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Plante méditerranéenne emblématique, le romarin (Rosmarinus officicnalis) distille ses senteurs camphrées dans tous les jardins du territoire. Ses feuilles particulièrement aromatiques parfument de nombreux plats, permettent de créer des infusions parfumées et permettent d’éloigner certains ravageurs au potager. Particulièrement robuste, le romarin ne craint rien, résistant qu’il est à la sécheresse, au froid, aux sols difficiles et aux embruns. C’est également une plante aromatique peu sensible aux maladies et aux parasites, pourvu qu’on lui offre les conditions culturales qui conviennent à son tempérament méditerranéen. Pourtant, il peut parfois être touché par des virus ou des parasites qui se traitent assez facilement et naturellement.
La chrysomèle du romarin (Chrysomela americana) est un coléoptère phytophage qui a une prédilection pour les feuilles du romarin mais aussi de la lavande. Pour autant, elle peut aussi s’attaquer au thym et à la citronnelle. Dotée d’un appétit aiguisé, elle est totalement dédaignée des prédateurs, ce qui peut accentuer sa pullulation. Seules ses larves peuvent être dévorées par une espèce de guêpes polistes.
La chrysomèle du romarin a la taille et la forme d’une coccinelle, sans en être une. Son thorax aux reflets métalliques est en effet strié et non constellé de points. Elle pond ses œufs sous les feuilles du romarin. Ensuite, les larves se développent, se nourrissant abondamment de leur plante nourricière. Lors de la nymphose, elles se réfugient dans le sol.
Concrètement, les chrysomèles s’attaquent d’abord aux jeunes pousses du romarin qu’elles grignotent. En été, elles font une pause avant de reprendre leur repas fin août. En cas de pullulation, c’est tout le rameau qui disparaît. Sinon, les dégâts sont moindres et peuvent passer inaperçus
Pour tout savoir sur les chrysomèles, lisez l’article de François : Les chrysomèles, identification, dégâts et traitement
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Romarin : plantation, bienfaits, récolteLa cicadelle est un hémiptère sauteur et piqueur, proche du papillon par la présence d’ailes cireuses. Après l’accouplement qui a lieu de fin mai à début août, elle pond des œufs sous les feuilles de la plante-mère qu’elle enveloppe d’une enveloppe communément appelée « crachat de coucou ».
Une fois nées, les larves commencent leur travail de sape et s’en prennent aux feuilles de romarin dont elles consomment la sève.
En général, les attaques de cicadelles sont assez superficielles. Elles se remarquent grâce à l’apparition de points jaunes et une décoloration sur les feuilles de la plante. Vous pouvez aussi facilement distinguer la mousse blanche qui protège les œufs qu’il suffit d’enlever avec un jet d’eau assez fort.
Les oiseaux du ciel et en particulier les mésanges sont des prédateurs des cicadelles. Installer un nichoir et des mangeoires à oiseaux suffit à les attirer.
Une pulvérisation à base de savon noir permet d’éradiquer les cicadelles, des insectes de la même famille que les pucerons. Il suffit de diluer 10 g de savon noir dans un litre d’eau tiède. Après refroidissement, pratiquez une pulvérisation soit tôt le matin, soit le soir
Pour en savoir plus sur les cicadelles, lisez le texte de Virginie D. : Cicadelle, cercope et crachat de coucou
Plante typique du sud, le romarin affectionne les expositions bien ensoleillées et supporte aisément la sécheresse. Il a aussi une prédilection pour les sols secs, sablonneux, voire ingrats. L’essentiel étant que la terre soit très bien drainée.
Si vous plantez votre romarin dans une terre lourde, humifère, où le drainage n’est pas pleinement assuré, c’est la porte ouverte aux maladies cryptogamiques. Plusieurs champignons peuvent atteindre le romarin :
Il faut éviter à tout prix tout ce qui facilite la propagation des champignons :
Le seul traitement relativement efficace contre les maladies cryptogamiques reste la décoction de prêle. Cette décoction se prépare avec 100 g de feuilles fraîches de prêle qui vont macérer dans un litre d’eau pendant 24 heures. Ensuite, on fait bouillir pendant 30 minutes, et on laisse refroidir et infuser pendant une nuit.
La décoction se pulvérise, diluée à 10 %, le soir. Ne jamais faire de pulvérisation de décoction de prêle en journée.
Apprenez à distinguer les différentes maladies cryptogamiques avec l’article de Marion
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