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S’il est un arbre qui suscite l’admiration de tous, c’est bien l’arbre aux mouchoirs, appelé aussi Davidia involucrata. Le spectacle de sa floraison est assez éphémère, s’étalant sur 3 semaines, ce qui ajoute à son charme ! En premier lieu, il n’apparaît qu’au bout de 12 à 20 ans, du moins chez les espèces involucrata et involucrata var. vilmoriniana. La beauté de la floraison vient en réalité des bractées blanches pendantes dentées et en forme de cœur, atteignant 15 cm de long comme chez les bougainvillées. Elles accompagnent l’inflorescence sphérique, verdâtre scintillante ou rouge sombre, qui apparaît comme une perle dans sa coquille d’huître, composées tantôt d’étamines blanches ou de pistils pourpres. Les fleurs mâles et femelles sont en effet séparées sur un même sujet.
La blancheur immaculée des bractées qui se détachent dans la frondaison vert clair suscite l’émerveillement, procurant une intense impression de fraîcheur, de paix… Certains y voient des colombes, d’autres des fantômes. Wilson, une des découvreurs du Davidia en Chine le décrit comme un « vol d’immenses papillons». Il faut croire que les mots ne suffisent pas à le décrire, il faut le voir !
La sortie de récents cultivars comme le Davidia ‘Lady Sunshine’ à feuillage panaché de crème et Davidia ‘Sonoma’ nous gratifie d’une floraison bien plus rapide, qui intervient souvent dès la première année de plantation sur de très jeunes arbres. Leur croissance est assez lente et limitée à 12 m de hauteur ce qui permet d’installer le Davidia dans des jardins relativement modestes.
Cet arbre remarquable, si rare dans nos jardins, pousse pourtant assez simplement dans un sol frais et profond, acide à calcaire. Il se marie dans une scène romantique aux floraisons du moment comme celle des Cornus florida, ‘Rubra’ de préférence, de rhododendrons, aux clochettes blanches ou roses. Pensez aussi à l’automne où son feuillage prend des tonalités bronze qui s’accordent au rose tendre d’un arbre au caramel ou bien aux parures d’or d’un Liriodendron ou d’un Gingko biloba.
Arbre aux mouchoirs, arbre aux pochettes, arbre aux colombes (dove tree) ou encore arbre aux fantômes (ghost tree), on ne sait comment le qualifier pour évoquer sa floraison hors du commun. Le Davidia involucrata a marqué les esprits lorsque le Père David en fit sa description pour la première fois en 1871. Le célèbre naturaliste effectuait alors un voyage en Chine de 11 ans, très riche en découvertes comme celle du panda. Le Davidia fait encore figure de rareté dans nos jardins, alors que sa culture n’a rien d’extraordinaire.
La classification botanique du Davidia donne bien du fil à retordre puisqu’il a d’abord constitué à lui seul la famille des Davidiacées, puis s’est joint à celle des Nyssacées qui comprenait un unique membre le Nyssa sylvatica (tupelo), avant que celle-ci ne soit absorbée par celle des Cornacées (APG II et III). Les récentes analyses génétiques ont conduit de nouveau à séparer les Cornacées des Nyssacées selon APG IV si bien qu’aux dernières nouvelles, il s’agit bien d’une nyssacée !
Le Davidia est donc le seul représentant de la famille des Nyssacées avec l’arbre américain Nyssa sylvatica. Sa silhouette pyramidale arrondie avec l’âge et son feuillage vert tendre et denté ne sont pas sans rappeler un arbre de nos régions : le tilleul. Le Davidia est susceptible de vivre plus d’un siècle. Si vous laissez l’arbre en port libre, il n’est pas rare qu’il forme plusieurs troncs. Sa hauteur à l’âge adulte varie entre 12 et 20 m. Ses feuilles, sillonnées de nervures profondes et bordées de grandes dents pointues, mesurent 8 à 16 cm de long et exhalent un léger parfum à leur naissance. Le limbe montre une teinte vert clair brillant, grisâtre et pubescente sur le revers chez l’espèce type tandis que la feuille est totalement glabre chez la variété (ou sous-espèce) vilmoriniana, du moins lorsque la feuille est mâture. A l’automne, le feuillage adopte une jolie teinte bronze brillant.
Vers l’âge de 10-12 ans, les branches se couvrent d’un foisonnement de « mouchoirs » blancs, longs de 15 à 20 cm qui lui ont valu ses multiples dénominations. En réalité, ces organes ne sont pas les fleurs mais des bractées, inégales et appariées par deux autour de l’inflorescence comme dans le cas du poinsettia ou de la bougainvillée et portées par un long pédoncule. Les fleurs minuscules forment une sphère de 2 cm de diamètre au creux des bractées, composées d’étamines ou de pistils.
En octobre, des fruits solitaires semblables à des olives, longs de 2 à 4 cm virent peu à peu au brun rougeâtre et persistent sur l’arbre après la chute des feuilles. Ils contiennent 3 à 5 graines très dures mais comme l’Histoire nous l’a révélé, la germination n’est pas facile ! Les fruits blets sont comestibles.
Dans son aire d’origine, le Davidia pousse dans les forêts de feuillus, il apprécie donc une ombre légère surtout en été. Mais dans les régions humides, il forme un très bel arbre en isolé. Il résiste à – 15°C sans problème sachant qu’il accroît sa rusticité avec l’âge jusqu’à -28°C. Cet arbre supporte bien les gelées même intenses et qui durent longtemps.
