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Le Cercidiphyllum japonicum est un arbre à feuillage caduc qui ne mesure pas plus de 12 à 15 m chez nous alors qu’il atteint allègrement 40 m de haut avec un diamètre de tronc de 4,50 m dans son habitat d’orinige. Son nom Cercidiphyllum fait référence à ses feuilles en forme de cœur évoquant celles de l’arbre de Judée qui se dit Cercis en latin, phyllum désignant la feuille. Mais c’est plutôt son nom vernaculaire « d’arbre au caramel » ou « arbre gâteau » qui explique la notoriété du sujet. Son aspect le plus remarquable est en effet les effluves de son feuillage ocre rosâtre à l’automne qui rappellent avec authenticité celles du pain d’épice ou du caramel ! Les senteurs vont et viennent s’accentuant lorsque l’atmosphère devient brumeuse.
La silhouette de l’arbre comporte souvent plusieurs troncs qui développent des ramifications horizontales légèrement retombantes. L’intérêt vient aussi de la couleur du feuillage qui paraît rose rougeâtre au printemps avant de verdir puis qui se décline en nuances jaunes, rose orangé et pourpre en octobre, variables selon les clones.
Sa floraison, assez insignifiante, apparaît en avril, avant les feuilles sous la forme de petites fleurs réduites aux organes sexuels mâles et femelles sur des arbres distincts. Les fruits ont la forme de haricots de 1,5 à 5 cm de long.
Le Cercidiphyllum ne redoute qu’une chose, la sécheresse du sol qui fait tomber ses feuilles prématurément. Plantez-le en sol frais, avec un apport de terreau ou de terre de bruyère, près d’une berge si les étés sont chauds ou sous l’ombrage d’un grand arbre, abrité des vents froids ou desséchants. Évitez de le planter à l’est car le contraste de températures matinal risque d’endommager les bourgeons. Il tolère un pH jusqu’à 8 mais ses colorations sont plus belles en sol acide (pH<7).
Le Cercidiphyllum japonicum, nommé «Katsura» en japonais est l’unique espèce de ce genre qui constitue d’ailleurs à lui seul la famille des Cercidiphyllacées. Bien qu’elle soit proche de la famille primitive des Magnoliacées, la floraison filamenteuse rouge terne est insignifiante et se produit sur des sujets mâles et femelles distincts.
L’arbre au caramel qui vit en Chine, en Corée et au Japon s’affiche comme étant le plus grand des arbres caducs indigènes, avec des troncs frôlant parfois les 40 m de hauteur pour 4,50 m de diamètre ! Paradoxalement, le résultat de son introduction en Occident depuis le Japon en 1881 n’aboutit qu’à des arbres somme toute assez modestes ne dépassant guère 8 à 10 m de haut sur 3 à 6 m d’envergure. Ils ont l’avantage de pouvoir s’intégrer aux petits jardins auquel on souhaite donner un air japonisant empreint d’effluves gourmandes !
Le tronc droit souvent multiple se divise en une fourche étroite partant parfois d’assez bas, et qui porte un étagement de rameaux fins horizontaux aux extrémités retombantes, d’une grande élégance. Les tiges grêles dépourvues de bourgeon terminal sont garnies de petits bourgeons de 2 à 4 mm à 2 écailles. L’écorce se délite en longues plaques d’un brun gris assez terne présentant rapidement quelques rides superficielles.
La version pleureuse de l’arbre au caramel, Cercidiphyllum japonicum ‘Pendulum’, est encore plus réduite avec une hauteur de 6 m sur 5 m d’envergure. Son originalité vient également de son port plus étalé, empreint de grâce et de poésie.
Porté par un pétiole fin vert clair ou rougeâtre, le feuillage simple est presque opposé sur les nouvelles pousses et alterne sur les rameaux nains qui garnissent les rameaux principaux. Il est d’une rare beauté, déployant une gamme de teintes attrayantes tout au long de la saison végétative. Les dimensions modestes du limbe, de 5 à 10 cm de large, ses bords finement crénelés ajoutent à son charme, d’autant que les nervures rayonnantes épousent joliment le limbe en forme de cœur. Aux couleurs tendres printanières d’un rose rougeâtre succède une parure vert glauque estivale à revers blanchâtre qui se fait à nouveau remarquer à l’automne dans une symphonie de jaunes, orange, roses et pourpres variables selon les clones, la qualité du sol et les températures. Les feuilles plus grandes, joliment crénelées de Cercidiphyllum japonicum var. magnificum endémique de l’île de Honshu, livre aussi des couleurs plus vives à l’automne. A cela s’ajoute ce délicieux parfum de caramel fondu ou de pain d’épice, perceptible uniquement à l’automne notamment à la fin d’une journée ensoleillée et qui lui a valu son succès. Il arrive que le feuillage se dessèche brusquement en virant directement du vert au brun caramel suite au manque d’eau au cours de l’été mais le parfum n’en est que plus intense, surtout lorsque l’on marche sur les feuilles tombées au sol.
La floraison printanière, d’un rose-rouge un peu terne, passe souvent inaperçue même si elle apparaît sur les rameaux nus. Dépourvue de pétales, elle est soit constituée de petits faisceaux d’étamines rougeâtres soit de paires de pistils portés sur des rameaux nains.
