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Chez le Ricin commun, Ricinus communis, on ne peut qu’admirer les feuilles immenses et palmées fortement imprégnées d’exotisme ! Elles attirent tous les regards avec leurs belles formes lobées qui accueillent cinquante nuances de pourpre, de rouge et de vert. Sans parler du fruit du ricin : des petites capsules hérissées de couleur écarlate ou rose, infiniment ornementales en fin d’été. Mais infiniment toxiques également ! Ces fruits renferment le grain de ricin : un véritable poison, en raison de la ricine, une toxine mortelle qu’il contient. En revanche, par pression à froid, on extrait de ces graines, l’huile de ricin, surnommée huile de castor, une huile non toxique qui possède de multiples vertus et bienfaits.
Le ricin est une plante vivace herbacée de climats tropicaux et subtropicaux très frileuse que l’on cultive dans nos jardins généralement en annuelle, en pleine terre ou en pot. Le ricin commun se décline en de nombreuses variétés toutes plus désirables les unes que les autres au feuillage superbement coloré, plus ou moins rouge.
S’il forme un véritable arbre dans ses contrées d’origine, sous nos climats il conserve des dimensions modestes. De croissance très rapide, il est tout de même capable d’atteindre près de 2 m de haut en pleine terre en l’espace d’une saison, à l’image de la variété ‘Honolulu’.
Cette géante s’impose comme un point focal dans un décor exotique, en fond de massif ou sur la terrasse. En parcourant notre article, vous découvrirez comment bien le cultiver, apprendrez quelle partie du ricin est toxique et quels sont les bienfaits des graines de ricin.
Découvrez cette plante vivace spectaculaire et facile de culture !
Le Ricin commun ou Ricinus communis est une plante vivace herbacée à souche ligneuse de la famille des Euphorbiacées. Originaire des terrains en friches, et des pentes rocailleuses du Nord-Est de l’Afrique et du Sud-Ouest de l’Asie, c’est une vivace de climats tropicaux et subtropicaux qui se cultive essentiellement en annuelle sous nos climats tempérés. Gélif, il meurt dès -3°C et ne pourra éventuellement survivre en pleine terre que dans les régions où il ne gèle pas. Le genre ricinus ne comprend qu’une seule espèce : Ricinus communis qui se décline en une dizaine de variétés à l’instar de ‘Carmencita’ à feuillage rouge foncé ou de ‘Zanzibar’ aux fruits et aux très grandes feuilles de couleur verte.
Si, dans son milieu d’origine, il peut former un arbuste de près de 10 mètres de haut, sous nos climats, il conserve des dimensions plus modestes. De croissance rapide, cette grande vivace atteint entre 0,90 et 2 m en pleine terre, en l’espace d’une saison. Il prend un port buissonnant et érigé. La variété ‘Zanzibar’ est l’une des plus grandes pouvant grimper de 3 à 4m de haut dans les régions où le gel ne sévit pas.
Le ricin se caractérise par la beauté de son feuillage. Sa ramure sombre est spectaculaire ! Il développe de grandes feuilles palmées vertes ou pourpres selon la variété. Alternes, profondément palmatilobées (5 à 7 lobes pointus), dentelées, elles peuvent mesurer jusqu’à 20 cm de diamètre, parfois davantage. Elles évoquent une paume de main ouverte, la feuille du platane ou encore celle de l’érable et laissent apparaitre des veines pourpres ou blanches. Ces feuilles luxuriantes sont reliées par de longs pétioles à des tiges robustes et noueuses également colorées.
La frondaison est somptueuse du printemps à l’automne. Ce feuillage ample ne cesse de changer de couleur, dans un registre rouge, lorsqu’il est juvénile, puis vert vif à pourpré chez l’espèce type. Il revêt des teintes plus ou moins pourprées, lie-de-vin, rouge orangé flamboyant ou bronze selon les cultivars et se révèle vert chez ‘Zanzibar’. Lustré, le feuillage est de texture brillante.
La floraison n’est pas des plus remarquables. Discrète, elle a lieu en été, de juillet à octobre. De couleur rouge et jaune, les fleurs assez insignifiantes, sont groupées en racèmes pyramidaux à l’extrémité des tiges. Les fleurs mâles forment des houppes jaunâtres à la base, les fleurs femelles sont regroupées au sommet. La fructification en revanche est des plus décoratives. Les fleurs sont suivies de grappes de fruits ovoïdes en capsules composées de trois coques saillantes, hérissées d’épines souples. Ils arborent un rouge écarlate, ou sont parfois roses chez ‘Carmencita pink’ contrastant avec le feuillage.
A maturité, ces fruits explosent, libérant des graines qui sont projetées à plusieurs mètres. Elles seront dispersées par le vent ou les oiseaux et induisent des semis spontanés. Elles sont très toxiques en cas d’ingestion.