Offrez-lui un sol frais mais bien drainé, riche et bien travaillé. Plantez-le à l’abri des vents forts et froids et des gelées printanières pour qu’il bénéficie de conditions protégées chaudes, mi-ombragées ou sous un soleil doux et ne subisse pas de casse de branches. Il a cependant besoin des rayons directs du soleil pour s’épanouir, mais redoute les situations brûlantes ainsi que la canicule.
Il semble que la variété vilmoriniana soit mieux adaptée au climat occidental.
Les arbres en conteneur peuvent se planter de février à avril et de septembre à novembre, en évitant les périodes de gel.
Cet arbre est de culture facile en climat frais et humide.
Arrosez régulièrement et en profondeur en été en laissant la terre s’assécher entre chaque arrosage afin de ne pas asphyxier les racines. Cessez d’arroser en hiver.
Vous pouvez fertiliser en automne ou en fin d’hiver en apportant du compost au pied ou un engrais organique.
Il est inutile de tailler si ce n’est pour ôter les bois morts ou cassés à moins que vous souhaitiez diriger l’arbre sur un seul tronc et remonter la couronne pour pouvoir circuler dessous. Si vous souhaitez ne garder qu’un seul tronc, il est nécessaire d’éliminer les troncs secondaires qui poussent en oblique, au cours des 5 premières années de culture.
On ne lui connaît aucun parasite.
La multiplication la plus simple consiste à réaliser un marcottage aérien. Le bouturage en fin d’été ou pendant l’hiver est affaire de professionnels. Quant au semis, comme le raconte la petite histoire, la germination des graines est aléatoire et peut demander jusqu’à 3 années. Elle se fait en semant le fruit entier et doit subir le froid !
Cet arbre qui demande plus d’une décennie à fleurir s’agissant des espèces types, mérite une place de choix et une belle mise en scène en attendant de contempler sa floraison. Les cornouillers, d’un genre assez proche, conviennent bien notamment Cornus florida blanc ou rose qui fleurit très exactement au même moment ainsi que Cornus controversa, remarquable par sa silhouette étagée garnie d’un feuillage panaché de blanc dans l’idée de réaliser un jardin blanc, associé à l’hortensia Annabelle.
En sol acide, toute la gamme de plantes de terre de bruyère peut compléter le tableau comme des rhododendrons blancs ou rose pâle, des Pieris, Hydrangea, Leucothoe ou encore Corylopsis, etc. En sol calcaire, optez pour des osmanthes, viornes, Aronia, spirées, fusains ou encore des iteas.
Plantez à son pied des vivaces d’ombre capables de couvrir le sol à l’image des tiarelles, pachysandra, fleurs des elfes, roses de Noël, des pulmonaires ou encore des hostas.
Placez-le isolé ou par trois au sein d’une pelouse bien arrosée par un climat humide et frais. En situation plus sèche, préférez l’ombrage léger d’un bosquet de feuillus comme du hêtre.
Le Davidia fut décrit pour la première fois par le Père David (1826-1900), célèbre naturaliste (découvreur du panda) qui a donné son nom à plusieurs plantes chinoises comme le Buddleia davidii (arbre aux papillons) et bien sûr le Davidia. L’arbre fut découvert dans la région de Chengdu au centre de la Chine. Onze ans plus tard ce même explorateur tomba sur une autre variété très proche. Ce sont des pépiniéristes collectionneurs comme Vilmorin en France et Veitch en Angleterre qui chargèrent respectivement les missionnaires Fargès et Wilson de rapporter des graines. Le Français fut le premier à faire parvenir les semences d’un arbre dont une seule graine germa au bout de 2 ans en 1899. L’arbre fleurit en mai 1906 pour la première fois. On peut encore admirer sa floraison de mai, dans la collection des Vilmorin, à l’Arboretum des Barres (Loiret) sur l’arbre qui porte désormais le nom de Davidia involucrata var. vilmoriniana. En effet, Wilson n’avait pas tout perdu dans sa quête puisqu’il rapporta une forme un peu différente de celle de Fargès, à feuillage duveteux qui fut considérée comme l’espèce type. La génétique nous montre que ces deux spécimens n’ont pas le même nombre de chromosomes si bien que leur descendance est infertile et que certains botanistes préfèrent les séparer en deux espèces.
Découvrez notre gamme de Davidia.
Retrouvez les conseils de Pascale : Pourquoi mon arbre aux mouchoirs ne fleurit pas ?
Lenoir viviane, le 15 Juillet 2024
Mon davidia ( plus ou moins 17 ans ) a bien fleuri mais a complètement séché sur pied!
Que s est-il passé ?
Réponse de Ingrid, le 16 Juillet 2024
Bonjour,
La mort subite d'un Davidia (arbre aux mouchoirs) peut être causée par plusieurs facteurs.
- Un manque d'eau prolongé ou un excès d'eau peut provoquer un stress hydrique sévère.
- Les infections fongiques, comme la verticilliose, peuvent provoquer un dépérissement rapide.
- Les attaques de nématodes ou une pourriture des racines peuvent entraîner la mort subite.
- Des variations climatiques soudaines ou des gelées tardives peuvent causer des dommages irréversibles.
Pour déterminer la cause exacte, examinez les racines et le tronc de l'arbre pour des signes de maladies ou de pourriture.