Les fruits, présents uniquement sur les arbres femelles, sont des gousses vertes de 2 cm de long qui renferment des graines minces ailées.
Son bois marron foncé et dur est apprécié pour fabriquer des jeux de société comme le jeu de go en Chine.
Le Cercidiphyllum pousse en sol riche, profond, frais, humifère, de préférence acide mais il tolère malgré tout les sols légèrement calcaires même si la coloration du feuillage y est moins intense. Il redoute les sols secs ou mal drainés. Placez-le à distance d’arbustes ou d’autres plantes car ses racines sont superficielles et souffrent de la concurrence racinaire.
Il s’accommode du soleil comme de la mi-ombre mais apprécie une atmosphère fraîche à proximité d’un plan d’eau par exemple. Évitez les endroits exposés aux vents desséchants. Rustique jusqu’à -20°C, veillez cependant à le placer dans un endroit abrité des vents froids pour épargner ses jeunes pousses au printemps parfois endommagées par les gelées tardives.
Résistant à la pollution, cet arbre mérite sa place dans les petits jardins urbains aux ambiances pas trop sèches.
Choisissez l’automne ou la fin d’hiver (février-mars) pour le planter surtout s’il est en racines nues mais dans tous les cas, cette période lui permet de s’implanter profondément avant d’affronter la saison estivale.
Cette plante est de culture simple si elle dispose de conditions suffisamment humides. Pour le planter :
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Les arbres à port pleureurUne fois implanté, le Cercidiphyllum ne réclame aucun soin.
Contrôlez l’arrosage au moins pendant les 2-3 premières années et prenez soin de pailler le pied pour maintenir un sol frais et en hiver pour protéger les racines du froid. Protégez aussi la ramure avec du voile d’hivernage pour éviter le gel des bourgeons lorsque le plant est encore jeune.
L’arbre caramel ne présente pas de sensibilité ni aux maladies ni aux parasites.
L’arbre n’a pas besoin de taille sauf si vous souhaitez maintenir l’arbre sur un seul tronc : après la chute des feuilles, sectionnez les ramifications qui se forment à la base du tronc mais pas plus de deux par an.
La multiplication la plus simple consiste à bouturer à l’étouffée au mois d’août.
Préparez un pot profond en le remplissant de terreau mélangé à du sable.
Le Cercidiphyllum japonicum avec sa silhouette gracieuse et ses teintes douces fait un sujet remarquable en isolé sur une belle pelouse mais à condition que le climat soit suffisamment humide comme sur le littoral atlantique. Ailleurs il est préférable de le placer près d’un plan d’eau ou à proximité d’un grand arbre qui tamise les rayons de soleil comme un magnolia, un Liquidambar ou un Liriodendron qui ont les mêmes exigences.
Pensez à le placer près d’un endroit de détente ou de passage pour profiter au mieux de son délicieux parfum.
Si vous disposez d’un grand espace, créez une scène flamboyante à l’automne et fleurie en saison en lui associant un Liquidambar, un tupélo (Nyssa sylvatica), un érable du Japon, plantés au moins à 4 m de distance, et divers arbustes comme des Cornus kousa et florida, Amelanchiers ou Fusains.
Il tolère la compagnie de petits arbustes bas ou de vivaces évoluant au fil des saisons comme la jolie Clematite heracleifolia buissonnante à petites fleurs violette parfumées automnales, un Lespedeza thunbergii à floraison rose vif, des cierges d’argent, alchémilles, corydales, Asters, Chrysanthemum…
La forme pleureuse ‘Pendula’ apporte une touche romantique au jardin grâce à son port étalé et généreusement retombant. Vous remplacerez avantageusement un saule pleureur ou un Sophora japonica ‘Pendula’ par ce petit arbre à croissance lente qui ne dépasse guère 6 m de haut sur 5 m doté d’un feuillage aux teintes et au parfum exceptionnel. Il trouvera également sa place en arrière-plan de massif ou au sein d’une haie champêtre qu’il illuminera de ses couleurs flamboyantes et de son original port pleureur. Associé à l’Erable du Japon, au tupélo ou encore au Catalpa doré, il révélera toute sa beauté dans une symphonie de couleurs.
Le Cercidiphyllum japonicum ‘Rotfuchs’ de moindre vigueur que l’espèce type propose une teinte pourpre sombre au printemps qui ajoute une pointe de mystère à la scène. Il peut s’utiliser en isolé ou en sous-bois clair.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec le Cercidiphyllum dans notre fiche conseil !
Les Américains ont confectionné des bonbons à partir des feuilles du Cercidiphyllum qui se sont révélés potentiellement cancérigènes. L’arbre caramel a d’abord fait son apparition aux Etats-Unis en 1865 avant d’atteindre l’Europe en 1881. La variété Cercidiphyllum japonicum var. sinense, native du centre et ouest de la Chine, atteint d’impressionnantes dimensions de 40 m de hauteur et pousse sur un seul tronc. Elle fut rapportée de Chine en 1907 par Ernest Wilson. Elle est aujourd’hui menacée de disparition dans son pays.
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