La ricine contenue dans la majeure partie de la plante est très toxique. Les graines, semblables à des tiques gorgées de sang, renferment un alcaloïde puissant autrefois utilisé pour en faire un poison mortel. On en extrait l’huile de ricin, une huile non-alimentaire, utilisée désormais dans l’industrie cosmétique, pharmaceutique ou même automobile. Elle compte parmi les huiles végétales industrielles les plus utilisées dans le monde. Elle entre notamment dans la composition de soins cosmétiques. Débarrassée de son enzyme toxique, elle peut être utilisée pour ses bienfaits pour la peau et les cheveux ; elle a la réputation de faire pousser les cils !
En dépit de son aspect robuste, le ricin n’est pas rustique. C’est pourquoi, dans la plupart de nos jardins, il est cultivé comme plante annuelle, ne survivant pas à la moindre gelée. Dans le Sud de notre pays, dans les régions les plus abritées, il est possible de le cultiver comme une plante vivace. On peut protéger la souche par un épais paillis de feuilles installé à l’automne. Choisissez un emplacement ensoleillé, car c’est une plante tropicale qui aime le plein soleil et la chaleur. Réservez-lui un endroit abrité des vents violents et froids qui pourrait faire coucher ses tiges. En plein vent, il aura besoin d’un tuteurage. Offrez-lui une bonne terre de jardin profonde, riche en humus, drainée et restant relativement fraîche durant toute la période de croissance.
Il se plaira dans de nombreux jardins abrités. Il est intéressant pour créer un décor éphémère dans un massif d’été exotique très coloré. Dans le jardin, le ricin commun permet d’étoffer rapidement une zone laissée libre. Au regard de sa grande stature il trouvera sa place au soleil, à l’arrière des massifs de grandes vivaces non exposées aux courants d’air. Il apportera une belle touche exotique tout en mettant en valeur les plantes voisines. Il s’impose également en grandes potées sur la terrasse pour y aménager un décor dépaysant, ce qui vous permettra de le remiser dans la véranda en hiver pour le conserver.
La plantation du ricin commun se fait au printemps, au cours du mois de mai ou de juin. Nos mini-mottes seront installées en extérieur dès que les risques de gelées sont définitivement écartés.
En pleine terre
Respectez une distance de plantation de 1 m environ entre chaque pied. Nous vous suggérons d’apporter du compost bien décomposé, car il apprécie les sols riches en matière organique.
En pot
Prévoyez de l’installer dans un grand pot au fond percé d’au moins 50 cm de diamètre car cette grande vivace offre une grande prise au vent. Un bon drainage est indispensable.
Les semis de graines de ricin se font en mars ou avril au chaud sous abri. Trempez les graines dans l’eau tiède pendant 24 heures avant le semis.
Cette annuelle ne demande pas d’entretien particulier. Arrosez 2 fois par semaine pour maintenir le sol frais durant tout l’été, surtout lors des périodes de fortes chaleurs. Evitez néanmoins l’excès d’humidité. Le sol peut être maintenu frais par un paillage en été. Tuteurez en cas d’exposition ventée.
Arrachez les pieds à l’automne. Si toutefois vous habitez une région au climat chaud, vous pouvez laisser la plante en place, mais protégez-la des coups de froid par un épais paillage. Vous veillerez à faire des apports de matière organique chaque année pour assurer une bonne teneur en humus du sol. Nettoyez la touffe en fin d’hiver en taillant les parties sèches.
Arrosez copieusement en été, sans jamais laisser le substrat s’assécher entre deux arrosages. Cette plante est très gourmande : apportez un engrais tous les 15 jours à l’eau d’arrosage en période de croissance.
Dès les premiers frimas, rentrez la plante à l’abri du gel dans une véranda ou une serre où la température ne descendra pas au-dessous des 0°C. En hiver, vous réduirez les arrosages en laissant la terre sécher presque complètement et cesserez les apports d’engrais.
Surfacez avec du terreau et du compost, une fois par an au printemps. Dès que les risques de gelées sont écartés, vous pourrez le ressortir au jardin pour qu’il profite de la belle saison.
Le ricin ne connaît pas vraiment de problèmes de maladies et ravageurs. Cultivé en intérieur, il peut occasionnellement être attaqué par les araignées rouges qui se développent à la faveur d’une atmosphère sèche. En prévention, brumisez régulièrement le feuillage.
Lorsque les conditions sont très humides et chaudes, il peut être sensible au Botrytis et à l’oïdium, des champignons favorisés dans les ambiances confinées, avec un air chaud et plutôt humide.
Comme nous l’avons vu, il est possible de semer les graines de ricin pour le multiplier (consultez notre partie consacrée un peu plus haut « Semis des graines de ricin ». Vous pouvez récolter les graines lorsqu’elles sont mûres, (les capsules deviennent brunes et s’ouvrent) puis les conserver dans un sac en papier, en vue de les semer au printemps. Mais souvenez-vous que la ricine toxique est surtout contenue dans les graines, gardez-les bien à l’écart des enfants.
