les contusions et ecchymoses, pour accélérer la cicatrisation et la réparation des tissus. Le rhizome est utilisé en médecine chinoise, sous le nom de Huang Jing ou Rhizoma poligonati. N’utilisez pas le Sceau-de-Salomon sans l’avis d’un professionnel de santé, car cette plante, en tant que telle, est plutôt toxique.
On confond souvent ces deux espèces, assez proches ! Le Polygonatum odoratum a une tige anguleuse, et des fleurs solitaires ou par deux, tandis que le Polygonatum multiflorum possède une tige de section circulaire, et ses fleurs sont rassemblées en plus grands groupes, chaque grappe comptant deux à six fleurs. Celles-ci sont également plus petites.
Le feuillage de mon Sceau-de-Salomon semble grignoté... Pourquoi ?
Les responsables sont sans doute les limaces, qui aiment particulièrement dévorer les jeunes feuilles au printemps ! Vous pouvez fabriquer à piège à limaces, répandre autour de vos plantes du sable fin ou des cendres pour faire barrière, ou utiliser des granulés anti-limaces, de type Ferramol. Il est aussi possible que les feuilles soient grignotées par les tenthrèdes – des hyménoptères dont les larves ressemblent à des chenilles. Bien souvent, on ne voit plus que les nervures principales, le reste du limbe ayant été dévoré ! La plante est alors affaiblie et dépérit... Cherchez les larves, pour vous assurer que ce sont bien elles qui sont en cause. Supprimez les tiges et feuilles les plus atteintes, ramassez manuellement et éliminez les larves (si elles ne sont pas trop nombreuses), puis pulvérisez une solution à base de savon noir.
Puis-je planter le Sceau-de-Salomon au soleil ?
Oui, si le sol reste frais et que vous n’habitez pas la région méditerranéenne. Il faut surtout éviter le soleil brûlant et le dessèchement du substrat. Nous vous conseillons d’installer un paillage et d’arroser régulièrement si besoin.
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