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Les rosiers sont présents dans les jardins depuis plus de 5 000 ans, initialement cultivés pour le parfum et les vertus médicinales de leurs fleurs. Certains jardins leur sont même entièrement dédiés : c’est le cas des roseraies. Ces jardins de collection permettent de jouer sur les différentes caractéristiques des variétés : tailles des fleurs, silhouettes, hauteurs, couleurs…
L’association de rosiers à d’autres plantes, comme des vivaces, des graminées ou encore des annuelles permet quant à elle de créer un jardin de roses, s’inspirant des jardins anglais.
Il n’est pas forcément nécessaire de faire appel à un paysagiste pour créer sa propre roseraie ou son jardin de roses. Voici quelques recommandations pour vous permettre d’y voir plus clair : bien disposer les rosiers, sélectionner les variétés adaptées, les entretenir et les marier à d’autres végétaux, afin de concevoir votre jardin idéal.
→ Découvrez aussi notre fiche sur le parfum des roses et 6 conseils pour créer un beau massif de roses
La première étape avant de vous lancer consiste à définir les espaces dans le jardin. Déterminer un plan, qui prendra en compte les éléments déjà existants ou à intégrer avant la plantation : mobilier (table, banc, chaises, balancelle…), massif, coin potager, terrasse, etc.
Ajoutez des voies de circulation et d’accès aux rosiers, indispensables pour l’entretien : entrée, allées ou chemins enherbés. Celles-ci pourront être recouvertes de gravier ou de gazon, dont la sobriété met bien en valeur les roses, comme c’est le cas généralement dans les roseraies traditionnelles. Selon les goûts et envies, vous pouvez à l’inverse opter pour des allées en briquettes, lattes de bois, ou habillées de pas japonais.
L’entrée peut être matérialisée par une arche, une tonnelle ou une pergola, métallique ou en bois. Une gloriette ou des colonnes pourront s’ajouter au cœur du jardin.
Enfin, le plan de jardin devra également prendre en compte les espaces nécessaires au bon développement des rosiers : envergure à maturité, distance entre les végétaux (rosiers entre eux ou rosiers avec d’autres plantes). Les lieux ensoleillés ou partiellement ensoleillés, abrités des vents dominants et des fortes pluies seront privilégiés.
Il existe des centaines de variétés, c’est pourquoi il n’est pas toujours évident de choisir un rosier.
Les mélanges seront les bienvenus : variétés modernes et anciennes, rosiers remontants et non remontants, rosiers à grosses fleurs ou à fleurs plus discrètes, de couleurs complémentaires ou dégradées, etc.
La sélection d’une variété dépendra de la silhouette recherchée et de l’emplacement dédié :
Au niveau des hauteurs, pour une belle harmonie visuelle, les plantes les plus hautes et imposantes sont placées en arrière-plan, tandis que les plus petites et couvre-sol sont plantées devant. Les jeux de hauteur créeront ainsi des tableaux particulièrement dynamiques.
Le choix d’une variété se fera également selon ses caractéristiques de culture. Les rosiers s’épanouissent particulièrement en situation ensoleillée (au moins 4H de soleil par jour), dans une terre riche en matières organiques, légère, qui ne laisse pas l’eau stagner, mais qui reste fraîche, surtout en été.
Un sol neutre leur conviendra généralement, même si certaines variétés peuvent s’épanouir en sol calcaire, comme les rosiers greffés sur Rosa canina ou laxa. Un sol très acide freinera par contre le bon développement des rosiers.
Pensez également à la concurrence racinaire en évitant d’installer des rosiers trop proches de grands arbres ou végétaux à racines imposantes.
Les rosiers sont adaptés à la plupart de nos climats en France, au Nord comme au Sud. Mais certaines variétés seront moins rustiques et plus sensibles au froid ; elles seront donc laissées de côté dans les régions situées au Nord de la Loire.
Selon les variétés et climats, les rosiers peuvent fleurir du début du printemps, en avril, jusqu’aux premières gelées.
Certaines variétés sont remontantes (fleurissent plusieurs fois dans l’année), d’autres non remontantes (ne fleurissent qu’une fois abondamment en fin de printemps ou début d’été). Enfin, d’autres, plus rares, fleurissent toute l’année, en climat doux, où les périodes de gel sont anecdotiques.
Les variétés anciennes sont généralement non remontantes (rosiers botaniques), tandis que les variétés modernes peuvent fleurir pendant plusieurs mois presque sans discontinuer.
Au niveau de la forme des fleurs, n’hésitez pas non plus à associer des styles différents : les rosiers à grosses fleurs seront bien mis en valeur par des rosiers à fleurs simples ; les fleurs solitaires pourront s’associer aux rosiers arborant des fleurs groupées en bouquets.
La gamme de couleurs des rosiers est large. Mis à part le véritable bleu (qui s’apparente plutôt à un mauve-violet), on peut y retrouver presque toutes les palettes de couleurs florales habituelles, du blanc pur au rouge foncé tirant vers le noir.
Pour une belle harmonie, optez pour un camaïeu, par exemple avec des tons roses, allant de la nuance plus foncée et flashy à une nuance de blanc léger, qui permettra d’aérer l’ensemble.
Pour jouer sur des couleurs différentes, mieux vaut se limiter à deux complémentaires, surtout qu’une association en jardin de roses avec d’autres végétaux apportera déjà d’autres touches colorées.
Pour un joli mariage des contrastes, des roses jaunes pourront par exemple s’associer à des rosiers aux tons pourpres ou bordeaux.