Les graines de ricin sont contenues à l’intérieur de coques hérissées, elles sont toxiques et mortelles en cas d’ingestion. La pression à froid ou à chaud permet d’obtenir une huile non-alimentaire sans danger aux vertus médicinales et aux nombreux bienfaits. L’huile de ricin est ancestrale, son utilisation remonte à des millénaires, 4000 ans avant J.-C ! Très nourrissante, utilisée par voie externe, elle est idéale pour fortifier et nourrir les cheveux, les cils, les sourcils et les ongles. Elle possède également des propriétés émollientes, hydratantes, antimicrobiennes et antifongiques, très utiles pour la peau. En médecine chinoise, l’huile de ricin est réputée pour atténuer les douleurs rhumatismales et musculaires. Rassurez-vous, les huiles du commerce sont débarrassées de la ricine !
Avec ses beaux fruits épineux écarlates et son feuillage palmé ample et luxuriant, le Ricin est parfait pour étoffer un massif exotique en été. Ses grandes feuilles lobées se fonderont parfaitement dans un tableau à l’allure tropicale. Il permet de composer de magnifiques décors éphémères en fond de massif, ou en grands pots sur la terrasse.
En toile de fond, composez une scène dépaysante en l’associant à d’autres plantes aux feuillages amples, comme les bananiers (Musa basjoo), un palmier de Chine (Trachycarpus fortunei), un Colocasia une autre superbe plante tropicale. Pour jouer l’harmonie, on installera quelques arbustes et vivaces aux feuillages sombres, comme le Colocasia ‘Black Magic’, l’Albizia ‘Summer Chocolate’ en climat doux, le Sureau noir ‘Black Lace’ et l’Astilbe ‘Chocolate Shogun’. Vous ajouterez des touches florales dans des teintes chaudes, avec des crocosmias, quelques Cannas, des kniphofias, des glaïeuls, et des hémérocalles, ces plantes masqueront son pied qui a tendance à se dégarnir facilement.
Vous obtiendrez également de très belles associations contrastées en associant le feuillage pourpré du ricin avec quelques grandes agapanthes bleues. En pot, vous pourrez l’entourer de vivaces moins hautes comme des bégonias, et de petites annuelles telles que des Pétunias, des pensées et quelques Coleus.
Gilles Brunet, le 28 Août 2024
Je sème des ricin de Zanzibar depuis 3 ans mais jusqu’à cette année j'étais incapable de les faire fleurir et cette année sur 4 plants j'en ai enfin un qui va me donner des semences pour l'an prochain.J'ai 3 autres sorte de ricin que je fais fleurir mais mes zanzibars sont assez pointilleux.
Ma question est: es ce qu'il existe des plants femelle et des plants mâle.
Mon plant qui fleuri n'a que 4 pieds tandis que mes autres plants ont 7 et 8 pieds de haut sans aucune apparence de floraison.
Réponse de Sophie, le 30 Août 2024
Les ricins, y compris le Ricinus communis 'Zanzibarensis', ne possèdent pas de plants mâles ou femelles séparés. Ce sont des plantes monoïques, ce qui signifie qu'elles produisent à la fois des fleurs mâles et femelles sur le même plant. Les fleurs mâles, qui produisent du pollen, se trouvent généralement à la base de l'inflorescence, tandis que les fleurs femelles, qui donneront les graines, se trouvent au sommet.
Cependant, plusieurs facteurs peuvent influencer la floraison et la production de graines chez les ricins :
Conditions de croissance : Les ricins sont sensibles à la lumière, à la chaleur et à la nutrition. Des conditions de croissance sous-optimales, comme un manque de soleil ou un excès d'azote, peuvent encourager une croissance végétative (hauteur et feuillage) plutôt que la floraison.
Variabilité génétique : Même parmi des plants de la même variété, il peut y avoir une certaine variabilité. Certains plants peuvent être plus vigoureux en termes de floraison, tandis que d'autres mettent plus de temps à produire des fleurs, surtout s'ils sont moins bien exposés au soleil ou dans des conditions moins favorables.
Densité de plantation : Si les plants sont trop serrés, cela peut entraîner une compétition pour la lumière et les nutriments, ce qui peut retarder la floraison.
Taille des plants : Dans certains cas, les plants plus grands peuvent mettre plus de temps à fleurir, car ils concentrent d'abord leur énergie sur la croissance en hauteur.
Il n'y a donc pas de différence entre mâle et femelle, mais plutôt des variations dans les conditions de croissance qui peuvent expliquer pourquoi un de vos plants a fleuri cette année alors que les autres ne l'ont pas encore fait. Pour encourager la floraison chez les autres plants, assurez-vous qu'ils reçoivent suffisamment de lumière et évitez un excès d'engrais riche en azote, qui favorise principalement la croissance des feuilles.