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Si les bruyères sont réputées faciles à réussir, elles nécessitent toutefois des conditions de culture un peu particulières. La plupart des variétés demandent en effet une terre au pH plutôt acide, donc non calcaire et parfaitement drainée.
Mais ce sous-arbrisseau vivace au feuillage persistant a l’avantage de pouvoir être cultivé aussi bien en pleine terre qu’en pot. La culture en pot permet de profiter de la bruyère même en cas de jardin non-adapté, ou encore simplement d’égayer rebords de fenêtre, terrasses et balcon.
Les variétés arbustives, moins rustiques que les autres bruyères, se plairont également en pot. Elles pourront ainsi être facilement abritées des fortes gelées en hiver.
Voici donc nos conseils pour bien planter et entretenir les bruyères en pot.
Et pour en savoir davantage sur la culture des bruyères, n’hésitez pas à lire notre article dédié : Les bruyères : planter, tailler et entretenir
Les bruyères ont une croissance généralement lente et de petites silhouettes : ces caractéristiques en font naturellement des plantes bien adaptées à la culture en pot ou en jardinière.
Bruyère d’hiver, bruyères d’été ou bruyères arbustives : presque toutes les variétés peuvent être cultivées en pot, moyennant simplement un peu d’attention et quelques soins au moment de la plantation.
Optez par exemple pour les variétés arrondies au port compact, comme la bruyère des neiges Erica carnea ‘Jenny Porter’ (30 cm en tout sens) ou Erica darleyensis ‘Eva Gold’ (40 cm en tout sens).
Dans une jardinière, les variétés au port étalé feront également merveille. Faites votre choix entre la bruyère d’hiver Erica darleyensis ‘Ghost Hills’, la bruyère ‘White Perfection’ (environ 40 cm de hauteur pour 70 cm d’envergure) ou la petite Erica carnea ‘December Red’ (25 cm de hauteur pour 40 cm d’envergure).
Un peu plus grandes, mais restant toutefois parfaitement adaptées à une culture en bac ou en contenant, les variétés arbustives apporteront un peu plus de volume au jardin. C’est le cas de la bruyère arbustive Erica nana ‘Limoncello’ avec ses originales fleurs jaunes (50 cm de hauteur pour 40 cm d’envergure) ou encore de la bruyère du Cap Erica verticillata (90 cm de hauteur pour 80 cm d’envergure).
A l’inverse, évitez les plus grandes variétés arbustives, comme la bruyère arbustive de Noël Erica canaliculata, mesurant 1 mètre 50 en tout sens, ou la bruyère arborescente ‘Great Star Le Vasterival’, avec ses 1 mètre 50 de hauteur pour 2 mètre d’envergure. Si vous souhaitez les cultivez en pot malgré tout, nous vous conseillons de prévoir des contenants beaucoup plus grands que pour les autres variétés de bruyères.
La bruyère peut en principe être plantée en pot toute l’année. Evitez toutefois les périodes extrêmes de sècheresse intense au cœur de l’été ou de gel hivernal. Les périodes les plus propices restent le printemps ou l’automne, pour favoriser la reprise en douceur de votre bruyère.
Optez pour un contenant préalablement percé, afin que l’eau d’arrosage ou l’eau de pluie puisse bien s’évacuer sans risquer de faire pourrir les racines. Choisissez un pot, une vasque, une jardinière ou en bac d’au moins 30 à 40 cm de profondeur. Côté largeur, adaptez la taille en fonction de l’étalement de la variété choisie. Privilégiez les contenants en terre cuite, dont la matière poreuse permet au substrat de mieux s’aérer.
Pour la plantation en pot de votre bruyère, mélangez :
Quelques minutes avant la plantation de votre bruyère en pot, placez la motte dans un seau ou une bassine d’eau, afin que les racines puissent se réhydrater.
L’ajout d’une soucoupe sous le contenant n’est pas obligatoire. Au contraire, elle peut même favoriser la stagnation d’eau et pourrait se révéler néfaste pour les bruyères, qui ont besoin d’un environnement bien drainé.
Si vous souhaitez placer plusieurs bruyères dans le même contenant, respectez une distance de plantation d’environ 30 à 40 cm entre les pieds. Adaptez cette distance en fonction de l’étalement des variétés choisies.
La bruyère en pot sera placée en situation ensoleillée ou mi-ombragée. Pensez toutefois à la protéger des rayons brûlants du soleil, ainsi que des vents froids et desséchants ou des pluies fortes.