Si vous disposez d’un grand espace, vous pouvez tout à fait créer des zones de couleurs séparées. Au contraire, dans les espaces plus restreints, privilégiez les couleurs claires, qui écraseront moins les volumes.
Les roseraies classiques feront la part belle aux rosiers anciens, aux rosiers anglais ou aux rosiers tiges. Le style sera épuré, respectant alignement et symétrie. La plantation se fera sur terre nue ou pelouse rase, facilitant l’entretien. Les espaces et différentes variétés de rosiers seront délimités par des haies de buis.
A l’inverse, il est possible de créer un jardin de roses à l’effet plus sauvage et naturel, en plantant les pieds de façon moins rigoureuse et en mélangeant plusieurs variétés différentes dans un même massif, tout en respectant une certaine harmonie.
Selon le style souhaité, vous pouvez ajouter des éléments de décoration, étiqueter les plantes et rosiers, etc.
Parfum de musc, de fruit, très floral, odeur plus ou moins puissante… La palette olfactive des rosiers change également selon les variétés.
Les rosiers anciens sont particulièrement appréciés pour leur parfum. Du côté des rosiers modernes, ce sont les rosiers anglais qui sont les plus odorants.
⇒ Notre gamme de rosiers parfumés
Une fois le plan de jardin terminé et les variétés de rosiers sélectionnées, il est de temps de passer à la plantation.
La période idéale se situe idéalement en novembre, hors période de gel, pour une floraison dès la 1ère année. Mais la plantation peut se prolonger jusqu’en mars ou avril, dans les régions où les hivers sont plus longs et les sols particulièrement détrempés.
Les rosiers aimant les sols riches en matière organique, n’hésitez pas à préparer votre sol en amont :
Dans une roseraie de style classique, les rosiers sont généralement uniquement associés à du buis, permettant de délimiter les zones et bordures tout en apportant de la lumière en hiver, lorsque les rosiers sont moins esthétiques.
Les jardins de roses aiment, quant à eux, jouer sur les mariages entre végétaux.
Quelques conseils pour bien choisir les végétaux à associer :
Vous pouvez choisir d’installer un décor de fond, composé d’une haie ou d’un bosquet d’arbustes. La couleur vert foncé et les feuillages persistants mettront bien en évidence les roses.
En association, optez pour des bulbeuses printanières (narcisses, muscaris, crocus, tulipes hâtives, scilles), des plantes au feuillage ornemental (sauges, fougères), des annuelles (cosmos, zinnias), des graminées pour un effet moderne et léger (stipa, carex), des vivaces hautes (delphiniums, lupins, agapanthes), des couvres-sols (géranium vivace, dont le feuillage tapissant aidera les rosiers à conserver de la fraîcheur en été) ou encore des petits arbustes (romarin, lavande, caryoptéris, troène).
Habiller les pieds des rosiers est également du plus bel effet : une clématite mettra en valeur la silhouette en cascade d’un rosier liane robuste, les pois de senteur orneront les pieds des rosiers tiges sans les étouffer, des couvre-sol dissimuleront les pieds des plus petits rosiers, etc.
Ces associations permettront en outre d’étaler la floraison au jardin sur une plus longue période, quasiment sans interruption du printemps à l’automne.
La mise en valeur de la roseraie ou du jardin de roses dépendra d’un minimum d’entretien. S’il ne demande pas de compétences professionnelles ou d’une attention trop rigoureuse, quelques gestes permettront à votre roseraie de garder son éclat et son esthétisme tout au long de l’année.
Dans une roseraie classique, la culture sur terre nue ou pelouse rase facilitera grandement l’entretien. Les pelouses seront simplement tondues régulièrement et les adventices (« mauvaises herbes ») éventuels retirés.
Dans les jardins d’inspiration anglaise, les plantes vivaces seront taillées à l’automne, pour permettre une bonne reprise au printemps suivant.
La bonne taille des rosiers sera indispensable, quel que soit le style de jardin.
Indispensable surtout lors de la 1ère année de plantation, l’arrosage restera de mise en particulier lors des étés secs. A cette période, il sera effectué de préférence tôt le matin ou en début de soirée, afin d’éviter une trop rapide évaporation.
Arrosez toujours uniquement les pieds, en évitant le feuillage, pour prévenir les maladies.
Le paillage des pieds de rosiers est vivement recommandé : en hiver, il permettra aux rosiers de mieux supporter les gelées ; en été, il permet de garder l’humidité et la fraîcheur du sol.
Au début du printemps, les rosiers apprécieront un apport de compost ou d’engrais spécialement adapté aux roses, pour favoriser une belle floraison et éviter certaines carences, comme la chlorose faisant jaunir le feuillage.
En fin de floraison, pour aider les rosiers à bien passer l’hiver, vous pouvez faire un nouvel apport pour bien enrichir le sol.
Quelques gestes simples permettent de prévenir les maladies cryptogamiques, causées par des champignons (marsonia, oïdium, rouille) et impactant autant la santé que l’esthétisme des rosiers :
Et en cas de maladie avérée, les traitements naturels sont généralement suffisants (bouillie bordelaise, purins…).
Les roseraies sont courantes dans les jardins des châteaux, les jardins botaniques des villes ou des monastères. Plus qu’un moment de détente et de contemplation, la visite d’une roseraie peut stimuler l’inspiration avant de vous lancer dans la création de votre propre roseraie ou jardin de roses.
Parmi les plus célèbres en France, (re)découvrez :
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