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Les Grindélias sont des vivaces, annuelles ou sous-arbrisseaux originaires d’Amérique et encore très peu connues en France. Il est rare de les voir dans les jardins, bien qu’elles offrent du milieu de l’été jusqu’en début d’automne une superbe floraison en capitules jaune doré. Leurs fleurs rappellent celles des autres astéracées, comme les marguerites, érigerons et asters. Elles ont la particularité d’être munies de bractées épineuses, qui donnent à la fleur un style original. Elles sont appréciées des insectes pollinisateurs, comme les abeilles et papillons, qui viennent les butiner.
Les Grindélias sont des plantes de plein soleil idéales pour végétaliser des terrains ingrats, puisqu’elles s’accommodent des sols secs et pauvres, même sablonneux et caillouteux. De plus, elles sont bien rustiques, pouvant supporter des températures de l’ordre de – 15 à – 20 °C. Une fois installées, les grindélias demandent très peu d’entretien ! Elles s’intègrent facilement dans les jardins naturalistes, les rocailles, les talus, les massifs ensoleillés et les jardins de graviers. Au jardin, elles gagnent à être associées à d’autres plantes de milieu sec et ensoleillé : eryngiums, centranthes, gauras, sédums, achillées, Verbascums…
Les grindélies ou grindelias réunissent au total 73 espèces de plantes vivaces, d’annuelles ou de sous-arbrisseaux, originaires d’Amérique du Nord, centrale et du Sud. Elles poussent généralement dans des situations chaudes et sèches, au bord des routes, dans des rocailles, sur des pentes sèches, terrains vagues… Elles sont encore peu connues en France et rarement cultivées dans les jardins, bien qu’elles aient de belles qualités ornementales, avec une floraison très lumineuse, qui s’intègre facilement dans les jardins naturalistes, les rocailles et jardins secs. Ce sont généralement des plantes bien rustiques, puisqu’elles sont capables de supporter des températures de l’ordre de – 15 à – 20 °C en sol bien drainé.
Le Grindelia appartient à la grande famille des astéracées, qui réunit plus de 23 000 espèces, comme les pâquerettes et pissenlits, mais aussi comme de nombreuses fleurs ornementales cultivées dans les jardins : asters, marguerites, gazanias, tournesols, rudbeckias, œillets d’inde, soucis… Ces plantes se caractérisent notamment par des inflorescences en capitules : ce que l’on considère communément comme une seule fleur est en réalité une multitude de petites fleurs réunies sur un même réceptacle floral.
Le grindélia a été nommé ainsi en 1807 par Wildenow (directeur du jardin botanique de Berlin) en hommage au botaniste et médecin russe David Hieronymus Grindel. Le grindélia est surnommé en anglais Gumweed, que l’on peut traduire par « herbe à gomme » ou gommier, par allusion à la résine collante qui recouvre les boutons floraux.
Suivant les espèces, les grindélias prennent un port assez variable, avec des tiges dressées ou étalées, voire rampantes (comme le Grindelia stricta var. platyphylla), mais en général elles sont bien ramifiées et donnent à la plante un style très naturel, dégingandé. Elles peuvent mesurer entre 15 cm (pour les espèces tapissantes) et jusqu’à 1,50 m de hauteur. Leurs tiges sont souvent bien ramifiées, et prennent parfois une teinte rougeâtre.
Les grindélias fleurissent généralement de juillet à octobre. Les boutons floraux ont la particularité d’être couverts d’une résine abondante et collante, ce qui les rend brillants. Ils s’ouvrent ensuite pour dévoiler des capitules jaunes dorés, en forme de marguerites ou de pissenlits, des inflorescences typiques de la famille des astéracées. Ce que l’on prend pour une fleur est en réalité une inflorescence en capitule, constituée de deux types de fleurs minuscules, réunies sur le même réceptacle : les fleurs ligulées, en périphérie, constituées d’un long pétale, et les fleurs tubulées, au centre, constituées de petits pétales soudés en un tube.
Les capitules, de 4 à 7 cm de diamètre, sont portés au sommet des tiges florales et sont généralement solitaires, mais peuvent aussi être réunis en corymbes. Ils sont entourés de nombreuses bractées imbriquées, longues et fines, à l’extrémité recourbée. Bien visibles et plutôt décoratives, elles forment sous le capitule un renflement vert et épineux, comme hérissé de pics.
Les Grindelia sont des plantes mellifères, elles produisent du nectar apprécié par les insectes butineurs, comme les abeilles, papillons et syrphes. Vous pouvez les associer à d’autres plantes mellifères dans une prairie naturaliste (cirses, tournesols, bleuets, népétas, sauges, verveines de Buenos-Aires…), afin de composer un jardin favorable à la biodiversité, qui permettra aux insectes de se nourrir et se réfugier.
Les feuilles du Grindelia sont longues et fines, lancéolées, avec le bord du limbe finement denté. Elles mesurent 20 à 35 cm de long et ont un style assez ordinaire de plante sauvage. Elles sont disposées de façon alterne sur les tiges (une feuille après l’autre) et sont persistantes. Comme les boutons floraux, les feuilles du Grindelia sont parsemées de glandes qui produisent une résine collante, ce qui vaut à la plante son surnom d’herbe à gomme. Les tiges qui les portent prennent parfois une belle teinte rougeâtre, offrant un contraste avec le vert du feuillage.
Les fruits du grindélia sont des akènes oblongs surmontés d’un pappus (un groupe de soies permettant à la graine de s’envoler, comme un parachute), de la même façon que chez les pissenlits. Ils sont disséminés par le vent.