Les bruyères ont l’avantage de bien supporter la pollution urbaine : elles pourront donc être installées sans souci en jardin de ville. Ce sont également de parfaites candidates des jardins de bord de mer, du fait de leur résistance aux embruns.
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Tailler une bruyère : quand et comment ?Cultiver une bruyère en pot est simple et ne demande pas de gestes techniques particuliers. La plante demandera toutefois un peu plus d’attention qu’un sujet cultivé en pleine terre, le substrat subissant l’évaporation de l’eau et une perte de ses éléments nutritifs beaucoup plus rapidement.
En pot, les arrosages devront être réguliers, à une fréquence d’environ 1 fois par semaine. Arrosez lorsque le substrat devient sec sur les premiers centimètres. En cas de fortes chaleurs, la fréquence d’arrosage sera augmentée.
Préférez l’eau de pluie à l’eau du réseau, souvent trop calcaire.
Les bruyères ne sont pas réputées pour leur appétit. Elles se développent en effet dans des terres pauvres et légères, voire sableuses. La fertilisation n’est donc pas nécessaire pour leur bon développement. Une terre trop riche peut même finalement nuire à la floraison.
En pot, le substrat ayant tendance à s’appauvrir au fil du temps, vous pouvez simplement ajouter une poignée de compost ménager bien décomposé au printemps, en le mélangeant superficiellement au reste du substrat. Un paillage d’écorce de pin suffit généralement à offrir les éléments nutritifs nécessaires à la plante, en se décomposant petit à petit.
Les bruyères sont des plantes à croissance lente. Il n’est donc pas nécessaire de pratiquer une taille sévère régulièrement.
A la fin de la période floraison (au printemps ou en automne, selon la variété choisie), éliminez simplement les fleurs fanées à l’aide d’une cisaille propre et bien aiguisée.
Les bruyères arbustives à plus grand développement pourront être taillées au bout de quelques années, pour conserver une forme harmonieuse et éliminer le bois mort. La taille devra toutefois être toujours pratiquée de manière douce. Un rabattage trop sévère peut en effet nuire aux futures floraisons. Elles peuvent également tout à fait être laissées libres sans taille.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire notre article : Tailler une bruyère : quand et comment ?
A nouveau, les bruyères étant connues pour leur développement plutôt lent, le rempotage n’interviendra généralement qu’au bout de 2 à 3 ans. Intervenez lorsqu’elles sembleront à l’étroit dans leur contenant ou que des racines commenceront à dépasser par les trous de drainage. Procédez idéalement au printemps ou à l’automne.
Les bruyères ne sont pas particulièrement connues pour leur sensibilité aux parasites et maladies.
Des pucerons peuvent apparaître sur la plante. Ils seront délogés par un simple jet d’eau en cas de faible infestation. En cas d’attaque plus sévère, vaporisez un mélange de savon noir et d’eau (1 cuillère à soupe diluée dans 1 litre d’eau) sur le feuillage en fin de journée. Ce produit servira de répulsif naturel.
En cas de substrat trop lourd ou de manque de drainage, la bruyère peut aussi être attaquée par un champignon (Phytophthora cinnamomi), qui provoque la pourriture des tiges et des racines. En prévention, lors de la taille, utilisez toujours des outils de coupe bien désinfectés, permettant de limiter la propagation de maladies. En cas de symptômes, éliminez immédiatement les parties atteintes. Améliorez le drainage de la terre et, si vous cultivez plusieurs bruyères dans le même contenant, vérifiez que les plantes ne sont pas trop serrées et disposent de suffisamment d’espace pour favoriser l’aération naturelle.
Pour en savoir plus sur cette maladie qui peut toucher la bruyère en pot, consultez notre fiche conseils : Phytophthora : identifier, prévenir, lutter
Et pour en apprendre davantage sur les maladies cryptogamiques en général, n’hésitez pas à lire notre article dédié : Tout savoir sur les maladies cryptogamiques.
Les bruyères ont une rusticité variable selon les cultivars, mais supportent généralement des gelées jusqu’à -20°C environ. Elles pourront donc passer l’hiver dehors, de préférence abritées des vents froids.
A l’inverse, les bruyères arbustives ont une rusticité plus modérée, allant plutôt de -5 à -10°C. En dehors des régions aux hivers doux, situées en zone méditerranéenne ou sur la côte littorale atlantique, nous vous conseillons de protéger votre plante des fortes gelées en les abritant dans une pièce hors gel.
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