Le Grindelia robusta possède des propriétés médicinales, concentrées surtout dans sa résine. Il a des vertus antispasmodiques, anti-inflammatoires et expectorantes. Il est bénéfique pour le système respiratoire, et serait efficace contre la toux, les bronchites et l’asthme. Ce sont les fleurs qui sont utilisées, principalement en infusion. Elles peuvent aussi être utilisées en teinture-mère, en gélules ou en granules homéopathiques.
Ces propriétés étaient déjà connues des Amérindiens, qui utilisaient traditionnellement les racines du Grindelia robusta pour lutter contre les affections du foie, et la résine pour soigner la sphère ORL.
Les grindelias sont des plantes qui apprécient la chaleur : elles se plaisent en plein soleil, dans un sol plutôt sec, très bien drainé, même sableux ou caillouteux. Elles poussent dans des sols plutôt pauvres, peu fertiles. Ce sont des vivaces idéales pour les terres ingrates, où les autres plantes ont du mal à pousser. La plupart des grindélias redoutent les sols humides en hiver, qui risqueraient de faire pourrir leurs racines, à l’exception cependant du Grindelia integrifolia, qui pousse naturellement sur les berges des cours d’eau, dans les prairies humides et les marais. Tolérant le sel et les embruns, il est parfait dans les jardins de bord de mer.
Les grindélias s’intègrent facilement dans les rocailles ensoleillées et les jardins de graviers, en compagnie d’autres plantes de soleil et de sol sec, comme les eryngiums, centranthes, sédums, lavandes, verbascums… Elles peuvent aussi servir à couvrir un talus, ou encore intégrer un massif ensoleillé ou un jardin naturaliste.
Plantez le grindélia au printemps, en avril-mai, ou en automne, vers le mois d’octobre. Réalisez la plantation par temps doux, en évitant les périodes de gel et de fortes chaleurs, peu propices à l’installation des jeunes plants.
Vous pouvez installer plusieurs plants ensemble, mais respectez au moins 50 cm de distance entre eux.
Continuez à arroser dans les semaines qui suivent la plantation, le temps qu’ils soient bien installés et qu’ils développent leur système racinaire.
Une fois installées au jardin, les grindélias ne demandent que très peu d’entretien : elles apprécient les sols plutôt secs et drainants, et n’auront donc généralement pas besoin d’arrosage, sauf durant l’année de la plantation, et par la suite en cas de sécheresse prolongée. Dirigez le jet au pied de la plante, en évitant de mouiller le feuillage. Hormis le Grindelia integrifolia, les autres espèces craignent l’humidité hivernale : vous pouvez les protéger de la pluie en les abritant à l’aide d’une plaque en plastique transparent ou en verre.
Nous vous conseillons de tailler les tiges sèches ou abimées lorsque vous en voyez, notamment à la sortie de l’hiver. De même, n’hésitez pas à retirer régulièrement les fleurs fanées, pour l’aspect esthétique et pour favoriser l’émergence de nouvelles fleurs.
Les grindélias sont peu sensibles aux maladies et parasites.
Si vous cultivez le Grindelia robusta pour ses propriétés médicinales, récoltez les capitules en été, vers le mois de juillet, au début de la floraison. Ils doivent être fermés ou à peine ouverts. Il faut ensuite les faire sécher, pour pouvoir les consommer en infusion.
Le grindélia se multiplie principalement par semis, mais il est également possible de réaliser des boutures semi-ligneuses en été.
Semez les graines en fin d’hiver – début de printemps, sous abri.
Le grindélia germe habituellement en deux ou trois semaines, mais cela peut prendre plus ou moins longtemps suivant la température. Dès que les plantules atteignent une taille suffisante pour les manipuler, rempotez-les dans des pots individuels.
Vous pouvez réaliser des boutures en été, vers le mois d’août.
Veillez à ce que le substrat reste légèrement humide jusqu’à ce que la bouture reprenne. Pour augmenter vos chances de succès, nous vous conseillons de réaliser plusieurs boutures en même temps.
Le grindélia, notamment Grindelia camporum, se plaira dans une rocaille ensoleillée ou un jardin de graviers. Associez-le à d’autres plantes de sol sec, comme les œillets, la coquelourde Lychnis coronaria, les Eryngiums et centranthes. Les belles hampes florales jaunes du Verbascum ‘Polarsommer’ amèneront du rythme et de la verticalité au massif, créant un contraste avec l’aspect déstructuré du grindélia et de la coquelourde. Au premier plan du massif, placez de petites plantes tapissantes comme les euphorbes de Corse (Euphorbia myrsinites) et les sédums. Pensez aussi aux vivaces méditerranéennes comme la lavande, le thym, le romarin, la santoline, les cistes et hélianthèmes. Réunissant des plantes économes en eau et éléments minéraux, ce jardin ne vous demandera que peu d’entretien !
Pour plus d’idées, consultez notre page inspiration « Terrain sec » ainsi que notre fiche-conseil « 10 plantes vivaces résistantes à la sécheresse pour un jardin sans arrosage »
Avec ses fleurs en capitules jaunes et son port désordonné, le Grindelia s’intègre parfaitement dans les jardins naturalistes ! Associez-le à d’autres plantes aux floraisons délicates et aériennes, comme les gauras, verveines de Buenos-Aires, penstemons, asters et échinacées. Pensez aussi aux graminées, comme les pennisetums et stipas, indispensables dans ce style de jardin pour leur feuillage léger et leurs fleurs en épis soyeux. Enfin, profitez du graphisme exceptionnel des fleurs de cardère sauvage, Dipsacus fullonum.
Découvrez notre page inspiration « Jardin naturaliste »
→ Découvrez d’autres belles idées d’association avec le Grindelia dans notre fiche conseil !
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